Merbah donnait une peur froide à tous et il génait aussi en tant que chef de parti
Par respect pour ce grand homme, je ne peux laisser dire ça.
La villa de Hydra de Merbah avait une enceinte assez haute. En face il y a effectivement une autre villa mais elle avait également un mur tout le tour. Je connais parfaitement l’endroit, seul l’entrée de la maison était réservée, il y avait d’ailleurs une entrée de voitures. En face rien n’empêchait les gens de garer. Il n’y avait pas de policier à l’extérieur de la maison. Cette histoire de persienne me semble anecdotique sans autre information précise, je ne peux que l’infirmer.
Et si on faisait une comparaison avec les responsables actuels on serait bien embarassé qu’en parler. Allez garer devant la demeure immense de Zerhouni à Hydra, ou à son nouveau palais (un de plus) à Alger plage, ou bien allez garer devant la villa du DGSN, ou seulement quelqu’un d’autre? Vous verrez où vous vous retrouverez vous et votre voiture… Alors faisons la part des choses s’il vous plait.
Quant à l’exemple cité pour enfoncer le clou, qui peut certifier que c’est Merbah qui a torturé ce Monsieur d’Akbou.
Merbah donnait une peur froide à tous et il génait aussi en tant que chef de parti. Qui des Algériens peut dire qu’il a été torturé ou tué par la SM du temps de Merbah, sans avoir rien à se reprocher. J’étais jeune dans le temps, je n’ai pas assisté, à des injustices comme celles qui ont commencé la fin des années 70. Merbah est un homme d’une extrême intelligence, travailleur acharné et courageux, défenseur de l’Algérie et de sa politique davantage à l’extérieur qu’à l’intérieur. Quant à cette phrase qui aurait été dite: qui peut dire pourquoi il a rétorqué ainsi à Ait Ahmed ? Qui a l’a libéré de prison ? Qui a libéré également Karamane des griffes des tortionnaires et de la Prison?
En tout cas, il peut sembler que nous prenons sa défense, en quelque sorte,mais je pense que le fait qu’on l’a tué veut tout dire , il représentait une menace sérieuse pour les profiteurs etc… La SM a été dirigée par Kasdi Merbah du temps de Boumédienne seulement, le service fut le plus efficace, parmi les meilleurs du monde. Il a dirigé cette structure dans des moments les plus délicats. En ce temps là le FLN et sa politique était la règle pour tous et c’est ce qu’il fut en charge de maintenir.
Cette politique n’a pas été décidée par lui, mais par le Conseil de la Révolution. Les véritables responsables sont les membres du Conseil de la Révolution dont Bouteflika. Notons aussi que Zerhouni était l’adjoint de Merbah , on l’oublie souvent. Disons au passage, que pendant ce temps , il y avait aussi plusieurs “services” chacun dépendait d’un clan bien précis. Il était souvent difficile de rattacher certains actes aux services officiels.
Depuis son départ de la SM , car il devenait génant pour les DAF notamment et certains sbires du FLN, les services ont été l’objet de toutes les manipulations, beaucoup d’hommes ont fait les frais. Quand aux équipes qui ont pris la relève on a vu ce dont elles étaient capables, de l’esbrouffe etl’assujétissement à des hommes et à certains services sous le couvert de la coopération.
De la structure dont les Américains eux-mêmes reconnaissaient la qualité et l’efficatité elle est devenue ce qu’elle est aujourd’hui des cellules tournées sur les questions intérieures … la galette est devenue l’un des objectifs. C’est ainsi qu’on voit des fonctionnaires sortis du néant devenir milliardaires utilisant pour les plus avisés des hommes liges etc…
Je suis outré du silence des Algériens qui s’attaquent aux morts du devoir et qui oublient de nous parler des frasques des dirigeants actuels à tous les niveaux. Ils se sont accaparés les plus belles résidences du domaine public, les meilleures usines, et les plus rentables services dans le silence complice de tous…
Bien sur il y aurait toujours des gens qui diront qu’il mérite pas d’être défendu , je pense au contraire qu’il faut parler de tout y compris de ses injustices éventuelles commises de son temps pour approcher la vérité. Mais aussi et surtout, ne doit on pas s’interroger sur ces actes odieux qui font que les plus capables sont tués ou marginalisés cela profite à qui en défintive?
Je pense que quand on dirige une structure comme celle la il y a toujours des abus mais pas forcément du premier responsable. Ce qui manque en Algérie c’est le courage de mettre sur la place publique les injustices et les abus. On critique souvent les USA, mais sur ce plan ils sont un exemple et on devrait s’en inspirer. L’impunité et l’absence du pouvoir judiciaire sont les pires ennemis des Algériens. Ebruiter tous les cas et en parler sereinement c’est agir pour les diminuer , or en Algérie on se tait, ou on négocie. On se vend ou on vend ses proches. L’exemple des enfants de Boudiaf et sa famille est identifiant , mais ce n’est pas les seuls , ils sont des milliers.
Lorsque les Algériens se rendront compte de l’importance des passe droits de ceux qui sont en poste actuellement et des abus qu’ils commettent sur les humains et sur les biens … ils verront alors que l’Algérie des années 70 c’est tout autre chose que l’Algérie de 2008 … Enfin, je respecte ceux qui, dans leur chair, ont subi les affres des hordes sauvages qu’ils soient du pouvoir officiel ou des clans parallèles.
J’étais trop jeune pour mesurer le degré de l’implication des uns et des autres. Mais dans le temps on prenait comme exemple CHE GUEVARA et les mots impérialisme, colonialisme, justice avaient un sens. Deux ideaux nous animaient : l’ engagement pour une Algérie forte, l’intégrite qui nous a permis de dissocier le bien public du bien privé… En cela Kasdi Merbah et Boumédienne étaient des exemples.
Tous les cas d’injustices et de hogra sont condamnables et ne seront tout à fait effacés des mêmoires qu’après que justice soit rendue. Les auteurs le savent bien, c’est pourquoi ils font tous pour demeurer en poste et tant pis pour les justiciables et pour l’Algérie… ils croient pouvoir perpétuer leur emprise. Un jour la justice les réveillera dans leur sommeil de libertin.
Par Mohand.
NB: Cet article n’exprime pas l’opinion du modérateur du blog
Cher Rezki, j’ai supprimé ton commentaire sans faire attention. Je suis vraiment désolé. Tu peux le renvoyer une autre fois. Demain , je mettrais à jour le blog.
ya khouya Mohand,
peut être êtes vous trop proche pour pouvoir juger sans parti pris. évidemment qu’il devait pas mal déranger surtout qu’il connaissait un bout sur l’histoire de chacun. ceci étant dit on m’a raconté aussi pas mal d’anecdotes sur les « privilèges » qu’il s’accordait en toute impunité. je partage tout à fait votre courroux concernant le laissez aller général concernant la rapine et les passe- droit, je suis d’avis aussi de tout mettr sur la place publique et dire tout hut qui a pris quoi. mais je crois sincèrement que cela créera plus de désordres qu’une remise en ordre. alors que faire? peut être faut -il un moyen terme? par exemple voter nul exprès en inscrivant sur les bulletins de vote a bas les voleurs et les assassins. on peut ausi agir au quotidien en étant soi même juste et probe, et sans concessions et surtout refuser la complicité.
c’est peut êtr simpliste mais il faut faire en sorte de réussir la révolution de velours. assez ! partez les voleurs! laisez nous construire une algérie forte et digne des martyrs d’avant hier, d’hier et d’aujourd’hui.
cher Mohand, dans vingt ans ce sera trop tard. ils seront déjà rigidifiés, poussière, néant. c’est aujourd’hui qu’il faut agir. bien sur que l’idéal c’est de juger tous les malfrats mais ils sont nombreux. il reste une seule soluion leur faire honte mondialement. ne pas aller voter est une gifle planétaire. faites le tous ceux qui peuvent. c’est vraiment une manière pacifique de proner la fin du système et vive la deuxième République celle des honnêtes gens.
a bas le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le favoritisme en un mot l’injustice et la hogra.
et pour vous donner du grain à moure je reproduis ci après l’article d’El Moudjahid qui rend compte des activités de Djamel Ould Abbes à Paris ( bien sur la communauté à l’étranger y a qu’en France ceux d’ailleurs tant pis pour eux ils n’ont qu’à avoir des soldes monstre et lors il ira les voir aussi le ministre de la solidarité avec fakhamatouhou.)
« Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Djamel Ould-Abbès, a annoncé à Paris la prochaine création d’un Conseil national de l’émigration.
Le futur Conseil national de l’émigration sera l’interlocuteur des pouvoirs publics et fera appel « non à des individualités mais à des réseaux qui montrent leur efficacité », a-t-il précisé dans la soirée de samedi, ajoutant que cet organe, qui sera créé par décret présidentiel, est appelé à être « l’interlocuteur pour prendre en charge les préoccupations de la communauté nationale à l’étranger mais également pour impliquer cette dernière dans le développement du pays d’origine ».
commentaire:
cela fait exactement 13 ans que les mêmes paroles ou presque ont été dites avec la même solennité par le ministre de la communauté nationale à l’étranger de l’époque (décembre 1995)
« Tedjini Salaouandji : Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangères chargé de la Communauté Algérienne à l’Etranger »
( je vous conseille d’ailleurs d’aller faire un tour sur google en tapant gouvernements successifs de 1962 et vous verrez on y apprend des tas de choses, je cherchais l’oncle de Rachid Hassani dans gouvernement de ben Belle et c’est comme cela que j’ai trouvé « Moussa Hassani : Ministre des Moudjahidines », est ce que le diplomate Hasseni a un oncle qui s’appelle Moussa? selon son avocat non. est ce que Rachid HAssan a un oncle qui s’appelle Moussa? la réponse est oui et c’est M. Ait Ahmed dans son livre « l’affaire Mécili » qui l’affirme. pardon pour cette digression mais je n’ai pu m’en empêchée.)
pour revenir à ce qui nous préoccupe, je rappelle donc qu’entre 1995 et 2000, il y a eu ce ministre des algériens d’outre mer (mais essentiellement de France) qui a promis des choses et effectivement il y a eu plusieurs concrétisations sauf qu’après l’arrivée de fakhamatouhou, tout a été abandonné car il a estimé que ce « ministère n’avait pas de raison d’être » exit donc le ministre et son département, tout a été effacé et inscrit à perte et profits. 13 ans après on vient nous resservir ce plat qu’on trouvait insipide, en plus avec un Ould Abbes en mal de père putatif. on nage en plein délire.
donc il n’y a rien de nouveau. pas même les acteurs du soit disant forum représentatif. bien sur on retrouve les mêmes figures de proue, qui sans diplomes, sans expérience, sans aucun argument concret sont érigés en interlocuteurs de la communauté.
vous verrez que le conseil de l’émigration y aura cette Nadia Bennacer, en grande pretresse des foules émigrées. parcequ’elle le vaut bien.
donc une fois de plus on tente de mobilier l’électorat émigré pour donner la pêche etle gout d’aller voter à ceux de l’intérieur. mais voilà nous ne sommes plus en 1995 et Zeroual a clairement dit qu’il ne croit pas à l’homme providentiel.
mais c’est que ces messieurs dames croient vraiment que les algériens ce sont des c… finis et qu’ils n’apprennent pas la leçon. M. le minitre il n’y a pire sourd que celui qui n veut rien entendre. il y a eu les assises de l’émigration, il y a eu le haut conseil à l’émigration, il y a eu le secrétariat spécifique, il y a eu des avancées notables du temps du Pésident Zeroual, qu’on tente aujourd’hui de créditer sur le compte de fakhmatouou. on vous dit niet fakou. ce n’est qu’à la veille des élections de la honte que vous vous réveillez pour manipuler les émigrés. sauve qui peut la République. l’Algérie pluri séculaire oubliera vite ces dix ans de rapines et d’injustice. et d’abord le plus grave la loi de finances de 2009 subordonne les CCR à a remise de la carte de séjour. ce qui est vraiment très futé pour encourager les émigrés à voter , n’est ce pas?
« Invité à un dîner-débat, organisé par l’Espace franco-algérien, un forum regroupant des associations, des élus locaux, des universitaires, des entrepreneurs, des opérateurs économiques et autres représentants de professions libérales, M. Ould-Abbès a souligné, dans son intervention, succédant à une série de prises de parole, « sa fierté de se retrouver avec cette élite qui clame tout haut son algérianité et son fort désir de mettre son savoir-faire et son expertise au service du pays d’origine ».
Le ministre a rappelé l’intérêt particulier accordé par les pouvoirs publics à la communauté nationale à l’étranger, « estimée à 7 millions d’Algériens établis aux quatre coins du monde, dont 4 millions résidant en France », à travers la création d’un département au sein de son département.
commentaire: d’où tire t-il ses chiffres? wallah que je ne savais pas qu’il y avait 4 millions d’algériens en France. ma parole je crois qu’il a compté les harkis,les pieds noirs et les pieds gris (métis de français d’Algérie).
Akli Mellouli, un des fondateurs de cet Espace, a expliqué que cette structure se veut « un cadre rassembleur pour confédérer les synergies quelles que soient les origines et les appartenances politiques ». « L’espace constitue un réseau d’associations, de personnalités et de spécialistes ayant un haut savoir-faire dans leurs domaines.
Il n’est pas un club de supporters, mais il vise à établir des rapports francs, sincères et courtois et à jeter des passerelles entre le pays d’accueil et le pays d’origine », a-t-il indiqué.
De nombreux intervenants de tous bords ont pris la parole pour souligner leur désir de mettre leur expérience, leur savoir-faire et leurs connaissances au service du pays ou formuler des propositions à même de mettre en œuvre et de concrétiser sur le terrain divers projets.
Dr. Allouache, président d’une association de médecins algériens de France, a proposé la création d’une agence de développement de projets en direction de l’Algérie.
Nadia Benaceur, présidente d’un réseau d’experts algériens, a invité les pouvoirs publics à privilégier ces experts « victimes de la concurrence des grands bureaux d’expertise ». Kamel Amzar, président de l’association des élus issus de la diversité, a proposé la multiplication des jumelages avec les villes du pays.
Louiza Metref, gérante d’un bureau de consulting et d’expertise, préconise la création d’un espace où les entrepreneurs algériens pourront être accueillis dans leur pays d’origine.
Mouloud Aouinit, président du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, a souligné « l’exigence d’un combat identitaire » pour changer les mentalités « sans verser dans le communautarisme ». Il a également mis en exergue la chance dont disposent les Algériens de France pour assumer et tirer profit de leur « identité multiple » par un « combat contre la pollution mentale » et contre tous ceux qui veulent « perpétuer un passé colonial ». « Il faut écrire la page de l’histoire, la reconnaître pour la tourner ensuite », a-t-il précisé.
Ghalleb Bencheikh, penseur et auteur, a parlé de la nécessité de « revenir à la notion de citoyenneté pour lui donner tout son sens et ses valeurs de générosité, de solidarité et d’accueil ». Pour lui, « il est nécessaire de construire un avenir fondé sur la compréhension et la confiance mutuelles et sur le respect de l’autre ».
« Aucun Algérien vivant en France ne doit raser les murs », s’est-il exclamé.
