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Archive pour le 19 décembre, 2008

El Mouhtarem répond à Hicham Aboud

aboud.bmpLe 17 décembre 2008, l’ancien officier de la Sécurité militaire algérienne, Hicham Aboud a été entendu par le juge Baudouin Thouvenot dans l’affaire du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni. Dans un compte-rendu publié sur son site internet www.agirpourlalgerie.com, Hicham Aboud affirme que le juge lui a présenté un document sur lequel s’appuie la défense. Il s’agit de la traduction d’une interview accordée au quotidien algérien arabophone En-Nahar El-Jadid.

« Tout en reconnaissant être l’auteur de cette interview, j’ai fait remarquer que la journaliste qui m’a interviewé a déformé et tronqué mes propos. En plus de la mauvaise qualité de la traduction faite par un anonyme* sur je ne sais quel support », avant d’ajouter que le traducteur de cette interview a signé par un pseudonyme qui en dit long sur son complexe de la respectabilité. Il s’est fait nommer «el-Mouhtarem» oubliant qu’un homme respectable laisse le soin aux autres de le qualifier de Mouhtarem…Le juge m’a, alors, demandé comment pouvais-je être affirmatif dans cette interview quant à l’innocence de Mohamed Ziane-Hasseni puisque je ne l’avais pas encore vu ».  

……………………….. 

Je tiens à souligner que la traduction de l’interview n’était pas mauvaise et le juge Thouvenot peut bel et bien demander un exemplaire du journal Ennahar, du 21 août 2008, pour constater que j’ai traduit fidélement les propos de Hicham Aboud.

Je remercie le juge Thouvenot qui a pris en considération ce document qui nous renseigne sur le vrai visage de Hicham Aboub.   

Par ailleurs, il est à s’interroger pourquoi Hicham Aboud, qui affirme que la journaliste qui l’a interviewé a déformé et tronqué ses propos, n’a pas adressé une mise au point à la rédaction du quotidien Ennahar ? 

Sur un autre chapitre, Hicham Aboud a indiqué que le juge lui a rappelé qu’au mois d’août 2002, il lui avait déclaré que Hassani Rachid était consul en Allemagne. « Or, la personne arrêtée était effectivement consul en Allemagne à cette période. » Se sentant coincé par le juge et piégé par ses propres déclarations, Hicham Aboud déclare:  » Je ne faisais que rapporter ce que m’avait déclaré Mohamed Samraoui« .

« La juge qui secondait M. Thouvenot m’a demandé pourquoi je n’avais pas vérifié de moi-même la véracité de l’information avant de la rapporter. J’ai répondu que Samraoui pour se montrer convaincant a été jusqu’à me dire que Hassani l’avait contacté pour négocier son retour en Algérie. Je n’avais aucune raison de ne pas le croire », a souligné Aboud qui affirme pourtant que le capitaine Rachid Hassani est son cousin ! Il est maintenant clairement établi que Hicham Aboud n’est pas crédible. Y’a-t-il un Algérien qui ignore ce que fait dans la vie son cousin ?  

Enfin, je publie pour la seconde fois l’interview de Hicham Aboud tout en déclarant au spécialiste de l’insulte, de l’invective et de l’intox, Hicham Aboud, que lui ne peut pas être Mouhtarem vu son parcours, ses attitudes et son comportement indignes d’un Algérien.    

Hicham Aboud au journal Ennahar: “Hassani est innoncent” * 

Ennahar du 21 août 2008 

En votre qualité d’unique témoin dans l’affaire de l’assassinat de l’avocat Ali Mécili en avril 1987, voyez-vous une quelconque relation entre le diplomate algérien Mohamed Ziani Hassani et le complice dans le meurtre ? 

Hicham Aboud: Le principal complice dans l’assassinat de Mecili est connu, et Mohamed Ziane Hassani n’a aucune relation avec lui. En effet, le nom Ziane n’existe pas dans la région de Oum Bouaghi. C’est ce qui rend possible l’hypothèse de l’homonymat. Par ailleurs, Mohamed Ziane Hassani est un simple diplomate. Ce qui me désole c’est le silence des autorités des deux pays dans l’affaire, alors que la durée de détention du diplomate a déjà bouclé une semaine. Moi personnellement, je considère que l’arrestation de Hassani de cette manière est une humiliation pour le gouvernement et le peuple algériens. Le diplomate Hassani est détenteur d’un passeport diplomatique ; il représente à cet effet un Etat. 

