A
Monsieur ALI TOUNSI
DIRECTEUR GENERAL DE LA SURETE NATIONALE
-ALGER-
Objet : Demande d’aide contre une hogra caractérisée.
J’ai l’insigne honneur de solliciter votre aide contre la hogra caractérisée dont a fait les frais mon fils BEMAHAMMED Samir Ex directeur des renseignements généraux à Annaba.
Cette demande d’intervention est motivée par la non assistance des autorités sollicitées à cet effet et qui ont soit laissé faire soit ont manqué de courage pour mettre un terme à la détention arbitraire de mon fils à la prison depuis le 20/06/2006. Ce Complot a été ourdi par l’adjoint de l’époque le commissaire principale DRAI ABDELKRIM, gendre du chef d’état major AHMED GAID SALAH, avec la complicité de son frère le brigadier de police DRAI MESSAOUD et du chef de sûreté de wilaya d’Annaba BENCHEIKH ELHOCINE KHEIREDDINE, ils utilisent le nom du général major, pour intimider les citoyens et les cadres de la police et même les industriels à Annaba ou EL Taref sans qu’il soit au courant à des fins mal intentionées.
Le plus dur à admettre est la rapidité d’exécution et les conditions de suspension de fonction décidées en haut lieu par T.O envoyé d’Alger le jeudi 11/05/2006 et contraintes de signature du P.V de notification le jour même à 18h 30 en son domicile avec interdiction d’accès à son bureau.
Comment et pourquoi le directeur national des R.G BELDJILALI KAMEL a ordonné cette suspension sans demande d’explication ni commission d’enquête. Que dois-je en conclure ?
La rapidité d’exécution de cette décision s’explique par le fait que l’I.R.P.E Mr Issad BELGACEM a informé téléphoniquement le jeudi 11/05/2006 le chef de S.W de sa visite le samedi qui suit pour enquête diligentée par l’inspection régionale et ordonnée par Mr le directeur général ALI TOUNSI lui –même avec mention (ENQUETE APPROFFONDIE ) au sujet de la plainte déposée par un industriel de Annaba pour dépassement et abus d’autorité du chef SW à son encontre et à l’encontre des citoyens et même des cadres de la sûreté surtout ceux qui étaient en désaccord avec lui. Cette enquête n’a jamais eu lieu grâce aux efforts du D.R.G qui sait pertinemment qu’elle toucherait directement son protége le chef de S.W.
L’IRPE lui –même a été écarté de l’inspection en même temps que mon fils.
Pour avoir refusé un faux témoignage contre mon fils, ses adjoints Mr BELDIE RABIE et Mr ATTIA SAAD ont été le premier suspendu et le second radié et poursuivis sans aucune raison valable.
Ces deux ex fonctionnaires ont témoigné par écrit auprès de Mr le juge d’instruction sur la demande de faux témoignage qui leur a été faite par les responsables de la SW de Annaba.
Je suis fier de ce qu’a fait mon fils bien que pour le moment il a le dessous mais la vérité finit toujours par se savoir. Toutes les enquêtes effectuées par mon fils sur le blanchiment d’argent, abus d’autorité, détournements et autres affaires scabreuses ont été envoyées à la P.J pour suite à donner beaucoup de citoyens et cadres honnêtes de Annaba ont apporté leur aide à mon fils dans son combat des différents fléaux connus mais qui auparavant n’ont jamais fait surface parce que les commanditaires achetaient le silence des responsables de la SW qui acceptaient les cadeaux, devises, meubles, vêtements et autres articles électroménagers.
Sans se soucier des répercussions négatives qu’engendrent ces comportements indignes d’un responsable quelque soit son rang ou son grade. De tels cadres indignes ne peuvent et ne veulent côtoyer ou travailler avec des cadres intègres qui les dérangent dans leur manigance et autres affaires louches d’où l’origine et le pourquoi de tout ce scénario pour réduire au silence mon fils et selon leur logique lui donner une leçon dont le thème est : «Nous sommes les plus forts et nous sommes capables de faire ce que bon nous semble». J’ai toujours inculqué à mes enfants filles et garçons l’intégrité, la probité, le respect des valeurs religieuses et ancestrales, la moralité, la politesse, l’amour du prochain et surtout le franc parler.
Avec des cadres aussi médiocres et aussi rapaces et béni oui oui, la wilaya de ANNABA est bien mal lotie. Dans leurs relations de travail, l’impression qu’avait mon fils de son DRG était que ce dernier s’intéressait beaucoup plus au comportement de l’ex chef de sûreté de L’IRPE qu’au travail proprement dit.
Un autre fait édifiant à citer: pour l’enquête de la DLEP de Annaba, mon fils a reçu un questionnaire aux lieu et place de félicitations méritées et l’injonction de saisir d’abord par téléphone Mr le DRG avant de traiter des dossiers importants et que c’est à lui à décider s’il faut ou non enquêter.
Autrement dit attendre son feu vert pour ouvrir une information sur un dépassement ou détournement quelconque, une telle façon d’agir d’un responsable à l’échelle nationale n’est elle pas bizarre ? Si Mr le DRG voulait quelqu’un à sa solde pour assouvir sa haine contre l’ex chef de sûreté et compenser son complexe d’infériorité vis-à-vis de ce dernier il a fait le mauvais choix en désignant mon fils à ce poste.
Mon fils est resté fidèle au serment qu’il a prêté de servir le droit et rien que le droit.
Au lieu du résultat attendu, Mr le DRG s’est vu signalé Les dépassements et autres errements de son protégé à savoir le chef de SW.
L’amour du travail bien fait, la moralité inculquée et l’intégrité de mon fils l’ont conduit dans une prison où il croupisse jusqu’à ce jour depuis le 20/06/2006 avec son lot d’articles dans la presse locale et nationale.
La méfiance qu’éprouvent mon fils et moi à l’égard de la justice est naît du constat amer que nous faisons des péripéties de cette affaire et qui nous fait craindre le pire pour mon fils.
L’éventualité d’une condamnation à tort pour le briser définitivement et lui ôter toute possibilité de dévoiler les méfaits de ses détracteurs est très plausible.
Cette conclusion se justifie par le fait que les responsables véreux cites plus haut sont arrivés à leurs fins grâce, je ne dirais pas à la complicité de certains magistrats mais je dirais à leur manque de courage à traduire en acte ce qu’ils pensent en leur for intérieur d’une part et d’autre part, le refus d’une liberté provisoire Demandée vainement à 03 reprises en date des 18/09/06, ,16/07/07 et le 05-03-08
En tant que père touché dans sa chair et dans l’honneur de sa famille, je m’adresse à vous, monsieurs les journalistes pour faire éclater la vérité, punir les fautifs et rétablir mon fils dans ses droits.
Une intervention salutaire de votre part , Monsieur le Directeur Général , qui se concrétiserait par la désignation d’une commission Du ministère de préférence rétablirait mon fils dans ses droits ,le réconforterait dans sa conduite passée et à venir, redorerait le blason d’une justice hélas parfois malmenée , servirait d’exemple à tous les cadres et simples travailleurs honnêtes de notre pays dont l’auréole noblement acquise est ternie par le comportement indigne et combien bas de certains responsables minoritaires heureusement.
En priant DIEU le tout puissant de vous garder des ennemis et des envieux, je vous prie, Monsieur le Directeur Général
De croire en l’hommage de mon entier dévouement.
Constantine le 21-12-2008
Au non de La famille BENMAHAMMED MILOUD
CITE –K- BOUMEDOUS. BT/C. BLOC 7.
N° 206- CONSTANTINE