Chafia Mentalacheta, fondatrice de l’Espace franco-algérien, s’est félicitée, pour sa part, de la forte présence de représentants de la communauté nationale à ce rendez-vous, de la richesse des débats et de la pertinence des propositions. « Notre initiative se veut un espace de partage de l’amour de notre pays d’origine, l’Algérie. Certes, nous différons sur plusieurs sujets, nos opinions et notre appartenance politique diffèrent mais nous partageons l’essentiel, l’amour pour l’Algérie.
Notre pays d’origine est notre dénominateur commun. En regroupant nos forces et nos énergies, nous pouvons constituer un lobby extraordinaire et nous pouvons opérer une véritable révolution pacifique des mentalités », a-t-elle déclaré.
Sur l’autre volet de sa visite en France, M. Ould-Abbès a indiqué qu’il a eu l’opportunité de rendre visite aux retraités algériens vivant dans les centres d’accueil de l’ex-Sonacotra de Montreuil et de Bobigny.
« Grâce aux efforts et aux démarches entreprises par les pouvoirs publics, nous avons pu obtenir auprès des autorités françaises, le principe d’allocation alternée. Nos ressortissants ne sont plus tenus de demeurer constamment en France pour pouvoir percevoir leurs retraites ou pensions d’anciens combattants de guerre. Ils peuvent désormais séjourner 9 mois en Algérie et trois mois en France, sans perdre leurs droits », a-t-il précisé.
commentaire: sur cette dernière partie: ce n’est pas ce gouvernement qui a réussi cette négociation. M. Ould Abbes encore une fois est pris en flagrant délit de mensonge. il faut rendre à César etc…
sinon j’espère de tout mon coeur que M. Akli Mellouli sait ce qu’il dit lorsqu’il affirme que cet espace » n’est pas un club de supporters, mais il vise à établir des rapports francs, sincères et courtois et à jeter des passerelles entre le pays d’accueil et le pays d’origine »
en est -il sur? il faut lui dire que le fait d’être repris par El Moudjaid signifie pour le commun des mortels en Algérie qu’il soutient le3ème mandat. un point c’est tout. tout le reste il s’en font lanlaire les schtroumfs.
au fait cela fait longtemps que je voulais dire hachah Mickey. car chaque fois j’entends dire blad Mickey. en fait c’est totalement faux vu que blad Mickey c’est l’Amérique. il faut plutôt parler de blad khorti.
Ton commentaire sur ce sujet m’a plu, d’un coté parcequ’il sort des sentiers battus sur lesquels on a l’habitude de te rencontrer puis c’est une bonne synthèse.
En Algérie la maladie de la réunionite stérile nous exacerbe, voila qu’on transpose les mêmes procédés à l’étranger.
Entre une association de soutien au président et ces réunions parisiennes y a t il une différence? Non. Elles sont menées suivant les mêmes procédés et elles atteignent toutes les mêmes objectifs , c’est à dire rien de concret , si ce n’est de donner du travail à l’APS pour justifier les déplacements à l’étranger et les notes de frais.
On s’agite à un moment donné, puis on ferme les portes. Ce vieux monsieur doit aller se reposer au lieu de continuer à jouer un jeu qui n’est pas fait pour un homme de son âge. Il a montré ses limites, il a atteint son degré d’incompétence. Les pauvres n’ont jamais été aussi nombreux en Algérie , que depuis qu’il est le chouchou de son Président.
Par ailleurs un lobby ne se decréte pas. Ce sont des hommes et des femmes de bonne volonté qui le construisent pierre après pierre , là où ils sont. On a pas la modestie d’agir dans la l’ombre, les Algériens ne se satisfont pas de l’accomplissement de mission qu’ils se sont fixées, ils veulent le prestige que procure les gouvernants. Toute organisation montée, à l’ombre des pouvoirs politiques ne peut être crédible , elle ne survivre pas car à la base il y a des intérêts de personnes.
Les associations soutenues par les pouvoirs ne sont jamais saines, elles jouent un rôle d’une scène pendant un temps . Ceux qui pensent d’abord à ce qu’ils peuvent retirer d’avantages dans toutes les situations et à tout moment ne peuvent former un socle fort. Les occasions sont nombreuses pour dire et redire les choses. Ils en profitent il faut bien combler le temps de l’oisivité des séjours parisiens…
Il aurait été mieux inspiré de s’occuper des sans papiers, des SDF et des injustices courantes de faciés, de la misère que vivent nos Algériens (y compris des étudiants) c’est ça son boulot.
Les associations algériennes parisiennes en tout genre devraient mieux être inspirées en commençant par ça en étant solidaires des plus faibles.
Les réunions de circonstances et les multiples discours des uns et des autres, on sait à quoi ils servent, sans oublier les piques assiettes à cravates …et la multitude de larbins qui pillulent dans ce genre de rencontres.
Mohand
Cet artcicle contient quelques contre-vérité.En réalité, l’un des deux adjoints de Kasdi Merbah était le cousin de Yazid Zerhouni, Ferhat, aujourd’hui décédé. L’autre, c’était Azzedine Mesbah, en retraite d’office depuis 1986. Yazid Zerhouni était à la SM mais il s’occupait de la logistique.
merci Abuhoreira pour votre récit. je vous crois sur parole. mais le ait d’être un homme courageux ne signifie pas qu’il n’aimait pas la fakhfakha. et il prenait ses aises avec l’argent du contribuable. de toutes façons mon intention n’était pas de l’accuser de quoi que ce soit mais de dir tout simplement que nous sommes des êtres humains faillibles. et heureusement car el kamel lillAllah.
j’aimerai tant que nous autres algériens cessions de rêver d’unanimisme, de perfection et autres nobles qualités. l’urgence c’est le travail honnête,l’intégrité morale, la loyauté envers notre pays au delà de tout et enfin la probité intellectuelle. c’est pourquoi je dis souvent que nous pouvons diverger dans la sérenité et la contradiction utile pourvu que le débat vise à féconder l’esprit.
A ce propos merci Mohand de votre soutien. à mon tour de dire qe vous avez complété ma pensée.
vous voyez : nous pouvons nous rejoindre sur plusieurs chapitres et je ne désespère pas de vous voir reconnaître la vérité dans l’affaire du diplomate Hasseni.
a bientôt.
Je viens de lire les commentaires de AbuHureira, et je suis content de trouver au moins un homme, qui rapporte des faits véridiques et circonstanciés. Ils montrent la grandeur de l’homme.
Je n’aime pas les généralités de ceux qui condamnent sans preuve. Je n’aime pas qu’on accuse Merbah de s’être servi car ce n’est pas vrai.
Si j’ai évoqué le patrimoine de l’un et de l’autre, c’est parcequ’un blogueur en a parlé. Il est prouvé et facilement vérifiable que Kasdi Merbah n’a rien volé et n’a pas profité de son rang pour obtenir des passes droits et des avantages pour lui et ou sa famille. On peut pas dire la même chose de beaucoup d’autres. J’ai cité un cas , je peux en citer beaucoup d’autres.
Quand à l’autre commentaire de Mohand, qui n’est pas de moi bien évidemment.
IL écrit :
Cet artcicle contient quelques contre-vérité.En réalité, l’un des deux adjoints de Kasdi Merbah était le cousin de Yazid Zerhouni, Ferhat, aujourd’hui décédé. L’autre, c’était Azzedine Mesbah, en retraite d’office depuis 1986. Yazid Zerhouni était à la SM mais il s’occupait de la logistique.
A cet homonyme : je tiens à préciser que je n’ai rien écrit sur Ferhat , ni sur Mesbah …. par contre j’ai effectivement écrit que Zerhouni était un adjoint à Merbah où est la contrevérité?
Je comprends que tu veuilles défendre Zerhouni, il a actuellement des cartes en main , mais je voulais te dire , que cela m’est completement égale et je m’en fous de son rang et de son pouvoir, c’est pourquoi je le mets sur le même pied d’égalité que ceux qui ont fait de l’Algérie ce qu’elle est aujourd’hui…
Mohand le vrai.
