Neuf février, jour de la haine et du malheur algérien !
Le neuf février en Algérie, et depuis 1992, ne peut ni ne doit vouloir dire autre chose que la peur, la colère et la haine. Et comme dit George Lucas: “La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance”. Me voilà donc, une boule de colère, après avoir été pris pour cible par la peur, un certain neuf février ; je hais la vie comme je souffre de mal être.
Que s’est-il donc passé ce neuf février ? Rien de plus qu’une confiscation de latitudes à un peuple auquel on refuse le droit de choisir de vivre sa vie. Depuis ce jour, une junte militaire s’empara de nos libertés et fit de nous un paquet de sujets sans vie. Depuis ce jour l’Algérie libre fut transformée en prison à ciel ouvert et les Algériens, y compris les geôliers sont réduits en captifs.
En effet, une équipe de bandits décida comme à la française, de nous museler et de nous isoler en décrétant l’état d’urgence.
Voici brièvement le film des évènements ayant mené à notre perte et notre malheur :
11 janvier 1992 : Coup d’Etat militaire contre le peuple qui s’est exprimé à travers le suffrage universel le 26 décembre 1991donnant le FIS vainqueur dès le premier tour avec 188 siège. Le second tour qui devait se dérouler le 16 janvier 1992 n’aura jamais lieu. Démission-déposition de Chadli Bendjedid. Apparition de blindés dans nos rues..
12 janvier 1992 : Dans un communiqué, la direction provisoire du FIS appelle “le peuple algérien à protéger son projet et son choix”.
Vaste opération d’arrestations nocturnes. On parle d’un millier d’arrestations pour les deux seules dernières journées.
14 janvier 1992 : décret instituant le HCE (Haut Comité d’Etat), comité non prévu par la constitution, composée de 5 personnes (Khaled Nezzar, ministre de la Défense ; Ali Kafi, président de l’Organisation des Moudjahiddines ; Ali Haroun, ministre des Droits de l’Homme ; Tidjani Haddam, recteur de la mosquée de Paris et Mohamed Boudiaf qui présidera cette nouvelle formation. Les textes portant sur la création du HCE prévoient son existence jusqu’à la fin du mandat du Président déchu Chadli Bendjedid, en décembre 1993. Durant cette période transitoire, un Conseil consultatif national (CCN), ersatz du parlement dissous est prévu. Il n’aura que des prérogatives vagues et aucun pouvoir légiférant.
Lors d’une conférence de presse au Luxembourg, François Mitterrand qualifie l’arrêt du processus électoral “d’acte pour le moins anormal”.
15 janvier 1992: Le FLN et le FFS condamnent l’anti-constitutionnalité du HCE.
16 janvier 1992 : Retour de Boudiaf en Algérie après 29 ans d’exil dans un pays considéré l’ennemi numéro UN de l’Algérie. On le place à la tête du HCE issu du putsch du 11 janvier. Ses véritables amis s’interrogent et s’inquiètent de son engagement précipité dans ce processus putschiste, d’autant plus qu’au lendemain du 1er tour, il déclarait dans la presse qu’il fallait laisser le FIS gouverner. Le FIS, le FLN et le FFS exigent le retour à la légalité constitutionnelle.
17 janvier 1992 : Plus de 500 militants du FIS dont des élus sont arrêtés par les services de sécurité.
18 janvier 1992 : Rappel de l’ambassadeur d’Algérie en Iran suite aux vives critiques du gouvernement iranien au lendemain du coup d’Etat des généraux d’Alger.
19 janvier 1992 : Les 188 élus du FIS lancent un appel à l’opinion publique nationale et internationale pour un retour à la légalité constitutionnelle. Un militaire tué et deux gendarmes blessés selon la presse à 20 Kms d’Alger.
21 janvier 1992 : Un gendarme tué à Lakhdaria (Bouira).
22 janvier 1992 : Arrestation d’Abdelkader Hachani, président du bureau provisoire du FIS pour avoir diffusé un communiqué appelant l’armée à respecter le verdict du suffrage universel.
