Ould Abbes: L’affaire Hasseni est une petite épine dans les relations franco-algériennes »
Dans le cadre du voyage en Algérie du président PS des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, le ministre de la Solidarité nationale et de la Communauté algérienne à l’étranger, Djamel Ould-Abbes, est revenu sur l’affaire du diplomate Mohamed Ziane Hasseni, interpellé, le 14 août dernier à l’aéroport de Marseille-Provence, après s’être vu accusé par un ex-officier de services secrets algériens réfugié en Allemagne d’avoir organisé l’assassinat, en 1987 à Paris de l’opposant Ali Mécili. Ce responsable du protocole du ministère des Affaires étrangères algérien avait été placé sous contrôle judiciaire à Paris malgré le non-lieu requis par le parquet, ce qui avait provoqué la colère de l’Algérie qui avait laissé poindre le risque d’une crise diplomatique faute d’un règlement rapide.
Aujourd’hui, Djamel Ould-Abbes a commenté cette affaire en affirmant qu’elle n’était « qu’une petite épine » dans les relations franco-algériennes, et a ajouté qu’il regrettait « qu’elle commence à parasiter les relations entre la France et l’Algérie d’autant que le test ADN est négatif ».
Source La Provence
Photo:Jean-Noël Guérini
Lamentable. Désepérant. Ainsi, six longs mois après ce qui a tout de meme fini par etre qualifié de prise d’otage, de recours à une justice coloniale, après que le cas ait été récemment soulevé lors du dernier Sommet de l’Union Africaine, quoique de façon inappropriée,^passez-moi cet euphémisme,puisque Mohamed Ziane Hasseni est innocent et ne relève en rien de la compétence universelle, voilà que Ould Abbès parle d’épine, mais attention seulement de petite épine. Dans la meme veine il va jusqu’à déplorer que cette affaire commence à paratiser les relations bilatérales. Ainsi donc, elle ne les a pas déjà paratisées. Cela commence à peine. A la bonne heure. Mieux vaut tard que jamais.
Epine, parasitage, otage, compétence universelle, comme ils ont dit eux, voilà ce que ça coute à un pays de faire appel à d’obscurs bricoleurs qui ont en partage un dénominateur hideux, celui de l’appartenance au meme douar.
Vous avez compris vous cette cacophonie animée par des coqs déboussolés et qui ont tous raté leur partition? La basse cour en folie. On comprend avec ça pourquoi Hasseni est encore l’ »hote » des Français.
Et aujourd’hui, alors que l’on se trouve en plein contexte électoral, ne voilà-t-il pas que le premier magistrat du pays reçoit le président PS des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini. Je souhaite de tout coeur que le cas Hasseni a été abordé sinon ce serait malheureux et honteux d’avoir en ces circontances « honoré » cet homme politique français qui lui meme n’en revenait pas et a déclaré publiquement combien il allait chérir ce souvenir. Rouhi ya Dzayer el izza oul karama.
Comment voulez-vous qu’après cette mascarade tragi-comique les français nous prennent au sérieux, si tant est qu’ils l’aient jamais fait ?
Remarquez, il parait qu’on ne guérit jamais vraiment du complexe du colonisé.