En tant qu’ancien officier de la SM ayant exercé durant les années 70 et 80, j’apporte mon modeste témoignage sur la gestion du pays sous le régne de Chadli Bendjedid.
Par souci de garder leurs postes et leurs privilèges , les officiers supérieurs influents de l’armée avaient pris la précaution d’imposer au peuple un candidat issu de leurs rangs. C’est ainsi que l’officier le plus ancien au grade le plus élevé était choisi pour succéder, en février 1979, au colonel Houari Boumediène défunt.
Il s’agissait en réalité d’une opération orchestrée par le très ambitieux Directeur de la SM, le colonel Khalef Abdellah dit Merbah et son Directeur – adjoint, le Le commandant Zerhouni Nordine dit Yazid.
Sur leurs instructions, les autres prétendants à la succession furent mis sur table d’écoute et sous surveillance discrète d’éléments de la SM et ce durant toute la vacance du pouvoir. Tous leurs faits et gestes furent contrôlés et analysés par les services spécialisés de la SM.
Kasdi Merbah Directeur de la SM et son adjoint et bras droit , Zerhouni Yazid, avaient en réalité fait le choix de l’officier supérieur le plus faible, le plus naif, le moins instruit et qui ne comprend rien du tout à la politique, et ce en vue d’assouvir leurs ambitions politiques et occuper des postes importants au sein de l’Etat. La preuve , c’est que juste après son intronisation , le Président Chadli les nomma , le premier , le colonel Merbah comme membre du Bureau Politique du FLN et Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale, et le second, le Commandant Zerhouni Yazid, comme membre du Comité Central du FLN et Directeur de la Sécurité Militaire et sa promotion au grade de Lieutenant-colonel.
En résumé , les deux chefs de la SM voulaient “se payer” la tête d’un homme naif et manipulable à merçi.
Installé en février 1979 au poste de Secrétaire Général du MDN, Le colonel Kasdi Merbah bouscula pour la première fois de son histoire les moeurs de la SM en matière de transmission du renseignement à la Présidence de la République. Il réussit à mettre la DSM sous sa tutelle et transmettait lui-même les renseignements qu’il jugeait utiles au Président Chadli.
Tout se passera normalement et comme prévu jusqu’en 1980, date de la mise à l’écart du Colonel Kasdi Merbah de son poste de SG du MDN et de son remplacement par le très ambitieux, encore un, Le colonel Mostéfa Benloucif, Directeur des Personnels et de la Justice Militaire du MDN.
Kasdi Merbah fût victime d’un complot ourdi conjointement par Mohamed-Salah Yahiaoui patron du FLN
et le clan des officiers supérieurs originaires de la région de Chadli et dont le leader était le Colonel Mostéfa Benloucif. Il lui fût reproché sa tiédeur dans la gestion et la répression du “Printemps berbère” de 1980 .
Le colonel Zerhouni Yazid , Directeur de la SM subit en même temps le même sort. Il fût remplacé par un vieux compagnon de chasse de Chadli, en l’occurence, le colonel Lakehal- Ayat Medjdoub.
Le colonel Mostéfa Benloucif poursuivit au grand jour sa “chasse aux sorcières” : Il écarta l’un après l’autre les officiers boumediénistes des postes clés de l’armée. Il les remplaça par des officiers ayant servi dans le passé sous le commandement de Chadli. Cette opération de charme était destinée à gagner la confiance du Président de la République d’une part et à renforcer son pouvoir et par ricochet son clan d’autre part.
Le colonel Mostéfa Benloucif régla ses comptes à tous les échelons de la hiérarchie militaire : tout officier supérieur qui ne courbait pas l’échine devant lui était soit écarté d’un poste clé soit radié des rangs de l’armée.
Des vagues successives d’officiers supérieurs intégres et compétents fûrent mis à la retraite anticipée.Les généraux Larbi Si-Lahcène , Hachemi Hadjerès, Zine El Abidine Lahchichi firent partie de ceux-là.
En agissant de la sorte , Le colonel Mostéfa Benloucif voulait se donner les moyens propres à dominer ses pairs et par là à s’ériger en chef incontesté de l’armée. D’une ambition démesurée, il mettait progressivement en place les conditions d’une succession pure et simple au Président Chadli.
D’une ambition jamais égalée, il força la main du colonel – Président Chadli, sous prétexte de moderniser l’armée, pour créer le grade de “Général”. Une première vague de colonels fût alors promue au grade de général, le 1er novembre 1984 à l’occasion de la célébration du 30 ème anniversaire du déclenchement de la Révolution.
Cette promotion fut suivie par la promulgation du décret portant création de l’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire qui prévoyait les postes de Chef d’Etat-Major et de 2 sous-adjoints. Le premier revenait évidemment au Général-Major Mostéfa Benloucif et les seconds aux Généraux Abdallah Belhouchet ex-commandant de la 1 ère Région Militaire et Khaled Nezzar ex- chef de la 5 ème Région Militaire. Quant au poste de SG du MDN, il fût attribué au Général Rachid Benyelles ex-Directeur de la Marine Nationale.
Pour monter son Etat-Major, Le Général Major Mostéfa Benloucif prit carrément des Directions Centrales du MDN qu’il transforma en départements ou bureaux. Il fait et défait les structures de son Etat-Major selon ses humeurs, et celà durant tout son règne.
L’esprit des grandeurs et l’ambition démesurée du Général-Major Mostéfa Benloucif fit bondir un clan rival qui s’appuyait lui aussi sur le Président Chadli. Il s’agit évidemment du clan dirigé conjointement par le Général Larbi Belkheir, Chef de Cabinet du Président et Halima Bourokba épouse du Président Chadli.
Il est à noter que depuis l’indépendance de l’Algérie des clans dits de l’Est et de l’Ouest se sont toujours formés au sein du pouvoir et se rivalisent sans cesse entre eux.
Contrairement au Général Benloucif qui agissait au grand jour au vu et au su de tout le monde , Le Général Larbi Belkheir fût un homme discret et avait réellement de l’emprise sur le Président Chadli. Il incarnait le ” Monsieur Degrossouvre” de Chadli. Il fût aussi à l’origine de toutes les intrigues du régime. Il faisait le “beau temps et la pluie” à la Présidence de la République. Il avait les pleins pouvoirs. Il avait également des correspondants secrets à tous les niveaux de l’Etat.
Les 2 clans rivaux se haissaient et se concurrençaient sur les “pots de vin” qu’ils percevaient par hommes de paille interposés de sociétés étrangères activant en Algérie. Chaque clan avait ses réseaux. Cette lutte sans merçi entre les 2 clans ne troubla guère la tranquilité du Président Chadli. Ignorant sa propre Constitution qui lui conférait les pouvoirs d’un dictateur, Chadli se comportait bizzarement comme un monarque constitutionnel tel que le Roi des Belges.Le comportement nonchalant de Chadli démontra que le peuple pouvait vivre sans Président.
Au lieu de continuer l’oeuvre de modernisation en profondeur de l’Etat qu’avait entamé son prédécesseur, Chadli le tribalisa tant à l’horizontal qu’à la vertical. Il fût le premier Président à se rendre secrétement la nuit chez les cheikhs des zaouias pour les consulter sur les affaires de l’Etat et lui prédire son avenir politique.La preuve de son emprise par les marabouts fût la nomination flagrante en 1987 de 15 walis (préfets) sur recommandation d’un cheikh d’une zaouia de Mazouna (ouest algérien),village natif de Halima Bourokba, épouse de Chadli. Il en fût de même pour la nomination de certains ministres originaires de la même ville.