23 janvier 1992 : Arrestation de huit journalistes du quotidien El Khabar suite à la publication d’un encart publicitaire d’Abdelkader Hachani appelant l’armée à respecter le verdict du suffrage universel.
24 janvier 1992 : Affrontements sanglants à la sortie des mosquées, après la grande prière du vendredi, sur pratiquement tout le territoire national. L’armée tire sur la foule : 30 morts sont dénombrés.
25 janvier 1992 : Quatre journalistes espagnols sont arrêtés puis expulsés pour avoir interviewé des islamistes. Poursuite des arrestations nocturnes de militants et sympathisants du courant islamique.
28 janvier 1992 : Arrestation de Rabah Kebir, membre de la direction politique du FIS, pour “incitation à la rébellion contre l’autorité”. Arrestation d’un certain Tayeb El Afghani, responsable présumé de l’attaque de la caserne de Guemmar.
29 janvier 1992 : Manifestation de citoyens dans le quartier de Bachdjarah (Alger) pour protester contre la répression. L’armée tire sur la foule : un mort.
31 janvier 1992 : Deuxième vendredi consécutif d’affrontements à la sortie des mosquées. Des morts et des blessés sont encore une fois à déplorer. On parle de plus en plus de constitution de maquis.
01 Février 1992 : Dans un rapport concernant la situation des droits de l’homme en Algérie, Human Rights Watch :
- condamne le coup d’Etat survenu le 11 janvier 1992.
- dénonce les arrestations des militants islamistes et de vingt et un journalistes.
- exige la levée de l’état d’urgence et la poursuite du processus démocratique.
- exige la libération des responsables du FIS et plus particulièrement Abdelkader Hachani et Rabah Kebir.
4 février 1992 : Le FIS réclame la levée des mesures restrictives contre les mosquées et la libération de ses dirigeants. Il appelle la communauté internationale à boycotter le HCE.
5 février 1992 : Nombreux mouvements de protestation dans les universités algériennes pour dénoncer le coup d’Etat du 11 janvier.
7 février 1992 : Poursuite des manifestations à travers le territoire national contre le coup d’Etat. De nombreux morts sont signalés selon des sources hospitalières. Des centaines de jeunes seraient passés dans la clandestinité ou rejoint les maquis pour échapper aux arrestations massives et à la déportation dans les camps de concentration du Sud. Les autorités annoncent l’ouverture de 7 centres de détention (camps de concentration) dans le sud algérien.
4 au 8 février 1992 : Soulèvement populaire dans le quartier de Bouakal à Batna. L’armée encercle les cités et ouvre le feu en donnant les blindés : 52 morts dont sept enfants.
8 février 1992 : Arrestation de l’imam Moghni, député du FIS à Bab El Oued (Alger)..
9 février 1992 : Instauration de l’Etat d’urgence
J’ai été arrêté puis déporté vers le camp de concentration de Reggane où j’ai passé six longs mois puis cinq mois à Tibeghamine puis à Tassabit et enfin, à l’hôpital d’Adrar. Et la suite sera dure dure dure.. Elle se termine par l’exil en France puis le retour vers l’enfer en Algérie où je continue à murir comme une figue de chez nous. Par Laïd DOUANE
Histoire tachée de trahison*
Si vous étiez déporté à Reggane c’est parce que vous fûtes militant du FIS parti qui n’aurait jamais du exister .les deux premiers fondements de notre constitution ont consacré l’arabité et l’islamité de notre pays malgré l’existence du peuple amazigh »exodé » exilé, torturé par toutes les vicissitudes de tous les conquérants dont les arabes font partie .Pour rappel de la constitution
Article I : Algérie pays arabe et musulman (je ne suis ni arabe ni musulman et pourtant je suis algérien et ce depuis 2959) dixit le calendrier berbère
Article II : Islam religion d’état (inscrit dans le marbre, pas besoin de tuer des bébés pour s’en convaincre)
N’est ce pas de l’islamisme dont il s’agit quand on veut gouverner un état avec des hadiths en guise de loi ?
