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Archive pour décembre, 2008

Louisa Hanoune salue le patriotisme économique d’Ouyahia

hanoun.jpgLa secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a salué hier “le patriotisme économique” du Premier ministre Ahmed Ouyahia en déclarant que c’était là “la voie à suivre” pour sauver l’économie nationale, a rapporté Liberté.

Mme Hanoune a défendu, lors de son intervention devant les représentants du Mouvement de la jeunesse révolutionnaire dépendant de son parti, les options économiques du Premier ministre faisant référence au dernier rapport du département d’État américain qui avait, il y a quelques jours, émis de vives critiques à l’égard de la politique gouvernementale algérienne.

Farouk Ksentini: « Le juge Thouvenot doit mettre en examen Mohamed Samraoui »

ksentini0329elkhabar.jpgLa balle est maintenant dans le camp de la justice française qui, pour sa crédibilité, est tenue de se comporter, vis-à-vis de la déposition de Hichem Aboud de la même façon qu’elle l’a fait avec le témoignage de Mohamed Samraoui. C’est ce qui ressort de la déclaration faite hier au «Jour d’Algérie» par Me Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de protection et promotion des droits de l’homme (CNCDPPH). «Le juge doit être conséquent avec lui-même et prendre en considération la déposition de Hichem Aboud», lance-t-il.

Le magistrat français va-t-il mettre en examen Mohamed Samraoui, à la faveur de ce rebondissement ? «A mon avis, il va le faire», ajoute Me Farouk Ksentini. «Le juge doit se comporter en conséquence, comme il l’a fait  avec le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni», explique-t-il. Et dans le cas où la justice française évitait de prendre en considération cet important témoignage de Hichem Aboud ? Cela serait préjudiciable à la crédibilité de la justice française qui, pour prouver son impartialité, doit accorder la même importance, du moins au témoignage de Hichem Aboud, comme elle l’a fait pour le témoignage de Mohamed Samraoui, signifie Me Farouk Ksentini selon lequel «un mandat d’amener pourrait être lancé par la justice française contre Mohamed Samraoui» qui, comme il était attendu, n’a pas répondu à la convocation qui lui avait été adressée par la justice pour se présenter mercredi dernier à la confrontation avec Hichem Aboud.  M. A.

Ouyahia: «Les salaires des médecins grévistes seront ponctionnés»

ouyahia.jpg«L’arrêt, rendu dimanche par la chambre administrative du tribunal d’Alger, a affirmé le caractère illégal de la grève des médecins», a expliqué, jeudi dernier, le premier ministre, Ahmed Ouyahia, à l’Assemblée populaire nationale. «Il y aura une retenue sur salaire contre les participants à la grève», ajoute Ouyahia avant de dire qu’«il s’agit d’une procédure normale prévue expressément par la loi». Cela même si «le droit à la grève est reconnu», devait-il préciser tout en expliquant que «l’exercice de la démocratie doit se faire dans le cadre de la loi».

Aboudjerra Soltani: «La levée des couleurs tous les jours, une torture pour les élèves»

solta.jpgLors d’un meeting animé hier vendredi à Mostaganem, le leader de MSP, Aboudjerra Soltani, dira, concernant la levée quotidienne des couleurs dans les écoles algériennes, que «faite tous les jours, elle représente une torture pour les élèves».

«La levée des couleurs, tous les jours, au niveau des établissements scolaires, est devenue une corvée noire, une torture pour les élèves», fera-t-il remarquer avant d’ajouter que «les responsables concernés doivent se pencher sur ce cas avant que les élèves ne boudent totalement cette pratique. Il y a mille et un moyens pour éduquer les élèves et leur apprendre à aimer leur pays».

Karim Tabbou à Kendira: « Bouteflika est le prolongement du même mandat depuis 1962 »

tabou.jpg« Un 3e mandat pour Bouteflika constitue le prolongement d’un même mandat depuis 1962″, c’est ce qu’a déclaré Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, à propos de l’élection présidentielle prochaine, lors d’une conférence-débat qu’il a animée jeudi dernier dans la salle des fêtes de la maison de jeunes de Kendira, dans la wilaya de Béjaïa, a rapporté El Watan. 

Fidèle à son discours à l’égard du pouvoir en place, le conférencier a fustigé le système qui « a fait le malheur des Algériens depuis l’indépendance ». Il a souligné à ce propos que « le système a accordé en 1989 le droit de parole aux Algériens et s’est, par la suite, accordé le droit de ne plus les écouter ». Un système qui, selon lui, « a décidé de gérer le pays par la violence ». 

