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Rachid Tlemçani: « Depuis l’arrivée de Bouteflika, le DRS est le grand vainqueur »

tlem.jpgDans un long entretien accordé à El Watan, Rachid Tlemçani, enseignant-chercheur au département des sciences politiques de université d’Alger a réagi aux dernières déclarations du général à la retraite Rachid Tlemçani qui a affirmé que l’armée est exclue du pouvoir. Pour M. Tlemçani a indiqué que le contibution de M. Benyelles n’examine pas rigoureusement la relation de l’armée avec la politique. « Cette relation repose en réalité sur 4 variables essentielles évoluant dans une économie de bazar : la Présidence, l’état-major de l’armée, la police et le DRS.

Pour renforcer son pouvoir, le président de la République a su magistralement faire jouer ces appareils les uns contre les autres. Tout compte fait, l’état-major est apparemment le grand perdant de cette lutte. L’armée fut «éjectée» de la scène politique au profit de la professionnalisation de ses structures. Le grand vainqueur est le DRS qui est devenu, tout en se redéployant horizontalement et verticalement, une structure indépendante, comme l’Etat hégélien, au-dessus des sensibilités politiques et des groupes de pression. Sur la base de cette nouvelle configuration, des cercles de pouvoir tentent de pousser les islamistes à accaparer le pouvoir formel.

Selon des think-tanks, la stabilisation de la «rue arabe» passe inévitablement par une alliance stratégique entre le turban et le képi et entre la mosquée et le bazar. L’islamisme «modéré», quand il est bien guidé économiquement, par les institutions multilatérales, serait en mesure de produire de la croissance économique et de créer des emplois pour une jeunesse sans repères. Selon cette vue de l’esprit, l’islamisme modéré peut assurer à la fois la stabilité politique et le décollage économique. »

Commentaires

  1. davidlemac dit :

    Nos politologues parfois disent n’importe quoi parce que leurs sources sont dans la rumeur, il est difficile de les vérifier, et ils sont souvent aux ordres pour colporter les rumeurs du DRS sous couvert de notoriété d’ailleurs discutable. La desinformation bat son plein en ce moment: un voile de brouillard pour semer la confusion dans les esprits pendant que boutef et le Drs s’acheminent douga douga vers la continuité du régime. Attention à la desinformation, attention aux fausses rumeurs, attention aux politologues aux ordres !

  2. kamal guerroua dit :

    Bonjour
    le Dr Tlemçani n’est jamais un politologue aux ordres,c’est un scholar au sens bourdieusien du terme c’est à dire ,il conjugue scholarship et commitment (recherche et engagement) ,justement dans cet article il est question d’une réalité tangible, »l’islamisme modéréré est plus pernicieux à long terme que l’islamisme radical »parce qu’il s’appuie sur une stratégie entriste,s’enraciner dans le pouvoir lentement mais surement et cette tactique est encouragée par l’occident,non par amour pour les islamistes,mais pour garantir une ceratine stabilité géostatégique dans les pays du sud afin d’endiguer par exemple le phénomène de harragas. »l’occident ne veut pas que l’on lui ressemble mais qu’on lui obéisse »dirait Amine Maalouf l’écrivain libanais;donc ,à mon avis meme les attentats du 11 septembre n’ont pas convaincu les américains de la nécissité d’éradiquer l’islamisme politique car il est encore utile pour leurs buts,rapplez vous la phrase de marx »l’impérialisme n’a ni couleur ni odeur »
    merci

  3. davidlemac dit :

    Leconcept d’ »éradication » est déjà lourd de sens, même en particulier quand il est appliqué à l’islamisme (l’islam ?)Utiliser ce concept avec sympathie c’est déjà s’installer dans une posture peut être pas américaine mais certainement anti islamique.Peut être vaut ilmieux parler d’idéologie anti religion (laïque) ce qui dénote là aussi une certaine idéologie. Quant à nos politologues d’El watan je persiste et je signe: ils ont l’aval des services pour écrire. En ce moment où le DRS (ou du moins certains clans) sont en conflit avec Boutef (et ceux qui le soutiennent)qui semble avoir le vent en poupe. Mais finalement en quoi ces luttes de clans nous concernent? Nous ont-ils demandé un jour notre avis sur la gestion de notre pays ?

  4. massiniss dit :

    je suis l’un des etudient du dr tlemçani et je peu vous assure que monsieur tlemçani n’avence jamais une theorie infondé demunie de preuves scientifique
    s theorie sur le redeploiment verticl et horisentl du DRS et tres tangible encore faut-il comprendre la signification vertical et horisental
    l’arme a etait ejecté du pouvoire de puis 2004 et la defaite de son condidat ben flis en est la preuve
    et je pense que la demission de l’ex parin de l’arme mohamed el amari est aussi une preuve de l’impussence de l’apareil militer
    entre temps le drs a continué a prospere sans etre génait ucune demission prevue au saumet de la pyramid et je pense que les decision capitale se decide dans les locaux du DRS

  5. salima dit :

    mais cest quoi la drs ?si ce nest que l ancienne securite miltaire !!!l epine dorsale du systeme politico miltariste est la drs !!!la designation et recrutement des agents de la drs ne se font pas a ma connaissance par un scrutin universel….!!!!

  6. diara dit :

    Je suis pour le pourquoi et le comment et à cause de quoi, je suis pour les politologue qui servent ou qui désintoxe l’info pour un tier, ce n’est point grave car de pareil blabla ont existé et existeront car nous sommes des dégénérer iila men rahima rabi, ce que je ne peux le concéder ni l’admettre qu’une main externe intervient directement, indirectement ce n’est point acceptable mais supportable, revenons à notre cher prof:
    - l’armée exclu du pouvoir??? ESSAYE DE FONCTIONNER SANS VOTRE COLONNE VERTÉBRALE.
    - Pour renforcer son pouvoir, le président de la République a su magistralement faire jouer ces appareils, on parle de qui et de quoi? Chacun a ses sujets fidèles et chaque sujet repose sur une colonne vertébrale.
    c’est votre analyse veut dire quelle prend du recule pour mieux voir l’échiquier, j’admet,
    mais dire qu’elle est out et KO je ne peut partager le point de vue, l’institution est fort respectable, je nie pas les quelques abêties, qui’il soit individuelle ou collective, qui empêche que les événements poursuivent leurs trajectoire suivant une ligne droite, ils étaient, ils sont, ils seront.
    Dire que l’armée est out j’admet, pour s’occuper de ses véritables compétences malgré toujours les brebigaleuses.

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