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Archive pour le 18 janvier, 2009

Un coup pour la forme !!!!

saidsaid.bmpAprès avoir assister le régime à se réinstaller définitivement et voilà que l’initiative ressemble à une capitulation et un moyen tactique pour renforcer les divergences de la véritable opposition,  car tout le monde le sait, outre les questions de forme le RCD et le FFS, RIEN ne peut les unir et d’ailleurs s’unir contre qui ?  pour quoi ? et pour quels objectifs ? et que dans le fond  tout les sépare tant sur le plan politique, idéologique, philosophique et même le concept de la démocratie est vu d’une manière différente.

 

De ce fait, la crise algérienne nécessite un traitement de FOND et non des COUPS pour la forme pour arriver à construire une alternative politique et cela par la création de nouvelles conditions pour un dialogue utile entre les forces libres de la société algérienne et qui ne soit plus un marché de dupes, à savoir un vrai respect au peuple algérien et des procédures démocratiques.

 

Une nouvelle formule politique s’impose à l’opposition REELLE pour finir avec le despotisme  de ce pouvoir qui a tendance à oublier qu’il ne tient sa «légitimité» que des armes. Aujourd’hui, tous les ingrédients pour une reconquête politique sont visibles et notre intérêt se trouve  dans le changement POLITIQUE du système, car ces ressentiments de rejet du régime sont un véritable stock d’énergie populaire que l’on peut mettre au service de la démocratie et du bien de notre pays.

 

En mémoire; le vrai  Dr Hocine AIT AHMED qui, depuis 1963, revendique le départ de ce régime et la consécration d’une véritable DEMOCRATIE en Algérie.

Par Mohand Tahar MOHAMMEDI

Le RCD boycotte l’élection présidentielle et gèle ses activités

rcd.gifLe RCD a décidé, lors d’une réunion de son conseil national,  de ne pas prendre part à l’élection présidentielle d’avril prochain.  L’instance du RCD a également pris la décision de geler les activités politiques du parti durant les trois mois restant au rendez-vous électoral. «Jusqu’à la présidentielle d’avril au moins, nous sommes, de fait, dans une congélation politique», indique Sadi. Le choix du boycott passif est justifié par le leader politique comme une réponse au fait que «depuis le 12 novembre, l’étouffement de nos structures et l’agression qui cible nos représentants nous acculent à réadapter nos positionnements, ne serait-ce que par souci de protection. En tout cas, du moins jusqu’à la présidentielle ».

Adel Abderrezak* à El Watan: «La vitrine démocratique n’intéresse plus le pouvoir politique»

vitrerie.jpgQu’est-ce qui explique, d’après vous, le désintérêt de la classe politique pour l’élection présidentielle 2009 ?

C’est une élection qui n’a rien d’une dynamique électorale. Cela renvoie fondamentalement à la résignation profonde qui s’est installée dans la société d’une façon générale, au scepticisme très sévère qui, intellectuellement, travaille l’intelligentsia. Cela renvoie aussi à l’incapacité du politique, des partis d’opposition, y compris à pouvoir porter une autre alternative au champ politique dominant. 
 

Il semblerait que le pouvoir politique trouve des difficultés à recruter des « candidats » à même de servir de caution démocratique. Situation d’impasse, selon vous ? 

Oui, même si cela ne doit pas être pour le pouvoir une préoccupation essentielle. Jusque-là, la vitrine démocratique (d’une élection) servait surtout de leurre pour l’extérieur, mais les rapports de force (changeants) sur la scène internationale, la mondialisation et ses relais politiques ont fait que les puissances de ce monde s’accommodent très bien de l’autoritarisme du pouvoir politique algérien. Tant que les mécanismes fondamentaux, qui portent le système, le politique au sens « pouvoir », sont encore intacts, les règles du jeu seront inchangées même si ces dernières sont parfois perturbées par des logiques un peu émeutières, des mouvements spontanés. On l’a constaté récemment lors des marches de soutien à Ghaza, cela peut inquiéter le pouvoir politique parce que ça traduit une colère qui se fixe sur Ghaza, mais qui renvoie sur un quotidien (social) beaucoup plus désespéré. 

