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Archive pour le 15 février, 2009

Abdelhamid Mehri à RFI: »Les Algériens n’ont plus confiance au jeu artificiel apparent d’une démocratie pour changer quoique ce soit »

mehri2.jpgA la question de savoir qu’elle est sa position sur la décision de Bouteflika de briguer un troisième mandat présidentiel, M. Adelhamid Mehri, ancien secrétaire du FLN, a affirmé vendredi dernier à RFI que cette décision «est une suite qui n’aura pas un grand impact sur la vie politique algérienne. C’est la continuation du même système de gouvernement  qui, de mon point de vue,  est arrivé à bout de ce qu’il pouvait donner». Et d’ajouter: «Le problème essentiel, je cois, est de changer  de système de gouvernement».

Concernant la candidature de Bouteflika, M. Mehri a précisé que ça n’est certainement pas un problème de personne et ça n’est pas non plus un problème de rafistolage du système actuel. «Le système mis en place après l’indépendance a donné tout ce qu’il pouvait donner», a-t-il souligné.  

Pour ce qui est de la nature du système politique algérien,  M. Mehri a souligné que les apparences ont changé, mais le changement profond et réel n’a pas eu lieu «puisqu’il y a eu la crise de 1992 qui a permis le retour à l’esprit du parti unique avec un apparence  d’un multipartisme de façade ». «Je ne crois pas à l’existence du multipartisme en Algérie», a affirmé l’ancien SG du FLN.  

La violence a-t-elle diminué depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir ? « La violence a,  un certain moment,  diminué  mais elle est  toujours là ! », a regretté M. Mehri. «Il faut s’attaquer aux causes de la crise et non pas à ses symptômes », a proposé l’orateur qui a expliqué que les causes de la violence sont multiples. «Les causes politiques dominent actuellement», a-t-il précisé.

A la question de savoir si l’armée est écartée du pouvoir depuis l’arrivée de Bouteflika aux commandes, M. Mehri s’est contenté de dire : «Là je ne sais rien».  Il a par ailleurs expliqué que le système fonctionne comme un tout et qu’il  est difficile de répartir les responsabilités. «Mais le système dans son ensemble est, à mon avis, à changer d’une façon démocratique et pacifique pour faire face aux défis à l’intérieur comme à l’extérieur du pays»

Le général Toufik Mediene serait-il le seul officiel inamovible ? « Je ne saurais vous donner un avis,  n’étant pas informé des développements internes du système », a répondu M. Mehri qui a indiqué que le cœur du système c’est un tout. «Il y a  un apport de chaque clan ou de  partie du système. L’important c’est l’ensemble du système et non pas tel le ou telle partie du système», a précisé M. Mehri.

Le système est-il dirigé par le  FLN, le présiden ou l’armée ? «Certainement ! et d’autres  probablement.  Un système draine beaucoup de forces; des forces principales et forces secondaires ». Qui domine dans l’appareil de l’Etat: les militaires ou les civils ? «Je ne sais pas», a répondu l’invité de RFI.

«Le changement souhaité par la société doit englober absolument tout en Algérie, parce que dans l’état actuel des choses, les organisations politiques et sociales ne reflètent pas  exactement la société algérienne qui demeure muselée dans toutes les organisations sociales.

Au sujet de la place de l’armée dans le pouvoir, M. Mehri a souligné que  l’armée aura sa place dans un régime démocratique. «Elle fait partie actuellement d’un système qu’il faut juger globalement ».

Concernant le bilan des libertés durant le règne de Bouteflika, M. Mehri fait le bilan d’un système. «Ce système reposait au début sur  un parti unique qui avait une logique. Cette logique a été abolie en apparence après la constitution de 1989, mais rétablie dans son esprit  et dans ses pratiques  sous le prétexte qu’il faut faire face d’abord à la violence politique. Donc on a repris d’une main ce qu’on a accordé de l’autre et, actuellement, le pays vit, en quelque sorte, dans le même système de la pensée unique avec une apparence de structures multiples ».

