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Archive pour le 9 janvier, 2009

Marche de soutien à Gaza: Nous étions des milliers à briser le blocus d’Alger !

gaza1208e.jpgDes milliers d’Algérois ont participé, aujourd’hui, à une grande manifestation de soutien aux populations de Gaza victimes de la barbarie israélienne. C’est à 14h00 que les  manifestants ont formé le premier carré à la rue Hassiba Ben Bouali. En dépit de la présence massive des forces antiémeutes et de l’utilisation de la violence pour empêcher la manif, la détermination des jeunes a réussi à briser le blocus imposé à Alger depuis juin 2001.

14h15. Les forces antiémeutes ont cédé à la pression de la rue. Des jeunes et de nombreuses femmes ont poursuivi un parcours qui les a mené de la rue Hassiba vers la Place des Martyrs. Au retour, les manifestants ont emprunté le boulevard Amirouche, la rue Victor Hugo où se trouve le siège de l’ambassade de Palestine et la rue Didouche Mourad.

Durant prés de quatre heures, les manifestants ont scandé des slogans hostiles à l’armée israélienne et aux régimes arabes.  »Djich, Chaab maak Ya Hamas, Dewla gaa rkhas », « Bouteflika ya djaban, ayna nasr el islam », « Amine ya rebbi amine, Visa falestine »,  »Hellou lhoudoud, ya masar lyahoud ».., étaient les principaux slogans scandés lors de la longue marche.  

17h30. Les manifestants se sont dispersés, dans le calme, à la place Maurice Audin.

Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Participer à cette marche est mon plus beau cadeau d’anniversaire. El Mouhtarem

Hafnaoui Ghoul, victime d’une agression physique

hafnaoui.jpgLe représentant de la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme (LADDH) à Djelfa et néanmoins journaliste au quotidien arabophone Al Wassat, Hafnaoui Ghoul, a été l’objet, avant-hier tard dans la soirée, d’une «agression criminelle» de la part de deux individus munis de passe-montagnes, alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui, rapporte El Watan. D’après le journaliste, il a été pris à parti par ses agresseurs qui ont ensuite brandi une arme blanche, «la lame d’un couteau sans doute». Toutefois, sans réussir à l’atteindre avant de prendre la poudre d’escampette. Poursuivant son récit, il dira que la police, pour le protéger, avait placé quelques éléments en faction autour de son domicile pendant le reste de cette nuit.

Selon Hafnaoui, l’agression serait liée aux rapports étroits qu’il entretient avec le maire de Djelfa, démissionnaire depuis le 5 de ce mois. Hafnaoui Ghoul ajoute qu’un groupe d’individus, des opposants au maire de Djelfa, à qui ses propes partisans, en faveur de ce dernier qui dressait ce jour-là son bilan d’activité au siège du FLN, l’a par ailleurs menacé de vindicte. Il déclare, enfin, avoir reçu différentes menaces par appels téléphoniques masqués entre ces deux fâcheux événements. Une plainte a été déposée contre x le même jour mais, nous a promis notre interlocuteur, cette plainte sera incessamment dirigée contre une personne nommément désignée.

Une dizaine de personnes à la « marche » du PT

hanoun.jpgLa dizaine de personnes qui avaient répondu à l’appel du PT n’ont pas pu tenir, jeudi,  leur rassemblement au niveau de la place des Martyrs, rapporte Le Soir d’Algérie. Les manifestants ont été ainsi dispersés par les forces de l’ordre avant même qu’ils ne commencent à s’organiser. Les éléments des forces antiémeutes avaient envahi les lieux dès la matinée et sont restés mobilisés durant toute la matinée d’hier.

Les députés du PT n’ont même pas quitté leurs véhicules et ont vite fait de céder devant des policiers qui avaient reçu des ordres fermes pour disperser la foule à tout prix. La secrétaire générale du PT n’a pas été aperçue sur les lieux où devait se tenir un rassemblement auquel elle a appelé. Ses députés ont quitté les lieux de la manifestation pour rentrer au siège de leur parti.

Selon Le Jeune Indépendant, Louisa Hanoune, s’est contentée d’animer un minimeeting à l’intérieur du siège national de sa formation. Devant une centaine de présents brandissant des banderoles aux slogans anti-israéliens, Louisa Hanoune s’est élevée contre cette interdiction de dernière minute et demandé des explications aux autorités.

Hanoune a indiqué que la colère qui gronde parmi le peuple a besoin d’une soupape d’échappement ! Mme Hanoune a souligné que les actions initiées par son parti sont pacifiques et «ne sont ni en concurrence ni en contradiction avec la position officielle» et qu’elles n’ont «aucune relation avec l’échéance présidentielle».