Que changera-t-il d’après vous dans l’Algérie post-élection présidentielle ? 

Sur ce plan, je suis fondamentalement pessimiste. Je ne vois pas de configuration nouvelle qui se dessine. Sauf surprise. L’Algérie de 2009 ressemblera tristement à celle d’avant. Les Algériens seront pris par leur quotidien désespérant, les élites occupées par leur carrière. Il reste le mouvement social, organisé ou pas, les manifestations, les grèves, tout ce qui peut en somme perturber les faux consensus existants. Peut-être aussi ces bouts de réveil intellectuels qui s’expriment plus par des pétitions on-line que par un activisme public. En dehors de cela…. 

Les partis de l’opposition semblent complètement tétanisés par la situation politique prévalant dans le pays. Pourquoi déserte-t-on le jeu politique ? 

Ces partis ne sont plus dans le jeu de l’alternative. Ils ne sont plus dans le jeu pour construire une alternative potentiellement attractive pour la population, les couches populaires et moyennes. Il y a une sorte d’aseptisation du politique qui fait que même certains partis supposés de l’opposition – opposants eu égard à leurs programmes – ont des difficultés réelles d’apparaître crédibles dans leur opposition. Je ne parlerai pas du RCD qui exprime une sorte d’aveu réel d’inutilité en voulant geler ses activités ; le FFS, qui malgré une totalité toujours radicale quant au pouvoir politique, est souvent décalé par rapport à la réalité sociale, à celle des mouvements sociaux. Il reste le discours critique du programme libéral du gouvernement développé par Louisa Hanoune, mais là aussi, il se fait vite rattraper par la réalité du « consensus » dans lequel se sont empêtrés le Parti des travailleurs et sa secrétaire générale avec le pouvoir politique. Les autres partis, par contre, nous interpellent sur une chose, à savoir ce qu’est la définition d’un parti politique en Algérie ! 

L’aveu du président du RCD qui évoquait jeudi une probable « mise au frigo » de son parti ne rejoint-il pas une autre réalité, celle d’une démission collective, non assumée publiquement des formations politiques se réclamant de l’opposition ? 

Et il n’est pas le seul. En gros, Saïd Sadi a voulu nous dire : « Je suis incapable, je suis inutile et je me mets entre parenthèses en attendant des jours meilleurs. » Ce sont des formations qui, encore une fois, n’arrivent pas seulement à se faire entendre par le pouvoir politique mais qui n’arrivent pas à accrocher la société. C’est une chose que de se faire entendre et c’en est une autre que d’être dans la proximité de la société, de ses pulsions, espérances, contradictions, dans ses espaces. L’enjeu c’est toujours la société, c’est d’abord cela et c’est après qu’on pourra parler de politique comme programme de pouvoir.

Par Mohand Aziri

* Ancien porte-parole du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES)

Prière des « chefs d’Etat » arabes à l’ouverture de leur Sommet (sommeil)