Abordant la révision constitutionnelle, il assène que « Bouteflika a prêté serment pour respecter
la Constitution et a fini par violer ce même serment 10 ans après ». Il fustige au passage ce qu’il appelle «la classe politique maison» et certains partis qui, selon lui, «attendent les échéances électorales pour gagner plus d’argent». M. Tabbou a, par ailleurs, rejeté l’idée de la présence des observateurs étrangers, comme préconisé par le RCD. Pour lui, «la présence de ces observateurs est un cadeau pour le pouvoir qui n’attend que cela pour crédibiliser le scrutin et réussir un scénario préétabli».   

La Dépêche de Kabylie écrit : Karim Tabbou a estimé que l’augmentation « des salaires des parlementaires » est une « insulte » envers les couches défavorisées à l’exemple des universitaires sans emploi, des handicapés et des fonctionnaires mal payés.    

L’orateur, souligne la DDK, n’est pas allé de main tendre pour expliquer que le pouvoir n’avait pas la volonté sincère de ce changement par le fait que le « premier parti à être agréé a été le FIS, car composé de 80 % d’hommes du sérail. » Imposer ses représentations, ses calendriers et ses règles du jeu est, aux yeux de Tabou, la « politique piégée du pouvoir pour faire échouer le projet d’ouverture démocratique. »

De toutes les échéances électorales ayant suivi cette brèche minée et explosive, le conférencier juge que les élections présidentielles de 99, durant lesquelles le fondateur du FFS avait participé avant de se retirer avec les 5 autres candidats, sont « exceptionnelles du fait que le président de l’époque avait démissionné de son poste. »

Au sujet de l’affaire de l’arrestation du diplomate algérien par les services français, le conférencier dira qu’il pourrait s’agir dans cette conjoncture d’une hypothèse de soutien de la France au 3e mandat de Bouteflika par une pression sur le régime militaire.

Synthèse d’El Mouhtarem 

El Mouhtarem répond à Hicham Aboud

aboud.bmpLe 17 décembre 2008, l’ancien officier de la Sécurité militaire algérienne, Hicham Aboud a été entendu par le juge Baudouin Thouvenot dans l’affaire du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni. Dans un compte-rendu publié sur son site internet www.agirpourlalgerie.com, Hicham Aboud affirme que le juge lui a présenté un document sur lequel s’appuie la défense. Il s’agit de la traduction d’une interview accordée au quotidien algérien arabophone En-Nahar El-Jadid.

« Tout en reconnaissant être l’auteur de cette interview, j’ai fait remarquer que la journaliste qui m’a interviewé a déformé et tronqué mes propos. En plus de la mauvaise qualité de la traduction faite par un anonyme* sur je ne sais quel support », avant d’ajouter que le traducteur de cette interview a signé par un pseudonyme qui en dit long sur son complexe de la respectabilité. Il s’est fait nommer «el-Mouhtarem» oubliant qu’un homme respectable laisse le soin aux autres de le qualifier de Mouhtarem…Le juge m’a, alors, demandé comment pouvais-je être affirmatif dans cette interview quant à l’innocence de Mohamed Ziane-Hasseni puisque je ne l’avais pas encore vu ».  

……………………….. 

Je tiens à souligner que la traduction de l’interview n’était pas mauvaise et le juge Thouvenot peut bel et bien demander un exemplaire du journal Ennahar, du 21 août 2008, pour constater que j’ai traduit fidélement les propos de Hicham Aboud.

Je remercie le juge Thouvenot qui a pris en considération ce document qui nous renseigne sur le vrai visage de Hicham Aboub.   

Par ailleurs, il est à s’interroger pourquoi Hicham Aboud, qui affirme que la journaliste qui l’a interviewé a déformé et tronqué ses propos, n’a pas adressé une mise au point à la rédaction du quotidien Ennahar ? 

Sur un autre chapitre, Hicham Aboud a indiqué que le juge lui a rappelé qu’au mois d’août 2002, il lui avait déclaré que Hassani Rachid était consul en Allemagne. « Or, la personne arrêtée était effectivement consul en Allemagne à cette période. » Se sentant coincé par le juge et piégé par ses propres déclarations, Hicham Aboud déclare:  » Je ne faisais que rapporter ce que m’avait déclaré Mohamed Samraoui« .

« La juge qui secondait M. Thouvenot m’a demandé pourquoi je n’avais pas vérifié de moi-même la véracité de l’information avant de la rapporter. J’ai répondu que Samraoui pour se montrer convaincant a été jusqu’à me dire que Hassani l’avait contacté pour négocier son retour en Algérie. Je n’avais aucune raison de ne pas le croire », a souligné Aboud qui affirme pourtant que le capitaine Rachid Hassani est son cousin ! Il est maintenant clairement établi que Hicham Aboud n’est pas crédible. Y’a-t-il un Algérien qui ignore ce que fait dans la vie son cousin ?  