On peut citer toutes les dérives et toutes les dates que vous voulez mais ce ne sont pas celles la qui nous ont amenés à cette situation d’aujourd’hui. Le mal est très ancien presque aussi vieux que l’Arabie et son fils naturel l’islamo-baathisme. Quand des partis politiques veulent arriver au pouvoir via la démocratie (FIS, ISLAH et j en passe) mais pour la confisquer car elle est totalement incompatible avec l’islamisme il faut avoir du courage pour leur barrer le chemin. Le monde des grottes dans lequel on a voulu nous plonger est suffisamment présent dans les esprits pour laisser caricaturer l’emblème national taché de sang alors qu’il est le reflet d’une TRAHISON
Monsieur ou Madame mark wanes, vous êtes qui en fait?
D’habitude, je ne réponds pas sérieusement à des gens qui se cachent derrière des jeux de lettres. Aujourd’hui, c’est différent ; ce que je vais dire peut être utile à quelques-uns et intéressant pour d’autres. Et puis, ce que je viens de lire n’est pas déplaisant pour l’ignorer. C’est un avis sérieux qui marche.
« Histoire tachée de trahison » dites-vous ! Et ça vous étonne ? Moi je trouve cela commun et naturellement vital pour que la vie suive son cours normal. Il n’y a jamais eu d’histoire « privée » de trahison, sauf peut-être dans la république de Platon. Le monde est formé essentiellement de traitres et de gens honnêtes. Aussi la vie n’aurait pas de sens sans des gens comme vous et des hommes comme moi.
Pour revenir à MOI, oui je fus un militant du FIS qui fut un parti agréé par les pouvoirs publics dans des circonstances que je déplore. Ce parti au sein duquel, et sans regret, j’ai milité fidèlement et intelligemment, méritait bien que je m’y sacrifiasse même s’il n’était pas du tout angélique. Et pourtant, je ne suis pas malheureux de le voir aujourd’hui brisé comme on brise une carafe. Et ne soyez pas surpris si je vous dis être d’accord avec vous quand vous écrivez que le FIS est un parti « qui n’aurait jamais du exister »! Il est comme beaucoup de choses qui ont existé en Algérie et qui ne devraient pas l’être.
Quant à la « consécration de l’arabité et l’islamité de notre pays par la constitution », je la trouve originellement bénéfique et heureuse pour notre survie en tant que peuple désorienté et dépourvu de tout soutien. En votre âme et conscience, serions-nous « quelque chose » sans appartenance communautaire solide entre tous ces chacals de la planète ? Je crois que des gens comme vous ont essayé de nous sortir de cette contexture et le résultat, tout le monde le connaît : on nous a réduit à l’esclavage et l’indigénat alors que l’Islam nous a toujours donné des ailes. Le peuple amazigh que vous voulez déshabiller n’a jamais été forcé d’embrasser l’Islam ou l’Arabité. Ce sont ses populations qui ont en fait le choix et parfois avec ferveur. Maintenant, si ce choix ne vous convient pas aujourd’hui, vous êtes libre, mais de grâce, laissez-nous vivre librement et acceptez la différence même si vous renoncez à être musulman !
Vous dites, je cite: « je ne suis ni arabe ni musulman et pourtant je suis algérien et ce depuis 2959) dixit le calendrier berbère », soit! Et moi, non plus, je ne suis pas arabe, mais je suis musulman et algérien de surcroit. Me trouvez-vous défaillant pour autant ? En fait, nous avons quelque chose de commun, pourquoi ne pas l’exploiter pour le bien de l’Algérie et le bien de tous ?
Est-ce une question quand vous me dites : « N’est ce pas de l’islamisme dont il s’agit quand on veut gouverner un état avec des hadiths en guise de loi » ? Vous semblez être de ces gens qui ne comprennent rien à la civilisation ! N’est-ce pas avec ces Hadiths que plusieurs dynasties ont brillé dans le monde depuis des siècles ? Croyez-vous cher monsieur que le peuple amazigh dont vous vantez l’appartenance, survirait s’il n’était pas couvé par cet Islam que vous reniez ? Et puis, c’est quoi le peuple amazigh, si ce n’est toutes ces populations qui ont choisi d’être ce qu’elles sont y compris d’être arabes même si elles ne le sont pas?