arabe.jpg« اللهم ثبتنا على كراسينا، وبارك لنا فيها، واجعلها الوارث منا، واجعل ثأرنا على شعبنا، وانصرنا على من عارضنا، ولا تجعل مصيبتنا في حُكمنا!، ولا تجعل راحة الشعب أكبر همنا ولا مبلغ عِلمنا، ولا الانقلاب العسكري مصيرنا، واجعل القصر الرئاسي هو دارنا ومستقرنا، اللهم إنا نسألك فترة ممتدة، وهجمة مُرتدة، والصبر على المعارضة، والنصر على الشعب، ونسألك الحُسن لكن لا نسألك الخاتمة أبداً، ! اللهم ارزقنا معونة لا نسرق بعدها أبدا، اللهم لا تفتح أبواب خزائننا لغيرنا، اللهم أعطنا كلمة السر لحسابات الحكام السابقين لنا في بنوك سويسرا، اللهم وفق أمريكا لما فيه خيرنا، اللهم اغفر لـ (جورج بوش) فإنه لا يعلم أننا لا نعلم، ! اللهم وفقه لما فيه 99% من أصوات الناخبين، اللهم نجهِ من أي إعصار أو كارثة طبيعية لأننا سنلوص مع شعوبنا من غيره، اللهم عليك بشعبي، أما أعدائي فأنا سأتفاوض معهم. اللهم ارزقنا حب أمريكا، وحب من يُحب أمريكا، وحب ما يُقربنا إلى حب أمريكا، اللهم أمركني ولا تأفغني، اللهم برطني ولا تصوملني، اللهم فرنسني ولا تسودني، اللهم ألمني ولا تؤلبني، اللهم أني أبرأ إليك من الاستعانة في حكم شعبي بأحد، ولا حتى بصديق، ولا برأي الجمهور اللهم أني أعوذ، بك من كرسي يُخلع، ومن شعب لا يُقمع، ومن صحيفة لا تُمنع، ومن خطاب لا يُسمع، ومن مواطن لا يُخدع، وأعوذ بك من أن أجلس على الكرسي ثم أقوم أو أ ُقام عنه، اللهم ثبتني على الكرسي تثبيتا، و شتت المعارضة تشتيتا، ولا تبق منهم شيطاناً ولا عفريتا. اللهم آآآآآآآآمييييييييين

La loi MAK, simple comme bonjour: “une langue = un peuple = autonomie” (Prélude à une indépendance)

ferhat1.jpgAvant de tirer ma révérence!

Je savais que le sujet de l’autonomie allait provoquer une nouvelle dissension entre les internautes habituels et fidèles de ce webzine interactif de qualité. Ma position allait engendrer une résistance et une opposition opiniâtre, quoique feutrées et courtoises. Mon dernier article était centré sur l’homme promoteur de la division et la fragmentation dévastatrice de mon pays, qui s’appelle: Algérie. Et qui pour arriver à ses fins, il était prêt à toutes les compromissions les plus dépravées.

Je ne voulais pas aller plus loin dans la démonstration de son racisme à l’égard des descendants des frères et compagnons d’armes de son père; les autres Algériens; les non Kabyles; appelons-les comme ça puisqu’il s’en démarque et s’en lave les mains de leur barbarie et leur ineptie… d’après les théories qu’il est en train de développer et de distiller, à sa communauté avec un dosage savamment calculé– en exploitant une situation dramatique où tout le pays connaît une situation catastrophique, des convulsions sociales et sécuritaires sanglantes — ils ne méritent aucun intérêt. Je me contente de ce que j’ai dit sur lui. Un jour, sur une autre tribune, peut-être contribuerai-je modestement à un débat sur ce sujet sans passion ni complaisance où je défendrai mordicus l’intégrité territoriale de mon pays comme je le fais pour sa démocratie.

S’agissant du droit et le libre choix qui a été évoqué, dans une fratrie, les liens sont sacrés. Si un membre dit avoir le droit de rompre ses liens pour regarder ailleurs et jeter des ponts avec les ennemis d’hier, les autres membres ont aussi le droit de le juger voire le devoir de le dissuader. La guerre de cessation suivie d’une démocratie authentique a donné naissance à la plus grande puissance du Monde…

Admettons que les idées ne sont pas étroitement liées aux hommes qui les portent. Qu’il suffit d’entendre n’importe qui présenter, proposer, imposer et appliquer une politique idéale pour un groupe social ou ethnique pour que celle-ci fonctionne à merveille et finît par donner les fruits escomptés. Faisons en sorte qu’il suffise à une société de subir et d’interagir en exécutant de façon disciplinée les programmes d’un parti politique ou d’un mouvement quelconque sans se poser de questions sur les moyens utilisés sont-ils orthodoxes ou condamnables; ou sur les caractères des leaders, comme il suffit à une terre fertile de recevoir semence et eau pour qu’elle permette une croissance normale à une plante sans se soucier du profil psychologie et les états d’âme du jardinier bienfaiteur. Bref, ne parlons pas de Mehenni ni de ses collaborateurs ni des nouveaux concepts géopolitiques qu’ils sont en train de construire autour de la Kabylie.

