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Archive pour le 18 décembre, 2008

Ouyahia: « il est déraisonnable de qualifier la bourse universitaire de misère »

ouyha.jpgLe Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a déclaré jeudi qu’ »il est déraisonnable et irresponsable de qualifier la bourse universitaire de misère » au regard des efforts fournis par l’Etat en faveur de l’étudiant universitaire. Répondant aux questions et observations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), soulevées lors des débats autour du plan d’action du gouvernement, M. Ouyahia qui a reconnu que cette bourse était « dérisoire » par rapport à la cherté de la vie, a indiqué cependant qu’il serait « déraisonnable et irresponsable de la qualifier de misère ».  

N.B: L’étudiant algérien perçoit une bourse de 2700 DA/ Trimestre: 30 DA/ Jour. La bourse de l’étudiant n’a pas connu d’augmentation depuis l’année universitaire 1991-1992. El Mouhtarem

La fondation du 8 Mai 1945 « L’affaire Hasseni est une réponse aux demandes incessantes de notre pouvoir relatives aux génocides perpétrés par la colonisation »

hasseni.jpgDans un un communiqué rendu public, hier, la fondation du 8 Mai 1945 s’indigne et s’interroge sur les visées des autorités judiciaires françaises à impliquer le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, qui a pourtant fourni toutes les preuves de sa non participation au crime perpétré sur le sol français en 1987.

« La fondation du 8 Mai 1945 s’indigne, encore une fois, face à l’attitude malhonnête et irresponsable qu’impose soi-disant la justice française dans l’affaire dite Mecili », lit-on dans le communiqué qui souligne que «cette attitude tente à dessein d’envenimer les relations bilatérales entre les deux pays». «Dans cette intrigue qualifiée d’affaire, la justice française outrepasse ses droits et ceux régis par les conventions internationales qu’elle s’évertue tant à faire respecter sous d’autres cieux », poursuit le communiqué.

La fondation interpelle les autorités françaises sur leur mutisme face aux crimes commis au nom de la France en Algérie, notamment par «les Aussaresses, Schmidt et consorts » sur des pans entiers de la société algérienne lors de la guerre de libération. « Pourquoi la justice française, si prompte à vouloir rétablir les vérités, est partiale et injuste quand il s’agit d’affaires qui touchent les Maghrébins et en particulier l’Algérie ? », s’interroge la fondation qui poursuit en indiquant que «la France continue à considérer l’Algérien comme son sujet et l’esprit de l’indigénat ne semble pas s’estomper ».

La fondation du 8 Mai 1945 s’interroge sur la confusion entretenue entre le nom du présumé assassin de l’avocat algérien et celui du diplomate en poste à Paris. « Comment peut-on confondre entre un certain Mohammed Ziane Hasseni et un Rachid Hassani », se demande la fondation.

La fondation, qui rappellera la déclaration de maître Jean-Louis Pelletier, l’avocat de Ziane Hasseni qui avait qualifié l’affaire de simple « affaire d’homonymie », s’interroge encore si cette attitude des autorités judiciaires françaises n’est pas « une réponse aux demandes incessantes de notre pouvoir relatives aux génocides perpétrés par la colonisation ou le refus de cette loi infâme qui valorise le système colonial ou simplement une machination tendancieuse aux relents xénophobes ».

A l’adresse du ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner qui affirmait récemment, à propos de l’affaire, que les pouvoirs exécutif et judiciaire en France sont séparés, la fondation répond en rappelant qu’elle a déjà fait les frais de cette «partialité» tant dans le procès Maurice Papon que dans ceux qu’elle enregistre aujourd’hui et ceux «inventés à l’occasion».

