«Plaidons coupables et nous y vaincrons tous !»
Quelques vérités avant la mascarade des élections présidentielles algériennes d’Avril 2009 :
Par Abdelwahab Benyelles*
Pour arriver à chasser, irrévocablement et de manière certaine, sans équivoque, le régime militaire algérien mi-centenaire, et pour réussir à refonder «homéopathiquement» dans l’excellence, une république réellement démocratique et positive; il faudrait baisser l’asservissant rideau qui couvre les apagogies, les auteurs et les acteurs qui ont mis en branle les conditions, sine qua non, de « l’osmose » secrète créatrice de ce pouvoir en question.
Exercice très difficile à faire lorsqu’on présume que ce secret est bien scellé et invisiblement mis à l’abri par plusieurs générations de cabales et par plusieurs «couches de peinture de couleur vert militaire». Et gare à celle ou à celui qui oserait gratter, ne serait ce qu’un «zeste de ce vernis», qui a laissé déjà sur le carreau, quelques vaillants patriotes, quelques uns justes et téméraires, morts par sa toxicité meurtrière.
Même si l’Algérie en aurait fini avec son passé tumultueux, de ses anciens maitres, barbouzes et militaires, le passé arbitraire et traitre lui, n’en aura guère fini avec Elle… jusqu’à l’établissement de la Conclusion authentique finale, des vérités commotionnelles et indignes des soixante dernières années opaques, du système prévalant de nos jours, plus que jamais oligarchique, criminel et maffieux avec sa récente effraction constitutionnelle.
Quand on laisse, dans le temps, se prolonger une iniquité originelle traitre, on ouvre la voie aux injustices suivantes.
Et ce fut la calamité, le mauvais sort, l’abjection nationale du siècle, la «hachwa» jamais avouée, «voulue et incitée», insurmontable jusqu’à ce jour par l’élite légitime et l’intégrité de la nation algérienne, hélas, toujours en situation de dissonances et d’une conjoncture de chasse gardée.
En scrutant l’histoire de l’Algérie contemporaine. Encore, cette histoire non écrite et non authentifiée des deux bords de la méditerranée, néanmoins disons, depuis le 20 Août 1956, naissance civile du projet national Algérien Libre. Autrement dit, depuis que chaque algérienne et algérien sont devenus responsables civilement de leurs actes et que toute entité est rendue responsable de ses décisions, impartialement, depuis cette date envers la nation.
La primaire, la plus flagrante, la plus fatale des inégalités subie par notre patrie naissante, d’après le constat politique d’un demi siècle, les écrits qui existent publiquement et les évènements marquants de coulisses, fut le «rôle joué» du MALG/DRS, lequel parait avoir été «disproportionné et obstinant» au regard du Choix fait par les instances de l’insurrection algérienne, de privilégier la voie «diplomatique» sur le combat armé, tout en «entretenant» les wilayas de l’intérieur dans «l’illusion rêveuse» que l’ALN pouvait vaincre militairement l’Armée française. Pourquoi ?
Déjà, peut-être, serait-ce été un CHOIX «révolutionnaire» stratégique, géopolitique et «lucratif», vu comment la fin avait justifié les moyens des suites du conflit et les tragédies suivantes survenues avec son état d’urgence vénal, post indépendant ?
Ou bien serait ce été hélas, plus évident aujourd’hui que jamais, cette pierre angulaire du culte du secret, laquelle n’arrivait pas en vain à «accoucher» depuis le commencement, même nommément à voix basse, de reconnaitre dans ce CHOIX, l’acte de naissance en 1957 de la «matrice traitre» au sein de Mère Algérie, l’entrée en action de l’instinct attentatoire du parjure originelle, de la plus Haute Trahison Nationale de l’histoire révolutionnaire algérienne, tronquée et tant ergotée à son peuple, pour camoufler, dans la pérennité et la tradition du black out total du régime, le reste de l’immense partie cachée de l’iceberg algérien ? Ceinturée par des frontières rouges que le pouvoir occulte y a instituées et que personne n’a osé franchir sans y laisser sa peau !
À maintes reprises l’histoire se répéta pour différents faits et évènements et nous révéla, sous d’autres angles, le même scénario «cloné» à chaque fois.
