• Accueil
  • > Libre débat
  • > Venue des observateurs étrangers: une randonnée exotique est toujours bien à vivre

Venue des observateurs étrangers: une randonnée exotique est toujours bien à vivre

randonneepanneaupolice.jpgA propos de l’invitation du président Bouteflika d’observateurs étrangers. Il n’y a que chez nous que de telles inepties se disent et se propagent dans le silence complice. Il agit en qualité de quoi ? En qualité de Président ou de candidat ? Comment vouloir nous mener en bateau quand tout a été fait pour qu’en deux coups, trois mouvements, la constitution est révisée, transformée, violée, le même Gouvernement qui n’a enregistré que échec sur échec sur tous les plans politique social et économique est maintenu, l’état d’urgence toujours en place ….
On veut organiser des élections propres mais on finance la campagne du candidat-président sur les fonds publics…

On invite les observateurs (pique assiette), on leur ouvre les grands salons moelleux et on organise quelques soirées bien arrosées à leur intention dans les grands hôtels et résidences d’Alger. Alors qu’il faut écouter le peuple dire son dégout de vos entreprises, alors qu’il faut permettre au peuple et aux citoyens Algériens, de contrôler… Alors qu’il faut plus de 40.000 contrôleurs, sans compter les différents échelons de synthèses… On préfère agir comme d’habitude, c’est tout ce que l’on sait faire. On manage une Zerda dont on a déjà arrêté les résultats…

Les étrangers viendront bien sûr, mais lesquels ? Combien ? Ils viendront comme ils l’ont toujours fait, car une randonnée exotique est toujours bien à vivre.
S’il y avait de l’honneur et de la rigueur dans le déroulement de cet évènement important, il ne fallait pas le vicier à la base; il ne faut pas le programmer tel une inauguration d’une stèle, en commençant par arroser de pétrodollars tout ceux qui vous aident dans votre perspective, qui vous disent oui pour flatter votre égo… Les finances publiques ne sont pas une cagnotte pour servir vos seuls fantasmes. Les finances publiques ne doivent pas être utilisées pour vos bon plaisirs …

Vous bafouez la constitution; vous vous en foutez de l’issue de votre propre programme; vous avez permis la désorganisation et la vente tout azimut du patrimoine public; vous renforcez votre clan que 10 ans n’ont pas suffit à rassasier, vous ne dites rien sur ce que vous ferez …
Quand on veut organiser des élections propres, on commence par le début, permettre l’expression souveraine des avis et l’émergence de compétences nationales. On fixe les règles et on ne signe pas des chèques à blanc pour tous vos suppôts intimement concernés par votre réussite ou votre échec.

Nous allons assister cette fois à quelque chose d’odieux et les Algériens se souviendront de cela comme la plus grande imposture et le plus abject viol national. Vous vous renforcez peut-être, mais vous renforcez aussi, par votre comportement outrageant, ceux qui se souviendront de vous tous comme “des Barberousse” de ce début de siècle, mais venus de l’Ouest de l’Afrique du Nord et non d’Albanie. Vous avez un trait commun, vous avez été envoyé par des forces étrangères occultes sous le couvert de faire du bien, vous faites du mal et comme vous avez pris des ailes vous ne voulez pas lâcher vos proies.

Vous appelez des étrangers pour les manipuler, car vous ne pouvez pas tromper votre peuple, il vous connait. Même s’il applaudit, intérieurement vous savez qu’il vous hait. Vous le lui rendez bien d’ailleurs et vous le montrez souvent…

Par Mohand

Commentaires

  1. ait rahmane dit :

