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Archive pour le 20 décembre, 2008

Pour la mémoire…

oubliet.gifL’ancien officier de la Sécurité militaire algérienne, Hicham Aboud, a affirmé hier sur son site internet que Rachid Hassani n’est pas le commanditaire de l’assassinat de Mecili. Aboud a accusé l’ancien président Chadli Bendjedid et le général à la retraite Larbi Belkheir d’être les commanditaires de cet assassinat. 

En date du 30 âoût 2008, Hicham Aboud a déclaré dans un entretien au quotidien Ennahar:  «Les gens doivent savoir que lorsque Rachid Hassani avait commandité l’assassinat de André Mecili, il n’avait réagi ni de son propre gré, ni en dehors de sa profession. (…) Rachid Hassani, en sa qualité d’officier de
la SM, était convaincu que Mecili qui portait la nationalité et un nom français était un agent des Services français et que ces derniers avaient la main mise sur l’opposition algérienne représentée par Hocine Aït Ahmed et Benbella. Pour briser la main des Services français, il fallait donner un coup fatal qui consistait en l’assassinat de Mecili. L’assassinat rentrait dans le cadre de la guerre entre les Services algériens et les Services français », a soutenu l’ancien Betchine boy. El Mouhtarem

Le retour de l’enfant prodigue

abou.bmpLes déclarations bellicistes du capitaine Aboud ne trouvent écho que chez ceux qui sont dressés à se mettre au garde-à-vous. Chez ceux qui par nature ils se sont laissés domestiquer par les assassins d’un peuple. M. Aboud prend son simple témoignage pour une victoire éclatante et s’imagine qu’il est devenu le héros que les Algériens attendaient depuis longtemps. L’accueil grandiose que lui réservent les journaux algériens plus célèbres par leur allégeance aux militaires que par autre chose de plus sérieux, a quelque chose d’ahurissant et d’irréaliste. Un tel impair pouvait conduire à l’arrestation et l’emprisonnement du directeur de la publication, du rédacteur en chef et de l’Auteur de l’interview.

Le glorieux journal “La Nation”, Le Matin, et des dizaines de journaux ont fait dans le passé l’expérience de la conséquence de leur “écart » de conduite. Il ne reste chez le buraliste que des titres qui ne déplaisent pas ou pas trop. Mais, il est fort à parier que les vaillants journaleux d’Ennahar, d’Echourouk et Liberté, qui ne cherchent que la vérité bien agréable à entendre (par certaines oreilles), ne seraient pas assez enivrés par le scoop de l’enfant prodigue, pour laisser passer toute la “vérité” du leur nouveau héros. Il est fort à parier que les anciennes accusations qu’il porta contre certains généraux seront mises entre guillemets ou carrément considérées comme lapsus involontaires de Aboud et jetées aux oubliettes. Les deux parties veilleront à ce que cette collusion se passe dans la joie et le bonheur.

Le capitaine ne va pas jouer maintenant le rabat-joie en exigeant de dire toute la vérité qu’il ”déclame depuis longtemps et pas seulement sa haine morbide contre Samraoui. Il se laisse berné par la douceur de ce transport que lui assure l’accueil chaleureux des journaux algériens et l’éblouissement des projecteurs qu’ils l’ont toujours boudé. Il a suffi qu’il tape sur un exilé et le vent tourne pour lui alors que son bateau chavirait dans l’indifférence la plus totale. Il a le vent en poupe maintenant, il est dans les nues.

Dans ces hallalis de Si khouna Aboud El Batal (ou el batel excusez l’homophonie…) contre Samraoui qui serait aux abois on note quelques fausses notes et non les moindres quand même. Je me réfère simplement à sa dernière déclaration affichée sur son blog que certains internautes ont rapporté ici.

