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Archive pour janvier, 2009

Le pouvoir de l’ombre existe parce que il a trouvé une personne qui le représente et le couvre, et cette personne est le président de la république

manip.bmpEn réalité, il y a du vrai comme il y a du faux dans ces dires. Le vrai, c’est que le DRS est l’unique corps de sécurité qu’on ne peut pas contrôler, c’est-à-dire qu’il échappe au contrôle, car il peut exercer dans les deux sens, avec l’Etat et en parallele à l’Etat, contrairement au corps de la police ou la gendarmerie ou même l’armée qu’on peut, quelque soit la couverture, réussir à connaitre et à dénicher les personnes coupables.

Le faux c’est que, se ne sont pas tous les officiers du DRS qui sont à l’origine des complots et des conspirations en Algérie; il suffit de prendre le Colonel Samraoui, et d’autres qui ont été liquidés même par leurs collègues du DRS, ce qui prouve qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Il faut savoir en outre que ce corps ou un autre comme l’est à travers le monde entier, repose sur la discipline, et l’exécution des ordres, ce qui signifie que chaque élément est appelé à obéir sans discussion aucune, donc, le problème reste posé au niveau des décideurs politiques, les décideurs politiques sont les premiers responsables de tous les crimes, quelque soit leur nature, même les crimes économiques.

 Je dois préciser dans ce cas que c’est le Président de la république et le parlement qui sont les responsables de tous les crimes commis durant la période de leur exercice. On ne peut jamais accuser un militaire ou un policier, quelque soit son corps de crime sauf s’il a commis ce crime hors du service ou à titre personnel. Celui qui prend la responsabilité complète c’est l’organisme politique sous l’autorité duquel ces crimes ont été commis.

La situation en Algérie est connue, des gens bien placés et qui sont contre le pouvoir et ses agissements existent et on les connait, donc pas la peine de chercher à en créer d’autes ou à en importer de l’étranger !!!
La question primordiale et qui est une priorité pour tous, et de trouver un homme derrière lequel le peuple, et tout le peuple ou au moins la mojorité écrasante du peuple le suit pour guider ce peuple vers une sortie sans trop de dégats, car pour réussir à renverser le pouvoir, il faut savoir qu’on va affronter le monde entier, surtout aujourd’hui que ce pouvoir s’est donné une raison d’exister et qui consiste en la lutte anti terroriste !!!

Le pouvoir de l’ombre existe parce que il a trouvé une personne qui le représente et le couvre, et cette personne est le président de la république. Si ce pouvoir de l’ombre ne trouve pas de protecteur, il dispraitra de lui-même, mais comme il est protégé par une institution politique, et malheureusement votée par une partie du peuple, il restera là, à manigancer et à manipuler, à s’infiltrer au sein de l’administration pour semer la zizanie pour un temps que je considère encore long.
Tout revient à accuser le choix du peuple, ceux qui ont voté pour que la médiocrité continue et s’enracine et durer encore. Par Achour

Mercredi à 22h00: Karim Tabbou sur la chaîne de télévision 2 M

karimtabbou1.jpgDemain mercredi 28 janvier 2009 à 22h00 (heure algérienne), le Premier secrétaire du Front des Forces Socialistes, Karim Tabbou sera l’invité de la chaîne de télévision marocaine 2 M. L’émission sera consacrée aux relations algéro-marocaines. El Mouhtarem

La seule chose dans laquelle excelle le DRS, c’est le noyautage et l’infiltration

toufik.jpgBravo ! Le DRS vient d’être absous de tout soupçon avec brio. Les généraux sont rétablis dans leur honneur. Les assassinats politiques, les massacres impunis sont un incident de parcours. Seuls les lampistes sont coupables comme les présidents et les ministres. Circulez il n’y a rien à voir. On nous assène que ce ne sont pas les militaires qui ont placé 45 milliards de dollars en USA. Donc ils sont innocents de tout. On croit entendre le sénateur Hadad défendre le général Toufik. Qui en 1999 a intronisé celui qui joue avec l’argent du peuple au moment où d’autres candidats de grande valeur se sont investit pour sauver le pays. Les questions comme cela il y en a des tonnes..