Qu’est-ce qui vous dire que le diplomate Hassani est innocent…Sur quoi se base ton témoignage ? 

Hicham Aboud: Le complice dans l’assassinat de Mecili est connu ( Ennahar ne veut pas révéler son identité pour des raisons spéciales) et le nom de Ziane n’existe pas à Oum Bouaghi dont sommes issus moi et le véritable commanditaire du crime. L’accusé principal, je le connais parfaitement. Il est issu d’une famille révolutionnaire; il est détenteur de la nationalité française et son âge dépasse 50 ans. 

Pouvez-vous témoigner devant la justice française ? 

Hicham Aboud: J’ai pris contact avec les autorités judiciaires françaises afin de mettre à ma disposition la photo du diplomate dans le but de l’identifier; parce que je connais parfaitement le complice dans l’assassinat. A cet effet, je peux affirmer que ce simple diplomate est innocent et qu’il est victime d’une méprise des autorités françaises. Je ne vais pas taire mon témoignage… Je suis prêts à me présenter devant la justice en dépit de mon état de santé qui nécessite mon hospitalisation. Je demande à l’avocat du diplomate algérien de me ramener la photo et je suis prêts à témoigner en toutes circonstances. Il est tout de même triste de voir un diplomate algérien humilié dans un autre pays sans que les autorités algériennes ne bougent le petit doigt. 

Comment expliquez-vous le traitement réservé à notre diplomate par les autorités françaises ? 

Hicham Aboud: En réalité, je constate que l’affaire est traitée avec une certaine légèreté. Il est clair que les autorités françaises ont commis une grave erreur en procédant à l’arrestation d’un diplomate algérien. J’ai des doutes quant à l’implication de Mohamled Ziane Hassani dans l’affaire. J’ai tenté de contacter les autorités françaises et le juge Thouvenot, mais je n’ai pas réussi à avoir une réponse malgré le fait que le juge a demandé mon témoignage en 2001. J’ai essayé de le contacter pour régler définitivement le problème parce que je suis certain qu’il y a erreur. Je suis certain que les autorités françaises se sont trompées en arrêtant une personne parce qu’elle porte le nom de Hassani alors que plusieurs personnes portent ce même nom. L’arrestation de Hassani est une erreur que les autorités française devront assumer. 

Qui est ce qui se cache réellement derrière l’arrestation d’un diplomate d’un pays souverain ?  

Hicham Aboud: Les gens qui se cachent derrière l’affaire ce sont ceux les détracteurs de la ministre de la justice, d’origine maghrébine, Rachida Dati. Ces gens veulent écarter et humilier diplomatiquement la ministre pour ses origines arabo-musulmanes. Il est regrettable de constater qu’au moment où l’Algérie croyait que ses relations avec
la France étaient sur la bonne voie,
la France commet une erreur aussi grave. Je m’interroge sur le silence des deux Etats. 

Avez-vous quelque chose à ajouter pour éclairer l’opinion sur l’innocence du diplomate en détention à l’ambassade d’Algérie à Paris ?  

Hicham Aboud: Je suis en France. Si la justice française me sollicite, je suis prêts à témoigner, parce que je suis certain que le diplomate arrêté est innocent.  

*L’interview est parue aujourd’hui dans le quotidien Ennahar en langue arabe. La traduction est d’El Mouhtarem www.ffs1963.unblog.fr

Le coup de Jarnac grandeur nature et dans toute sa hideur

aboud.bmpChangement de ton et de couleur chez le capitaine Aboud. C’est une habitude chez lui on dirait. On se fait opposant et opposant des opposants. Comme dit le Coran qu’il utilise à mauvais escient: “ni avec ceux-ci ni avec ceux-là”. Depuis le début il a signalé les assassins et les commanditaires de cet ignoble assassinat. Mais jamais il n’a parlé du colonel Samraoui en tant que commanditaire. C’est même lui qui a proposé et a insisté pour qu’il témoigne avec lui. Maintenant il l’accable et met le crime sur son dos. Votre couteau était bien dissimulé derrière votre bonne foi. Il a été témoin exactement comme lui a été témoin de cette affaire. Les deux connaissaient l’assassin et le commanditaire. M. Aboud plus que l’autre puisque M. Hassani était son ami et son confident d’après ses propres déclarations.