Parlons du principe; seulement du principe, et examinons l’idée de l’autonomie qui semble être séduisante pour certains, et présentée comme un élixir aux vertus magiques pour soigner les maux dont souffre une de nos régions, haut lieu historique de patriotisme et de bravoure, mais singularisée par sa quête, satisfaite partiellement, d’une reconnaissance identitaire et culturelle.

Jusqu’ici les intervenants ont présenté une vision très réduite de statut de l’autonomie revendiquée par le MAK. Il ne s’agit pas d’une organisation régionale, définie pas le gouvernement algérien; qui gérera localement les affaires publiques sans se référer aux orientations de l’Administration centrale qui lui allouera annuellement une enveloppe budgétaire globale. Si c’était le cas, on parlera de décentralisation. L’autonomie revendiquée est un Etat autonome avec gouvernement, chef de gouvernement, des ministères des partis politiques régionaux et toutes les autres structures qui déterminent un vrai Etat moderne indépendant excepté dans un premier temps sur les affaires de la défense et les affaires étrangères. J’ai dit un premier temps, car les apprentis sorciers auréolés d’un si grand triomphe, ne vont pas s’arrêter en si bon chemin.

Dans un climat de surenchères parmi les plus radicaux (on les voit dans les forums), ils continueront leur œuvre séparatiste en préparant une nouvelle génération de jeunes Kabyles qui n’auront pas connu les rapports affectifs avec l’arrière-pays comme l’ont connu leurs parents. Il y aura de moins en moins de nationalistes attachés à toute l’Algérie. Une entité pareille ne peut pas rester à l’abri des interventions étrangères principalement françaises et qui revêtiront diverses formes plus ou moins insidieuses. Les moindres échanges économiques avec la France qui prendra attache très rapidement avec elle – les petits Etats offrent toujours de bons pied-à-terre pour les grandes puissances qui ont des intérêts à défendre dans la région; les moindres rapports socioculturels qui se feront sans le consentement d’Alger seront interprétés comme une ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie. D’autres conséquences déstabilisantes pour la région qu’il sera fastidieux de tout énumérer ici.

Personne parmi les bonnes volontés qui louent les mérites de l’autonomie telle qu’exigée par le MAK qui ne brille pas par sa fidélité et son amour pour l’Algérie, ne pourra faire nier la vraisemblance à un tel scénario catastrophique.

Sur le plan intérieur, les conséquences seront encore plus dramatiques dans l’état actuel du système politique autoritaire et moribond caractérisé par l’opacité et l’absence de réelle culture démocratique. Des conflits d’intérêts peuvent utiliser cette nouvelle donne pour pourrir les relations entre Alger et le jeune Etat autonome. Ce dernier malgré sa dépendance énergétique sera acculé à plus de radicalisation et sautera dans les bras de la France poings et pieds liés; ou pires, les millions de Kabyles qui vivent en Algérie (hors Kabylie) seront considérés comme des étrangers et feront l’objet de ségrégations et rétorsions administratives. Connaissant quelle haine les sbires du régime ou les forces occultes sont capables de susciter en cas de besoin, je ne veux même pas penser au drame que le MAK est en train de préparer pour l’Algérie. Dieu nous en préserve.

Je reviens et je dis que le problème majeur et urgent de l’Algérie est la DEMOCRATIE pour tout le monde; il ne faut pas être égoïste. C’est la condition sine qua non à la dignité, la liberté et les droits de l’homme partout. C’est la condition sine qua non pour que nos frères Kabyles, attachés comme, recouvreront, Inchallah, leurs droits à la reconnaissance culturelle et identitaire.

Par Sniper

Commentaire: cher Sniper, je pense que la majorité des internautes apprécie tes analyses pertinentes. A cet effet, au nom de tous les ami(e)s du blog, je t’invite à rester parmi nous.

