Affaire Rachid Mesli: le CDH se prononcera demain mercredi
Le Comité a examiné une nouvelle fois la plainte déposée par l’Algérie concernant la Commission arabe pour les droits de l’homme (CADH). La délégation algérienne reproche à cette organisation non gouvernementale, dotée du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC, de s’être fait représenter à une réunion du Conseil des droits de l’homme, le 10 juin 2008, par un membre d’une organisation figurant sur la liste du Comité 1267 du Conseil de sécurité qui contient les noms d’entités ayant des activités terroristes. Le représentant du Pakistan a ainsi fait part des résultats des discussions informelles du Groupe de travail officieux du Comité des ONG qu’il préside, et qui s’était réuni précédemment. Ce Groupe, a-t-il dit, a estimé avoir recueilli suffisamment d’informations de la part de l’Algérie. Il a proposé au Comité de prendre une décision mercredi matin. Il a indiqué que certains membres du Groupe de travail souhaitaient se prononcer immédiatement, d’autres voulant disposer de davantage de temps afin de pouvoir consulter leurs capitales. La déléguée de l’Algérie a, de son côté, rappelé les raisons pour lesquelles son pays avait décidé de déposer une plainte par le biais de la Section des ONG. Les réponses apportées par l’organisation concernée confirment qu’elle était informée du dossier judiciaire de Rachid Mesli, a-t-elle dit. Il ressort des rapports du Secrétariat du Conseil des droits de l’homme et du Bureau des Nations Unies à Genève que cette organisation, qui s’est vue octroyer un statut consultatif auprès de l’ECOSOC, a permis à un individu dont elle connait la situation judiciaire de rentrer à l’intérieur du Palais des Nations, de s’asseoir en face du pays qui l’avait condamné et de prendre la parole en son nom, a-t-elle précisé. Il s’agit là d’une violation flagrante de la résolution 1996/31 de l’ECOSOC, a ajouté la représentante de l’Algérie, rappelant que l’article 57 stipule les cas de retrait et de suspension du statut consultatif des ONG. Elle a ainsi plaidé en faveur d’une suspension du statut consultatif, « afin que les autres ONG puissent savoir qu’elles ont non seulement des droits, mais aussi des devoirs ». Le délégué des Etats-Unis a souhaité obtenir des informations complémentaires de la part de l’Algérie, notant que, selon les réponses apportées par l’organisation, la personne concernée disposait du statut de réfugié en Suisse. Le Comité doit bénéficier de toutes les informations avant de se prononcer sur cette question, a-t-il insisté. Cette position a suscité une vive réaction de la part de la représentante de l’Algérie, qui a demandé si une telle requête ne visait pas à revenir sur un jugement prononcé par la justice algérienne. Les délégués de Cuba, de la Turquie, du Qatar, du Soudan, de l’Egypte et de la Chine se sont également exprimés.
Comment nos nations de Droit se permettent ne serait ce que d entendre les doléances d’ un Etat terroriste comme l Algerie envers une personnalité connue pour sa droiture qu est l’avocat Mesli Rachid.
il est etonnant qu a l aube du troisieme millénaire nos etats tiennent compte de doléance d une nation connue pour etre terroriste qu est l algerie
Mesli Rachid est un excellent militant des droits de l’homme. les autorités algériennes cherchent par tout les moyens à se venger de lui pour avoir représenter devant le comité des droits de l’homme les deux premiers responsables du parti islamique dissout (FIS)qui ont obtenu gain de cause devant le comité des droits de l’homme.autre chose, les autorités algériennes sont devenu fous lorsque Mesli rachid avait attaqué la crédibilité de la commission nationale consultative des droits de l’homme qui travaille pour le compte du pouvoir. BRAVO Monsieur RACHID vous êtes un Brave Moudjahid