Concernant l’absences des animateurs de « l’initiative des trois » :  Aït Ahmed, Mehri et Hamrouche au prochain scrutin, M. Mehri a expliqué  qu’il  n’ y a ya pas que l’absence des signataires.  Je crois qu’il ya, d’une façon générale, une grande désillusion. Les élections en Algérie ne sont pas perçues comme un moyen démocratique de changement et d’évolution,  mais comme  un instrument pour maintenir  le statut quo. Les Algériens n’ont plus confiance au jeu artificiel apparent d’une démocratie pour changer quoique ce soit ! El Mouhtarem

CONVENTION pour une DEUXIEME REPUBLIQUE

Cette REVOLUTION qui s’annonce est le fruit du temps, des souffrances et de l’Espérance démocratique du peuple algérien, car nous ne pouvons supporter plus longtemps cette odieuse tyrannie. Ce boycott massif et exceptionnel n’est pas que celui de ces élections, il est surtout une résistance contre l’OPPRESSION et sa dérive colonisatrice, c’est aussi la VICTOIRE DU PEUPLE contre un régime autolytique et préhistorique.

Le pouvoir à échoué, il est  de nature à cultiver un esprit d’indifférence entre le peuple et par la même le dépouiller de toute revendication démocratique, alors une nouvelle visibilité politique doit voir le jour à travers une CONVENTION pour une DEUXIEME REPUBLIQUE dont le FFS  peut être la locomotive pour rassembler toutes les forces libres de la société algérienne afin de construire un projet de société homogène et solide qui doit être un rapport de forces et une alternative à ce régime de la haine, et ce projet ne se fera que  par ces hommes et ces femmes dont la réussite et l’expérience auront inspiré conviction,  confiance et le respect.

Delors que la construction démocratique n’est possible que si l’on se pose toutes les questions qui font mal et La solution à cette crise réside uniquement dans le dialogue, la concertation et la négociation  entre les différents acteurs de la vie publique, car Tout peut trouver une issue pour autant qu’on se décide à le vouloir.

Mohamed Tahar Mohammedi

LADDH:Le rôle des médias dans la promotion des droits civiques

medias.jpgLe citoyen a besoin d’être informé, surtout il a besoin de se faire une opinion critique sur les différents évènements locaux, nationaux et internationaux de la vie politique, sociale et culturelle dans laquelle il évolue.

En dehors des médias « lourds », monopole absolu de l’Etat depuis l’indépendance du pays, (radios et télévision), le citoyen a maintenant accès à une presse écrite, indépendante, multiple et très diversifiée. De plus Internet a profondément bouleversé l’accès à l’information et à la culture, alors que le secteur de la télévision est maintenant « mondialisé » avec le foisonnement des paraboles dans le paysage algérien.

Aussi dans son programme de promotion de la culture des droits de l’homme à Annaba, la LADDH en collaboration avec le CDDH ouvre le débat avec les citoyens de la ville sur la question des médias:

-  quels sont les différents vecteurs des médias ? Quelle importance respective pour la télévision, la radio, la presse écrite et Internet ?

-  comment le citoyen se protège face à la manipulation de l’information ?

-  le journaliste, l’argent, le pouvoir, quelles relations ?

-  l’Etat et la société civile doivent protéger la liberté d’expression, comment ?

La table ronde animée par d’éminents journalistes aura lieu

JEUDI  19  FEVRIER  2009   à  14 heures  au Centre de documentation sur les droits de l’homme

CDDH, 15 rue Mekki Merouani Annaba (près de la Zaouia Alaouia) tel 038 80 57 17

Le Comité des droit de l’homme appelé à intervenir pour Malik Medjnoun

malikmedjnoune.jpgAlkarama for Human Rights, 13 février 2009

Alkarama a lancé un appel urgent au rapporteur chargé du suivi des recommandations du Comité des droits de l’Homme, lui demandant d’intervenir auprès des autorités algériennes afin que celles-ci fassent enfin déférer Malik Medjnoun devant la justice. Accusé de complicité dans l’assassinat du chanteur engagé Lounès Matoub, il clame son innocence et attend depuis 10 ans d’être jugé. Il est en grève de la faim depuis le 31 janvier 2009.

Malik Medjnoun est détenu sans jugement depuis aujourd’hui près de dix (10) années.