Enfin, je publie pour la seconde fois l’interview de Hicham Aboud tout en déclarant au spécialiste de l’insulte, de l’invective et de l’intox, Hicham Aboud, que lui ne peut pas être Mouhtarem vu son parcours, ses attitudes et son comportement indignes d’un Algérien.    

Hicham Aboud au journal Ennahar: “Hassani est innoncent” * 

Ennahar du 21 août 2008 

En votre qualité d’unique témoin dans l’affaire de l’assassinat de l’avocat Ali Mécili en avril 1987, voyez-vous une quelconque relation entre le diplomate algérien Mohamed Ziani Hassani et le complice dans le meurtre ? 

Hicham Aboud: Le principal complice dans l’assassinat de Mecili est connu, et Mohamed Ziane Hassani n’a aucune relation avec lui. En effet, le nom Ziane n’existe pas dans la région de Oum Bouaghi. C’est ce qui rend possible l’hypothèse de l’homonymat. Par ailleurs, Mohamed Ziane Hassani est un simple diplomate. Ce qui me désole c’est le silence des autorités des deux pays dans l’affaire, alors que la durée de détention du diplomate a déjà bouclé une semaine. Moi personnellement, je considère que l’arrestation de Hassani de cette manière est une humiliation pour le gouvernement et le peuple algériens. Le diplomate Hassani est détenteur d’un passeport diplomatique ; il représente à cet effet un Etat. 

Qu’est-ce qui vous dire que le diplomate Hassani est innocent…Sur quoi se base ton témoignage ? 

Hicham Aboud: Le complice dans l’assassinat de Mecili est connu ( Ennahar ne veut pas révéler son identité pour des raisons spéciales) et le nom de Ziane n’existe pas à Oum Bouaghi dont sommes issus moi et le véritable commanditaire du crime. L’accusé principal, je le connais parfaitement. Il est issu d’une famille révolutionnaire; il est détenteur de la nationalité française et son âge dépasse 50 ans. 

Pouvez-vous témoigner devant la justice française ? 

Hicham Aboud: J’ai pris contact avec les autorités judiciaires françaises afin de mettre à ma disposition la photo du diplomate dans le but de l’identifier; parce que je connais parfaitement le complice dans l’assassinat. A cet effet, je peux affirmer que ce simple diplomate est innocent et qu’il est victime d’une méprise des autorités françaises. Je ne vais pas taire mon témoignage… Je suis prêts à me présenter devant la justice en dépit de mon état de santé qui nécessite mon hospitalisation. Je demande à l’avocat du diplomate algérien de me ramener la photo et je suis prêts à témoigner en toutes circonstances. Il est tout de même triste de voir un diplomate algérien humilié dans un autre pays sans que les autorités algériennes ne bougent le petit doigt. 

Comment expliquez-vous le traitement réservé à notre diplomate par les autorités françaises ? 

Hicham Aboud: En réalité, je constate que l’affaire est traitée avec une certaine légèreté. Il est clair que les autorités françaises ont commis une grave erreur en procédant à l’arrestation d’un diplomate algérien. J’ai des doutes quant à l’implication de Mohamled Ziane Hassani dans l’affaire. J’ai tenté de contacter les autorités françaises et le juge Thouvenot, mais je n’ai pas réussi à avoir une réponse malgré le fait que le juge a demandé mon témoignage en 2001. J’ai essayé de le contacter pour régler définitivement le problème parce que je suis certain qu’il y a erreur. Je suis certain que les autorités françaises se sont trompées en arrêtant une personne parce qu’elle porte le nom de Hassani alors que plusieurs personnes portent ce même nom. L’arrestation de Hassani est une erreur que les autorités française devront assumer. 

Qui est ce qui se cache réellement derrière l’arrestation d’un diplomate d’un pays souverain ?  

Hicham Aboud: Les gens qui se cachent derrière l’affaire ce sont ceux les détracteurs de la ministre de la justice, d’origine maghrébine, Rachida Dati. Ces gens veulent écarter et humilier diplomatiquement la ministre pour ses origines arabo-musulmanes. Il est regrettable de constater qu’au moment où l’Algérie croyait que ses relations avec
la France étaient sur la bonne voie,
la France commet une erreur aussi grave. Je m’interroge sur le silence des deux Etats. 

Avez-vous quelque chose à ajouter pour éclairer l’opinion sur l’innocence du diplomate en détention à l’ambassade d’Algérie à Paris ?  