Aucun responsable politique ou militaire ayant servi sous le régime de Chadli ne peut prétendre aujourd’hui qu’il ne savait pas ce qui se passait sous sa barbe car sous Chadli tout se savait! Le culte du secret qui faisait la force de son prédécesseur a été renvoyé aux calendes grecques par le Président Chadli. Les enfants des dirigeants de l’époque étaient les premiers à raconter par vantardise à qui veut les entendre dans les boulevards d’Alger tout ce que faisaient leurs parents. Et tout le monde trouvait çà normal par manque de conscience et de vigilance des citoyens. Dans notre société, les valeurs morales et universelles qui caractérisent les grandes Nations modernes et civilisées de notre siècle sont bannies des agendas de nos dirigeants.
Au niveau du Ministère de la Défense Nationale, seul un homme avait tenu tête au Général-Major Mostéfa Benloucif car soutenu par le clan de l’Ouest de Larbi Belkheir et Halima Bourekba : Le Général Rachid Benyelles, SG du MDN. Officier compétent et intègre, il a eu l’audace de dire à la face du Général -Major Mostéfa Benloucif, Chef d’Etat-Major de l’ANP, qu’il était un despote, un voleur et un corrompu. Le conflit entre les deux hommes s’envenima et amena le Président Chadli à trancher en faveur du Général-Major Mostéfa Benloucif mais sans pour autant léser le Général Rachid Benyelles auquel il confia aussitôt le portefeuille de Ministre des Transports. Il fût remplacé à son poste de SG du MDN par le Général Mustapha Cheloufi, ancien Directeur de la Gendarmerie Nationale. Ce dernier n’avait aucune envergure pour jouer un quelconque rôle dans la lutte des clans. Il se remplissait les poches en faisant venir ses larbins de la Direction de la Gendarmerie pour les affecter dans nos Bureaux Militaires près des Ambassades d’Algérie à l’étranger par le biais de la Direction des Relations Extérieures du MDN.
Pendant que le Général-Major Mostéfa Benloucif était accaparé par la fonte et la refonte de ses gigantesques et couteux organigrammes, le Général Larbi Belkheir entreprit discrètement une opération de récupération et de ralliement à son clan de certains Directeurs Centraux du MDN pour contrecarrer l’action du Général-Major Benloucif. Il fit autant avec les deux sous-chefs d’Etat-Major, les Généraux Abdallah Belhouchet et Khaled Nezzar.
Le Général Larbi Belkheir réussit progressivement à retourner tout le monde contre le Général-Major Mostéfa Benloucif et à l’isoler. Un beau soir de l’année 1987, on annonçait dans le journal télévisé de 20 heures que le Général-Major Mostéfa Benloucif “avait démissionné de son poste pour raison de santé”. Il fût immédiatement remplacé par son adjoint, le Général Abdallah Belhouchet.
On avait vu également sous le règne de Chadli se créer et se multiplier les cabinets noirs à tous les niveaux de l’Etat. Ils étaient constitués par de vieux roublards, de courtisans et d’affairistes véreux qui avaient leurs entrées dans les cabinets des chefs où tantôt on fructifiait ses affaires tantôt on réglait ses comptes avec des rivaux. Ces mêmes personnages avaient également leurs entrées au niveau des ports et aéroports du pays pour faire passer leurs marchandises sans payer pour autant la taxe douanière. Les rentiers du système de Chadli ne se contentaient pas uniquement de leurs salaires. Alors pour arrondir leur fin de mois, ils provoquaient des missions “bidons” à l’étranger pour percevoir des indemnités journalières en devises étrangères. Ce stratagème leur permettait d’ouvrir des comptes à l’étranger et d’encaisser éventuellement des pots de vin provenant de sociétés étrangères travaillant en Algérie. Cette pratique s’était développée et consolidée à une allure vertigineuse durant les années 1980.
Parallèlement, d’autres hauts responsables civils et militaires avaient instauré pour eux un système d’enrichissement personnel par voie diplomatique. Il consistait à envoyer en poste à l’étranger leurs courtisans et leurs proches parents dont ils percevront en signe de reconnaissance une partie de leurs salaires sous forme de cadeaux de luxe et de prise en charge totale des frais de séjour de leurs familles. Aucune représentation diplomatique, commerciale et culturelle n’avait échappé à cette règle.
Certains hommes d’affaires algériens activant dans le secteur de l’import-export avaient également adhéré à ce système.Mais ils récupéraient par contre le bakhchich qu’ils offraient aux responsables civils et militaires en surfacturant les biens et services destinés à l’Etat algérien. Ils amassèrent des fortunes colossales grâce à ce miraculeux procédé. C’est de cette façon qu’on a créé des Khalifa and Co.
Quant à certains chefs de missions diplomatiques civiles et militaires, ils détournaient les fonds en présentant de fausses factures de frais de réception. Ils en faisaient autant pour la justification des sorties de fonds de la “caisse noire” qui était destinée à financer des opérations spéciales, entre autres,le financement d’agents de renseignement ou d’indicateurs autrement dit.
En résumé, la corruption s’était développée à grande échelle sous les mandats de Chadli notamment la perception des “commissions” pour l’octroi de marchés aux sociétés étrangères.
Sous le règne de Chadli, la population était excédée par l’étalage des richesses mal acquises et l’arrogance des “apparatchiks” du FLN et consorts.L’équilibre entre les couches sociales s’amenuisait de jour en jour.Les frustrations en tout genre s’accumulaient notamment au sein de la jeunesse.Les entrées en devises de l’Etat se faiseaient de plus en rares en raison de la chute brutale du cours du pétrole en 1986.L’Algérie s’était vu contrainte d’adopter un plan d’austérité draconien pour essayer de s’en sortir de la crise.Le climat de pénurie des produits de première nécéssité s’installa.En proie au chômage, les jeunes devenaient des “hitistes” (souteneurs de mur). La situation devenait de plus en plus explosive.
Déçus par le modèle de société dans lequel ils vivaient, les jeunes se tournèrent alors vers la mosquée où ils espéraient trouver un réconfort et un discours à la mesure de leurs attentes. Les imams non-officiels dénonçaient l’injustice sociale, les abus de pouvoir, la corruption,le favoritisme et l’incompétence des dirigeants.
Sur fond de crise,les islamistes développèrent dans les mosquées non-officielles une véritable vie culturelle aux jeunes en leur dispensant, en plus du Coran, des cours du soir pluridisciplinaires et en leur organisant des concours de divertissement. Les thèmes mobilisateurs des islamistes étaient conçus de façon à amener les jeunes à haïr profondément le pouvoir en place, l’Occident et la France en première ligne,Israel et le bloc communiste. Ils glorifiaient par contre la Révolution islamique d’Iran et les moudjahidines Afghans qui luttaient contre l’envahisseur russe.
Des vagues successives de jeunes endoctrinés fûrent alors envoyés en Afghanistan par des filières séoudiennes et pakistanaises pour combattre contre les russes.D’autres se rendirent en Iran pour suivre des cours de théologie à l’Université de Qom.
En 1986, des jeunes manifestèrent à Constantine pour exprimer leur ras le bol du système inique de Chadli. Le mécontentement général grandit.Les habitants de la Casbah d’Alger se soulevèrent aussi pour réclamer des meilleures conditions de logement par peur de voir leurs maisons s’écrouler sur eux.
Durant l’été 1988, les ouvriers de la Sonacome de Rouiba (Alger) déclenchèrent une grève illimitée.En même temps, le scandale de la Banque Nationale d’Algérie (BNA) éclaboussa le Président Chadli en personne : son fils Tewfik fût accusé de complicité de détournement de fonds au niveau de l’agence BNA d’El – Harrach avec un certain Mouhouche de la cité La Montagne.A la suite de la révélation de cette affaire, il se créa un climat de tension sans précédent entre le Président Chadli et la direction du FLN qui serait à l’origine de la fuite. Chadli sortit de sa léthargie et s’adressa au peuple. Dans un discours radio-télévisé, il accusa ouvertement le FLN d’être à l’origine de la “rumeur” concernant son fils.