El Mouhtarem

Justice pour Mohamed Baba Nadjar

babanadjar.jpgMohamed Baba-Nadjar, originaire de Ghardaïa [Algérie], né le 4 janvier 1984, avait 21 ans lors de l’agression et de l’assassinat en octobre 2005 de Brahim Bazine, membre de la section locale du croissant rouge et ancien militant du FFS.

Sans aucune preuve, Mohamed Baba-Nadjar a été accusé de ce meurtre et condamné à mort le 6 juin 2006. Depuis il est incarcéré à la maison d’arrêt de Ghardaïa où il a été victime de tortures.

Samedi 03 janvier 2009 devait avoir lieu le procès en appel du jeune Mohamed Baba Nadjar. Il a été reporté pour la seconde fois. Aucne nouvelle date n’a été fixée.

Le procureur général aurait fait le 23 décembre 2008 une demande à la Cour Suprême, de report du procès et en dehors de la juridiction de Ghardaïa, pour «raisons de sécurité». La population de Ghardaïa est très mobilisée dans cette affaire. En signe de solidarité, le jour du procès, le 3 janvier 2008, une grève générale des commerçants, avait été très largement suivie.

Nous avons constitué un Comité de soutien à Mohamed Baba Nadjar pour exiger un procès équitable.

Nous agirons par différentes actions que nous rendrons publiques pour atteindre ce but.

Pour toute adhésion au comité international de soutien à Mohamed Baba Nadjar, prière d’envoyer un E-mail à l’adresse suivante: justice-babanadjar@hotmail.com en précisant votre nom, prénoms, profession et lieu de résidence.

Abdelhamid Temmar: Ministre liquidateur

temmar.jpgQui ne connaît pas TEMMAR ? Piètre enseignant à la faculté de droit des sciences économiques dans les années 70, un véritable charlatan, tous les étudiants de l’époque le prenaient pour un rigolo sympathique, «coureur de jupons»… D’ailleurs son compatriote et néanmoins collègue le professeur BENACHENOU (le scandale de l’ascenseur de l’UNESCO n’est guère un mystère ) pratiquait cette méthode honteuse à ciel ouvert.

Ayant trompé dans une affaire de corruption et mis en examen par le juge d’instruction qui l’a mis au trou mais fut menacé par la chancellerie (BENHAMMOUDA), il fut sauvé grâce à l’intervention énergique de ses cousins ZERHOUNI des griffes de la justice et disparut sans tambour ni trompette mais réapparait avec l’avènement de BOUTEFLIKA. (Tous deux natifs d’OUJDA)

Considéré comme matière grise dans le domaine économie et gestion, le président lui confie les postes clés (commerce et promotion des investissements). D’échec en échec, on continue de lui faire confiance alors que toutes les initiatives prises en matière de reformes relatives au redressement de notre économie se sont soldées par un échec cuisant. Le ratage des privatisations (absence de bilan), la dissolution prématurée des entreprises dont certaines auraient pu être sauvées, confiées aux SGP dont certains responsables nommés à la tête incarnent l’incompétence, sont des exemples édifiants. D’ailleurs ces organes sont devenus de coquilles vides et juridiquement illégales.

Un autre domaine où TEMMAR excelle et pue la corruption est celui des études qui furent confiées aux étrangers au détriment des nationaux moyennant des honoraires hors normes.
Souvent ces études dont la qualité est moindre et parfois douteuse et souvent inexploitées et classées dans les archives, certains cadres du MIPI ont dénoncé cette gabégie mais furent rappelés à l’ordre.
De l’aveu même des responsables de son ministère, qui considèrent le maintien de TEMMAR dans cette sphère économique constitue un énorme danger et qu’il est urgent de le congédier, la sécurité économique de l’Algérie est menacée.

Afin de mesurer l’état de la déstructuration de l’économie, et déterminer l’ampleur des dégâts occasionnée par sa gestion, il est urgent de confier une mission d’audit et d’inspection à l’IGF ou à la COUR DES COMPTES.
Mais tout le monde sait pertinemment que BOUTEFLIKA maintiendra coûte que coûte son “pote” ministre liquidateur. C’est son style de pourrir les choses, de «laisser faire, laisser passer» et ce sera alors la descente aux enfers .