Pécher en eau trouble en utilisant des lapalissades fait la nouvelle tendance pour les avocats du diable. Une plaidoirie exemplaire qui peut servir de solide motivation pour les carriéristes du système. C’est le chaos général et personne n’est responsable. Il est fini le temps béni où les assassinats politiques étaient des faits du roi. Benbella, Boumedienne ou Chadli pouvaient signer l’arrêt de mort d’un opposant sous le cachet criminel de la … raison d’Etat. Depuis octobre 1988, les assassinats politiques sont le fait de pouvoirs militaires qui dans les faits sont devenus indépendants du roi puisque c’est eux qui sont les faiseurs de rois et c’est eux qui tracent les lignes rouges. Cette indépendance est anticonstitutionnelle. Ils ont crée un Etat multipolaire, multicéphale. Les conflits d’intérêts entre, appelé pudiquement équilibre des pouvoirs, constituent des boulets devant toute politique gouvernementale. C’est la source du drame algérien.

Tous les corps constitués de la sécurité sont récupérables, sont restés humains, sauf celui des renseignements qu’il faut dissoudre et reconstituer un autre avec du sang tout à fait neuf. La seule chose dans laquelle excelle ce corps maintenant (à cause d’une poignée de chefs), c’est le noyautage et l’infiltration pour semer la zizanie entre frères algériens et perpétuer un chaos qui assurent une vie de pacha pour la mafia militaro-financière. Il est capable non pas de placer ses hommes dans des compagnies internationales pour rapporter les informations sensibles pour la technologie militaire qui est inexistante en Algérie (grâce aux compétences militaires de nos généraux décideurs), mais il est seulement capable de placer ses hommes incognito partout où vous voulez parmi …les Algériens seulement. Dans les bureaux politiques des partis, dans les institutions, absolument partout. Un Algérien qui arrive dans ce corps pour servir son pays, se retrouve malgré lui avec des missions criminelles de liquidateur et de tortionnaire et des missions de “mounafique” auprès de ses frères algériens.

200 000 morts et 7000 disparus, torture systématique, répression féroce, des exactions tous azimuts partout, camps de concentration, et l’on vient nous baratiner avec des propos mielleux ou le complaisant le dispute au crédule. Après toutes ses années de sang, pas un seul démissionnaire. Rien. Ils restent là jusqu’à la mort, seule issue salutaire imaginable pour ceux qui se sont trempés dans le sang. On se demande pourquoi M. Aït Ahmed oppose un niet catégorique à chaque fois que “les décideurs” l’abordent avec une langue conciliante.

Pour les internautes non avertis qui veulent vraiment désiller leur yeux avant de mourir crédules, je les invite à lire le livre de Samraoui et tous les autres dissidents de ce corps, qui fut prestigieux il y a longtemps, pour savoir sous quel règne nous vivons depuis octobre 1988. C’est l’horreur, l’horreur, l’horreur. Par Personne

Da Medjbar, tu es toujours dans nos coeurs

medjber.jpgTriste et douloureuse fut la date du 29/01/2008 où tu nous a quittés. Cette date demeurera à jamais dans les mémoires des militants et combattants de la liberté de 1963. Une année s’est écoulée depuis ta disparition et la douleur est toujours vive. Tu resteras à jamais dans nos coeurs et nos pensées. Sache que ta présence est intense dans nos mémoires.

La mort sépare les êtres, mais jamais les âmes et chacun de nous garde dans son for intérieur ces souvenirs impérissables comme une lumière qui illumine nos coeurs et guide nos pensées. Par cette pensée, nous militants de la fédération FFS de Bouira, nous te rendons hommage et prions pour ton repos.Repose en paix cher grand frère et camarade Maarouf Medjbar. 