La guerre ouverte entre le Président Chadli et la direction du FLN attisa la tension générale déjà grandissante. On aboutit alors aux manifestations sanglantes d’octobre 1988.
Le 5 octobre 1988 , le siège central du FLN situé à l’époque au Palais du Gouvernement , fût pris à partie à coups de pierres par des jeunes manifestants.Les bâtiments publics,les magasins d’Etat et les véhicules de l’administration et des entreprises publiques fûrent incendiés.
Le 6 octobre, le Président Chadli décréta l’état de siège dans la capitale.L’armée et les services de sécurité se déployèrent autour des édifices publics.
Le mouvement de contestation s’étendit à toutes les villes d’Algérie à l’exception de celles de kabylie.
Dans la capitale, l’armée tire sur les hordes islamistes conduites par Abbas Madani et Ali Belhadj.Un bilan officiel des cinq jours d’émeute faisait état de 100 morts.
Le 10 octobre, le Président Chadli s’adressa à la nation.Dans un discours radio-télévisé, il s’attela à calmer les esprits en promettant d’introduire des réformes dans la vie politique.Il s’engagea à ce que “plus ne sera comme avant octobre 1988″.
Le lendemain, la vie reprit son cours normal et les ouvriers de la ville d’Alger se mirent à l’oeuvre pour effacer les traces des cinq jours d émeute.
Des comités se formèrent pour dénoncer l’arbitraire et la pratique de la torture par les services de sécurité. Des journaux publics se firent l’écho de témoignages de citoyens torturés. La pression fût telle que le Président Chadli fût contraint de limoger le Général Lakehal-Ayat Medjdoub, Directeur de la Délégation Générale à la Prévention et à la Sécurité (DGPS), ex-DCSM. Il le fit remplacer par le Général Betchine Mohamed, ex-Directeur Central de la Sécurité de l’Armée (DCSA). Mohamed-Chérif Messadia chef du FLN fût également écarté et remplacé par Abdelhamid Mehri , ancien ambassadeur à Paris.
Le 23 février 1989, le Président Chadli fit approuver par référendum une nouvelle Constitution qui abolit le rôle dirigeant du FLN et autorisant la constitution d’associations à caractère politique.
Le 4 mars 1989, le Général Khaled Nezzar, ministre de la Défense, remet au Président Chadli la démission collective du Comité Central du FLN des officiers supérieurs de l’armée.
Ce qu’on a occulté volontairement jusqu’à présent c’est que la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA) créée en 1987 et dirigée par le Général Mohamed Betchine eut la plus grande responsabilité dans la répression des manifestants. C’étaient des officiers de cette direction qui encadraient les troupes de l’armée et qui ordonnaient de tirer sur la foule. Le Général Mohamed Betchine fût félicité par le Président Chadli pour avoir sauvé son régime du naufrage. Il le nomma aussitôt à la tête de la DGPS en remplacement du Général Lakhal-Ayat Medjedoub.
L’aventure du Général Mohamed Betchine à la tête de la DGPS ne dura que onze mois.Sur recommandation du Général-Major Khaled Nezzar, Ministre de la Défense, il fût mis à la retraite par le Président Chadli pour avoir enfreind les ordres de son ministre dans une affaire scabreuse liée à l’achat d’armement.
En août 1989, le Colonel Mohamed Médiène dit Tewfik, Directeur de la DCSA fût désigné pour succéder au Général Mohamed Betchine à la tête de la DGPS.
Le Colonel Mohamed Médiène dit Tewfik , dit aussi “l’homme au cigare” , qui a été désigné en août 1989 à la tête de la DGPS ( ex- DCSM ) suite au limogeage du Général Mohamed Betchine , est un officier de la DSM qui n’avait occupé sous Kasdi Merbah que de très modestes postes de responsabilité, c’est à dire pas plus que le poste de chef de bureau , par exemple, il a été au début des années 1970, Chef de bureau du Territoire d’Alger (T.A).C’est une petite structure chargée du contre -espionnage soit-disant mais qui dans la réalité ne s’occupait que des interrogatoires d’opposants Algériens et plus tard avec la crise du Sahara Occidental , se sont rajoutés les interrogatoires de Sahraouis et d’opposants marocains.
Avec la nomination en 1982 du Général Medjedoub Lakhal-Ayat à la tête de la DSM, il ne connut que des déboires car il ne s’entendait pas avec lui. Le Général Lakhal-Ayat se débarassa aussitôt de lui en le mutant comme attaché de Défense à Tripoli ( Lybie). Au bout de deux années, il fût rappelé à la centrale car sa production en matière de renseignement était quasi-nulle alors qu’il touchait des millions en dollars par mois . Ses râres rapports soit – disant de renseignments ne dépassaient pas une page et n’avaient aucune utilité pour les services. Dire qu’on manquait énormément de renseignements à l’époque sur les services spéciaux lybiens connus pour leur agressivité et leur implication dans le terrorisme international.
Comme le Général Lakhal-Ayat n’en voulait toujours pas de lui, il demanda alors sa mutation à la Direction du Génie Militaire où il compte quelques amis dont le directeur. A partir de son nouveau poste, il exploita toutes les filières de ses connaissances qui étaient en relation avec le Cabinet du Président Chadli. Au bout de six mois environ, le Colonel Mohamed Médiène dit Tewfik fût nommé , à la surprise générale , comme Secrétaire Permanent du Haut Conseil de Sécurité à la Présidence de la République en remplacement du Général Abbas Gheziel désigné à son tour comme Directeur de la Gendarmerie Nationale.
De son perchoir, le Colonel Mohamed Médiène commença à déblayer le terrain pour creuser les tombes de ses ennemis jurés. Au bout de quelques mois d’exercice à la Présidence , il y participa activement à faire tomber les têtes des Généraux Mostéfa Benloucif et Medjedoub Lakhal-Ayat.
Lorsque le Général Mohamed Betchine fût limogé à son tour pour les raisons déjà évoquées, le Colonel Mohamed Médiène prit sa place à la tête de la DGPS.
Sous prétexte de mettre de l’ordre dans les rangs des services de sécurité et de renseignement, le Colonel Mohamed Médiène proposa au Ministre de la Défense, le Général Khaled Nezzar, de créer, à l’instar de l’Etat-Major de l’ANP, un département du Renseignement et de la Sécurité ( D.R.S) qui regrouperait trois directions qui seront chargées respectivement du contre-espionnage intérieur, du renseignement à l’étranger et de la sécurité de l’armée.
Le Ministre de la Défense accepta mais lui imposa deux de ses dauphins, les Lieutenants-Colonels Saidi Fodil et Kamel Abderrahmane, originaires tous les deux du Commandement des Forces Terrestres de l’Etat-Major de l’ANP. Ils fûrent effectivement désignés comme directeurs respectifs de la Direction de la Documentation et de la Securité Extérieure ( DDSE) et de la Direction de la Sécurité de l’Armée (DCSA). Le Colonel Mohamed Médiène n’eut droit que de nommer son ami de longue date, le Lieutenant-Colonel Smain Lamari dit Hadj Smain, au poste de Directeur du Contre – Espionnage (DCE).
Les deux dauphins du Général Khaled Nezzar menèrent la vie dure à leur chef hiérarchique, le Colonel Mohamed Médiène patron du DRS. Ils ne reconnaissaient même pas son autorité sur eux. Dotés de budgets autonomes, ils dépensaient à leur guise et prenaient des décisions en tous genres sans se référer à leur chef. Toutefois, le Lieutenant-Colonel Kamal Abderrahmane, Directeur de la DCSA eut un comportement honorable et fût à la hauteur de la confiance que lui avait conféré le Général Khaled Nezzar, MDN. Mais par contre , le Lieutenant-Colonel Saidi Fodil cumulait les maladresses et les erreurs graves dans le domaine de la sécurité extérieure. Les Etats qui se respectent dans le monde protègent leurs secrets et leurs cadres de renseignement mais malheureusement ce n’est pas le cas de l’Algérie sous les règnes de Chadli Bendjedid, Ali Kafi et Liamine Zeroual.