Commentaire: Madame Hanoune a demandé des explications aux autorités sur l’interdiction de la marche à laquelle a appelé le PT !  La patronne du PT ferait mieux de s’adresser à Belkhadem et Soltani, deux ministres d’Etat représentants du président Bouteflika,  avec lesquels elle a animé un meeting, deux jours auparavant, au siège de l’UGTAEl Mouhtarem 

La phrase du jour

« Je suis entrain de faire la cueillette des signatures », Moussa Touati, président du FNA à la chaîne III de la radio nationale.

Il y a de cela un mois, Moussa Touati déclarait à la chaîne3: « Le programme du parti doit être Locomotivé par un homme »

Reporter des matches pour empêcher des marches

bouteflika080606.jpgLa fédération algérienne de football a décidé de reporter tous les matches qui devaient se dérouler jeudi et vendredi, en signe de solidarité avec les Palestiniens. Toutes les rencontres de football programmées pour le compte des championnats des différentes divisions ont été reportées, « en signe de solidarité avec le peuple palestinien et les habitants de Gaza », a indiqué la FAF sur son site officiel. La décision concerne tous les championnats des divisions nationales, interrégions, régionales et de wilaya, jeunes et seniors, précise la FAF.

C’est plutôt la peur de voir des milliers de supporters sortir dans la rue, à la fin des rencontres de football, en guise de soutien à la Palestine qui a motivé cette décision.  El Mouhtarem

Cheb Khaled prêt à prendre les armes pour combattre à Gaza

khalid462154168.jpgLe chanteur Khaled a affirmé qu’il était prêt à prendre les armes pour aller combattre contre l’armée israélienne dans la bande de Gaza. « Je suis prêt à prendre les armes pour aller combattre à Gaza », a déclaré Khaled, qui a participé mercredi à Alger à un rassemblement d’artistes algériens contre l’offensive israélienne à Gaza.

Khaled s’est dit « affligé » par les « tueries dont sont victimes quotidiennement des civils sans défense à Gaza », ajoutant qu’il « regrettait le silence des officiels arabes ». « Les pays arabes doivent cesser de livrer du pétrole et du gaz aux Juifs et aux Américains et rompre leurs relations diplomatiques » avec les Etats-Unis et Israël, a ajouté le chanteur.

Mouloud Mouloudj, P/APC d’Aït Bouaddou à La DDK: “Il faut libérer l’élu local du joug de la bureaucratie”

Mouloud Mouloudj, P/APC d’Aït Bouaddou à La DDK: “Il faut libérer l’élu local du joug de la bureaucratie” dans Opposition politique en Algerie 2010_65187

Dans cet entretien, Mouloud  Mouloudj président d’APC d’Aït Bouaddou (FFS), nous donne l’état des lieux de sa commune, les projets lancés, les perspectives mais surtout les contraintes qui retardent l’essor de cette localité qui surplombe majestueusement la daïra des Ouadhias.

La Dépêche de Kabylie: Tout d’abord, présentez-nous votre commune…

M. Mouloudj : Aït Bouaddou est l’une des quatre communes de la daïra des Ouadhias, issue du dernier découpage 1984.

C’est une commune rurale sans recettes, plus de 70 % du budget communal est consacré aux salaires. Mis à part les petites rentes fiscales des commerçants, nos recettes tentent vers zéro. La population est estimée au dernier RGPH à 14 132 habitants. Socialement Aït Bouaddou se compte parmi les moins nantis de la wilaya, sinon d’Algérie.

Il y a beaucoup de pauvreté et de misère sociale car à part l’immigration et quelques travailleurs locaux, la population n’a pas d’autre choix que le chômge en attendant mieux !

Avez-vous réalisé une étude ou un diagnostic à même de vous permettre d’avoir une idée de cette situation ?

Absolument ! Nous avons profité de la dernière opération de recensement RGPH 2008 pour inclure des questions telles que l’alimentation en électricité, le réseaux d’assainissement, l’AEP. Nous avons à présent une idée claire de la situation dans la commune qui est bien sûr semblable à celle qui prévaut dans la majorité des communes de la wilaya.

Quelles sont les principales doléances qu’exprime la population de votre commune?

A travers les réceptions que nous organisons, nous avons constaté que le gros des doléances de la population se résume aux aides à l’habitat rural et l’aménagement. Quant aux femmes, des filles en majorité, elles demandent un poste d’emploi ou une inscription au filet social de l’APC. C’est vous dire combien la crise est latente car le chômage a induit une situation telle que des jeunes diplômés sollicitent des postes IAIG, ESIL, c’est dommage !

Concernant vos plans de développement comment procédez-vous pour arrêter vos priorités et tracer vos programmes ?