Par un cadre dirigeant en retraite du MIPI

L’autonomie n’est pas un boulversement, une révolution

kabyle.pngA Sniper, il y a dans ton commentaire beaucoup de choses que j’aime et que je partage, mais et tu le reconnais toi-même, il y a aussi des points sur lesquels la discussion peut porter pour les expliciter.

Tu défends l’intégrité territoriale et l’unicité de la nation tout est en ton honneur. Nous aussi nous ne souhaitons pas livrer notre territoire aux convoitises encore que, comme tu sais, après la Dst, le Fbi la Cia, et Africacorp, les concessions multiples aux Etats et aux opérateurs multinationaux de tout bord, il ne reste plus rien à cacher et à préserver. Je ne serai pas surpris qu’un jour on découvre un Mossad actif sous une quelconque bannière.

Ce sont ceux-là qui m’inquietent, et qui, comme on le constate, sont arrivés à faire changer de politique à nos dirigeants autrefois anticolonialiste, antisioniste et anticoloniale, des défenseurs des opprimés, ils ont fait de nous des pas plus et pas moins que les autres peuples arabes du Moyen-Orient notamment. Takhti rassi est la recette en vogue.

L’autonomie mon ami ce n’est pas une vente de souveraineté, ce n’est pas un mariage arrangé, ce n’est pas une condamnation perpétuelle, ce n’est pas un divorce non plus avec nos voisins, quand bien même certains le voudraient, ils ne peuvent pas changer l’histoire, ni la situation présente. Il faut distinguer la Kabylie et les Kabyles. Il y a des Kabyles partout et c’est normal car c’est leur proprieté originelle. L’histoire a décidé et a imprimé quelques changements qu’ils ont acceptés, personne ne peut revenir dessus. Même les Arabes n’y peuvent rien.

En 2009, il est difficile de balayer les résultats et les transformations de la société algérienne même si on le voulait. Certains ont bien essayé pendant le guerre de libération (Benbella notamment) d’attirer l’attention sur la suprématie des Kabyles au niveau des instances politiques et militaires, après l’indépendance aussi… les premières années de l’indépendance furent un cauchemar. Que de fois j’ai entendu dire, enfant que j’étais, mais les Kabyles sont partout dans tous les rouages, ils dirigent tout. Ces rumeurs malveillantes ont produit des effets sur la situation et sur le devenir de beaucoup de cadres pour la simple raison qu’ils appartenaient à telle ou telle région. De toute manière cela se poursuit actuelement allégrement.

Dans le corps de sécurité il y a bien évidemment des Kabyles, comme il y a dans tous les corps de l’Etat, mais aucun ne peut dire qu’ils bénéficient pour cela de faveurs supplémentaires comme on ne manque pas de le relever souvent en ce qui concerne la région de Tlemcen ou de l’Ouest, après avoir vecu de longues années sous le primat des BTS comme on disait. Toutes les régions ont leurs hommes du bien et leurs parts de mal. L’autonomie ne vise pas cette dimension, elle ne veut pas revisiter l’histoire, elle veut seulement imprimer un mode de gestion plus adaptée.

L’autonomie n’est pas un boulversement, une révolution. Elle n’est pas non plus un registre de commerce pour l’accomplissement de personne. Les Kabyles conscients veillent comme ils ont veillé hier aux déviations. Les Kabyles n’ont pas besoin de guide, ils ont besoin de rassembleurs et de chefs de chantiers. Ils ont besoin de bras et de têtes qui travailleront ensemble pour améliorer la situation de la Kabylie. Laquelle malgré tout n’est pas ce qu’elle peut être. Elle en a les atouts et les hommes. Elle peut rassembler des hommes, des compétences, et des moyens pour transformer la vie de ses habitants. Si les autres régions en font de même c’est tant mieux.