    Posté par AIT RAHMANE, 05 Janvier, 2009 10:23:01
    Après la fraude d’avril 2004, l’Algérie a abusé d’une présence symbolique de quelques parlementaires européens en impliquant l’Union Européenne dans la manipulation des résultats. Depuis cette date, le Parlement européen a décidé de se doter d’instruments et de mécanismes d’observation et de contrôle des élections standardisés. Globalement ces normes internationales se résument en : Une arrivée d’équipes spécialisées au minimum trois mois avant le jour du scrutin pour le contrôle du fichier électoral, l’usage des finances publiques et l’accès aux médias publics des partis et personnalités politiques. L’acceptation d’un nombre d’observateurs proportionnellement aux nombres de bureaux de vote et d’électeurs le jour du scrutin. La surveillance du traitement des informations après les élections. La délégation du RCD a été invitée au Parlement Européen en mai 2008 le jour de l’exposé du rapport définissant la nouvelle surveillance dans le monde. Le RCD considère que cette exigence est impérative pour la crédibilité des élections et donne de la légitimité aux représentants du peuple dans des pays gangrénés par la fraude. Révéler, par exemple, à la face du monde le taux d’abstention est d’une importance majeure pour l’avenir. Quelle a été la position du pouvoir algérien depuis cette revendication ? L’ex chef du gouvernement, aujourd’hui premier ministre, a dévoyé la revendication en déplaçant le problème. Il renvoie cette exigence à la volonté de l’ensemble des candidats alors que cette question relève uniquement de la responsabilité et de la volonté politiques des représentants de l’État. Dans les faits, cette réponse était illustrée par une fermeture des medias publics, une mobilisation des finances publiques pour une campagne entamée avant l’heure et, comme à l’accoutumée, un conditionnement de l’administration. Cette volonté de pérenniser le système a été consacrée par une révision constitutionnelle qui interdit toute alternance. Alerté par le RCD devant l’approche des échéances d’avril 2009, des parlementaires européens, suivant ce dossier, déplorent que le pouvoir algérien n’ait pas sollicité le Parlement européen malgré sa disponibilité. Ces Parlementaires considèrent ce silence comme un refus de laisser l’opinion internationale témoigner librement du choix de l’électeur algérien. Au lieu de l’UE, le pouvoir fait appel aux « observateurs internationaux » des « syndicats des dictateurs » que sont l’Union africaine, la ligue arabe et autre « syndicat islamique ». Posté par AIT RAHMANE, 05 Janvier, 2009 10:23:01
    Après la fraude d’avril 2004, l’Algérie a abusé d’une présence symbolique de quelques parlementaires européens en impliquant l’Union Européenne dans la manipulation des résultats. Depuis cette date, le Parlement européen a décidé de se doter d’instruments et de mécanismes d’observation et de contrôle des élections standardisés. Globalement ces normes internationales se résument en : Une arrivée d’équipes spécialisées au minimum trois mois avant le jour du scrutin pour le contrôle du fichier électoral, l’usage des finances publiques et l’accès aux médias publics des partis et personnalités politiques. L’acceptation d’un nombre d’observateurs proportionnellement aux nombres de bureaux de vote et d’électeurs le jour du scrutin. La surveillance du traitement des informations après les élections. La délégation du RCD a été invitée au Parlement Européen en mai 2008 le jour de l’exposé du rapport définissant la nouvelle surveillance dans le monde. Le RCD considère que cette exigence est impérative pour la crédibilité des élections et donne de la légitimité aux représentants du peuple dans des pays gangrénés par la fraude. Révéler, par exemple, à la face du monde le taux d’abstention est d’une importance majeure pour l’avenir. Quelle a été la position du pouvoir algérien depuis cette revendication ? L’ex chef du gouvernement, aujourd’hui premier ministre, a dévoyé la revendication en déplaçant le problème. Il renvoie cette exigence à la volonté de l’ensemble des candidats alors que cette question relève uniquement de la responsabilité et de la volonté politiques des représentants de l’État. Dans les faits, cette réponse était illustrée par une fermeture des medias publics, une mobilisation des finances publiques pour une campagne entamée avant l’heure et, comme à l’accoutumée, un conditionnement de l’administration. Cette volonté de pérenniser le système a été consacrée par une révision constitutionnelle qui interdit toute alternance. Alerté par le RCD devant l’approche des échéances d’avril 2009, des parlementaires européens, suivant ce dossier, déplorent que le pouvoir algérien n’ait pas sollicité le Parlement européen malgré sa disponibilité. Ces Parlementaires considèrent ce silence comme un refus de laisser l’opinion internationale témoigner librement du choix de l’électeur algérien. Au lieu de l’UE, le pouvoir fait appel aux « observateurs internationaux » des « syndicats des dictateurs » que sont l’Union africaine, la ligue arabe et autre « syndicat islamique ».

  2. amina&amin dit :

    LA TANÈE DU SIECLE 2M9 en cours de realisation, …
    le bon Dieu leur reserve une belle surprise!

    Merci Mohand pour l’article clair et limpide comme l’eau qui fait defaut dans les robinets d’algerie depuis 1962 á nos jours 2m9! SIC.

    Qui sont ces observateurs qui vont cautionner le vol/viol de la constitution de l’algerie?
    1. la ligue arabe connue pour etre tout cad pro pouvoir dictateur c’est demontré a+b=b+a et contre l’interet du peuple algerien et meme des peuples arabes en general;
    2. organisation de l’UA?
    ce sera tres grave si cette UA se mele de ce fait-accompli d’un vol/viol de la souveraineté du peuple algerien;
    3. ONU alors la c’est encore plus dangereux/grave si cette organisation des nations unies alignera quiconque sans exiger d’abord du pouvoir dictateur d’alger de RE-demander au peuple si cette constitution est valable ou non…
    ensuite ce fameux etat de siege qui dure depuis 1990/91 á nos jours 2m9… est-ce legitime?

    Pour finir,
    ce pouvoir assassin est tétu, il va certainement aller á ses propres Zeles-Xions comme d’habitude, mais il aura une belle tanée du siecle 2M9.
    Leurs observateurs vont constater qu’AUCUN digne-electeur algerien(ne) n’a voté sauf ce pouvoir dictateur qui va faire sa propre chaine de 8 á 18 et il votera 36 mille fois… en ramenant des veillards et enfants dans des bus de la commune et les fait voter dans differents bureaux de vote.
    La chanson est veille caduque personne ne la gobe sauf ces veillards foutus au senat et leur apn qui l’utilisent pour leur danse (fete de Tlemcen avec Benbella et cie)…

    BouHef et cie auront en 2M9 une « sainte » gifle!
    …á suivre
    Amicalement tendre.