Un autre Choix, un certain ordre continuateur pendant la période de «la fracture démocratique algérienne» des années charnières 80/90, en alimentant au préalable, une «zizanie politique nationale» à la mode dans d’autres cieux, et en manipulant quelques partis politiques (FIS) pour aboutir d’une façon préméditée et tragique sur un arrêt brutal du processus démocratique, menant à une guerre, inéluctablement civile et subversive .
Certes, une guerre subversive avec une technique ancienne puisée à la «Maison Mère» du concept de guerre contre-insurrectionnelle et de la-«Liberté, Égalité et Fraternité» -, avec son terrorisme d’État, ses escadrons de la mort, sa torture, ses intoxications, ses filatures, ses faux-maquis, ses milices et partis multiples, dont les acteurs, créateurs et pères fondateurs de ce dernier, à l’époque, fussent :
Paul Aussaresses, ancien élève officier de l’académie militaire de Cherchell, le tortionnaire commandant du SDECE/DST/11ème Choc – assassin de Larbi Ben M’hidi et de Ali Boumendjel entre autres – ; Achille Peretti, pied noir corse, - mentor de Charles Pasqua et de Jean Charles Marchiani, - Directeur de la Sécurité Nationale de l’Algérie française et oncle de la 1ère femme du Président Nicolas Sarkozy, parrain politique de celui-ci, lui laissant le siège de la mairie de Neuilly; et enfin – la liste est longue – l’ex-Commissaire principal de police André Achiary,pied noir aussi, reconverti en officier du SDECE/DGSE et ancien sous-préfet de Guelma pendant les massacres de Mai 1945, auteur principal de l’attentat à la bombe de la rue de Thèbes dans la Casbah le 10 Août 1956 et il a été aussi une cheville ouvrière dans le sillage et réseau de l’ancêtre du « hizb frança», réseau qui facilita le débarquement américain en 1942, du Colonel de réserve algérois sépharade José Aboulker (Aboulkhir), ce dernier parait il, naguère, d’après la rumeur persistante et officieuse de certains salons, avoir un lien de sang très fort avec le Général Larbi Belkhir ?
Ainsi le pouvoir algérien en 1992 ; à travers les bras armés des «aussaresses algériens» en l’occurrence feu général Smain Lamari et son patron le général Mohamed Mediène, ainsi que de la connivence assistée des «héritiers maîtres du concept», et surtout après l’assassinat spectaculaire de l’héroïque Président Mohamed Boudiaf; a pondu en définitive «un terrorisme d’État pédagogique» téléguidé au bon vouloir des clans des deux rives, (et même au-delà de l’océan) et des circonstances troubles les y afférents pour mieux régner «démocratiquement», obéissant, toujours, sans aucune faille, au corollaire historique majeure de la toute première «souche renégate» subséquemment «conditionnée et initiée» dans le fâcheux «hasard» des guerres contre-insurrectionnelles.
Au début de l’éveil patriotique national, et suivant les indices capitaux de «fuites des services», tel que le témoignage du colonel Marcel Leroy - chef du Service 7 clandestin (impliqué aussi dans l’affaire Ben Barka) - dans son volet «opérationnel» algérien ou d’écrivain acteur des évènements tel l’officier – du 11ème Choc, bras armé du SDECE/DGSE – Erwan Bergot, après leur silence de réserve de plus de 15 ans. Il a été indiqué, sans les habituels sous entendus et sans aucune tergiversation , que les services spéciaux français – SDECE/DGSE/11eme Choc/DST/Service7 clandestin/RG et Main Rouge – ont passablement et incroyablement réussis à infiltrer et à noyauter quelques hautes instances de l’intelligence algérienne depuis le début du caucus de l’Organisation Secrète (l’O.S), en passant par le CCE,MALG/DRS et FLN, sans que ces derniers le soupçonnent ou «feindre de ne pas le savoir», sans réaction , aprés la grande «démêlée implosive instiguée» du PPA/MTLD.
Il faut dire qu’après les massacres de Mai 1945 et de l’implosion de ce parti, toute l’intelligentsia algérienne était déjà sous le «scanner et projecteur» de la DST, fraichement restructurée, en Novembre 1944, avec l’arrivée du fameux Roger Wybot comme nouveau directeur.