P/ la fédération de Bouira: N. Aït Yahiatene et Malik Aït Ouakli

Affaire Rachid Mesli: le CDH se prononcera demain mercredi

mecili.jpgLe Comité a examiné une nouvelle fois la plainte déposée par l’Algérie concernant la Commission arabe pour les droits de l’homme (CADH). La délégation algérienne reproche à cette organisation non gouvernementale, dotée du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC, de s’être fait représenter à une réunion du Conseil des droits de l’homme, le 10 juin 2008, par un membre d’une organisation figurant sur la liste du Comité 1267 du Conseil de sécurité qui contient les noms d’entités ayant des activités terroristes. Le représentant du Pakistan a ainsi fait part des résultats des discussions informelles du Groupe de travail officieux du Comité des ONG qu’il préside, et qui s’était réuni précédemment.  Ce Groupe, a-t-il dit, a estimé avoir recueilli suffisamment d’informations de la part de l’Algérie.  Il a proposé au Comité de prendre une décision mercredi matin.  Il a indiqué que certains membres du Groupe de travail souhaitaient se prononcer immédiatement, d’autres voulant disposer de davantage de temps afin de pouvoir consulter leurs capitales. La déléguée de l’Algérie a, de son côté, rappelé les raisons pour lesquelles son pays avait décidé de déposer une plainte par le biais de la Section des ONG.  Les réponses apportées par l’organisation concernée confirment qu’elle était informée du dossier judiciaire de Rachid Mesli, a-t-elle dit.  Il ressort des rapports du Secrétariat du Conseil des droits de l’homme et du Bureau des Nations Unies à Genève que cette organisation, qui s’est vue octroyer un statut consultatif auprès de l’ECOSOC, a permis à un individu dont elle connait la situation judiciaire de rentrer à l’intérieur du Palais des Nations, de s’asseoir en face du pays qui l’avait condamné et de prendre la parole en son nom, a-t-elle précisé. Il s’agit là d’une violation flagrante de la résolution 1996/31 de l’ECOSOC, a ajouté la représentante de l’Algérie, rappelant que l’article 57 stipule les cas de retrait et de suspension du statut consultatif des ONG.  Elle a ainsi plaidé en faveur d’une suspension du statut consultatif, « afin que les autres ONG puissent savoir qu’elles ont non seulement des droits, mais aussi des devoirs ». Le délégué des Etats-Unis a souhaité obtenir des informations complémentaires de la part de l’Algérie, notant que, selon les réponses apportées par l’organisation, la personne concernée disposait du statut de réfugié en Suisse.  Le Comité doit bénéficier de toutes les informations avant de se prononcer sur cette question, a-t-il insisté.  Cette position a suscité une vive réaction de la part de la représentante de l’Algérie, qui a demandé si une telle requête ne visait pas à revenir sur un jugement prononcé par la justice algérienne. Les délégués de Cuba, de la Turquie, du Qatar, du Soudan, de  l’Egypte et de la Chine se sont également exprimés. 

Le P/APW de Béjaia: »On convoque honteusement le sang des martyrs de la Révolution à la rescousse d’une hypothétique élection présidentielle… »

hamid.jpgRéagissant aux festivités organisées, la semaine écoulée, au siège de la wilaya de Béjaia par des élus du FLN et des représentants de l’ONM et de l’ONEC, à la mémoire de certains officiers de l’ALN, le président de l’APW, Hamid Ferhat, a accusé les organisateurs d’“avoir souillé la mémoire des vrais martyrs de la Révolution”.

“Après avoir subtilement couvert la dernière forfaiture constitutionnelle par une pseudo-protection des symboles de la Révolution, l’Organisation des moudjahidine de Béjaïa associée avec l’administration et les organisations d’enfants de chouhada, à l’intérieur d’une institution publique (wilaya) et aux frais du contribuable, voilà qu’on convoque honteusement, encore une fois, le sang des martyrs de la Révolution à la rescousse d’une hypothétique élection présidentielle sans électeurs, ni candidats pour prier sa majesté le roi à garder sa couronne”, écrit Hamid Ferhat dans sa déclaration.