Hicham Aboud: Je suis en France. Si la justice française me sollicite, je suis prêts à témoigner, parce que je suis certain que le diplomate arrêté est innocent.  

*L’interview est parue aujourd’hui dans le quotidien Ennahar en langue arabe. La traduction est d’El Mouhtarem www.ffs1963.unblog.fr

Le coup de Jarnac grandeur nature et dans toute sa hideur

aboud.bmpChangement de ton et de couleur chez le capitaine Aboud. C’est une habitude chez lui on dirait. On se fait opposant et opposant des opposants. Comme dit le Coran qu’il utilise à mauvais escient: “ni avec ceux-ci ni avec ceux-là”. Depuis le début il a signalé les assassins et les commanditaires de cet ignoble assassinat. Mais jamais il n’a parlé du colonel Samraoui en tant que commanditaire. C’est même lui qui a proposé et a insisté pour qu’il témoigne avec lui. Maintenant il l’accable et met le crime sur son dos. Votre couteau était bien dissimulé derrière votre bonne foi. Il a été témoin exactement comme lui a été témoin de cette affaire. Les deux connaissaient l’assassin et le commanditaire. M. Aboud plus que l’autre puisque M. Hassani était son ami et son confident d’après ses propres déclarations.

On trouve dans ses déclarations vipérines d’autres mensonges qui ne l’honorent pas et ne fera pas la fièrté de ses enfants, comme:
“Samraoui n’est pas courageux pour se confronter à Hasseni, parce qu’il sait que ce dernier est innocent.”

Honte à lui ! Tout le monde sait que le colonel a déclaré publiquement qu’il veut rencontrer Hasseni pour s’assurer et avoir la conscience tranquille. La haine qui sort de sa bouche comme du venin, est claire comme de l’eau de roche. Pourquoi ces coups dans le dos ? Si vous avez des preuves contre lui, révélez-les. Il aurait pu se contenter de s’interroger, en enfant bien élevé, sur l’éventuelle méprise de Samraoui, affirmer son incompréhension, ou juste appel amical pour l’avertir de son erreur. Mais, non l’objectif était autre… Je ne dis pas encore qu’il est en mission, mais Il facilite grandement la tâche à ceux qui soi-disant il dénonce.

Si vraiment M. Aboud combattait la dictature en Algérie c’est le Colonel Samraoui qui pouvait l’aider le plus. Pourquoi il utilise une affaire ‘”homonymie” et un drame humain pour régler le compte de Samraoui ? Pourquoi lui dénie-t-il le droit de se tromper comme tout être humain à la limite ? Pourquoi M. Samraoui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, mais pas Aboud ? Pourquoi on lui accorde des interviews dans les journaux algériens, mais pas à Samraoui ? Et surtout pourquoi certains ici et ailleurs traitent ce dernier de “félon », mais pas Aboud alors que tous les deux sont supposés être dans la même enseigne par rapport au régime algérien.

Suite à cette tournure, je me méfierai de ce personnage chafouin comme d’un renard. À bon entendeur, salut! comme qui dirait l’autre.

Par Sniper

France-Algerie: Hasseni est-il «le bon» ?

hasni.jpgLe diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, interpellé le 14 août à l’aéroport de Marseille en vertu d’un mandat d’arrêt émis en décembre 2007 par la justice française, est-il le mystérieux «capitaine Hassani», recherché depuis plus de vingt ans par la police judiciaire pour son implication dans l’assassinat en 1987, à Paris, de l’avocat Ali Mecili, proche de l’opposant Hocine Aït Ahmed ? «Non, c’est une erreur, une homonymie, Hasseni est innocent», s’indigne un officiel algérien. Après vingt ans de léthargie, la procédure va-t-elle tourner à l’incident diplomatique ?

Le dossier, en tout cas, est épineux. Car c’est la signature du «capitaine Hassani» qui figurait au bas de l’ordre de mission détenu par le proxénète Abdelmalek Amellou, arrêté par la PJ, peu après l’assassinat de Me Mecili. Et lorsqu’il a comparu devant le juge Thouvenot, chargé de l’instruction, Mohamed Samraoui, ancien colonel de la Sécurité militaire algérienne, aujourd’hui réfugié en Allemagne, a indiqué que Hasseni était bien le «capitaine Hassani». Affirmation aussi catégorique que troublante puisque Samraoui ne connaissait pas l’énigmatique capitaine. En revanche, Hichem Abboud, ancien chef de cabinet du patron de la Sécurité militaire, qui, lors d’un entretien avec «le Nouvel Observateur», avait mis en cause son propre cousin, le «capitaine Hassani», dans l’assassinat de Me Mcili, a affirmé au juge qu’il s’agissait d’une méprise.