Presque tous les anciens dirigeants de l’O.S qui fussent ex-militaires ou civils étaient de jeunes adultes dynamiques, dont la majorité «fichée» par les R.G, investis d’une autorité parfois terrible, souvent barbare, toujours absolue. Provenant de divers horizons de la société, ayant gagné leurs galons sur le terrain avec en commun un «idéal» d’indépendance national et pour certains une ferveur patriotique infaillible «zélée», voulant passer à l’action armée dans les plus brefs délais, malgré les conseils de l’autre tendance intellectuelle «néo-messaliste», modératrice contre la précipitation d’un déclenchement hasardeux d’une insurrection armée.
Comme par une chanceuse coïncidence suspecte, on retrouve le même sentiment intrépide qui a baigné l’ambiance du mouvement islamiste après Décembre 1991.
L’effet du mouvement de «l’osmose» quand celle-ci réintègre l’ordre de la trajectoire de sa mission créatrice.
Mais sans l’expérience barbouze du «concept contre-insurrectionnel», et malgré la connaissance de quelques uns des concepts de contre-guérillas d’ex-militaires de la dernière guerre, nos fervents cadets politiques de l’O.S étaient, au début, novices aux arcanes des coups bas et tordus de barbouzes, (du moins avant l’assassinat de Abane Ramdane), et aussi du monde de la finance interlope, quelques uns étaient dans la majorité sceptiques et rusés, – depuis que «les rentrées du gros argent commençaient à se faire sentir» – , d’autres influençables et vulnérables quant au déroulement des évènements, mais surtout, tout le monde mal à l’aise du fait de trainer un «boulet de soupçons et de mensonges» vis-à-vis de certains patriotes intellectuels et intègres du mouvement national qui représentaient tout un Peuple…une solidarité «pipée», travestie déjà concrètement de duplicités, de sournoiseries et de mystères impénétrables. Mais le plus grave et inquiétant, certains ont été avec le temps, certainement, corruptibles et manipulables et d’autres possiblement «retournés» à jamais par des officines omnipotentes.
Quelques chefs ont été épargnés de la «contamination» tel que les plus connus, Hocine Aït-Ahmed, Mohamed Boudiaf ou Mustapha Lacheraf et beaucoup d’autres, parmi le plus grand nombre, étant décédés.
Pour ne citer rien que Ahmed Benbella, le «zitouni du pharaon», lui a été coopté par les services égyptiens en ayant eu comme principal officier traitant, le Commandant Fethi El-Dib, bras droit du Président Nasser. (Abdelhamid Mehri, encore vivant, pourrait témoigner de l’existence de ce commandant puisque il l’a rencontré en Septembre 1956 à l’hôtel Riviera à Beyrouth pendant qu’il représentait le FLN au bureau de Damas, pour réceptionner un bateau devant faire un transport d’armes).
En tous cas, une moyenne minorité paraissait, tous comme des chérubins aux yeux et à la face de la meute de prédateurs qui étaient Aussaresses, Achiary, Peretti, Mossad et Cie.
Un remake et une mise en situation similaire, point par point, des belligérants, des tactiques et dispositifs explosifs jalonnant les sagas et épisodes noirs du FIS/GIA/GSPC et actuellement en exergue, Al-Qaeda au Maghreb avec un arrière goût lubrique et thriller avec le récent «viol» de CIA.
Au début de 1955, le Colonel Jacques Morlane, directeur du 11ème Choc (ancêtre du SDECE/DGSE) patron du Commandant Aussaresses, perplexe et inquiet de la situation et de l’insurrection algérienne, sous pression de la décision politique du «cabinet noir» français influencé par le puissant lobby colonial, avait posé la question sésame à son stratège agent instructeur, le Capitaine Krotoff (ce dernier fut plus tard la raison de la perte de Mustapha Benboulaid avec son idée diabolique de radio piégée) :
«Krotoff ! Quel pourrait être, à ton avis, le meilleur moyen de noyauter et d’infiltrer le FLN, sûrement et à long terme ? »
Le capitaine lui répond: «Mon Colonel, la seule place où une « brique » est bien cachée…c’est bien dans un mur…le paravent qui cache tous les fellaghas du FLN !».