“N’ayant aucune crédibilité et ne pouvant rien avec l’intrigue et la manipulation devant la prise de conscience des Algériens sur la gravité de la situation que traverse le pays, le pouvoir, à travers ses relais, s’en remet, comme par défi, à la recherche d’une introuvable légitimité populaire pour sa survie en garnissant la future échéance que la population a d’ores et déjà disqualifiée”, lit-on par ailleurs, dans le même document.

L’ex P-DG d’Algérie Télécom en prison

pdg.jpgL’ex PDG d’Algérie Télécom, Kheireddine Slimane, et son directeur financier ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près la Cour d’Alger, rapporte Le Courrier. Les mis en cause sont accusés de passations de marchés non-conformes à la réglementation. Le troisième suspect, propriétaire d’une entreprise privée dénommée SOFAFE,  se trouverait en fuite à l’étranger. En effet, l’entreprise privée avec laquelle les marchés ont été conclus est spécialisée dans la vente et la pose de câbles. Les enquêteurs reprochent aux inculpés, outre l’irrégularité des marchés eux-mêmes, le fait qu’Algérie Télécom ait conclu un autre contrat d’achat juteux au moment où un premier n’avait même pas été honoré. Il semble ainsi que les inculpés ne se soient pas contentés de surfacturer les produits acquis comme cela se produit bien souvent dans la passation des marchés publics en Algérie. 

En Algérie, les lignes rouges devenues célèbres on en fait un leitmotiv pour justifier l’inaction et l’inactivité

bouteflika08122007.jpgIl y a une habitude chez les fellahs et les agriculteurs traditionnels qui pour effaroucher les oiseaux volants, ils mettent en évidence un ou des épouvantails et le tour est joué. Accréditer l’idée en 2009, que la SM nous regarde, nous espionne, va nous tomber dessus, va nous faire disparaître, nous faire licencier, nous faire juger et condamner, surveille le Président, le menace et j’en passe et des meilleures, c’est du cirque.

Sans doute que depuis Abdelhafid Boussouf, ce corps s’est constitué en une force inébranlable, qu’avec l’entendement ou la peur des hommes politiques et des responsables à tous les niveaux ils se sont donnés des pouvoirs inouïs. Nous avons tous vécu le moment où on se méfiait de son voisin, et que le simple fait de porter un képi suffisait à donner des ailes à certains pour tout faire. Que beaucoup ont cultivé et continuent de nourrir ce phénomène pour leurs propres intérêts. Que tous les jeunes et moins jeunes étaient fiers d’en faire partie, que cela se poursuit actuellement encore. Ne faut-il pas penser que le moment est véritablement venu d’appeler un chat un chat et de ne pas monter des scénaris pour justifier la situation et la peur de dire les choses comme on le ressent ?

Qu’attendent les gens pour dénoncer avec précision, les passes droits de ceux la qui font l’unanimité contre eux, puisque c’est d’eux qu’il s’agit ? Tous les pays du monde moderne ont su dissocier le vrai du faux et ont mis chacun devant sa responsabilité et son rôle. Qui parle de services secrets autant que nous en Algérie, nous sommes malades de ça et nous transmettons encore ce virus encore et encore. Dans la vie des peuples, il arrive toujours le moment de recadrer les débats et définir les rôles de chacun.
L’exemple doit nous venir d’en haut, on l’attend encore cet exemple qui fera de nous tous des personnes se souciant peu de tel ou de tel mais plus de la manière de corriger les situations et faire de la justice et des règles de vie une préoccupation citoyenne avant d’être une émanation des autorités civiles et militaires.

Quand nous restons sur des généralités, c’est simplement que nous ne voulons être des fossoyeurs injustes. Pour accuser il faut être persuadé et pour citer des noms il faut être sûr et avoir des preuves. J’évite de tomber dans la facilité en citant des personnes pour faire plaisir. S’il faut citer des noms quitte à en inventer pour faire bien. Eh bien non ! on invente pas, on raconte pas n’importe quoi. Il faudra bien arriver enfin à sortir de toutes les manigances des chefs et leurs querelles pour ne retenir que la vérité avérée et confirmée sur les agissements des hommes de tous les hommes qui gouvernent ce pays depuis plus 46 ans.

