A qui le tour ?
Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles il n’y a que la mort qui empêcherait les criminels de rendre des comptes sur terre. Que les cocoricos Algériens, petits et grands criminels, rentrent dans leur tête d’oiseau que l’histoire ne les oubliera pas, de même que leurs complices. Ils paieront ce qu’ils ont fait à leurs frères (Ils, c’est-à-dire des deux bandes, ceux qui ont comme dit Zerhouni un “statut spécial”, car il n’y a pas que Hattab). La mémoire collective est intacte, c’est juste une question de temps. 46 ans après l’indépendance, les harkis sont toujours banis en Algérie pour ce qu’ils ont fait pendant la guerre, on s’interroge pourquoi alors ceux qui ont commis sur leurs frères des attrocités semblables sinon plus horribles, peuvent allégrement être couverts aujourd’hui pour le simple motif d’avoir le pouvoir de le garder, et d’utiliser cette arme éventuellement que comme un simple épouvantail qu’on sort épisodiquement et qu’on utilise comme arme de dissuasion.
Raisonnablement, on ne doit pas porter des jugements sur les autres pays quand le notre est le mauvais exemple par excellence. En Algérie on a tué des citoyens pour leurs opinions politiques et les exemples sont nombreux. On banit des administrations, des ministères, des ambassades et des secteurs économiques privés et publics tous ceux qui s’élèvent pour dire assez ! Les politiciens baissent les yeux comme pour dire: « c’est entendu », car acceptable à leurs yeux. Or chacun sait que le prix de la paix, de la sérénité et du progrés passe par une remise à plats et des états généraux sur ces questions.
On a coutume, dans les arènes du pouvoir algérien, de critiquer le Roi du Maroc Mohammed VI. Pourtant depuis son arrivée au trône, les criminels du temps du règne de son défunt père ont été montrés du doigt et pour beaucoup punis et livrés à la malédiction. Au vietnam cela se déroule actuellement et beaucoup d’autres pays ont montré la voie la plus juste, celle qui laisse des traces et qui balise les comportements humains pour en éviter la répétition dans le futur.
Les citoyens ne pourront se regarder en face et penser au futur qu’après avoir jugé les crimes. C’est l’une des conditions: il ne doit plus y avoir d’actes illégaux “acceptables”, sinon on continuera à “jouer” avec le destin d’un peuple et l’honneur gâché d’un pays. Nous continuerons à apprendre de certains “petits” pays comme on dit, ceux qui donnent le bon exemple. Heureusement qu’ils existent, ils représentent la nature humaine, le bon côté de l’humain, alors que les pays dits “révolutionnaires” affichent une conduite incongrue dictée par le seul intérêt de ceux qui dirigent les pays, ceux là même qui ont vu leurs frères mourrir pour la liberté. Ils accaparent tout le sens de ce mot pour leur propre intérêt. La liberté de faire, ou de ne pas faire, le pouvoir incommensurable qu’ils se donnent par la combine et les combinards qui nourrisent leur egocentrisme.
Avec ces gens, l’espoir des peuples est asséché comme l’est l’esprit de sacrifice et de justice. Les pays mis sous la coupe de ceux qui se sont ligués pour prendre le pouvoir et de n’importe quelle façon ne peuvent pas faire mieux que ceux qu’ils remplacent. De Gaulle avait amnistié les crimes de guerre. La France a toujours observé un silence total sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité en Algérie, et dans beaucoup d’autres pays. La France n’est pas un exemple dans ce domaine, et comme pour les anciens colonisés, elle représente la quintescence du savoir et l’exemple en matière de politique. Ils font tout pareille.
La Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye a été saisie pour contraindre le Sénégal à juger l’ancien président tchadien Hissène Habré pour crimes contre l’humanité. La plainte réclame également de la cour internationale qu’elle oblige les autorités sénégalaises à placer Habré sous surveillance judiciaire et s’assurer qu’il ne tentera pas de quitter le pays, où il s’est exilé. En règle générale, l’examen des plaintes par la CIJ durent plusieurs années mais un requérant peut déposer “une demande en indication de mesures conservatoires”, une procédure qui permet à un juge de statuer avant que la cour ne rende un arrêt définitif sur le fond.
Bruxelles veut, dans ce cadre, que la CIJ somme Dakar de prendre “toutes les mesures en son pouvoir pour que M. H. Habré reste sous le contrôle et la surveillance des autorités judiciaires du Sénégal afin que les règles de droit international dont la Belgique demande le respect puissent être correctement appliquées”. Hissène Habré, qui a régné sur le Tchad de 1982 à 1990 et vit en exil depuis lors au Sénégal, est accusé d’avoir torturé et fait assassiner des opposants. Les premières accusations pour complicité de crimes contre l’humanité, actes de torture et barbarie le visant remontent à 2000.
Plusieurs plaintes ont été déposées devant la justice belge par des Belges d’origine tchadiennes ou des Tchadiens. Mais le Sénégal a exclu qu’Habré soit jugé en Belgique et a formellement rejeté en 2005 une demande d’extradition formulée par Bruxelles. L’Union africaine a depuis ordonné à Dakar d’organiser le procès d’Habré mais, écrit la Belgique dans sa plainte devant la CIJ, les autorités sénégalaises ont fait part de leurs difficultés à trouver le budget nécessaire à ce procès.”
Par un étranger
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