L’Algérie mon cher, est un pays qui ne peut être que pluriel, celui qui nous accueille tous y compris vous et moi, c’est-à-dire, souvenez-vous : » des gens comme vous et des hommes comme moi ». Et la démocratie mon cher concitoyen, n’appartient pas à une catégorie humaine sans une autre et il faut être un imbécile pour affirmer qu’elle exclut tel ou tel groupe. Etre algérien petit bonhomme c’est accepter l’autre dans la différence.
Enfin, il fait tard, je dois me reposer. Je vous souhaite beaucoup d’indulgence et de clémence envers vous-même, pour vous aider à sortir du marasme dans lequel vous nagez.
Au plaisir de vous lire sous peu!
Laïd DOUANE
ajaghvou@hotmail.fr
http://laid-hizer-net.blogs.nouvelobs.com/
AZUL.
N’oubliez pas mes trés chers camarades que tous les gents qui ont été incarceré vers le camp de concentration de Reggane ne sont que des algériens militant pour une cause parmi eux il y a:les militants du fis,des kabyles démocrates et biensure les gents d’infiltration la DRS.pour notre ami DOUANE je viens de voir son blog….il doit etre un vrai amazigh qui aime sa religion.bon courage camarade nous sommes en état d’urgence que la lumiere ,la transparense et la paix soit notre devise Et, soyez certains, c’est ce qui vous arrivera un jour. Un jour que 35 millions d’êtres attendent avec impatience. Un jour que nous souhaitons toutes et tous très proche !
Fraternellement
A SAID et à tous, azul, bonjour et tout ce que vous voulez,
A ces cons bandes d’imbéciles qui, peut-être sans le savoir, croient défendre les causes justes et cautionnent l’injustice du pouvoir, le soutiennent dans son entreprise de destruction et de répression, je vous méprise, car vous en le faisant, vous préparez d’autres camps, vos propres camps de concentrations et vous donnez longue vie à la machine destructive de ce pouvoir que vous croyez combattre.
Il est bien de savoir, et c’est un témoin oculaire qui vous le dit, qu’au terme de 15 jours de « ramassage » des soi-disant BARBUS par la horde sans nom, le camp de Reggane comptait 3025 Algériens entassés par 14 dans 250 tentes, dont une bagatelle de 1600 ayant un cursus universitaire. Il y avait des docteurs des ingénieurs et des hauts cadres de l’état, y compris des juges et des procureurs que j’ai eu l’honneur de côtoyer. Mais il y avait aussi des lycéens, des collégiens et même des vieux. Oui bien sûr, il y avait parmi nous un certain nombre, exactement 22 éléments, que j’appellerais les yeux de la junte au pouvoir à l’époque. Nous avions le temps de nous rendre compte qu’il y avait de toutes les couleurs algériennes y compris celle appelée berbériste. Nous avions tout le temps nécessaire pour nous rendre compte avec certitude que ceux qui nous gouvernaient exécutaient à la lettre les ordres des gens d’ailleurs.
En effet, rares ceux qui ont raté l’occasion de constater que tous les militants du FIS qui, par ignorance ou par fanatisme prônaient la violence contre le pouvoir étaient dehors, et n’y sont inquiétés que ceux qui appelaient à la sagesse. Anguille sous roche, il y avait, on savait, mais personne n’y pouvait faire quelque chose car la machine qui devait détruire l’Algérie avait démarré avec l’aide des Algériens en l’absence de près de 30000 sapeurs pompiers ; le nombre de détenus à l’époque ! C’est ainsi que le malheur algérien a été conçu, je ne dirais pas par le DRS qui je persiste et signe, sans lui, il n’y aurait pas une seule Algérie. Mais ce n’est pas pour autant que je nie sa responsabilité dans ce malheur qui continue à faire des victimes.
Tout comptes fait, je me félicite que l’Algérie reste debout, même si la facture est lourde à supporter. Après la pluie vient le beau temps et après Bouteflika il y aura certainement Bourahma!