On trouve dans ses déclarations vipérines d’autres mensonges qui ne l’honorent pas et ne fera pas la fièrté de ses enfants, comme:
“Samraoui n’est pas courageux pour se confronter à Hasseni, parce qu’il sait que ce dernier est innocent.”

Honte à lui ! Tout le monde sait que le colonel a déclaré publiquement qu’il veut rencontrer Hasseni pour s’assurer et avoir la conscience tranquille. La haine qui sort de sa bouche comme du venin, est claire comme de l’eau de roche. Pourquoi ces coups dans le dos ? Si vous avez des preuves contre lui, révélez-les. Il aurait pu se contenter de s’interroger, en enfant bien élevé, sur l’éventuelle méprise de Samraoui, affirmer son incompréhension, ou juste appel amical pour l’avertir de son erreur. Mais, non l’objectif était autre… Je ne dis pas encore qu’il est en mission, mais Il facilite grandement la tâche à ceux qui soi-disant il dénonce.

Si vraiment M. Aboud combattait la dictature en Algérie c’est le Colonel Samraoui qui pouvait l’aider le plus. Pourquoi il utilise une affaire ‘”homonymie” et un drame humain pour régler le compte de Samraoui ? Pourquoi lui dénie-t-il le droit de se tromper comme tout être humain à la limite ? Pourquoi M. Samraoui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, mais pas Aboud ? Pourquoi on lui accorde des interviews dans les journaux algériens, mais pas à Samraoui ? Et surtout pourquoi certains ici et ailleurs traitent ce dernier de “félon », mais pas Aboud alors que tous les deux sont supposés être dans la même enseigne par rapport au régime algérien.

Suite à cette tournure, je me méfierai de ce personnage chafouin comme d’un renard. À bon entendeur, salut! comme qui dirait l’autre.

Par Sniper

France-Algerie: Hasseni est-il «le bon» ?

hasni.jpgLe diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, interpellé le 14 août à l’aéroport de Marseille en vertu d’un mandat d’arrêt émis en décembre 2007 par la justice française, est-il le mystérieux «capitaine Hassani», recherché depuis plus de vingt ans par la police judiciaire pour son implication dans l’assassinat en 1987, à Paris, de l’avocat Ali Mecili, proche de l’opposant Hocine Aït Ahmed ? «Non, c’est une erreur, une homonymie, Hasseni est innocent», s’indigne un officiel algérien. Après vingt ans de léthargie, la procédure va-t-elle tourner à l’incident diplomatique ?

Le dossier, en tout cas, est épineux. Car c’est la signature du «capitaine Hassani» qui figurait au bas de l’ordre de mission détenu par le proxénète Abdelmalek Amellou, arrêté par la PJ, peu après l’assassinat de Me Mecili. Et lorsqu’il a comparu devant le juge Thouvenot, chargé de l’instruction, Mohamed Samraoui, ancien colonel de la Sécurité militaire algérienne, aujourd’hui réfugié en Allemagne, a indiqué que Hasseni était bien le «capitaine Hassani». Affirmation aussi catégorique que troublante puisque Samraoui ne connaissait pas l’énigmatique capitaine. En revanche, Hichem Abboud, ancien chef de cabinet du patron de la Sécurité militaire, qui, lors d’un entretien avec «le Nouvel Observateur», avait mis en cause son propre cousin, le «capitaine Hassani», dans l’assassinat de Me Mcili, a affirmé au juge qu’il s’agissait d’une méprise.

Après avoir d’abord refusé de se soumettre à un test ADN et à une expertise graphologique, Mohamed Ziane Hasseni a donné son accord il y a deux mois. Il est vrai que, depuis le début, la justice, dans cette affaire, se hâte lentement.

Farid Aichoune
Le Nouvel Observateur

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