France-Algerie: Hasseni est-il «le bon» ?
Le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, interpellé le 14 août à l’aéroport de Marseille en vertu d’un mandat d’arrêt émis en décembre 2007 par la justice française, est-il le mystérieux «capitaine Hassani», recherché depuis plus de vingt ans par la police judiciaire pour son implication dans l’assassinat en 1987, à Paris, de l’avocat Ali Mecili, proche de l’opposant Hocine Aït Ahmed ? «Non, c’est une erreur, une homonymie, Hasseni est innocent», s’indigne un officiel algérien. Après vingt ans de léthargie, la procédure va-t-elle tourner à l’incident diplomatique ?
Le dossier, en tout cas, est épineux. Car c’est la signature du «capitaine Hassani» qui figurait au bas de l’ordre de mission détenu par le proxénète Abdelmalek Amellou, arrêté par la PJ, peu après l’assassinat de Me Mecili. Et lorsqu’il a comparu devant le juge Thouvenot, chargé de l’instruction, Mohamed Samraoui, ancien colonel de la Sécurité militaire algérienne, aujourd’hui réfugié en Allemagne, a indiqué que Hasseni était bien le «capitaine Hassani». Affirmation aussi catégorique que troublante puisque Samraoui ne connaissait pas l’énigmatique capitaine. En revanche, Hichem Abboud, ancien chef de cabinet du patron de la Sécurité militaire, qui, lors d’un entretien avec «le Nouvel Observateur», avait mis en cause son propre cousin, le «capitaine Hassani», dans l’assassinat de Me Mcili, a affirmé au juge qu’il s’agissait d’une méprise.
Après avoir d’abord refusé de se soumettre à un test ADN et à une expertise graphologique, Mohamed Ziane Hasseni a donné son accord il y a deux mois. Il est vrai que, depuis le début, la justice, dans cette affaire, se hâte lentement.
Farid Aichoune
Le Nouvel Observateur
C’est bien que cet article, qui m’avait interpelle ainsi que deja dit, ait ete distingue sur notre site.
Bien sur que Hasseni n’est pas le bon puisqu’il n’est tout simplement pas Rachid Hassani.
Hichem Aboud a bien explique dans le resume de son temoignage du 17 decembre fait a Paris aupres de 2 juges d’instruction qui etait Hassani.
Il a ete au fond des choses en n’hesitant pas a reveler des histoires de famille et la ce que l’on a lu n’est pas precisemment a l’honneur de cette derniere qui, pour sauver son « Hassani », que l’on sait malade et en bout de parcours, n’a pas hesite a lui demander d’enfoncer un innocent.
Quelle famille, decidemment, quelle engeance. Ainsi, au lieu de lui demander d’assumer ses actes vis-a-vis des hommes, afin de tenter d’alleger son crime dont il devra repondre dans l’au dela, on persiste et signe. Quel pietre sens de l’honneur a cette famille.
Pourtant les chaouis sont connus pour leur redjla, mais sans doute les Hassani, et hacha li ma yestahelch, sont-ils l’exception qui confirme la regle.
Heureusement que Hichem Aboud est la.