Bonne attente !
Laïd DOUANE
http://laid-hizer-net.blogs.nouvelobs.com/
@ laid douane
D’abord azul
j ai essaye de vous définir dans un repère spatio-temporel les causes du désastre de notre pays, qui ne datent pas de l’histoire contemporaine et les conditions structurelles qui empêchent la réalisation de la démocratie. Dois- je vous rappeler que nous vivions dans une parfaite harmonie d’entente et de cordialité avant l’avènement de l’arabo-islamisme .la notion de démocratie est née chez nous en Numidie bien avant les grecs sous forme de thajma3its qui continue encore d’exister dans certains villages de Kabylie .il est donc démontré que la démocratie a déjà existe chez nous il nous suffit de la recouvrer et elle sera dans son élément naturelle citez moi un état arabe ou elle a déjà été pratiquée. Vous dites :
Quant à la “consécration de l’arabité et l’islamité de notre pays par la constitution”, je la trouve originellement bénéfique et heureuse pour notre survie en tant que peuple désorienté et dépourvu de tout soutien »
Dois-je vous rappeler que nous étions soudés et pas du tout désorientés au contraire tous les manuels d’histoire disent que nous étions heureux. Heureux de vivre librement, tradition que certains continuent de perpétuer jusqu’à nos jours
Dois je vous rappeler aussi que ce n’est pas l’amour de dieu qui est dispensé aux musulmans dans les mosquées et autres sous sol universitaires mais la peur de dieu (khef min Allah) or la peur entrave les consciences et paralyse toute évolution du savoir scientifique au bénéfice de la seule connaissance religieuse que beaucoup utilisent via des hadiths ,comme je l ai dit souvent mutiles de leur sens ,comme seul lien communautaire en dehors de cette sphère on devient un kafr c’est vous dire mon cher de quel cote se trouve la tolérance : l’élément vital pour une démocratie
Dois-je vous rappeler qu’on avait un niveau de vie égal à celui de l’Espagne en 1962 ? Qu’en est’ il de nos jours ? L’islamo-baathisme qi a apporte « la lumière » de la vie, la consécration de la présidence à vie, a fait de nous des opprimes heureux car des opprimes MUSULMANS
Mark Wanes mon vrai nom
markwanes @hotmail.fr
Bonjour,
Pour étayer ma pensée, je m’abstiens de la colorer d’ une phraséologie pseudo-intellectuelle (aucune allusion aux intervenants) et aller directement au but :
Primo : Le FIS a-t-il été un parti légal ? Oui.
Secundo : A-t-il remporté démocratiquement la majorité aux élections législatives ? Oui.
Tertio : Les électeurs étaient-ils majeurs et responsables ? Oui.
Quarto : L’annulation de ces élections par un coup de force militaire était-elle anticonstitutionnelle ? Oui.
Ces quatre questions et les réponses qui suivent sont amplement suffisantes pour souligner (euphémisme) les contradictions algériennes. On ne peut se réclamer « démocrate » et parallèlement soutenir la thèse de « l’arrêt brutal du processus » menant au pouvoir une idéologie contre laquelle on est opposé. L’exemple en France (Chirac contre Le Pen au second tour des élections présidentielles) est édifiant en matière de démocratie. L’intervention (ou coup d’état) des militaires n’a jamais eu pour objectif de protéger l’Algérie contre l’obscurantisme mais pour uniquement préserver ses intérêts et garder la mainmise sur le pouvoir. Un complot machiavélique a bel et bien été ourdi par les stratèges militaires pour compromettre le FIS et provoquer les « années noires » et le GIA en est une composante incontestable. En tant qu’algérien opposant politiquement et idéologiquement au programme du FIS, je considère néanmoins comme un déni de justice et un acte anti démocratique , les agressions qui ont été perpétrées contre les militants (mes compatriotes !). Quant à la dérive de certains groupes terroristes qui s’ensuivit, elle n’est que la résultante d’une situation mise en place par les auteurs du coup d’état.