Son texte est rempli de haine, d’insultes. On a l’impression d’entendre un langage familier chez les gangs de rue; “vient te mesurer à moi si t’es un homme”; “t’es un trouillard”; ” lâche et n’ayant pas un iota de courage pour me regarder dans le blanc des yeux (sic)”; etc. C’est un langage qui revient souvent dans ses diatribes, et les dépouilles de tout espèce de sérieux.

Aussi il est curieux de la part d’un homme sensé et responsable de demander à quelqu’un de venir dans un endroit où l’attend un danger certain. Il considère que si M. Samraoui ne vient pas en France c’est par manque de courage et une fuite. Et c’est de cette manière qu’il appuie son propre témoignage… Si on l’accompagne dedans son raisonnement, il devrait entrer en Algérie et porter plainte contre les généraux, comme Belkheir, contre qui il a fait de grave accusation. On ne reprend pas ses phrases belliqueuses, mais on a envie de lui dire juste: ”chiche si vous avez du courage! Rentrez en Algérie et affrontez les généraux!”. S’il ne le fait pas, quel crédit lui accorder ?

Je pense qu’il ne faut pas vendre la peau d’un ours avant de l’avoir tué. Il faut entendre ce que M. Samraoui a à dire sur cette affaire, ce que le juge Thouvenot a recueilli comme informations pendant l’instruction, et on fera la part des choses lucidement avec discernement. Ce n’est pas les gesticulations ridicules qui font le bonheur de la dictature algérienne qui nous en empêchera.

Par Sniper

Lettre d’un sénateur algérien à Kouchner: “L’affaire Hasseni, un déni de droit”

kouchener.jpgPar : El Hadj Omar Mahdad(*)

Lorsqu’un homme symbolise l’humanisme et la solidarité internationale, lorsqu’un homme, poussé par le désir d’agir utilement, accepte de le faire contre vents et marées, lorsqu’un homme souffre de ne pas pouvoir faire plus pour les autres, alors chacun sait qu’il s’agit de M. Bernard Kouchner.

Malgré toutes ces qualités humaines, le père fondateur de MSF se retrouve souvent bien désarmé dans un monde où, malgré tous les efforts d’hommes et de femmes de bonne volonté, les écarts s’agrandissent au fur et à mesure de l’avancée de l’indifférence qui transforme les cœurs en un désert aride. Malgré toutes les difficultés, vous n’avez jamais baissé les bras, malgré le carcan ministériel qui vous impose, parfois, des positions décalées par rapport à vous-même.

C’est justement une de ces positions que je vous demande de reconsidérer dans une autre acception. Je suis certain qu’à partir du fait où vous appréhenderez cette affaire dans son côté éthique et humanitaire, vous changerez d’avis quant au cas de notre haut fonctionnaire qui est retenu arbitrairement en France depuis le mois d’août 2008.

Cet homme, victime innocente d’une confusion de personne, si tant est que la personne recherchée existe réellement, n’est pas seulement l’objet d’un déni de justice, mais il est aussi victime d’un déni de droit.
Dans la presse, certains ont été jusqu’à dire qu’il se savait recherché ! Comment l’aurait-il pu puisqu’il n’a jamais rien fait de répréhensible, que ce soit dans son pays ou ailleurs ?
D’ailleurs, pourquoi les autorités françaises lui ont-elles délivré un visa diplomatique (puisqu’il voyageait avec un passeport diplomatique) si elles pensaient qu’il était recherché ?

Selon les dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, si tel était le cas, les autorités françaises auraient dû refuser d’accorder ledit visa, sauf si le but recherché était de dresser un “guet-apens” à M. Mohammed Ziane Hasseni, c’est pourquoi j’ai évoqué le déni de droit.
À présent, dès lors que ce sont des services qui, de facto, relèvent des affaires étrangères, qui ont délivré le visa, vous pouvez donc valablement agir pour que M. Hasseni recouvre sa liberté au plus tôt, d’autant plus qu’il s’est plié aux expertises exigées, même s’il lui répugnait de les faire car les jugeant dégradantes pour un homme innocent et en visite en France à la faveur d’un passeport diplomatique.

