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Yes We Can ! Le glas a sonné et l’ordre au boycott total a été diffusé

ait.jpgMalgré que l’idée faisait son chemin auprès de la population, silencieuse et inquiète, après l’honteux affront de la récente effraction constitutionnelle, opérée par l’oligarchie au pouvoir; mais il fallait une autorité morale quelconque qui puisse véhiculer et officialiser le message contestataire, et eurêka après les «attentes d’actions protocolaires et les us du langage médiatique» en vigueur, même dans une République oligarchique, l’autorité s’est révélée être le bon acteur politique: le FFS.

Le seul et le plus ancien parti démocratique d’opposition algérienne avec son fondateur encore vivant et actif, monsieur Hocine Aït-Ahmed.
Une aubaine qui ne durera pas longtemps pour une société, encore chanceuse, d’avoir de son côté défendant, l’un des plus valeureux militants de la cause démocratique et l’un des pères fondateurs de la révolution algérienne. Ce dernier finira en apothéose sa carrière militante et politique, à condition qu’il forcera son destin dans ce sens avec l’aide du peuple au jour J.

Le compte à rebours a démarré. Le préambule à la délivrance nationale est à notre portée. Tout va se jouer en date du 09 Avril 2009. Une date qu’aucun de nous ne voudrait manquer pour accomplir civilement, librement, pacifiquement, collectivement et en masse, le boycott politique de ses élections présidentielles. Le refus final à une mascarade cynique et tragique de près d’un demi-siècle. Le coup de grâce que la junte méritait inlassablement. L’accomplissement majeur de l’action réparatrice du vrai cours légitime de l’histoire de la nation algérienne, dans une des occasions rare et une atmosphère unique lesquelles ne se représenteront pas de sitôt, identiquement de la même manière à attendre une autre probable prochaine éclipse solaire.

Il faut souligner d’une façon fébrile que le régime actuel algérien ne s’est autant jamais senti menacé que cette fois ci. Le danger est réel. La roue va probablement et définitivement tourner dans le bon sens des choses.

Les «alliés démocratiques», les «mentors politiques», les «forces occultes supranationales», ces derniers connivents à la pérennité dictatoriale du système n’auront plus le Choix, hélas, que de se plier et de se conformer à la volonté populaire du changement radical de «leur» régime, tant honni par une société martyrisée depuis longtemps et rendue à un stade incontestable, pacifiquement mâture de la chose politique, expérimentée, plus jamais manipulable comme jadis, et surtout ayant perdue le plus cher et le plus précieux de sa chair, de son âme et de sa raison d’être, depuis la récente décennie noire tragique et bien plus avant. Le lourd tribut aurait été plus que largement payé, en toutes natures, de manière à friser, sans pareil, avec un cursus historique génocidaire. Basta !

Désormais et sans équivoque, depuis que le pouvoir a laissé tombé sa façade d’antan, le bras de fer opposera le pouvoir militaire (DRS) avec sa clientèle et l’interface «Boutef 3.0» contre tout un peuple avec ses souches et composantes nationales et multinationales.

L’effet balancier des «marionnettistes» de ce monde se penchera languissamment sur l’entité apte à être la bien organisée et ouverte, et la plus intelligente des enjeux du moment, sachant pertinemment que la réalité «sangsue» des détenteurs du pouvoir actuel est révolue, usée et découverte sous son vrai visage depuis un certain temps, versus les forces vives intellectuelles algériennes qui se sont dispersées, divisées, cloisonnées et perdues dans leur interminable manipulation dissonante.

Le Choix aurait certainement à se manifester d’une manière sûre et flagrante par le résultat du taux du boycott lequel, s’il serait plus que prépondérant, devrait donner naissance automatiquement; sans aucune tergiversation ou subjectivisme au sein de la société et de son élite; à un canevas d’actions décisives à promouvoir dans les délais transitionnels impartis, à l’entreprise de l’entrée de la société algérienne dans la deuxième république de son histoire contemporaine.

Irrévocablement, le FFS devrait être, entre autres, vu la légitimité des acteurs sur le terrain, le leader officiel «apolitique» et le porte parole temporaire du nouveau mouvement contestataire post boycottage de la société algérienne plurielle et de son élite…jusqu’à la mise en œuvre des dites actions issues du canevas et de l’entente nationale. Puisque l’enjeu est de taille et historique, la consigne du boycott total devrait être respectée de manière vigilante.

Après le coup de baroud de ce parti, la société algérienne devrait s’attendre, normalement dans l’usage du patriotisme, à retrouver son «instinct grégaire», de souhaiter voir se réunir prochainement en Algérie et partout ailleurs, ses essences intellectuelles, son élite réelle et ses enfants génies pour donner à la société matrice, le goût encore une fois, de s’unir tous ensemble, objectivement, sans ambigüités et d’une manière patriotique et altruiste, autour d’un véritable projet algérien libre et démocratique. Un legs historique à laisser aux générations futures. Le vrai travail commencera après cette date du 09 Avril, comme par hasard, une semaine avant «le jour du savoir», «lyoum El-3ilm» le 16 Avril. Puisse l’inspiration savante de cette période être au rendez vous ce jour là, et quelle tâche titanesque à vue d’horizon, mais nous devrions peut-être reprendre à notre façon, le slogan porteur, réalisateur de l’irréalisable, le : Yes We Can ou bien…ih a nizmir ou Wellah Ghir Gadrine ! 

Par Abdelwahab Benyelles

Commentaires

  1. moh dit :

    excellente analyse !

  2. A MAZIGH dit :

    RENDEZ VOUS LE 9 AVRIL pour ce resultat tant espérè par les vrais enfants de l’ALGERIE

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