A Markwanes :
Bonjour,
Permettez-moi de vous contredire lorsque vous affirmez : « Dois-je vous rappeler qu’on avait un niveau de vie égal à celui de l’Espagne en 1962 ? » alors que l Algérie n’avait même pas les outils agraires nécessaires pour les moissons ! ( C’est la Yougoslavie qui a paré à cette lacune en nous livrant en urgence 120 moissonneuses batteuses qui faisaient le tour du pays ). C’est seulement dans les années 70 que le plan quinquennal prévoyait que l’Algerie rejoindrait en 2000 le PIB de l’Espagne. L’histoire démontrera…
@kourfa
azul
« Primo : Le FIS a-t-il été un parti légal ? Oui.
Secundo : A-t-il remporté démocratiquement la majorité aux élections législatives ? Oui.
Tertio : Les électeurs étaient-ils majeurs et responsables ? Oui.
Quarto : L’annulation de ces élections par un coup de force militaire était-elle anticonstitutionnelle ? Oui. »
I : Au nom de quelle loi ou en vertu de quel droit vous affirmez la légalité de ce parti ??Le principe de la laïcité n’était il pas affirmé au congres de la Soummam seul élément fondateur de notre état à ce jour ? Toutes les lois fondatrices venues après ne sont que de la gesticulation islamo-baathiste
II : Avec le bourrage des urnes et encore !!
III Les électeurs ne sont ni majeurs ni responsables, absurde de l’affirmer, les algériens sont responsables par procurations, syndrome algérien qui est de ne pas désobéir au chef, dans un pays ou l’on ramasse les bulletins de vote dans la sacoche du facteur pour y bourrer des urnes on vient parler de maturité électorale !!!
IV : L anticonstitutionalité de sa création induit de fait l’annulation de ces élections.
Quant au niveau de vie des algériens en 1962 je vous renvoie a la revue sciences&vie de l’époque, les 120 moissonneuses batteuse de l’ex Yougoslavie ont juste répercuté le bruit du non alignement, erreur historique que d’appliquer une politique fondée sur la négation de dieu, le marxisme, dans un monde de certitudes religieuses qu’est une terre musulmane l’Algérie
Ainsi de bricolage en bricolage on veut nous faire admettre la possibilité d’une vie démocratique via la maturité d’un peuple à qui on a enlevé tout repère idéologique et toute forme de pensée autre que théocratique
A mark wanes,
Votre tentative de définition a échoué parce que vous souffrez de manque de visibilité Aussi, vous êtes aveuglé par un chauvinisme que je qualifierais de rougeole. Cette rougeole qui a causé ce que vous qualifiez de désastre. Reste à savoir si nous sommes sur la même longueur d’ondes sur ce sujet. Car ce que vous vous appelez désastre est peut-être pour moi, un petit bonheur.
La démocratie mon cher, n’a pas une seule définition ; J’en connais au moins une bonne dizaine sérieusement élaborées mais aucune n’exclut ni les Juifs ni les Chrétiens ni les Musulmans du processus, encore moins leurs idéaux. Sinon que veut dire liberté d’expression si on force les gens à choisir.
Pour la démocratie, je retiens au moins deux définitions qui ne vous déplairaient pas:
1) Le terme démocratie désigne un corpus de principes philosophiques et politiques, suivant lequel un groupe social donné organise son fonctionnement par des règles : élaborées, décidées, mises en application et surveillées par l’ensemble des membres de ce groupe, a priori sans privilèges ni exclusions.
2) La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu’il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, la compétence… (Principe d’égalité). En règle générale, les démocraties sont indirectes ou représentatives, le pouvoir s’exerçant par l’intermédiaire de représentants désignés lors d’élections au suffrage universel.
La gouvernance du peuple par le peuple et comme ça lui chante.
Le problème qui se pose est le suivant : Est-ce que le citoyen est prêt à a se soumettre aux règles de la démocratie et accepter le verdict des urnes dans tous les cas de figure ? Apparemment, la réponse est non! La démocratie n’est accepté que si c’est Chirac ou Sarkozy qui gagne mais quand c’est Le Pen, c’est NON! Eh bien! Cette situation pousse à la discorde.