Il y a deux chapitres. Concernant les plans communaux de développement (PCD), c’est la commune qui gère, quant au PSD, c’est le secteur, mais la commune a le droit de regard. Nos plans sont réalisés sur la base des doléances exprimées par la population outre nos propositions.

Justement, quelles ont été vos priorités pour les PCD 2008 ?

Nous avons tenté d’équilibrer, quelque peu, notre programme à travers tous les secteurs. Nous avons retenu un projet d’assainissement, un autre de revêtement, et la jeunesse à travers un foyer pour jeunes à Aït Maâlem.  En plus de l’étude d’un réseau d’AEP pour Aït Mâalem, Aït Yiran et Aït Oulhadj.

Qu’en est-il du taux de consommation de la cagnotte allouée en PCD ?

Le taux de consommation est de 70 %. Concernant les revêtements, nous avons opté pour des petits tronçons afin de désenclaver certains villages de la commune. Cependant, je dois préciser dans ce cas, que le montant qui nous a été alloué en PCD, à savoir 2,3 milliards de centimes n’est guère suffisant face à la demande des citoyens et surtout aux besoins exprimés par notre population.

Nombreux sont les P/APC qui se plaignent du manque d’entreprises qualifiées, ce qui retarde l’avancement des projets, est-ce le cas pour vous ?

Actuellement, les PCD sont tous confiés et lancés hormis les deux aires de jeux, là nous avons un problème de manque d’assiette foncière. Il y a aussi le plan de charge conséquent de quelques entreprises spécialisées dans le revêtement. Pour l’entretien des écoles, nous avons sollicité les entreprises locales qui ont fait leur travail à temps.

Le relief rocheux n’est-il pas une contrainte de plus pour l’exécutif communal pour la concrétisation rapide des plans de développement ?

Absolument ! Je vous donne l’exemple des aires de jeux. Nous éprouvons beaucoup de difficultés à les réaliser en raison du relief rocheux. Cela nécessite de l’argent en plus. D’ailleurs, nous avons fait un choix de terrain pour une bibliothèque communale, mais le marché s’est avéré infructueux et dans les meilleurs des cas, les entrepreneurs demandent une rallonge de l’enveloppe.

La problématique d’assiette foncière se pose  avec acuité. Aujourd’hui, à Aït Bouaddou, pour construire ou réaliser quelque chose, ils faut qu’un citoyen fasse donc d’un terrain. Nous avons vraiment une marge de manœuvre très réduite. Nous voulons par exemple réaliser un stade puisque l’ancien est occupé par le campement militaire, hélas, nous n’avons pas d’assiette.

Abordons maintenant le dossier de l’habitat rural, avez-vous rencontré des difficultés dans sa gestion sachant toute la pression qui pèse sur lui ?

Ce n’est vraiment pas le cas pour nous car l’APC a privilégié les enquêtes sur le terrain pour déterminer la liste des bénéficiaires. Nous avons enregistré jusqu’au mois de septembre plus de 1 200 demandes. La commission de l’habitat rural est sur le terrain pour répondre à ces demandes.

Le jeunesse d’Aït Bouaddou souffre du manque d’infrastructure de loisirs, comment pensez-vous y remédier ?

Il y avait dans notre commune un semblant de stade à Aït Madem qui abritait toute cette jeunesse. En 2009, le site a été “transformé” en campement militaire, ce qui fait que les jeunes n’ont pas où jouer. Aït Bouaddou avait toute de même le lac Agoulmine où on organisait surtout en été des tournois, hélas ! La situation sécuritaire a brisé cet élan.

On vous laisse le soin de conclure…

D’abord, le premier message que je voudrais transmettre à la population est que nous sommes là pour répondre à toutes ses doléances. Nous avons privilégié, avec les membres de l’exécutif communal et l’APC en général, une démarche de dialogue et de communication. Nous sommes de ceux qui ont opté pour une gestion participative.

D’ailleurs, le plan quinquennal que nous préparons actuellement se fait en collaboration avec les représentants de la société civile. Nous allons graduellement satisfaire avec le peu de moyen dont nous disposons, les besoins de notre population ; pour ce qui nous dépasse, nous sommes prêts à accompagner la population dans toutes ses démarches pour solliciter les hautes autorités.

Je lance par la même occasion un appel aux autorités afin qu’elles libèrent l’élu local du jong de la bureaucratie afin de l’aider à prendre en charge les doléances citoyennes dans le cadre de prérogatives plus élargies.

