Les non-voyants réclament la reconnaissance de leur handicap en Algérie
«Nous voulons juste que notre handicap soit reconnu comme tel et non comme une maladie chronique», a déclaré hier Saïd Abderahmani, vice-président de l’Organisation nationale des aveugles algériens (ONAA). L’accès à l’emploi ne cesse de constituer une véritable préoccupation pour les non-voyants. Ainsi, demandent-ils la révision à la hausse de l’obligation faite aux entreprises d’engager 1% de handicapés du total des recrutements à 3%. «Avec un tel pourcentage, les non-voyants auront la chance de décrocher un emploi et vivre décemment», estime M. Abderahmani pour qui «les pouvoirs publics doivent réfléchir à créer des activités et à donner des opportunités d’avoir un travail convenable». Exemple: «nous souhaitons l’intégration de la formation de standardiste dans la nomenclature des branches du secteur de la formation professionnelle et le recrutement des aveugles dans des services de radiologie à cliché existants dans les hôpitaux», propose-t-il.
M. Abderahmani a soulevé aussi le problème de la pension des handicapés qui est de 1 000 DA par mois. «Que va faire un handicapé avec cette somme qui arrive à peine à remplir un couffin d’un jour ? Pourquoi les autres cas sociaux sont mieux pris en charge que nous ?», se demande-t-il tout en précisant que le handicapé visuel doit fournir tout un dossier administratif et passer par un long processus pour en bénéficier. Autre revendication: la baisse du loyer. Jusqu’en 1982, les handicapés visuels étaient pris en charge par le ministère de la Santé.
A cette époque, un rabais de 40% du taux du loyer leur était accordé. Jusqu’à ce que le Secrétariat d’Etat aux Affaires sociales prenne le relais. Ensuite, c’est le ministère du Travail qui en a la charge avant d’en confier la gestion au ministère de la Solidarité nationale jusqu’à aujourd’hui. Toutefois, cet avantage n’est pas reconduit, laissant les bénéficiaires dans une situation plus complexe. Et pourtant, la loi 02-09 du 8 mai 2002 portant protection et la promotion des handicapés a accordé des avantages à cette catégorie. Mais les textes d’application sont inexistants, rendant difficiles l’octroi des pensions, la garantie de la formation et le bénéfice d’un emploi ardu. Ainsi, les 1.248 travailleurs de l’ex-Enabros, qui employait près de 2.500 salariés, ne perçoivent pas leur salaire du ministère de la Solidarité dans les temps. Pire, ils risquent le chômage « car d’ici fin juin 2009, l’entreprise fermera ses portes, rejoignant ainsi les 27 unités de production que compte l’établissement qui sont déjà fermées ». Horizons
je suis scandaliser de savoir que l’énabros risque la fermeture et mettre au chomage des personnes doublement andicapées déja par la vue en plus le chomage,l’état devra protéger ces personnes et laisser le monopole de la production des balais seulement aux aveugles pour pouvoir vivre dignement.
il faut que le ministre du travail prenne act de ce probléme et le résoudre.