«L’ingérence est-elle un critère de démocratie ou une forme nouvelle de gouvernance ?», s’interroge la fondation qui fait appel à l’ensemble des ONG, les associations nationales et étrangères, la communauté algérienne à l’étranger, les partis politiques algériens et français à dénoncer ce qu’elle a qualifie dans son communiqué de «grave entrave de la justice française qui ne fait que détériorer les relations déjà conflictuelles par la surdité de la France officielle à vouloir ignorer les souffrances endurées par ses anciens « sujets et indigènes» et à s’entêter à se donner raison malgré son immense erreur devant le tribunal de l’histoire».

M. Ksentini, ange ou diable ?

diable.jpgL’analyse de M. Ksentini est fondée sur deux positions totalement contradictoires.
La première c’est de défendre mordicus la thèse du Pouvoir et voir dans la mise en examen de M. Hasseni une victime d’une trame tissée par des forces occultes françaises dont l’objectif inavoué est de nuire à l’Algérie. Dans ce rôle, il est parfait.

Comment ne pas le reconnaître tant sa fougue et son talent sont mis à profit dans l’opération de sauvetage du “soldat Hasseni”. Il n’a pas cessé de marteler que la France a dérogé à ses obligations et ses engagements relatifs au respect de la présomption d’innocence et des Droits de l’homme.

Cette attitude est conforme à la feuille de route que lui implicitement transmit l’Etat depuis le début de la création de sa commission: la CNCPPDH, née de facto avec des moustaches selon la formule consacrée. Il est de son droit de défendre M. Hasseni; un Algérien qui subit les “affres” de l’injustice et l’humiliation sur une terre étrangère.

En homme rompu à la chose juridique, il enchaînera avec ferveur, les accusations et condamnations à l’endroit du juge Thouvenot et de la France. Quoique moins belliqueux et menaçant que M. Ould Abbas, ses déclarations véhémentes n’expriment pas moins l’exaspération de ses mandants. Sur ce chapitre-là, il ne manque pas d’énergie ni de panache. Son argumentation ne souffrirait pas de failles puisqu’il n’y a aucune preuve contre M. Hasseni. S’il était un ambitieux, M. Ksentini ne pouvait pas tomber sur un meilleur cheval de bataille – ou de Troie – pour progresser en notoriété et de crédibilité intra-muros.

Il sert la victime et sert ses intérêts personnels sans risque de mordre la poussière; toute la nation est derrière lui dans l’affaire… Il a juste à fredonner devant son auditoire “Min Djibalina” et voilà que le peuple se soulève avec lui et sort dans des marches improvisées…

La deuxième attitude, pernicieuse celle-là, est de persister à ignorer royalement l’affaire de l’assassinat de l’Algérien Mecili, ancien moudjahid et ancien membre du MALG. Malgré la gravité des faits, il ne daignera jamais à se pencher sur le dossier Algéro-Algérien.

Monsieur Mecili était un combattant au vrai sens du terme, aguerri, dont le parcours est plus glorieux, plus riche et plus noble que celui du locataire d’El Mouradia et de ses larbins comme Ould Abbas. Ni l’homme ni son passé glorieux n’étaient suffisants pour attendrir notre chantre des Droits de l’homme. Sa conscience est restée imperturbable et sa rhétorique perfide est restée très rigide. L’aveuglement est total et la perversion de l’âme réussie.

Pour M. Ksentini et ses disciples, il faut séparer les deux affaires Hasseni-Mecili. L’un n’a pas à endosser le drame de l’autre. Argument habile et implacable. Mais son argumentation s’arrêtera là exactement comme sa mission. M. Ksentini ne s’attardera jamais sur le meurtre de M. Mecili excepté quelques mots de compassion pour la famille de la victime et une déclaration d’intention avant l’affaire de M. Hasseni; un lapsus linguae dont il mesurera plus tard la témérité.

Oubliant sa responsabilité morale son engagement pour la cause de la justice, il ne daignera jamais à se charger du dossier de M. Mecili. Le meurtre de ce dernier qui engage la responsabilité directe de l’Etat algérien, ne semble pas assez grave, ni assez abject ni assez arbitraire pour amorcer une prise de conscience et réagir en conséquence en homme de Loi, intègre et sensible.

