LADDH:Le rôle des médias dans la promotion des droits civiques
Le citoyen a besoin d’être informé, surtout il a besoin de se faire une opinion critique sur les différents évènements locaux, nationaux et internationaux de la vie politique, sociale et culturelle dans laquelle il évolue.
En dehors des médias « lourds », monopole absolu de l’Etat depuis l’indépendance du pays, (radios et télévision), le citoyen a maintenant accès à une presse écrite, indépendante, multiple et très diversifiée. De plus Internet a profondément bouleversé l’accès à l’information et à la culture, alors que le secteur de la télévision est maintenant « mondialisé » avec le foisonnement des paraboles dans le paysage algérien.
Aussi dans son programme de promotion de la culture des droits de l’homme à Annaba, la LADDH en collaboration avec le CDDH ouvre le débat avec les citoyens de la ville sur la question des médias:
- quels sont les différents vecteurs des médias ? Quelle importance respective pour la télévision, la radio, la presse écrite et Internet ?
- comment le citoyen se protège face à la manipulation de l’information ?
- le journaliste, l’argent, le pouvoir, quelles relations ?
- l’Etat et la société civile doivent protéger la liberté d’expression, comment ?
La table ronde animée par d’éminents journalistes aura lieu
JEUDI 19 FEVRIER 2009 à 14 heures au Centre de documentation sur les droits de l’homme
CDDH, 15 rue Mekki Merouani Annaba (près de la Zaouia Alaouia) tel 038 80 57 17
une bonne initiative
il faut juste ajouter dans la problematique cette idee
Les societes les moins libre sont les stes les moins informees
ca resume tout pour le cas Algerien
Le secteur médiatique en Algérie, est d’un côté contrôlé par l’état, à savoir toutes les chaines de l’E.N.T.V. ils prêchent le quotidien du gouvernement et tout ce qui est positif même s’il faut le créer.
Les journaux, il ne faut pas se mentir, sont de deux genres: les journaux étatiques et sont connus et leur rôles aussi est connu, ils ne diffèrent pas du rôle des chaines Tv étatiques, et les journaux indépendants qu’ils soient arabophones ou francophones, et en réalité n’ont rien d’indépendants, on peut les nommer par leurs noms, chaque journal est sous contôle et direction d’un clan fort, qu’il soit militaire ou industriel.
Sous l’état d’urgence on ne peut pas parler ni de liberté, ni de droits ni de protection du citoyen. Tant que la scene politique est fermée, et qu’il est interdit de créer de nouveaux partis politiques, donc il est impossible pour le citoyen de s’exprimer ouvertement et librement, et surtout de s’unir sous l’autorité de personnes aptes à représenter le peuple et à promouvoir le changement rapidement et éfficacement.
Le pouvoir est là, il défie le peuple, par l’état d’urgence, la limitation des libertés.
Le pouvoir sait que s’il ouvre la scene politique les algériens vont s’unir et adopter la chariâ islamique, et c’est le cas de tous les pays et peuples musulmans.
Tant que le pouvoir n’est pas brisé totalement, tout acte serait commen on dit : fouetter le vent avec un baton.
Est il possible pour vous d’organiser des réunions librement à travers le térritoire algérien pour sensibiliser les gens? La question n’a pas besoin de réponse, on la connait déjà: non.
Le pouvoir aime ceux qui parlent sans agir, parce que lui il agit sans parler.
Les journalistes dont vous parlez ne servent pas le peuple mais servent leurs intérêts et les intérêts de leurs maitres, qu’ils soient militaires ou industriels, suivant le clan.
Les quelques journalistes libres sont lynchés par le pouvoir.
Il suffit de voir les journalistes s’occuper de Gaza plus que de s’occuper des problèmes algériens.
Le peuple algérien est la cinquième roue du pouvoir.
L’essentiel pour le pouvoir est que l’occident soit d’accord avec sa politique, l’intérieur, il n’en pense même pas.