A ce jour les autorités algériennes refusent de donner suite aux Constatations du Comité du 14 juillet 2006 le concernant. Le Comité avait enjoint aux autorités algériennes  » d’amener Malik Medjnoun immédiatement devant un juge pour répondre des chefs d’accusation ou le remettre en liberté, de mener une enquête approfondie et diligente sur sa détention au secret et les traitements qu’il a subi depuis son enlèvement le 28 septembre 1999 et d’engager des poursuites pénales contre les personnes responsables de ces violations « .

Depuis cette date, 19 sessions criminelles se sont tenues au tribunal criminel de Tizi-Ouzou sans que l’affaire de M. Medjnoun Malik n’ait été jugée.

Nous rappelons que l’Etat algérien avait informé par courrier le Comité le 28 décembre 2004  » que l’affaire devait être soumise incessamment au tribunal criminel de Tizi-Ouzou pour y être jugée « .

En signe de protestation contre le refus manifeste des autorités algériennes de le juger, M. Medjnoun a entamé une nouvelle grève de la faim depuis samedi 31 janvier 2009.

Le lendemain 1er février 2009, le procureur du tribunal de Tizi Ouzou s’est rendu à la prison civile pour lui demander de cesser sa grève et lui a également promis que son affaire sera jugée  » après les élections « . Celles-ci sont programmées pour le mois d’avril.

Au cours de sa dernière grève de la faim, il y a une année, les autorités judiciaires lui avaient également avancé la même promesse en lui précisant qu’il s’agissait d’une  » affaire politique sensible  » et qu’elles n’avaient pas la liberté de prendre la décision de le juger.

Il faut constater et dénoncer le fait que l’Etat algérien refuse de donner effet aux constatations du Comité. Mais nous relevons également sa grave immixtion dans les attributions légales du pouvoir judiciaire en lui donnant des instructions contraires à la loi et de nature à violer gravement le droit fondamental d’un citoyen d’être présenté devant une juridiction de jugement.

Alkarama demande au Comité d’intervenir pour rappeler à l’Etat partie les obligations qui résultent de sa ratification du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et les termes de ses constatations en date du 14 juillet 2006.

Rappel des faits :

Malik Medjnoun a été accusé de complicité dans l’assassinat en juin 1998 du très populaire chanteur engagé Matoub Lounes, ce qu’il a toujours nié. Enlevé près de son domicile à Tizi-Ouzou le 28 septembre 1999 par des agents des services secrets de l’armée, le DRS (Département du renseignement et de la sécurité), il a été détenu au secret dans un centre de détention du DRS, appelé « Antar », situé dans le quartier Ben-Aknoun d’Alger. Durant plus de huit mois de détention au secret, il a été sauvagement torturé selon les techniques habituellement utilisées par les services de sécurité (méthode du chiffon, électricité. etc.).

Ses parents étaient restés sans nouvelles de lui durant toute cette période. Le procureur général de Tizi-Ouzou, saisi par le père de la victime d’une plainte pour crime d’enlèvement et de séquestration avait refusé de requérir l’ouverture d’une information.

Plus grave, Malik Medjnoun avait été présenté une première fois devant ce magistrat auquel il avait rapporté les conditions de son enlèvement, mais celui-ci avait refusé de le déférer devant un juge d’instruction, se rendant ainsi coupable de crimes d’enlèvement et de séquestration suivis de tortures.

Cette attitude du parquet général de Tizi-Ouzou, qui a permis au DRS de poursuivre la torture et la détention au secret d’une personne disparue depuis plus de six mois, souligne on ne peut mieux la connivence et l’implication de la justice algérienne dans les graves atteintes aux droits de l’homme.

Saisies par le Groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées le mois d’avril 2000, les autorités algériennes décidaient alors de présenter Malik Medjnoun devant le juge d’instruction de Tizi-Ouzou le 2 mai 2000. Ce n’est qu’à ce moment que, pour la première fois, il a été confronté avec l’accusation de complicité dans l’assassinat de Matoub Lounes.

Belkhadem appelle la France à libérer Hasseni

Le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem a appelé, hier lors de la réunion de son conseil national,  l’Etat français à libérer le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, actuellement sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’affaire de l’assassinat de l’avocat et militant du FFS, Maître Ali Mecili.