Les revendications de la famille de la victime resteront lettre morte. À cette famille, il opposera lâchement un mur de froideur et d’indifférence. Il se détourne délibérément de ce drame. Il est certain que dans son for intérieur il s’est inventé des prétextes illusoires pour justifier son silence et son absence de volonté dans la recherche de la vérité. Il devient un autre complice des meurtriers à cause du rôle qu’il s’est attribué; celui de tout faire pour réparer les injustices. N’est-il pas payé pour ce travail?

Pour Hasseni, il multiplie les points de presse. Mais pour M. Mecili il n’en a cure. Pour M. Hasseni il apporte soutien moral et compétence professionnelle. Pour la famille de défunt M. Micili, il opposera une fin de non-recevoir. Dans l’affaire de M. Hasseni, notre avocat s’ingéniera dans ses démonstrations publiques à faire éclater la vérité. Dans l’affaire de M. Mecili, il récusera l’obligation de se pencher sur dossier que tout le monde connaît par cœur tant les témoins directs du meurtre sont vivants et prêts à témoigner.

On peut continuer indéfiniment les comparaisons des deux attitudes discriminatoires et outrageuses de cet homme de Loi pour se rendre compte que son rôle était, est et sera celui d’être le bouclier des criminels; une machine à laver des bouchers et un distributeur de billets de banque comme bâillons de la vérité et la justice. M. Ksentini participe odieusement à une deuxième mise à mort de feu Mecili

Vu l’entrain qu’il montre dans l’appui des thèses du Pouvoir, il a toujours assumé ces rôles sans honte ni regrets. Ses bailleurs de fonds se sont servi de sa probité et de ses compétences aux fins de se refaire virginité après avoir dévasté le pays et anéantit les espoirs d’une vie prospère, juste et démocratique pour tout le peuple.

Ils se sont servis de lui avec son approbation et peut-être sa bénédiction pour tuer la justice et la vérité. Ces deux dernières surgiront inexorablement dans quelques années comme a surgi la vérité sur le meurtre ignoble d’Abane Ramdane et très récemment celui du colonel Chaabani. À cet avènement personne ne souhaitera être à votre place. La génération qui vivra ce jour-là n’aura pas de difficulté à trouver la réponse posée dans le titre…

Par Sniper

Hicham Aboud: « Chadli et Samraoui ont commandité l’assassinat de Mecili »

aboud.bmpL’ancien officier de la SM, Hicham Aboud, a confirmé, aujourd’hui au quotidien Ennahar (proche du DRS), avoir été entendu, hier, par le juge Thouvenot dans l’affaire du diplomate Mohamed Ziane Hasseni. L’ancien officier algérien a accusé l’ancien président Chadli Bendjedid, l’ancien colonel Mohamed Samraoui, Rachid Hassani et d’autres hauts responsables de l’Etat, d’avoir commandité l’assassinat de Ali Mecili en avril 1987 à Paris.  

« Samraoui n’est pas courageux pour se confronter à Hasseni, parce qu’il sait que ce dernier est innocent. Pis, il a peur d’être poursuivi pour complicité dans l’assassinat de Mecili », a déclaré Aboud. «J’ai dit au juge que Hasseni est innocent et que je le connaissais parfaitement depuis le temps où il était conseiller au ministère de l’Habitat», a ajouté Aboud.  

Par ailleurs, Hicham Aboud a souligné qu’il n’avait pas rencontré Hasseni lors de son témoignage devant le juge d’instruction. « Le Juge m’a montré des photos anciennes et d’autres plus récentes du diplomate; j’ai immédiatement reconnu Hasseni l’innocent qui n’a aucune relation avec l’assassinat de Meicli « , a conclu l’ancien chef de cabinet de Mohamed Betchine. El Mouhtarem

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