26 décembre, 2008
Repas familial autour d’un condamné
Ah les lèches bottes du DRS remettent ça encore et encore.
Ils ont des ressources inépuisables. C’est comme des insectes, vous en écrasez un, il en ressort d’autres par derrière. Ils abondent dans les jugements de valeur à laquelle ils s’attachent et s’y agrippent corps et âme. Avilir avant de détruire. Le long chapelet des assassinats n’est pas assez étoffé, ils veulent encore plus. Il exploite maintenant leur propre victime pour s’attaquer à ceux qui les démasquent.
M. Aboud avait beau pérorer que M. Mecili était victime du DRS et le commanditaire était M. Hassani, son cousin, mais cela n’a pas fait avancer l’affaire. Il a fallu que M. Samraoui apporte son témoignage avec force détail pour que les choses deviennent sérieuses et provoqué la réouverture du dossier. On ne sait pas à quel jeu s’est encore livré M. Aboud dans cette affaire, mais on voit aujourd’hui que son but était de servir la junte militaire en voulant innocenter l’Algérie en la mettant sur le dos du principal témoin. Faire d’une pierre deux coups. C’est pas mal grotesque. Mais M. Aboud oublie dans son élan qu’il est lui-même complice du meurtre puisqu’il était le confident du meurtrier, son cousin avec qui il s’est donné à des conciliabules plaisants autour de repas familiaux comme il l’a rapporté lui-même dans El Watan.
M. Hassani lui a raconté beaucoup de choses dans ce fameux repas…M. Aboud ne voyait-il pas que M. Mecili était en danger ? Ils avaient donc tous les détails du plan de l’assassinat si l’on suit son raisonnement. Alors pourquoi en 2001 dans sa déposition il cite Hassani, Belklheir comme commanditaires et pas Samraoui qu’il fréquentait encore comme il le cri maintenant à tout vent. La vérité est qu’il a observé un silence lourd de conséquence. Un silence meurtrier, qui ne semble pas peser sur sa conscience. Un seul coup de téléphone de lui et M. Mecili était sauvé. Mais il ne faut rien attendre de ceux qui voient des cousins planifier un meurtre et ne s’interposent, ni en amont ni en aval. Il était sûrement emporté par sa solidarité familiale; il a été sensible aux motifs de M. Hassani alors il a gardé le silence.
Par Sniper