Loin de nous l’idée de faire de cette idée un tremplin pour nos ennemis d’hier ni d’aujourd’hui, elle ne se limite pas non plus à pis aller pour quelques ténébreuses personnes.
J’exclue de mon raisonnement les acteurs pour la simple raison que je ne les connais pas personnellement, la différence de jugement peut résider dans cela. C’est un principe de vie, je ne condamne jamais sans preuve et je ne vénére pas une chimère lointaine.

La Kabylie est une entité viable qui peut produire ce sursaut salutaire pour changer. Elle peut symboliser cette recherche éperdue d’une vie meilleure, tout comme cette envie de faire quitte à copier, ce qui ailleurs a produit de bons résultats.
Rien n’est plus normale dans une gestion décongestionnée de former des gouvernements régionaux et des assemblées régionales.
Les exemples sont nombreux dans le monde moderne, il suffit de définir les missions et les rôles pour que tout fonctionnent comme une machine bien huilée pour le grand bonheur de leur concitoyens. Il y a même des gouvernements intermédiaires entre le fédéral et le régional sur base languistique.
Ne soyons donc pas effrayés par les changements. C’est au contraire cette volonté de faire mieux qui consolide les Etats et leur donne une force et un prestige universel.

Bien évidement les avis contraires et les mises en garde sont utiles, c’est pourquoi cher Sniper, votre avis est aussi important pour la construction de ce projet et son enrechissement. Ce n’est pas un projet de Ferhat mehenni, c’est celui d’une grande partie des gens qui pensent, et qui sont convaincus que c’est une solution. On évitera les malentendus et les catégorisations. La diabolisation d’un homme et ou d’une idée est tout aussi mauvaise que le fait d’affirmer que nous ne sommes pas à l’abri de manipulation.

Ce qu’il y a je crois d’assez singulier dans le comportement de certaines personnes (kabyles de surcroit) ils acceptent de débattre sans faux fuyants et ils arrivent souvent à se faire comprendre et à se faire entendre. Car ils n’ont pas d’arrière-pensée et ils ne jugent pas à l’emporte pièce. C’est ma conduite et mes idées, mon travail et mes projets qui font de moi ce que je suis et je le défends sans brutalité avec pédagogie, mais il y a toujours des données qui nous échappent et c’est pourquoi plusieurs têtes valent mieux que peu. La notion de Zaim et ou de catalyseur unique lorsqu’il s’agit de réflechir à un projet aussi important, je n’y crois pas. Voila pourquoi je fais abstraction des hommes, au profit des idées.

Le mode de fonctionnement de nos villages kabyles perchés sur les montagnes a bel et bien vécu aux hommes, et ce depuis des siècles. Prenons donc exemple pour en élargir la portée tout en préservant ce qui a vécu malgré les guerres et les invasions de toutes natures… L’autonomie est une étape, elle permettra de réunir les ferments d’une remise au centre de l’homme tout en mettant en exergue ses vertus et en banissant ses défauts vieillissants et empruntés des tumultueux évenements vecus depuis des lustres.

Par Mohand

DE LA PRESOMPTION D’INNONCENCE ET DU JUGE D’INSTRUCTION

justice.jpgJ’observe que les débats s’éloignent de plus en plus de l’invective, et c’est tant mieux ! Le pamphlet est certes un exercice inhérent à la langue française mais il a aussi ses règles qu’il n’est pas inutile de connaître pour éviter de transformer l’exrcice de style en querelle de commères. Nouveau blogueur parmi vous, j’ai essayé de remonter le temps. Stupeur ! En découvrant quelques commentaires, je me demande si leurs auteurs rendent service à la mémoire de celui qu’ils croient défendre. J’entends le défunt Ali Mecili. La potence est dressée et on attend de voir la tête de M. Hasseni rouler sur le billot…

A moins d’avoir mal compris, je pense que le FFS a toujours défendu la justice et l’abolition de la peine capitale. S’agissant de celle-ci, que ceux qui ont aiguisé les couteaux les rangent pour être conformes aux combats du parti. Quant à la justice, je rappelle son principe cardinal qui est la présomption d’innocence. Il énonce que “toute personne poursuivie devant un tribunal est présumée innocente jusqu’à preuve de sa culpabilité”.

