5 janvier, 2009
Le serviteur formé pour plaire !
Le chef a dit, le serviteur a fait. Le serviteur défend les hommes et il croit défendre sa patrie. Le serviteur manipule le peuple mais il ne sait qu’il est marionnette dans les doigts criminels et pervers de son maître, de son chef qui se sert de lui comme un proxénète véreux se sert d’une pauvre fille et de son roi qu’il ne voit jamais et auquel il croit plus qu’il croit au seigneur qui a crée lui et son roi.
Le serviteur tue pour faire plaisir à son roi. Le serviteur torture ses frères pour leur faire dire ce que son chef croit être indispensable pour garder au pouvoir son roi, son roi qui s’enrichit sur le dos de son peuple sans honte et son remords. Le serviteur a cessé d’être, de réfléchir, de désirer, de rêver et de penser, il a dans esprit ce que son maître lui a imposé. Le serviteur est heureux quand son chef est content de lui, ses émotions ne lui appartient plus.
Le serviteur n’écoute plus son coeur, son coeur bat au rythme du coeur de son chef nuit et jour. Le serviteur possède la raison que son chef lui permet de posséder jusqu’à la fin de ses jours. Le serviteur croit en celui auquel croit son chef et son chef croit à son roi. Son roi qui croit à son orgueil, en la puissance de son pouvoir et aux nombres de ses courtisans et de ses flatteurs. Le serviteur n’a plus ni père, ni mère, il est la propriété de son chef qui le paye, qui le protège, qui le loge et qui le nourrit jusqu’à sa mort.
Le serviteur a oublié son histoire, c’est son chef qui décide de son présent et qui lui prépare son avenir. Le serviteur hait celui ou celle que hait son chef. Le serviteur ne comprendra ses erreurs que lorsqu’il sera dans les mains de son créateur sauf s’il se réveille un jour pour aller se mettre du côté de ceux qui refusent de vendre leurs âmes, leurs esprits et leurs coeurs. Sauf s’il décide de rompre avec ceux qui ont rendu sa patrie pire qu’un cimetière. Fraternellement
Ammi Said
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Voilà neuf jours que la population de Ghaza fait face à un déluge de feu avec près de 500 morts et 3000 blessés. Voilà dix jours que le monde entier, y compris la lointaine Amérique latine, crie sa colère contre ce génocide. Voilà dix jours que des milliers voire des millions de personnes battent le pavé en Europe, en Asie, en Océanie et aux Amériques pour dénoncer l’innommable. Chez nous, ce sont toujours les forces de l’ordre qui battent quelques téméraires manifestants dans leur tentative de défoncer le faux barrage de l’état d’urgence. 
Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a installé hier la commission de préparation de l’élection présidentielle d’avril prochain. Composée de plusieurs départements et présidée par le premier ministre, cette commission aura la charge de mobiliser les moyens afin de préparer le scrutin « dans de bonnes conditions ». Par ailleurs, le président Bouteflika a ordonné au gouvernement de solliciter les premiers responsables de l’ONU, de la Ligue arabe, de l’Organisation de la conférence islamique ainsi que de l’Union africaine pour l’envoi de leurs observateurs à l’occasion de l’élection présidentielle.
L’Alliance présidentielle (composée du FLN, du RND et du MSP) ralliée par le Parti des travailleurs, a organisé hier, en guise de soutien à Ghaza, un rassemblement populaire dans l’enceinte de la Maison du peuple. Il n’y avait pas foule à cette manifestation pour laquelle ont été mobilisés les kasmas du FLN, les organisations estudiantines et de jeunes affiliées aux trois formations de l’Alliance. 