Pour revenir à l’Algérie, nous formons un peuple d’égarés qui ne savent pas ce qu’ils cherchent. On dit en Kabyle: « Sidhi Minou, Rafdhith iru Sersith Irou ». C’est-à-dire: Si tu l’élève il pleure, si tu le descend, il pleure!! Nous ne sommes jamais près d’un consensus. C’est pourquoi, au lieu de changer les gouverneurs, nos responsables ont tendance à vouloir changer le peuple!
Ceci dit, je me sens comme une boule de nerfs en lisant: « Dois- je vous rappeler que nous vivions dans une parfaite harmonie d’entente et de cordialité avant l’avènement de l’arabo-islamisme »! Quelle supercherie et en ligne en plein Internet! J’ai l’impression que je m’adresse à un ignare dans un état second. La question n’est pas de savoir où et quand la démocratie est née. La question est comment l’appliquer et accepter les résultats qu’elle engendre dans la différence. Le problème en Algérie, n’est pas l’absence de la démocratie en termes de textes ; nous en avons l’une des meilleures dans le monde. Notre problème est. Pourquoi telle ou telle chose est valable pour « les gens comme vous » et elle l’est moins ou pas du tout « pour les hommes comme nous »?
Quant à dire que « nous étions soudés et pas du tout désorientés » en se référant aux manuels d’histoire « qui disent que nous étions heureux », MON ŒIL! J’ai envie de vomir en lisant cette langue de bois! Si nous étions heureux, pourquoi changions-nous de cap pendant toute notre existence ? Non monsieur, je persiste et signe, nous n’étions pas heureux avant l’arrivée de l’Islam qui n’est pas seulement tolérant ; il est lui-même, la tolérance ! Sauf que ses adeptes ne sont pas au niveau. Ainsi quand le Coran dit: » « La vérité est de votre dieu. Que celui qui le veuille croie et que celui qui le veuille renie », la faute n’incombe en rien à l’Islam si nous autres les Musulmans forçons les autres à adopter la foi. Et c’est là une faute grave que les Musulmans ignorent.
Pour le reste de votre commentaire je préfère ne pas en donner suite; c’est du baratin!
Laïd DOUANE
ajaghvou@hotmail.fr
http://laid-hizer-net.blogs.nouvelobs.com/
@L Douane
Je n’ai pas essayé de vous définir la démocratie par contre j ai voulu vous montrer une de ses formes sous laquelle a vécu le peuple berbère. C est de l’urticaire pas la rougeole qui me pousse quand je lis : « La démocratie n’est accepté que si c’est Chirac ou Sarkozy qui gagne mais quand c’est Le Pen, c’est NON! » c est le summum de la démocratie de barrer le chemin à Le Pen car elle intègre la notion de bon sens qui est la chose la mieux partagée dans le monde, dimension sans laquelle la démocratie n’a aucune âme. Mais il faut avoir suffisamment de maturité morale intellectuelle et citoyenne pour le comprendre. A mon avis on n’a pas la même notion du désastre ; des milliers de gamins batards jonchent les abords de l’aéroport d’Alger à taper la mendicité, des milliers de jeunes se jettent à la mer dans un sombre espoir de vie meilleure ailleurs, des milliers de jeunes femmes se prostituent dans les caves de bars en Kabylie mais ce désastre dont je parle est pour vous et je vous cite un petit bonheur. Il ne vous faut pas grand-chose pour être heureux
La démocratie n’est pas uniquement un système politique mais c’est également un état social Tocqueville
Aucun système poilitique, aucune réligion, aucune démocratie, aucune croyance, aucune conviction, aucune parole, aucun acte…n’ont valeur s’ils ne sont pas porté par des êtres humains qui servent l’intérêt général, qui n’ont pas une conscience aigue de leurs humanités, qui n’ont pas lma capacité de raisonner tranquillement et surtout qui n’ont un coeur dirigé au minimum par la sincérité, honnêteté, la bonté, la clarté, la patience, la fraternité, l’écoute de l’autre, la reconnaissance et le respect de l’autre et la recherche inlassable de tout ce qui s’approche de la vérité. L’histoire a laissé des traces, il suffit d’essayer ou de savoir les lires. Qui a raison et qui a tort est une grande question. Mais les resultats d’une politique sur un peuple sont un indice assez suffisant pour savoir s’il s’est trompé ou s’il est dans le vrai.