Chose faite et plusieurs fois renouvelée !
Sans vouloir jouer avec la fibre patriotique de qui que ce soit, ni de considérer, loin de là, les valeureux martyrs comme du bétail vainement sacrifié ou comme chair à canons, ni aussi d’offusquer les moudjahiddines encore vivants, ces derniers dans la majorité qui ont crû à la cause et réalisés leur mission – avortée – impossible avec leurs moyens de bords moribonds et «démunis», que ce soit les moyens et aptitudes d’intelligences ou de stratégies ou de moyens militaires logistiques. Cependant certains constats objectifs devraient être mentionnés : la vérité est que les services spéciaux français savaient presque tout d’avance et avortaient presque tout projet secret du FLN, dû à l’écoute des transmissions, la filature, le renseignement et les agents doubles, la Délation et la torture, excepté heureusement, quelques uns bien sûr, et surtout le plus important, la tenue du Congrès de la Soummam en Août 1956 où il y avait aucune fuite à cause de l’hermétique entreprise gérées par nos valeureux patriotes martyres, Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi et d’autres…C’est là où le commandant Aussaresses a mis ces deux derniers, entre autres, dans sa ligne de mire et c’est là, péjorativement parlant, où on lui a fait «consommer» son œil gauche. Cet œil qui reluquait partout.
Par la preuve de faits incontournables, il y avait eu beaucoup de dégâts collatéraux gratuits, traitres et avilissants, plus fort même que dans les sales guerres, que je ne peux comprendre présentement, le silence lâche, lourd , de quelques acteurs majeurs, algériens & français, témoins encore vivants en 2009 et qui restent encore muets sur l’écriture de l’histoire.
Sans cette dernière, nos générations futures ne seront désormais jamais en paix ni en harmonie.
Osons une hypothèse dangereuse- du moins pour moi- et peut-être salvatrice, car toutes les suppositions sont bonnes jusqu’à preuve du contraire.
Extrapolons un peu pour essayer de détecter un atome de lumière:
Partons du fait, et adoptant temporairement pour les besoins du raisonnement de cette «fiction» qu’Aussaresses a bien choisi sa «brique d’infiltration» en créant à l’époque un «Djamel Zitouni intellect» du service action du SDECE/DGSE en la personne de…tenez-vous bien… Abdelhafid Boussouf!
Patron du MALG/DRS, le génie de l’ombre, le clanique suspicieux viscéral. Sa position à la tête de l’intelligence algérienne lui a permis de désigner les chefs régionaux. Il détenait la haute main sur le filtrage et l’aiguillage des nouvelles recrues. Il a copié, comme par «magie», le même organigramme et découpage territorial militaire de l’armée française en Algérie. En même pas quelques mois après 1956, cet ancien «coursier» d’à peine 30 ans avait eu une «facilité» déconcertante pour l’acquisition des moyens généraux digne d’un service de renseignement. Géniteur du «virus» qu’il inoculait au fur et à mesure de l’insurrection. Ce virus de suspicion et de méfiance, surtout en haut de la hiérarchie du CCE. Celui qui n’hésitera pas à dresser des bulletins de renseignements quotidiens sur les gens de l’état-major qui les taxait de manques de réflexions et d’innovations pour se couvrir de la plainte officielle de l’EMG en 1961, lequel après avoir entendu les échos de toutes les régions, quand à l’approvisionnement en armes qui faisait « défaut » cruellement depuis déjà plus que deux ans.
Une suspicion aussi parallèle et identique, comme par hasard, à celle de l’épisode «bleuite» adverse pendant la même période, «initiée» paradoxalement, par les mêmes «maîtres». Si Mabrouk a été fabriqué craint de tout le monde, même de ses proches !