Le Lieutenant-Colonel Saidi Fodil, Directeur de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure ( DDSE) avait “grillé” tous ses cadres en poste à l’étranger agissant sous couverture diplomatique ou autre. Ne respectant ni le code de justice militaire, ni le droit pénal qui consacraient des chapitres entiers sur la protection du secret d’Etat , le Colonel Saidi Fodil réunissait , au vu et au su de tout le monde, au moins deux fois par an, ses officiers en poste à l’étranger dans une capitale étrangère. A Paris, pour ceux implantés en Europe, à Damas pour les pays arabes,à Bamako pour l’Afrique puis à Moscou et Washington.
Les réunions ne duraient pas plus d’une heure mais le séjour du patron durait une semaine dans chaque capitale pour faire ses achats, s’adonner à l’alcool et aux femmes et fructifier ses affaires.Certains de ses officiers l’accompagnaient quand il allait faire ses courses dans des boutiques de luxe et faisaient office de chauffeur et de bagagiste.
Il régna de la sorte jusqu’à mai 1994, date à laquelle il fût relevé de ses fonctions par le Général Khaled Nezzar pour avoir manqué de respect à Ali Kafi, Président du Haut Comité d’Etat.
Au niveau central, ses officiers avaient constaté qu’il avait passé plus de temps à voyager à travers le monde au frais du trésor public et au détriment de la sécurité nationale qu’en Algérie et ce en plus de ses détournements de fonds qui s’élevaient à des centaines de millions.
La guerre des chefs militaires n’a nullement pour enjeu la défense des intérêts supérieurs de l’Etat mais bien au contraire, ils le considèrent comme “une vache à lait” dont chacun doit tirer le maximum tant qu’il est au pouvoir.Les responsables successifs de l’Etat algérien ne croient pas au fond d’eux-mêmes en la pérénité de la nation algérienne. Chacun d’eux semble dire “après moi c’est le déluge”.La preuve est que dès qu’un dirigeant quitte le pouvoir, il prend sa valise et il va s’installer quelque part en Europe ou en Amérique pour se convertir en homme d’affaires. Si le dirigeant n’a pas confiance en son pays Comment voulez-vous qu’un gouverné, un citoyen lambda ,puisse avoir à son tour confiance en son pays quand il sait que l’on change de Constitution comme on change de chemise et qui est piétinée en premier lieu par ses auteurs mêmes , où l’on vote des lois qui ne seront jamais appliquées par manque de justice indépendante ? Ce sont ces carences graves de notre société qui laissent le champ libre à toutes les dérives possibles et imaginables.
Mise au point:
Comme on dit , il n’ y a que ceux qui ne font rien qui ne risque pas de se tromper ni de faire des erreurs.Et on dit aussi nul n’est à l’abri de l’erreur : il n’ y a que Dieu , sabhanou, qui ne se trompe pas.
Dans mon témoignage , j’ai dit ce que j’ai vu, lu et entendu. Je ne suis ni un écrivain, ni un journaliste, ni un chercheur, ni un militant d’un quelconque parti politique. Je suis un simple témoin de l’histoire de l’Algérie contemporaine. Etant pris par le temps et en me relisant , j’ai constaté que j’ai commis des erreurs que des frères sereins et intelligents ont corrigé en citant l’exemple de mon frère Baroudi que je salue au passage à propos de la zaouia de Mazouna . C’est une erreur minime en réalité par rapport à l’esprit du message. Maintenant , pour l’expression “cohortes islamistes” que j’ai utilisé ,c’est dans le sens de troupes, et troupes est un synonyme de cohortes selon le dictionnaire. Je demande quand même pardon à ceux ou celles dont j’ai heurté la sensibilité pour avoir utilisé cette expression.
Quant à ceux qui disent des âneries énormes et qui ne respectent ni la charte de ce site ni les intervenants sérieux et respectables, je préfère les ignorer que de leur répondre.
je précise que dans ma narration je n’ai exclus aucune sensibilité politique comme certains , par interprétation érronnée de mes propos , veulent accréditer la thèse.
Arezki Nait Amar.
Le récit de Papousse est d’une véracité incontestable et confirme par certaines informations ( exemple :Le Lieutenant-Colonel Saidi Fodil, Directeur de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure DDSE avait “grillé” tous ses cadres en poste à l’étranger agissant sous couverture diplomatique ou autre. Ne respectant ni le code de justice militaire, ni le droit pénal qui consacraient des chapitres entiers sur la protection du secret d’Etat , le Colonel Saidi Fodil réunissait , au vu et au su de tout le monde) confirme son rang dans les services algériens. Je voudrais simplement ajouter et au vu des critiques objectives ou subjectives concernant les services de sécurité algériens, que nombreux officiers, sous-officiers ou agents qui faisaient partie des structures de la SM n’avaient pour cette époque qu’une seule motivation (pour ne pas dire obsession) la protection de la Patrie et des agressions venant de l’extérieur. Nous n’étions pas naïfs ou puérils , mais dans cette période critique (les années noires étaient informatisées et analysées bien longtemps avant leur début !) ne laissaient pas la marge nécessaire..
En tout cas Bravo à notre compatriote Nait Amar Arezki de nous avoir si bien éclairé sur des événement aussi importants que notre pays a vécu durant des decennies à l’abri de la connaissance du peuple.J’avoue que la maniére dont cette narration a été menée presque dans tous ses détails est tout simplement trés révélatrice des coups mortels assenées sans aucun respect à nos glorieux chouhadas.
La narrateur a touché du doigt toutes les conspirations machiaveliques ourdies contre notre peuple et la nation en tant qu’Etat.Des dilapidations de deniers publics sont restées impunies à ce jour alors que les populations sont au bbord de la paupérisation et du total desespoir, tant en ce concerne le present et l’avenir de nos jeunes générations.
Aprés avoir fait un constat poignant sur l’état des lieux,je voudrais demander, par la meme occasion, à Mr NAIT Arezki, de s’investir et nous donner un tant soit peu, une idée sur des solutions qu’il préconiserait éventuellement pour la sortie de cette grave crise politique que traverse notre pays.Lui, en tant qu’ancien officier de la Sécurité , devrait s’impliquer avec toutes les forces vives et sinceres du pays, pour cogiter sur les voies et chemins à emprunter et qui nous méneraient tous ensembble vers une serieuse ouverture du champs politique qui reste la seule maniére capable d’un changement radical du systéme.
Pour finir, je vous remercie pour votre contribution trés enrichissante et surtout trés courageuse.
Un Concitoyen , patriote, jaloux de l’avenir prospére de son pays.
L’élévation de l’Algerie, notre chere patrie, au rang supérieur dans le concert des nations ,reste et restera notre souci majeur en dépit de toutes les difficultés qui entravent notre marche vers le progrés.La dissipation du climat anxiogéne dans lequel nous travaillons tous, se dissipera bientot Inchallah.
Le commentaire de Papousse retrace avec justesse et impartialité ce qui s’est passé.C’est une page d’histoire. J’apprècie et je vous remercie d’avoir pris le temps de nous dire ce que vous savez sur ce sujet.
Il y a beaucoup d’hommes de qualité qui sont partis car ils avaient compris les enjeux et les objectifs des uns et des autres.