Après avoir d’abord refusé de se soumettre à un test ADN et à une expertise graphologique, Mohamed Ziane Hasseni a donné son accord il y a deux mois. Il est vrai que, depuis le début, la justice, dans cette affaire, se hâte lentement.

Farid Aichoune
Le Nouvel Observateur

Ouyahia: « il est déraisonnable de qualifier la bourse universitaire de misère »

ouyha.jpgLe Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a déclaré jeudi qu’ »il est déraisonnable et irresponsable de qualifier la bourse universitaire de misère » au regard des efforts fournis par l’Etat en faveur de l’étudiant universitaire. Répondant aux questions et observations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), soulevées lors des débats autour du plan d’action du gouvernement, M. Ouyahia qui a reconnu que cette bourse était « dérisoire » par rapport à la cherté de la vie, a indiqué cependant qu’il serait « déraisonnable et irresponsable de la qualifier de misère ».  

N.B: L’étudiant algérien perçoit une bourse de 2700 DA/ Trimestre: 30 DA/ Jour. La bourse de l’étudiant n’a pas connu d’augmentation depuis l’année universitaire 1991-1992. El Mouhtarem

La fondation du 8 Mai 1945 « L’affaire Hasseni est une réponse aux demandes incessantes de notre pouvoir relatives aux génocides perpétrés par la colonisation »

hasseni.jpgDans un un communiqué rendu public, hier, la fondation du 8 Mai 1945 s’indigne et s’interroge sur les visées des autorités judiciaires françaises à impliquer le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, qui a pourtant fourni toutes les preuves de sa non participation au crime perpétré sur le sol français en 1987.

« La fondation du 8 Mai 1945 s’indigne, encore une fois, face à l’attitude malhonnête et irresponsable qu’impose soi-disant la justice française dans l’affaire dite Mecili », lit-on dans le communiqué qui souligne que «cette attitude tente à dessein d’envenimer les relations bilatérales entre les deux pays». «Dans cette intrigue qualifiée d’affaire, la justice française outrepasse ses droits et ceux régis par les conventions internationales qu’elle s’évertue tant à faire respecter sous d’autres cieux », poursuit le communiqué.

La fondation interpelle les autorités françaises sur leur mutisme face aux crimes commis au nom de la France en Algérie, notamment par «les Aussaresses, Schmidt et consorts » sur des pans entiers de la société algérienne lors de la guerre de libération. « Pourquoi la justice française, si prompte à vouloir rétablir les vérités, est partiale et injuste quand il s’agit d’affaires qui touchent les Maghrébins et en particulier l’Algérie ? », s’interroge la fondation qui poursuit en indiquant que «la France continue à considérer l’Algérien comme son sujet et l’esprit de l’indigénat ne semble pas s’estomper ».

La fondation du 8 Mai 1945 s’interroge sur la confusion entretenue entre le nom du présumé assassin de l’avocat algérien et celui du diplomate en poste à Paris. « Comment peut-on confondre entre un certain Mohammed Ziane Hasseni et un Rachid Hassani », se demande la fondation.

La fondation, qui rappellera la déclaration de maître Jean-Louis Pelletier, l’avocat de Ziane Hasseni qui avait qualifié l’affaire de simple « affaire d’homonymie », s’interroge encore si cette attitude des autorités judiciaires françaises n’est pas « une réponse aux demandes incessantes de notre pouvoir relatives aux génocides perpétrés par la colonisation ou le refus de cette loi infâme qui valorise le système colonial ou simplement une machination tendancieuse aux relents xénophobes ».

A l’adresse du ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner qui affirmait récemment, à propos de l’affaire, que les pouvoirs exécutif et judiciaire en France sont séparés, la fondation répond en rappelant qu’elle a déjà fait les frais de cette «partialité» tant dans le procès Maurice Papon que dans ceux qu’elle enregistre aujourd’hui et ceux «inventés à l’occasion».

«L’ingérence est-elle un critère de démocratie ou une forme nouvelle de gouvernance ?», s’interroge la fondation qui fait appel à l’ensemble des ONG, les associations nationales et étrangères, la communauté algérienne à l’étranger, les partis politiques algériens et français à dénoncer ce qu’elle a qualifie dans son communiqué de «grave entrave de la justice française qui ne fait que détériorer les relations déjà conflictuelles par la surdité de la France officielle à vouloir ignorer les souffrances endurées par ses anciens « sujets et indigènes» et à s’entêter à se donner raison malgré son immense erreur devant le tribunal de l’histoire».

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