Supposant toujours dans le «virtuel» que Abdelhafid Boussouf et quelques dirigeants de la wilaya 5 (MALG/DRS) et l’armée des frontières, corrompus et traitres, ont acceptés le deal d’un échange de cette trahison, à pouvoir bénéficier du soutien français pour la prise de pouvoir, au moment opportun après l’indépendance et de se partager les innombrables rentes jadis, actuelles et futures du «comptoir marchand d’Icosium» ou de cette ex-république oligarchique vassale de corsaires, – aujourd’hui «contenaires» -, dans un paysage et société rural jusqu’à un passé récent, excepté pour ses villes côtières et ports, désormais hydrocarburés dés 1956.
Dans la réalité cela parait vraisemblable et plausible puisque le MALG/DRS ainsi que son bras armé, l’Armée des Frontières, en d’autres termes Boussouf et Boumediene, n’avaient aucune légitimité révolutionnaire par rapport aux wilayas de l’intérieur qui avaient mené un dur combat face à la puissante armée coloniale.
Tout intellectuel algérien ne peut manquer de s’interroger sur la disproportion entre les moyens humains, logistiques et surtout Financiers accumulés par le MALG/DRS.
Cette structure que Boumediene, en faisant une métaphore, la définissait en 1960, comme «la moelle épinière» de la colonne vertébrale de l’ALN intérieur, l’indigente par ses moyens. – Pauvre peuple de cheptel…pardon ? Non en le chuchotant bien sûr…! -
Ce n’est pas tant l’armée des frontières de l’Est ou de l’Ouest qui avait besoin de l’assistance du MALG/DRS, que les wilayas de l’intérieur lesquelles étaient directement confrontées à l’armée coloniale et à ses services, qui étaient de face et le plus souvent en «arrière» des positions des combattants moudjahiddines. Ces derniers avaient, dés fois, leurs semelles de pataugas poinçonnées secrètement et invisiblement par les services, un genre de GPS artisanal, pour les retracer aisément sur tout le territoire national. Le SDECE/DGSE en a «maquillé» plus de 45 000 paires à la première opération d’infiltration, Dieu seul sait combien il y en a eu par la suite, les djounouds tombaient comme des mouches aux embuscades. Triste vérité !
Alors que sur le terrain militaire, la cause était entendue et bouclée à la fin du premier semestre 1959, dès lors, que Georg Puchert, principal fournisseur d’armes du MALG/DRS manipulé dés le début de 1955 par le Commandant Gérard Larzac du SDECE/DGSE à Tanger et assassiné par les officines de ce dernier le 03 Mars 1959 à Frankfurt en piégeant sa voiture d’une bombe.
Et qu’aussi le général Challe pouvait annoncer au général De Gaulle qu’il existait désormais une solution militaire au problème algérien en clôturant le pays par des lignes électrifiées.
Désormais aucune balle ne traversa les frontières pour différents «prétextes» et les négociations secrètes avec la France avaient déjà bel et bien commencées, le spectre de la future «indépendance confisquée» paraissait à un horizon proche pour «l’élite» que Bouteflika a reconnu, il n’y a pas si longtemps, sur le canal d’El-Jazzeera TV, en revendiquant, sans honte ni humilité, à qui revient «judicieusement» cette «paternité de la révolution algérienne».
Les services spéciaux français étaient au courant – comme de nos jours d’ailleurs – des ristournes faites aux profits des acheteurs et intermédiaires sur les contrats et commandes d’armement que Boussouf et Cie passaient à Puchert et à ses réseaux d’ex-nazis en Europe occidentale.
Georg Puchert, ce lituanien ex-agent russe fiché chez les services français et du Mossad, ironie du sort, mort en martyr pour la cause du FLN avec ses cendres rapatriées au cimetière d’El-Alia en Mars 2007. Son «engagement patriotique» fut nourri par la promesse corruptrice de Krim Belkacem de lui discerner le futur ministère de la marine marchande de l’Algérie indépendante. Quelle idée oligarchique déjà en 1958 !
Connu aussi sous le sobriquet de « Capitaine Morris» pour son trafic de cigarettes Phillip Morris, trafic qui facilitera l’infiltration en 1955 de la taupe, Mario Calvert alias Pedro du SDECE/DGSE ( présumé assassiné bien avant par l’O.S à Laghouat) dans le cercle exécutif maffieux et familial du trafiquant d’armes, tout en s’amourachant, naturellement en plus, de la fille de celui-ci, Marina Puchert. Les services français étaient aux premières loges quant à la réalité du business de Boussouf.
