Le Jordanien Ghayath sukhtian est le président de Munir Sukhtian internationale. Il est l’héritier d’une petite pharmacie (comme Abdelmoumene Khalifa). 45 ans plus tard, la société s’est transformée en un conglomérat international générant plus de 400 millions de dollars de recettes l’an dernier. Le groupe opère dans le domaine pharmaceutique, agricole, et des télécommunications au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, et une filiale aux USA et sa sœur jumelle en IRAK.
En Algérie, il a crée trois sociétés :
1) La Watan service: société d’études dans le domaine des télécommunications, implantée à Dely Ibrahim.
2) El Kendi Pharmaceutical Manufacturing Co. Elle fait partie du groupe et se spécialise dans les médicaments de sociétés pharmaceutiques.
3) Munir Sukhtian Algérie: un bureau d’études implanté à Dely Ibrahim. Munir Sukhtian Algérie est impliqué dans des projets clés en main GSM en Algérie. Son expérience se limite à la Palestine, partie Arabe.
Lors du mariage forcé, célébré tout dernièrement, entre Algérie Télécom et Munir Sukhtian Algérie, M. Moussa Benhamadi, PDG d’Algérie Télécom a déclaré à la presse que: «Le concours des moyens, de l’expertise et du savoir-faire d’Algérie Télécom et d’Anwarnet vise à établir une base performante et pérenne pour la mise sur le marché d’un réseau ‘’support’’ sans fil, équivalent dans ses caractéristiques fonctionnelles au réseau terrestre ADSL». Il a ajouté: «Les solutions MawdjAT développées dans ce projet s’adaptent parfaitement à un grand pays comme l’Algérie. Elles contribuent considérablement à réduire l’isolement et ont un impact significatif sur le développement de la société.»
Grâce à une telle option, Algérie Télécom a l’ambition de «devenir, à moyen terme, un opérateur majeur dans la région, un opérateur dont la démarche a axé sur la ressource humaine et le développement de son réseau de transport et de services.» Le PDG d’Algérie Télécom a conclu: «Afin d’atteindre ses objectifs, Algérie Télécom doit miser objectivement sur un choix de développement qui s’appuie sur l’innovation technologique et des partenariats stratégiques avec des opérateurs étrangers et/ou nationaux.»
Tout est dit, mais il n’a certainement pas le choix et les coudées franches, car cette alliance est tout le contraire de ce qu’il énonce.
Comme nous payons les Egyptiens en dollars, nos communications en Algérie, nous allons aussi régler une partie de nos factures faramineuses d’ADSL à notre nouveau gendre Jordanien. Au suivant ! !
Par Mohand