Pour l’instant, M. Hasseni est inculpé et placé sous contrôle judiciaire. Depuis une quinzaine d’années d’ailleurs, le législateur français a introduit l’expression de “mise en examen” moins négativement connotée que celle d’”inculpation”. La mise en examen signifie que le juge d’instruction a des soupçons qu’il doit vérifier. Pour parvenir à la vérité et préparer le procès pénal dans les meilleures conditions, il doit enquêter à charge et à décharge. Son rôle n’est pas de juger mais de contituer un dossier le plus complet possible afin d’éclairer le tribunal criminel (cour d’assises) ou correctionnel.

En France, le juge d’instruction a été institué en 1881 par Napoléon qui l’appelle “l’homme le plus puissant de France” en ce sens qu’il ne reçoit pas d’ordre des dirigeants poltiques. D’ailleurs, il n’est pas nommé par le ministre mais désigné par le président du tribunal, un magistrat du siège indépendant comme lui. Dans le cadre d’un dossier dont il est saisi, il peut procéder à des perquisitions, confrontations, écoutes téléphoniques, reconstitution des faits. Il peut entendre toute personne (témoin, victime ou suspect).

Depuis l’année 2000, une réforme lui a ôté le pouvoir de mettre un suspect en détention préventive, un pouvoir confié depuis à un juge des libertés et de la détention. La mise en examen comme c’est le cas de Hasseni ne signifie nullement culpabilité. Le diplomate est donc toujours INNOCENT aux yeux de la loi. Si les soupçons ne sont pas confirmés, le suspect est relaxé. Si, au contraire, ils sont confirmés, le juge d’instruction va délivrer une ORDONNANCE DE RENVOI et le parquet va fixer la date de l’audience. Si le procès a lieu en correctionnel, le tribunal doit apporter la preuve des charges retenues.

En cour d’assises où siège un jury populaire, chaque juré doit dire sa décision en fonction de son intime conviction. En matière de terrorisme (je parle du cas de la France) la cour d’assises est composée uniquement de magistrats professionnels et ne compte pas de jury. (C’est comme les cours spéciales que le gouvernement algérien avait créées en 1993 avant de les supprimer…)

Le juge d’instruction est-il indépendant dans les faits ? J’éviterais de répondre par oui ou par non afin de ne pas orienter les points de vue. Je rappelle juste quelques faits. En 2006 et 2007, dans le cadre de l’affaire de dénonciation calomnieuse dite CLEARSTREAM, les juges ont entendu les plus hauts responsables et perquisitionné leurs bureaux: le Premier ministre, le ministre de la Défense, le patron des services secrets, celui des RG … Le Chef de l’Etat n’a pas été entendu parce qu’il est protégé par un statut spécial.

Deux mois après son départ de l’Elysée, Chirac a été entendu dans une affaire d’emplois dans son ancien parti le RPR par le le juge Alain Philibeaux qui va remplacer Baudoin Thouvenot. Je ne citerai pas les noms de tous les anciens ministres et hauts responsables poursuivis, condamnés voire emprisonnés. Pour cela, je trouve pitoyables et fortement déplacés les propos méprisant de M. Ksentini qui parle de “petit juge” en évoquant Thouvenot. Ce n’est pas rendre service à M. Hasseni que de tenir de tels propos. Par contre, j’apprécie la position toute prudente du FFS exprimée par Karim Tabbou.

Pour revenir au diplomate, j’observe que son accusateur Mohamed Samraoui est entrain d’effectuer un glissement suspect. Une diversion. Il veut désormais nous convaincre que M. Hasseni un officier du DRS. Et alors ? Ce n’est quand même pas ça la quête de Mme Mecili. L’appartenance à la CIA aux Etats-unis ou à la DST en France n’est quand même pas en soi un crime !

Par Amer Ouali

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