L’UMAnimaux en construction

Dans le cadre des relations entre les zoos du Maghreb, une première du genre, vient d’être réalisée dans le domaine des échanges d’animaux entre le zoo de Friguia de Sousse (Tunisie) et le parc zoologique et des loisirs La Concorde civile d’Alger (Algérie). Le 10 février 2009, un premier lot d’animaux, composé de lions d’Afrique, de tigres du Bingale, de lycaons pictus et de lémurs catta en provenance de la Tunisie, a été reçu u niveau du Parc zoologique d’Alger. En échange, il est prévu l’envoi d’un lot d’animaux du Parc zoologique et des loisirs d’Alger vers le zoo de Friguia, composé de gazelles, d’orcas, de cerfs, daims, de lamas et d’oryx. Les frontières algéro-marocaines portent bien leur nom: Zoudj bghal

Algérie classée à la 157e place des pays où il fait bon vivre

alger1.jpgL’Algérie est classée à la 157e place sur un nombre de 192 pays où il fait bon vivre en 2008, selon un sondage réalisé par la société irlandaise «International living». L’Algérie figure au-dessus de la moyenne avec 45% des points. Le classement est établi sur la base d’une série de notes attribuées en fonction d’indicateurs qualitatifs, à savoir coût de la vie, loisirs et culture, économie, environnement, liberté, santé, infrastructures, risques et sécurité et climat. La France vient en première place avec 85 points et l’Iraq occupe la dernière avec 29 points. L’Afrique du Sud est en pole position en Afrique (65 points) et la Tunisie (59 points), la première dans le monde arabe. Les sources des initiateurs de ce classement seraient, entre autres, l’annuaire statistique de l’Unesco, le département US du commerce, les lettres de l’international living etc.

Ainsi, l’observateur de la qualité de la vie dans le monde International Living attribue 65 points pour les libertés au Maroc, et seulement 25 à l’Algérie, la classant ainsi sur un pied d’égalité avec la Tunisie.  Même constat pour l’économie. L’Algérie est attributaire de 36 points, alors que le Maroc et la Tunisie en ont eu 38 chacun. L’Algérie ne dispose selon la société irlandaise que de 29 points sur le plan de la sécurité. Par ailleurs, cette institution  reconnaît la beauté du climat en Algérie en la confortant de 70 points et l’environnement 67 points.

Pour les secteurs de la santé, des loisirs et culture, elle leur attribue respectivement 53 et 54 points. Le point relatif aux infrastructures, 34 points ont été accordés à l’Algérie, en égalité avec la Mauritanie, et au-dessous de la Somalie qui détient 35 points.

Le FFS organise son congrès à Ain Zaouia

Les militants FFS de la commune de Aïn Zaouia, ont organisé vendredi dernier leur congrès de section. Après une ouverture dédiée à la mémoire de feu Aissat Rabah, ancien président de l’APW de Tizi Ouzou et un débat sur la situation politique du pays notamment la décision de boycott de l’élection présidentielle, les congréssistes ont procédé à l’élection de leur premier secrétaire. Au terme d’une opération de vote à laquelle ont participé 72 militants, Kaci Ramdane a été élu au poste de 1er secrétaire devant son concurrent  Youcef Berkani.

Mokrane Ait Larbi: « Un flou entoure l’affaire Hasseni »

aitlar.jpgL’avocat Mokrane Aït Larbi a affirmé mercredi à El Khabar hebdo qu’un flou entoure l’affaire de l’arrestation en France du diplomate Mohamed Ziane Hasseni. « Je n’ai pas de commentaire à faire sur cette affaire. Ce que je sais, c’est que le diplomate est innoncent jusqu’à preuve du contraire. Je sais aussi que cette affaire est entourée de flou » El Mouhtarem 

L’édition électronique d’EL Watan: problème technique ou censure ?

La décision de boycott actif de l’élection présidentielle du 9 avril prochain prise, jeudi dernier, par le Conseil national du FFS semble déranger les responsables de l’édition électronique du quotidien El Watan. Et pour cause ! L’édition n’a pas jugé utile de mettre en ligne (14 février)  l’article qui rend compte de la résolution du FFS et des travaux de son instance nationale. Par contre, l’article consacré à la cérémonie organisée par le RCD à l’occasion de son 20ème anniversaire a été mis en valeur. Problème technique ou censure ? El Mouhtarem  

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