Fraternellement à toutes et à tous
A mark wanes, pour la dernière fois, peut-être,
Je n’ai pas envie de polémiquer avec qui que ce soit, et encore moins avec vous, surtout quand on fait semblant de ne pas comprendre en commercialisant la chicane au féminin comme une commère. Ainsi, vous monsieur sans nom vous seriez humain et sensible et les autres … La mauvaise foi mon cher pseudo humanitaire le défendeur de la Kabylie, ne fait jamais avancer le dialogue. Monsieur l’avocat sans agrément du peuple berbère, avec votre virulence, vous ne faites que rajouter de l’huile au feu.
L’Algérie est une et indivisible et les gens qui l’y habitent forment un seul peuple que vous le vouliez ou non. C’est l’histoire sous le contrôle de la révolution, qui nous en condamne et toute forme de séparatisme est un crime sous toutes ses formes. Pour parler de peuple berbère en Algérie, il ne faut pas être bien dans sa tête et surtout pas intelligent. Vous vous êtes bourré le crane à ce que je vois et peut-être un de ces premiers de la récréation qui ne trouvent leurs comptes qu’en provoquant les bons élèves d’antan. Peuple berbère! Mon œil! Vous me faites rire et je me demande si cela ne provoque pas la colère des amoureux de l’Algérie moderne et pluriel qui ne peut supporter qu’un seul et unique peuple avec sa diversité culturel et linguistique.
Aussi, me donnez envie de vomir quand je vous lis, je cite : »c’est le summum de la démocratie de barrer le chemin à Le Pen car elle intègre la notion de bon sens qui est la chose la mieux partagée dans le monde.. » Ici vous vous êtes montré comme je vous imaginais, c’est-à-dire: Dérangé. Car faut-il être malade et psychologiquement interverti pour soutenir une merderie pareille. En fait, que peut-on attendre d’un type qui se permet de croire qu’en Algérie il pourrait avoir plus d’un peuple? Qu’on se déchante à jamais!
Laïd DOUANE
ajaghvou@hotmail.fr
http://laid-hizer-net.blogs.nouvelobs.com/
@ mark wanes
Certes, vous vous demanderez popurquoi suis-je resté aussi longtemps pour répondre à vos assertions et à vos galéjades au sujet de l’internement de milliers de citoyens algériens, dont vous étes loin d’égaler, d’abord parcequ’ils ne vous ont pas insulté, comme vous lefeziez à leurs cégards combien méme vous ne les connaissez guère, mais la question n’esy pas là quand on est mal éduqué on ne peut pas faire mieux,, vous qui avez la prétention d’étre plus si-vil-isé du fait que vous clamé haut et fort que vous n’étes pas musulman, (ce qui est votre droit sans le besoin de le crier sur les toits du monde.
La question est : Puisque vous aviez tacitement et intangiblement soutenu le coup d’état de 92, aujourd’hui oseriez vous monsieur l’illuminé crier pouvoir assassin parcaque les méme qui ont internés des milliers d’algériens, sont ceux qui ont tué en Kabylie, qui n’est pas votre propriété.
Alors soyez libre d’étre ce qu’il vous plait de ne pas étre, mais essayé de ne pas oublier que la politesse est la première et la plus engageante de toute les vertus morales, ceci est valable aussi pour les non musulmans.
Juste un petit oubli, c’est pour savoir si un individu qui porte le nom de mark wanes peut étre un amazigh, Les nombreux imazighènes que je connais, ou bien ceux de ma région n’ont pas honte d’utiliser leurs vrais noms, parcequ’il ne portent pas en eux le complexe du colonisé ya mark marque