Cette taupe de «Calvert» a été la cause de la perte de 2.5 milliards de francs au trésor du FLN, 2500 tonnes en armement arraisonnés, sabotés ou saisis. Un volet de la guerre souterraine, sans merci et très maffieuse avec tout son lot de liquidations physiques, exécutée par la «pseudo» main rouge que dirigeait le colonel Mercier des services «french north african connexion», entre autre, l’assassinat d’un «autre avocat» en la personne de Aït Ahcène en Allemagne par ladite officine.
De l’aveu du Commandement militaire français, les services spéciaux ont permis la saisie d’un tonnage équivalent à celui qui fut récupéré au combat par l’Armée, au cours des sept années de guerre d’Algérie.
D’ailleurs, il faut mentionner que le MALG/DRS est né juridiquement avec la naissance du GPRA en Septembre 1958. Mais physiquement et réellement, il y a eu un laps de temps de 4 années où les Liaisons Générales – les renseignements – gérées par le CCE, étaient dans un flottement ombrageux, à l’image de l’opacité actuelle du pouvoir.
Il faut aussi souligner que la «toile» internationale du monde de barbouzes s’est constituée après la fin de la deuxième guerre mondiale, même pas dix ans auparavant des évènements qui préoccupaient l’Algérie avec sa naissance de son «bébé malgache…avec des moustaches». N’est-ce pas un autre remake ?
L’OSS en 1942, ancêtre de la CIA en 1945, SDECE/DGSE 1945, DST 1944 etc… Et plus tard, les L.G en 1955 –liaisons générales – ancêtre du MALG/DRS.
La particularité bizarre commune à ses entités, ainsi qu’avec le QG du marchand d’armes Puchert, ils occupaient le même terrain de prédilection pour leurs «affaires»…le Maroc. Il est à noter que le premier bureau important ouvert par la CIA à l’étranger fut celui de Tanger en 1941, plaque tournante de toutes les «intrigues». La trame des ressources humaines des services spéciaux français s’était constituée aussi sur le «génome» de la société algérienne de l’époque, puissant de son lobby politique colonial avec des souches franco-sépharades financièrement puissantes ayant eu le bras long jusqu’aux lobbies pétroliers puissants de républicains sionistes américains, sous l’œil vigilant de Frank Wisner Senior, directeur de la planification de la CIA à l’époque et dont le fils Junior est le parrain et beau père américain de Nicolas Sarkozy. La mère de ce dernier, divorcée de son père, devenait la bru du haut cadre de l’agence américaine de renseignements. Un autre regard à travers un «interstice» pour comprendre la réalité des «osmoses» en action de l’autre côté de la rive.
Boussouf et son groupe restreint activaient déjà en clandestinité à partir de 1955, avec un fond financier, mis à leur disposition, évalué à plus de un milliard de francs vers la fin de 1956. Somme énorme à l’époque, en plus des centaines de millions en fausse monnaie pour «tromper» l’ennemi qui le «trompera» à son tour…Eh oui, étrange coïncidence des habitudes malsaines de barbouzes. Seul le père fondateur du MALG/DRS parmi l’élite du CCE brassait avec le milieu interlope international et sa base de données de ressources remplissait son fameux calepin en cuir noir, son «blackberry personnel» avec quelques numéros de téléphones appartenant à de tiers hautes personnalités ou d’organisations importantes qui ont de quoi faire retourner brutalement nos chouhadas dans leurs tombes…d’après certaines «fuites» intra-muros du seul microcosme d’initiés, des instances intelligentes algériennes, mis au parfum du très fort «soupçon» des très fortes commissions grugées sur l’achat du matériel militaire du FLN et de se garnir quelques comptes bancaires personnels sur le dos de la révolution !…N’est-ce point bizarre que la deuxième «terre d’acceuil» de tous les acteurs depuis 1962 est la Suisse ?
Peut-être cela serait un secret enterré à jamais, vu le peu de témoins restants vivant du fameux «microcosme» et dont la plupart ont dépassés les 77 ans.