Les lignes rouges devenues célèbres on en fait un leitmotiv pour justifier l’inaction et l’inactivité. On oublie de préciser que tout un chacun doit respecter les lignes rouges c’est-à-dire des limites. Dieu sait pourtant qu’il y a des responsables civiles qui ne s’embarrassent ni de scrupules, ni de la morale ni de la loi. Ils n’ont pas seulement dépasser les lignes, ils les ont effacé et ils ont pris le pouvoir économique, politique et social, sans oublier le pouvoir militaire, sur les biens et sur les humains.

Pour plaire, il est devenu courant de citer des noms, et celui qui ne le fait pas par honnêteté intellectuelle, devient suspect. Il userait de subterfuge. Cibler un général en particulier parce qu’il fait l’unanimité contre lui (vrai ou faux, l’avenir nous le dira) et oublier la multitude d’autres, civils et militaires c’est se voiler la face mais ce n’est pas faire oeuvre utile. Je n’ai en aucune manière la haine de l’autre pour ce qu’il est. Je déteste ceux qui font semblant et qui donnent le mauvais exemple, ils font ce qu’il est raisonnablement pas permis de faire. L’intangibilité des preuves et leur irréfutabilité sont des vains mots pour certains, or ils ont tout leur sens dans mes propos.

Si je dis qu’un Ministre ne fait rien pour régler tel ou tel problème, c’est vérifiable. Si je dis que le Président a tous les pouvoirs, c’est aussi prouvé. Si je dis qu’on peut faire mieux c’est sûr puisqu’il suffit de regarder autour de soit…pour le constater, à commencer par les ordures dont vous parlez, mais à la différence qu’en ce qui me concerne et pour ce dernier point c’est d’abord nous qui ne devons pas jeter partout et dire pourquoi on ne les ramasse pas…

Les assassins de Kasdi Merbah, Mecili , Boudiaf etc… sont en vie. Demandez donc au Président de prendre son courage à deux mains et de réouvrir les enquêtes. Il peut le faire, il n’y a plus personne pour l’en empêcher. Si c’est trop compliqué, car il n’y a pas de juge courageux pour mener ce genre d’enquêtes, on peut attendre encore, en attendant il pourrait n’est-ce-pas exiger d’assainir les rangs des anciens moudjahidine ? Un ministère qui coûte autant que le Ministère de l’Education nationale au budget de l’Etat. Pourquoi ne s’interroge-t-on pourquoi tant de déséquilibres ? Par ailleurs, qui a demandé de placer 45 milliards de dollars aux USA, alors que des centaines de milliers de familles vivent dans des bidonvilles, et que beaucoup de jeunes vivent dans la précarité en s’adonnant à n’importe quoi pour oublier et pour se nourrir. Il y a tellement de choses à dire, alors citer un général ou un autre sans en connaitre la réalité des situations et des rôles nous frions de la fuite en avant. En tout cas, je ne le fais pas et je l’assume.

Pensez ce que vous voulez, imaginez tout ce que vous voulez. Ceux qui aiment citer des noms sans se soucier de l’argumentaire qu’ils utilisent sont ceux là même qui font que le mic mac et la bouillabaisse fermente, pour moi ils sont aussi condamnables. Pour finir, je dirai qu’à l’allure où vont les choses, il est loin le moment tant espéré de dresser telles de forteresses les lignes rouges de la loi pour tous et que tous ceux dont on a les preuves de leurs implications rendent des comptes et s’expliquent c’est ça qui doit nous unir pour y parvenir et non des querelles byzantines. Je ne cherche pas à avoir raison, j’expose mes opinions avec le maximum de ma clairvoyance c’est mon seul but. Si je participe aux débats peut-être un peu trop au goût de certains, ce n’est pas de l’envahissement c’est seulement que je veux donner ce que je peux à mon pays, mon temps et mon expérience. C’est le moins que je puisse faire pour mériter mes racines . Par Mohand