  3. Mohand dit :

    J’ajoute que l’Union européenne a le devoir d’exiger un minimum de règles en la matière. Mais on se rappelle la directive de l’Union européenne stipulant que seuls les Etats démocratiques et qui respectent les droits humains auraient droits à des Aides. Or dans les faits a aucun moment, cette directive n’a été appliquée. Des dons continuent de pleuvoir sur les différents Etats du bassin méditerranéen notamment sous le couvert des programmes MEDA. Rien n’est fait, ces programmes sont entre les mains de lobbyistes de sociétés étrangères qui engrangent des millions d’Euros chaque année en bénéficiant de marchés de services dans les différents pays concernés.
    Cependant si l’initiative a été prise et discutée au Parlement européen , elle a en effet une petite chance de figurer parmi les objectifs politiques en la matière, mais encore faudrait il que le président actuel (un franc maçon notoire) puisse l’a faire adopter.
    Tout le monde sait que les hommes politiques roulent sur leur ventre. Que n’a t on pas vu dans le passé ? Des hommes politiques européens ont observé des silences complices pour des raisons d’Etat de leurs pays et parfois même pour de simples privilèges personnels octroyés par les despostes des pays nord africains.
    Il faut cependant espérer que ce système mis en place par le Parlement européen puisse voir le jour et être appliqué en Algérie et ailleurs. Quand à l’Union africaine, la Ligue arabe et l’organisation Islamique , on sait ce dont elles sont capables , c’est le statut quo et l’encouragement des despostes garantis. Si elles avaient du NIf , les évenements de Gaza ne se produiraient pas.Cela revient a charger un voleur de surveiller son bien, ou inviter un chacal dans un poulailler. Il s’empiffrera comme un porc et tuera le reste pour le plaisir…

  4. salem le chaoui dit :

    nue seule solution le boycott pur et simple ,la mascarade des decideurs qui continuent de confisquer l’independance du peuple algerien!!!!!! les maux du pays: fln,pt, hamas, rnd ,ugta !!!!!!!povre arabes algeriens et malheur aux kabyles s’ils osent parler!!!!!!!!!!!

  5. izem dit :

    salam.je pense le meme sénario de 2004 va se reproduire .bouteflicat condidat ou président sortant pour préparer la chaise a zeroual.c la surprise iraja3lou essarf.

  6. moha dit :

    Le premier ministre vient d’annoncer que le pouvoir algérien était d’accord pour reconduire les formes de surveillance internationale acceptées jusque là pour les scrutins précédents.

    Niant le désastre provoqué par les fraudes électorales récurrentes qui ont ruiné le crédit de l’Etat sur la scène internationale et provoqué un rejet citoyen pour toute consultation, le pouvoir, ruse une fois de plus avec les exigences de l’heure et s’abîme dans la fuite en avant.

    Le RCD, en ce qui le concerne, a demandé une surveillance internationale massive et qualifiée. Les standards internationaux sont désormais clairement établis ; tant du point de vue de la durée pré et post électorale nécessaire à une bonne observation, que du nombre et de la compétence des équipes.

    En la matière, la pratique démocratique internationale de ces dernières années a permis une professionnalisation dont l’efficacité a fait ses preuves.

    Les ONG spécialisées dans les observations dignes de ce nom sont connues. Elles ont notamment opéré en Ukraine, au Pakistan au Maroc ou au Venezuela.

    Cette semaine, le Ghana vient de réussir une élection présidentielle organisée dans de remarquables conditions de transparence et de liberté attestée par l’observation d’organisations qualifiées, celles-là même que l’Algérie s’évertue à ignorer.

    Il s’agit de garantir, pour une fois, de façon concrète et efficace une expression citoyenne libre.

    Telle que présentée, l’observation vise, une fois de plus, à s’assurer une présence politique symbolique.

    Le scepticisme de l’électeur se voit légitimement renforcé et la crise de confiance qui mine les institutions persistera.
    L’indifférence réservée par nos concitoyens à cette annonce, renseigne sur le discrédit et les objectifs de cette ultime manœuvre.

    Les Algériens ne se remobiliseront pas tant que les conditions d’une véritable autodétermination ne seront pas garanties.

  7. massi dit :

    LE CONSTAT ETANT FAIT.Il s agit maintenant de faire des actions pour mettre a nue ce pouvoir et l isoler.reflichissons et rassemblons nous pour agir avec tous ceux qui refusent ce povoir.

Laisser un commentaire

FRONT NATIONAL - Bouches-du... |
Mouvement des Jeunes Social... |
15ème circonscription du No... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Sagvar, le Roman Noir de la...
| Sarkophage
| UES - Claude WEBER