Pour ce qui est de quelques qualificatifs utilisés, notamment en ce qui concerne les hordes d’assassins… c’est le mot qui convient. Quant à savoir pourquoi et qui ils sont c’est un autre débat…
Votre commentaire riche et complet , retrace les boulversements et les rapiéçages qui ont été faits , sur des bases irrationelles. Là où il faut de l’intelligence et de la convition, de la science et de l’expérience, ils ont choisis d’autres critiques. Vous remarquerez en outre que chaque fois que l’Algérie se distingue dans un domaine, il y a des forces ennemies qui brisent l’élan,ils trouvent toujours des personnes pour faire la besogne. Cette maladie on l’a rencontre souvent chez nous malheureusement.
L’avenir aussi malheureusement n’est pas rose, sauf s’il y aura un sursaut singulier des individus qui fera inévitablement rejaillira des bienfaits sur le fonctionnement de l’Algérie…
Votre article mérite d’être lu par beaucoup de gens qui fréquentent ce blog car il apporte des informations objectives. Il nous éloigne des ont dit et des rumeurs. Le fait que vous futes de l’intérieur des services ajoute du crédit à ce que vous écrivez. Beaucoup de vos collègues de ces périodes noires corroborent ce que vous dites.Beaucoup ont profité injustement aussi des situations et c’est là où le bas blesse…
Je demande au modérateur s’il veut bien le reprendre en article.
Mohand le vrai.
Tellement les vérités de Areki Nath Amer sont fondées que notre ami et l’imminent universitaire Lahouari Addi lui a proposé de faire une thèse de Doctorat sur l’armée Algérienne . Si vous n’arrivez pas à les voir sur le site de Tahia Bladi , je vous les communiquerais sur ce blog , je les ai enregistrées .
On ne peut mieux dire ! Je suis aux anges quand la vérité s’exprime et s’impose.Merci compatriote dont le nom est Abuheira.
Mohand
Je ne vois aucune grandeur ni envergure chez les putshistes de l’espèce de kasdi merbah, bouteflika, ou de leur grand manitou boukharouba!
Quand il s’agira d’écrire l’Histoire, des minables comme ceux-la compteront pour des microbes nuisibles et importés qui ont germé pour infester tous les rouages de ce pays, qui lui ont imposé leur diktat, lui ont ouvert grand la voie pour les massacres et les turpitudes actuelles, et qui ont plus que tout retardé son eclosion dans le concert des Nations d’au moins 4 à 5 générations!
Voici le slogan de boukharouba dans les années 70:
« Nahnou nabni dawla la tazzoule bi-zawal erridjal! »
Mmmmmmmmmm…….c’est franchement pas donné aux nains de contruire un état ou d’entrer dans l’Histoire!
Avis à son camarade-héritier-successeur!
kaci la merveille
bjr, j’aimerai répendre a l’ex khobziste de l’ensi en lui disant que les travailleurs de l’ensi qui ont fait cette protestation murement avec leurs conviction , car se sonts des travailleurs honnetes , qui aiments leurs pays , qqui s’en fous de l’argent infect?? des travailleurs qui ne mangents pas le halouf?? tous des jeunnes dynamiques concients et croients a une algerie moderne ,des travailleurs qui connaissent bien leurs chere , et honnete madame la PDG ,une dame avec un esprit dynamique jeune,
dis moi monsieur le directeur par interim ?? pourquoi vous avez demissioner de l’ensi a l’epoque ?? dis moi pourquoi vous n’avez jamais payer votre loyer au logement de fonction de l’entreprise ??7000da c trop pour vous???et pour mr idir???c’est ça ,quelqu’un de
correct, poli et bien éduqué,???? correct pour vous c’est ne pas payer ces dettes ?? éduquer pour vous c’est agresser le vigil de l’ensi ?? c’est de de forcer les bureaux et les armoires des cadres et de menacer le personnel???c’est d’appeler à d’anciens employés qui étaient des chauffeurs et des gardiens licenciés dans le passé pour des fautes graves ????? c’est ça le relancement de l’entreprise??? dis moi mr amari ?? c faut ce que je dis ?? dis moi?? je ne suis qu’un travailleur fidel de l’ensi licencié par vous meme,dieu merçi mille merçi que jai pas appris a manger le halouf!!! alors tous ça vous mr amari qui vous sera une lourde surcharge sur votre concience si vous en avez une concience ,car je m’en doute tres fort??!! VIVE MADAME BERKAL ? VIVE LES TRAVAILLEURS de l’ensi ? wkilek ellah mr amari,,
El Mouhtartem
Deux de mes derniers commentaires ont été censurés .
Pourquoi ? vous laissez ceux de Bulahrira , deux poids deux mesures , soit on est tous censuré ou rien .
je vous laisse avec votre Boulahrira ou bien vous aussi , vous avez des comptes avec Zenati et je souhaite me tromper .
Cher ami, je n’ai pas censuré. J’ai simplement supprimé tous les messages qui ont cité la personne de M. Zenanti. Je n’ai malheureusement pas pu le faire à temps. Sans rancune. J’ai porcédé à la suppression de tous les commentaires de abouhoureira. Merci
Merci El Mouhtarem et toutes mes excuses pour avoir douté un instant de vous .
J’ai toujours dit que vous faites un travail formidable et bientôt nous serons au million de visiteurs n’en déplaisent à ceux qui nous ont enlevé toutes les libertés .
Merci encore El Mouhtarem , vous méritez au moins que l’on vous encourage et que Dieu vous garde ainsi que tous les militants qui se battent pour que vive l’idéal d Ali Mecili.
La liberté d’expression est un objectif impossible à atteindre tant dans les médias publics que sur ce forum qui se dit libre. Gargarisez-vous de louanges et de congratulations. Cela fait vivre plus longtemps paraît-il.
et ce que vous pouvez nous parler du general larbi si -lahcen merci pour votre temoignage est votre courage
mes chers amis vous n’avez encore rien compris.de tout les noms que vous avez cites les seuls integres et protecteurs de cette magnifique algerie sont abdelaziz bouteflika toufik mediene et azzedine ait mesbah
a la bonne heure mes amis la verite est la.oui messieus le president bouteflika avait bcp fait durant plusieurs années pour son algerie jusqu’au jour de la trahison de feu merbah et feu alahoum.mais aujourd’hui ce grand monsieur qui est bouteflika a l’assurrance des mediene ait mesbah zerhouni… ces hommes ne trahirons jamais l’algerie
c ‘est bien de comprendre ce qui s est passé…mais la question reste posée : QUE FAIRE…
cher rezki ,je viens de vous lire et sa me fait chaud au coeur,car je me rend contre qu’il y a de être sinceres qui défende ce beau pays ,
je peut témoigner que la sm de l’époque c’etaient des hommes a l’image de leurs responsables(boumediene et merbah …..)
je vous raconte cette histoire j’étais étudiant au année 70 je suis marie et la je voulais divorcé,je n’était pas encore mur,l’incroyable m’ais tombé sur la tete;et j’avais a faire au président de cour en personne qui connaissant mes ex beau parents ;carrément me mettre en prison;là j’avais écrit à boumedienne (lahrahmou)une lettre ou j’expliqué cette hogra sinon le pays allais dans un ravin et j’avais manquer de respect aux
responsables ;15jours aprés deux officiers de la SM de la présidence étaient chez le PC il l’ont malmené ,je l’aie apris par le secretaire du PC qui croyais que j’avais un piston trés haut et lorsque tu dis la vérité en ne te crois pas.CE PR2SIDENT FUTS STOPPER DANS SON 2LANS MACABRES DE HOGRA,j’aie étais convoqué par la sm d’oran et m’avais dit que ton cas c »était la derniére gouttes .
POUR ILLUSTR2S TON SERIEUX:et je souhaiterais vous embrasser car il faut des algerien qui aiment leurs pays comme vous pour redorrer ce blason qui est cher a mes yeux et pour ces chouhadas merci monsieur arezki;kelam