Mustapha Bouchachi:«Dans 50% des affaires de meurtre, les empreintes ne sont pas prises en compte»
Le président de la LADDH, maître Mostapha Bouchachi, qui voit dans la peine capitale «un crime commis par les représentants de l’Etat», invite pour sa part l’assistance à se mettre à la place du condamné attendant son exécution avant de porter son jugement sur l’abolition ou non de cette peine. L’avocat et défenseur des droits de l’homme précise que cette peine n’est pas du tout dissuasive. Il prend l’exemple à cet effet du roi du Maroc, «qui dans les années 1970, avait fait exécuter 10 personnes pour tentative de coup d’Etat, puis 11 autres pour le même motif, puis 15 autres encore juste après pour les mêmes raisons. Cela veut dire que la peine capitale n’empêche pas l’acte de se reproduire ». Et d’ajouter: «Seuls les pays qui connaissent la violence commise à la fois par les dirigeants et les individus demeurent attachés à l’application de la peine de mort.»
Me Bouchachi étayera sa plaidoirie par le chiffre de 119 condamnés à mort aux Etats-Unis qui ont été libérés entre 1973 et 2005 car leur innocence a été prouvée : « Ils ont été sauvés grâce au fait que l’application de la peine de mort a pris du temps ».
Evoquant le cas Algérie, Me Bouchachi souligne que le code pénal est doté de 11 cas de condamnation à mort dont un seul est relatif à l’assassinat avec préméditation, «les autres cas concernent des sanctions politiques. Ceci prouve que cette peine est utilisée pour effrayer les opposants», note Me Bouchachi. Ce dernier précise en outre que la justice n’est pas indépendante pour prononcer des jugements équitables, « il suffit de deux heures pour le juge pour prononcer la condamnation à mort. Il faut savoir que dans 50% des affaires de meurtre, les empreintes ne sont pas prises en compte ». Source El Watan
La DGSN est portant doté des moyens modernes de la police scientifique.
C’est à l’initiative de la Commission européenne qui le début des années 2000 a initié un projet de réorganisation et d’équipement de la politique Algérienne de plusieurs millions d’Euro. Le dossier a été mis en place et suivi par un ancien controleur général de la police française, en retraite, pendant plus de deux ans, puis il a laissé sa place à quelqu’un d’autres. Précisons que ce spécialiste de la police a été envoyé par un consortium de société notamment Thales , et une autre dirigée par des anciens Agents des pays de l’Est. Cette dernière boite ne servait en fait que de prete nom, car elle était en faillite et lourdement endettée au moment de l’attribution du marché de plus de 8 millions d’€.
Revenons cependant à l’essentiel dont je voulais parler, 3 centres ont été équipés et le personnel formé aux techniques les plus modernes de la police scientifique.
Je pensais que les enquêtes de police ont évoluées à l’instar des équipements et des hommes disponibles au sein de la Police algérienne. Ce que dit Monsieur Bouchachi, confirme que cela n’a avancé dans la pratique et c’est bien dommage. Je confirme donc que les moyens existent , matériels et humains, ils sont été achetés à coups de millions, et les hommes ont été également formés par des firmes étrangères spécialisées . Tout ça donc c’est de la poudre aux yeux, dans la réalité on continue à juger en 2 h à la peine capitale des dossiers non étayés par des preuves irréfutables… avec l’assentiment de tous les professionnels concernés car ils ferment les yeux et détournent la tête. Quant à la conscience elle a pris des allures d’immondes marchandises proposées au plus offrant…