Algérie: L’assassinat politique est une culture du pouvoir depuis 1962

boudiaf.bmpLe pouvoir néo-colonial instauré par la force des armes en 1962, ayant à sa tête l’adjudant des Tabors marocains, un certain Benbella, qui selon la constitution de 1963, n’avait pas les conditions exigées pour devenir président, car il n’a pas la nationalité algérienne d’origine, a instauré une culture, une tradition, celle de l’assassinat politique, depuis Khemisti, premier ministre des affaires étrangères, ancien Sécrétaire Général de l’UGEMA, Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens qui a regroupé toute l’élite universitaire engagée pour la libération du pays. Il a été assassiné et sa mort est restée inconnue. Selon Benbella, son assassin a agi par mobile passionnel. Il serait, selon l’adjudant l’amant de la femme de Khemisti. Les connaisseurs savent que l’exécutant de Khemisti a été gracié par Benbella. Selon les connaisseurs, la femme de Khemisti s’est remariée et vit en Suisse. Le crime a profité à Bouteflika, devenu ministre des affaires étrangères.

Il y avait l’assassinat de Chaabani; dont le dernier témoignage de Chadli confirme le témoignage de Boumedienne. Tous les deux accusent Benbella d’avoir commandité son assassinat. Tous les deux ont été assassinés, car ils étaient contre la continuité des essais nucléaires au Sahara. Par la suite, le congrès de l’UNEA, en 1964 a accusé Chaabani d’être réactionnaire et qui voulait diviser l’Algérie. Vient ensuite le tour de Krim Belkacem, signataire des accords d’Evian, de Mohamed Khider, ancien ministre du GPRA, de Mohamed Seddik Benyahia, assassiné en plein vol, de Mécili, assassiné à Paris, de Kasdi Merbah, assassiné à Bordj-El-Bahri, non loin de l’ENITA, une école de l’armée, où s’est tenue la réunion des officiers, où Chadli a été désigné pour remplacer Boumedienne, il y a l’assassinat de Abdelhak Benhamouda, SG de l’UGTA, il y a beaucoup d’assassinats non élucidés. Aucun dossier n’a été ouvert pendant les 10 ans de régne de Bouteflika.

L’assassinat politique est une culture du pouvoir depuis 1962. Pour mettre fin à l’assassinat politique des opposants, il faut changer la nature du pouvoir et non sa vitrine ou ses moyens de répression. Il est triste de constater que les internautes donnent beaucoup d’importance à la vitrine, à la forme, à l’apparence, au lieu de de rechercher l’essence, ce qui est caché dans l’arrière-boutique. Qui a assassiné Medeghri, ministre de l’intérieur de Boumediene? C’est toute la série noire qu’il faut citer. C’est le prix que payent les Algériens pour arracher la liberté d’être libre sur la terre de leurs ancêtres.

Seule la République peut garantir toutes les libertés, y compris la liberté de procès libres et justes pour faire triompher la justice. Aujourd’hui, c’est l’impunité qui est consacrée. Bouteflika a donné une nouvelle étiquette à la loi de la Rahma de Zeroual qu’il a appelée Concorde civile qu’il a transformée par un simple jeu de mots en charte pour la paix et la réconciliation nationale pour consacrer l’impunité des criminels. Il ne faut pas être subjectif et se focaliser sur X ou Y. C’est tout un système de pouvoir qui fonctionne grâce aux crimes politiques. Même Boumediene; selon plusieurs témoignages a été assassiné par empoisonnement.  Par Maamar Boudersa

Le peuple algérien doit s’unir pour libérer son pays !