Émeutes de Chlef: De lourdes peines pour les premiers accusés

chelf.jpgTrois jeunes, âgés entre 20 et 23 ans, ont été condamnés avant-hier chacun à trois ans de prison ferme par le tribunal criminel de Chlef, a rapporté El Watan. Des quatre chefs d’inculpation, les magistrats et les membres du jury n’en ont retenu que «la destruction de biens publics et l’attroupement illégal». Les inculpés sont détenus depuis huit mois suite aux émeutes qui ont secoué la région en avril dernier. Les parents des accusés jugent «très sévère» la condamnation de leurs enfants et comptent avec leurs avocats faire appel de ce jugement qui est le premier d’une série d’audiences programmées du 6 janvier au 2 février et lors de la prochaine session criminelle qui s’ouvrira le 15 février.

Au total, 130 jeunes, dont 96 sont incarcérés depuis avril dans les prisons de Ténès et d’El Attaf, comparaîtront devant les assises pour «destructions de biens publics, attroupement, pillage, vols, violences et incendies volontaires».

A. Ouali: « Je peux être formel: Hasseni n’est pas Hassani »

hasni.jpgMOHAND,

Merci de m’offrir l’hospitalité dans cet espace de LIBERTE. Si j’ai manqué de m’y manifester avant ce jour c’est simplement parce que je ne le connaissais pas. Je l’ai découvert au hasard d’un moment de navigation. Je suis journaliste. Donc je connais les critiques, les insultes, les anathèmes. Dès qu’on refuse de servir de simple relais à une thèse ou à un discours on est habillé du burnous de l’infamie. Vous dites vous même que je reçois des fax (de mes manipualteurs…) Samraoui laisse entendre que je serais un indic. Il n’a pas changé. C’est le propre des services qui l’ont nourri et élevé au grade de colonel, avec en prime un poste à à l’étranger toujours réservé aux plus zélés des affidés, de répandre ce genre de rumeurs pour discréditer quiconque s’oppose à eux. Ces mêmes services sont en mesure de fabriquer leur plus virulent détracteur quand ils ont besoin d’infilter l’opposition. Je joins ici la réponse donnée à Sniper.

Sniper, vous avez peut-être bien choisi votre surnom puisque vous dégainez très vite. Mais là, votre tir ne fais pas mouche. Je vous rassure: je ne cherche ni à être sénateur, ni député, ni maire. Je ne veux même pas d’un poste de journaliste dans la presse publique en Algérie. Et ce pas Liberté qui me fait vivre à Paris ! Que me reprochez-vous? D’affirmer que l’audition de Samraoui est un casse-tête? Vous en avez maintenant la preuve puisqu’il n’est pas venu à Paris. Sortez votre flingue et accusez-moi de l’avoir découragé et de lui avoir fait peur. En 2003, je n’avais rien écrit sur le sujet et le juge Thouvenot avait dû se déplacer en Allemagne… Dans cette affaire, malgré les limites qui sont celles de la presse algériene, j’ai toujours écrit que la mort de Mecili était un crime d’Etat. Au demeurant, je compte dans mon entourage énormément de militants du FFS qui savent tout sur mes engagements politiques.

Pour votre gouverne, le baba du journalisme s’appelle le recoupement des informations. J’ai donc pris en compte le témoignage de Samraoui en essayant de le recouper avec le parcours de Hasseni. Dans mon premier article, je m’étais contenté de rapporter l’interpellation de Hasseni et son inculpation. Après, j’ai essayé de vérifer s’il y avait effectivement une erreur sur sa personne. J’ai pu retracer son parcours depuis l’université. Je me suis interessé à sa belle famille. J’ai aussi vérifié s’il y avait bien un Rachid Hassani. Je peux être formel: Hasseni n’est pas Hassani. Le juge d’instruction instruit à charge et à décharge. Après avoir commencé par instruire à charge il va maintenant le faire à décharge. Vous verrez à ce moment-la que Hasseni sera déclaré innocent. Il restera Hassani: c’est au juge d’aller le chercher et pas à moi. C’est à la défense de Mme Mecili de demander aussi l’audition d’autres témoins.

Comme vous, je tiens à connaître la vérité sur la mort de Mécili. Et cela, je l’ai écrit. Mais je suis convaincu qu’elle ne viendra pas du témoignage de M. Samraoui. Après tout, ce n’est pas moi l’officier des services. Comme la majorité des Algériens, ma seule relation avec l’armée a été mes deux années de service militaire. Et comme tous ceux qui n’ont pas de piston, je n’ai pas eu de dispense malgré mes charges de famille. Et je les ai passé dans le désert…Si Samraoui est le responsable qu’il prétend avoir été, je pense qu’il pourra reconstituer mon parcours. J’écris sous la seule dictée de ma conscience, après avoir vérifié les informations.
Cordialement

A. Ouali, journaliste de Liberté

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