Aujourd’hui, je pense qu’il est nécessaire que Bernard Kouchner que nous admirons tous (au point de l’envier certaines fois) sache trouver le moyen le plus efficace pour aider un homme dans la détresse morale la plus absolue.
J’espère que cet appel ne restera pas vain et que vous rehausserez encore davantage la très haute opinion que j’ai de vous.
Je vous prie de croire, Excellence, Monsieur le ministre, en l’expression de ma très haute et très parfaite considération.
E. H. O. M.

(*) Sénateur du tiers présidentiel
Vice-président du tiers présidentiel au Sénat, membre du Parlement euro-méditerranéen, vice-président de la commission énergie et environnement PEM

Commentaire: Le sport favori de ce sénateur du tiers présidentiel est désormais la publication de lettres ouvertes dans les colonnes de la presse nationale.

Par ailleurs, notre sénateur ignore que les titulaires d’un passeport diplomatique algérien sont exemptés de la formalité de visa d’entrée en France depuis le 9 août 2007, soit cinq jours avant l’arrestation du diplomate Mohamed Ziane Hasseni à l’airoport de Marseille, date de l’entrée en vigueur de l’accord bilatéral sur l’exemption réciproque de visas de court séjour pour les titulaires d’un passeport diplomatique. El Mouhtarem

Louisa Hanoune salue le patriotisme économique d’Ouyahia

hanoun.jpgLa secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a salué hier “le patriotisme économique” du Premier ministre Ahmed Ouyahia en déclarant que c’était là “la voie à suivre” pour sauver l’économie nationale, a rapporté Liberté.

Mme Hanoune a défendu, lors de son intervention devant les représentants du Mouvement de la jeunesse révolutionnaire dépendant de son parti, les options économiques du Premier ministre faisant référence au dernier rapport du département d’État américain qui avait, il y a quelques jours, émis de vives critiques à l’égard de la politique gouvernementale algérienne.

Farouk Ksentini: « Le juge Thouvenot doit mettre en examen Mohamed Samraoui »

ksentini0329elkhabar.jpgLa balle est maintenant dans le camp de la justice française qui, pour sa crédibilité, est tenue de se comporter, vis-à-vis de la déposition de Hichem Aboud de la même façon qu’elle l’a fait avec le témoignage de Mohamed Samraoui. C’est ce qui ressort de la déclaration faite hier au «Jour d’Algérie» par Me Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de protection et promotion des droits de l’homme (CNCDPPH). «Le juge doit être conséquent avec lui-même et prendre en considération la déposition de Hichem Aboud», lance-t-il.

Le magistrat français va-t-il mettre en examen Mohamed Samraoui, à la faveur de ce rebondissement ? «A mon avis, il va le faire», ajoute Me Farouk Ksentini. «Le juge doit se comporter en conséquence, comme il l’a fait  avec le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni», explique-t-il. Et dans le cas où la justice française évitait de prendre en considération cet important témoignage de Hichem Aboud ? Cela serait préjudiciable à la crédibilité de la justice française qui, pour prouver son impartialité, doit accorder la même importance, du moins au témoignage de Hichem Aboud, comme elle l’a fait pour le témoignage de Mohamed Samraoui, signifie Me Farouk Ksentini selon lequel «un mandat d’amener pourrait être lancé par la justice française contre Mohamed Samraoui» qui, comme il était attendu, n’a pas répondu à la convocation qui lui avait été adressée par la justice pour se présenter mercredi dernier à la confrontation avec Hichem Aboud.  M. A.