unit.jpgLe système a tissé sa toile araignée comme l’a écrit un des internautes sur le site. La rente et la sécurité ne profitent qu’au système et presque pas du tout au peuple. Nous le savons tous et toutes. Il n’ y a pas de doute que ce système ne pourra lâcher le pouvoir sans y être invité par une force qui ne cherchera que la victoire (comme dans notre histoire). Quelle ruse qu’ils n’ont pas utilisé pour perdurer? Quelle limite qu’ils se sont interdits de ne pas franchir ? J’en vois quand je regarde ce qu’ils ont fait de nous. C’est dans la confusion que se cachent, souvent, les ennemis de l’Algérie. Une fois l’indépendance acquise, des virus coriaces, affamés et hautement meurtriers s’étaient introduits sournoisement et doucement dans cette liberté obtenue avec des sacrifices inimaginables (ceux qui ont vécu cette époque s’en souviennent et ceux qui ne l’ont pas vécu portent encore les traces).

Nous étions pauvres, très pauvres (en tout) et certains étaient dans la misère (digne comme la pauvreté d’ailleurs). Nous étions traumatisés au plus profond de notre chaire et de notre coeur par ces sept longues années de souffrances, d’insécurité, de deuils répétés (il n’ y avait pas que le colonisateur qui tuait, la faim, la peur, la maladie, les blessures…tuaient aussi), de terreur et de sacrifices mais nous étions heureux de respirer, enfin, l’air de la liberté sur notre noble terre. Nous nous étions ( oh ! miracle !) retrouvés entre nous pour la première fois depuis fort longtemps et second miracle avec nos valeurs ancestrales quasi intactes: fraternité, solidarité, dignité, respect mutuelle, confiance, tolérance, lekna3 (contentement), patience, courage et innocence (pour beaucoup peut être avec une naïveté pure).

Les Algériennes et Algériens main dans la main s’étaient mis à chanter, à danser, à rire, à s’embrasser, à sauter, à courir…et à penser qu’ils et elles construire une nation juste, démocratique, prospère et tourner vers l’avenir. Un avenir qui allait offrir une vie meilleur aux générations futures, une vie moins épuisante et moins dure que celle de nos pères et de nos mères sans parler de celles de nos grands parents). Mais, malheureusement ceux (les virus) qui attendaient dans l’ombre la fin de la guerre, étaient arrivés tout frais, en bonne santé, bien nourris, bien soignés, armés jusqu’au dents et surtout déterminés à nous voler cette indépendance tant et tant espérée et très chèrement payée (un million et demi de morts, un nombre incalculable d’orphelins, de veuves, de parents endeuillés, de handicapés…).

Depuis voire bien avant l’indépendance, cette poignée d’hommes (de virus) sans foi, ni loi, haineux de l’Algérie libre, jaloux de ces lions et des ces lionnes et voleurs de ses ressources se sont acharnés sur nous avec une méthode machiavélique, une violence inouïe et une constance remarquable. Au fil des années, ils ont noyauté l’armée, la police, la gendarmerie, la sécurité militaire, l’administration, les journalistes, la justice…au point de s’être accaparé de tous les postes essentiels et stratégiques (surtout ceux qui servent à tuer, à voler, à diviser, à manipuler, à mentir, à écraser, à terroriser…) et, évidemment, entourés de serviteurs, de courtisans, de protecteurs, d’amis, de frères et soeurs, en somme de tout ceux qui les aident à rester au pouvoir.

Pour perdurer, comme vous le savez tous et toutes, le pouvoir a utilisé tout les moyens en sa possession pour nous détruire, nous diviser et nous maintenir dans la soumission. Ils continueront car c’est leurs habitudes et c’est leurs buts (voler,mentir, tuer …) sauf si le peuple s’unit jusqu’à la libération totale de notre pays. Enfin, seule la démocratie et une justice indépendante pourront nous éclairer sur le qui est qui, qui fait quoi, qui tue qui…

P.S : Remercions tous les Algériens et toutes les Algériennes qui travaillent dans l’anonymat à tout les niveaux (armée, drs, police, entreprises publiques, universités…) car sans eux notre pays aurait sombré dans le chaos depuis longtemps. Fraternellement: Ammi Said

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