Ouyahia: «Les salaires des médecins grévistes seront ponctionnés»

ouyahia.jpg«L’arrêt, rendu dimanche par la chambre administrative du tribunal d’Alger, a affirmé le caractère illégal de la grève des médecins», a expliqué, jeudi dernier, le premier ministre, Ahmed Ouyahia, à l’Assemblée populaire nationale. «Il y aura une retenue sur salaire contre les participants à la grève», ajoute Ouyahia avant de dire qu’«il s’agit d’une procédure normale prévue expressément par la loi». Cela même si «le droit à la grève est reconnu», devait-il préciser tout en expliquant que «l’exercice de la démocratie doit se faire dans le cadre de la loi».

Aboudjerra Soltani: «La levée des couleurs tous les jours, une torture pour les élèves»

solta.jpgLors d’un meeting animé hier vendredi à Mostaganem, le leader de MSP, Aboudjerra Soltani, dira, concernant la levée quotidienne des couleurs dans les écoles algériennes, que «faite tous les jours, elle représente une torture pour les élèves».

«La levée des couleurs, tous les jours, au niveau des établissements scolaires, est devenue une corvée noire, une torture pour les élèves», fera-t-il remarquer avant d’ajouter que «les responsables concernés doivent se pencher sur ce cas avant que les élèves ne boudent totalement cette pratique. Il y a mille et un moyens pour éduquer les élèves et leur apprendre à aimer leur pays».

Karim Tabbou à Kendira: « Bouteflika est le prolongement du même mandat depuis 1962 »

tabou.jpg« Un 3e mandat pour Bouteflika constitue le prolongement d’un même mandat depuis 1962″, c’est ce qu’a déclaré Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, à propos de l’élection présidentielle prochaine, lors d’une conférence-débat qu’il a animée jeudi dernier dans la salle des fêtes de la maison de jeunes de Kendira, dans la wilaya de Béjaïa, a rapporté El Watan. 

Fidèle à son discours à l’égard du pouvoir en place, le conférencier a fustigé le système qui « a fait le malheur des Algériens depuis l’indépendance ». Il a souligné à ce propos que « le système a accordé en 1989 le droit de parole aux Algériens et s’est, par la suite, accordé le droit de ne plus les écouter ». Un système qui, selon lui, « a décidé de gérer le pays par la violence ». 

Abordant la révision constitutionnelle, il assène que « Bouteflika a prêté serment pour respecter
la Constitution et a fini par violer ce même serment 10 ans après ». Il fustige au passage ce qu’il appelle «la classe politique maison» et certains partis qui, selon lui, «attendent les échéances électorales pour gagner plus d’argent». M. Tabbou a, par ailleurs, rejeté l’idée de la présence des observateurs étrangers, comme préconisé par le RCD. Pour lui, «la présence de ces observateurs est un cadeau pour le pouvoir qui n’attend que cela pour crédibiliser le scrutin et réussir un scénario préétabli».   

La Dépêche de Kabylie écrit : Karim Tabbou a estimé que l’augmentation « des salaires des parlementaires » est une « insulte » envers les couches défavorisées à l’exemple des universitaires sans emploi, des handicapés et des fonctionnaires mal payés.    

L’orateur, souligne la DDK, n’est pas allé de main tendre pour expliquer que le pouvoir n’avait pas la volonté sincère de ce changement par le fait que le « premier parti à être agréé a été le FIS, car composé de 80 % d’hommes du sérail. » Imposer ses représentations, ses calendriers et ses règles du jeu est, aux yeux de Tabou, la « politique piégée du pouvoir pour faire échouer le projet d’ouverture démocratique. »

De toutes les échéances électorales ayant suivi cette brèche minée et explosive, le conférencier juge que les élections présidentielles de 99, durant lesquelles le fondateur du FFS avait participé avant de se retirer avec les 5 autres candidats, sont « exceptionnelles du fait que le président de l’époque avait démissionné de son poste. »

Au sujet de l’affaire de l’arrestation du diplomate algérien par les services français, le conférencier dira qu’il pourrait s’agir dans cette conjoncture d’une hypothèse de soutien de la France au 3e mandat de Bouteflika par une pression sur le régime militaire.

Synthèse d’El Mouhtarem 

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