C’est aussi prendre un pari bien hasardeux de faire de la «fiction» quand on sait que rien de tangible n’a encore été rédigé sur le parcours de Boussouf et que les écrits inspirés par les faits d’armes de ses compagnons se comptent sur les doigts de la main et sont de l’ordre du… grimoire.
À ce propos, l’historien Mohamed Harbi nous laisse deviner «subtilement», entre les lignes de ces anecdotes personnelles, ci- dessous, dans quel «réservoir, think tank ou officine» Boussouf puisait, peut-être, ses idées et quels étaient ses traits de caractère intrinsèques:
«Quand j’étais jeune étudiant en 1952 à Skikda, Boussouf m’a recommandé la lecture de deux livres, “Que faire ”de Lénine et l’Ère des organisateurs (The Managérial Révolution) de James Burnham. Tout le monde connaît plus ou moins Lénine, quoique peu d’Algériens, du moins en ce temps-là, aient lu son œuvre. Sans parler de l’Ère des Organisateurs de James Burnham, le père de la philosophie du libéralisme actuel. Si on recommande ces livres, c’est qu’on les a déjà lus, c’est le moins que l’on puisse en conclure.
D’autre part, en septembre 1959, Boussouf m’offre un autre livre que je garde encore jalousement comme souvenir, «Le viol des foules par la propagande politique» écrit par Serge Tchakhotine (1883-1973) élève d’Ivan Petrovic Pavlov. Ce livre a été censuré par le ministère français des Affaires étrangères en 1939, détruit par les Allemands après avoir occupé la France, interdit de publication et de vente sur tous les territoires occupés par Hitler, ce qui prouve s’il en est besoin de sa valeur…pratique !».
Dans un autre témoignage chaleureux d’un «ex-malgache» paru dans la presse «indépendante» nationale en Août 2007, j’ai retenu ces passages caustiques de Ali Chérif Deroua en disant, entre autres: «je l’ai vu à trois reprises pincer, avec l’index et le majeur, le nez de Ferhat Abbas, président du GPRA, en lui disant: ‘’Tu vois que nous t’avons Ramené à Nous et qu’on a fait de toi Notre Président’’ et Abbas de répondre: « Si Mabrouk, n’oublies pas l’adage français, jeu de mains, jeu de vilain’’… ce qui n’empêchait pas Boussouf d’éclater de rire en ajoutant: ‘’Vilain ou pas, tu es avec Nous’’!».
Ceci est une réflexion de ma part, en aparté, pour vous dire que Ferhat Abbas était exactement dans le même «moule» que l’était Bouteflika en 1999…..suite de Deroua :
«Un jour, en octobre 1960, Boussouf me remet une lettre blanche, fermée pour me demander de la mettre dans le coffre. Quelques jours plus tard, il me demande de lui remettre la lettre qu’il garde un jour, puis me la redonne toujours en me demandant de la garder dans le coffre. Ce va-et-vient de la lettre s’est produit à trois reprises. En la remettant à chaque fois dans le coffre, je mettais dessus un dictionnaire parce qu’elle était froissée lorsqu’il me la remettait de nouveau. La dernière fois, il me demande de lui remettre la lettre et m’invite à déjeuner dans le restaurant l’Union en face de la Cour Suprême d’Égypte. Après avoir commandé pour deux, Boussouf ouvre la lettre, me fixe droit dans les yeux et m’accuse d’avoir ouvert la lettre. Je lui ai répondu que je ne l’ai pas ouverte, et si elle n’était pas froissée, c’est que chaque fois qu’il me la remettait de nouveau, je mettais dessus un dictionnaire. Il me rétorquait, qu’il n’est pas fou, m’accusant encore de l’avoir ouverte. Ayant maintenu mes dires, il me montre une feuille blanche recto verso, qu’il venait de tirer de l’enveloppe en maugréant avec un rictus d’acteur, «tu vois bien, je ne suis pas fou pour te donner une enveloppe avec une feuille blanche»! S’étant aperçu que je commençais à paniquer, ne sachant quoi lui répondre, il arrête les dégâts par… «C’est un test, Si Ali Chérif, ne t’inquiètes pas mangeons…».
«Inutile de vous dire que je n’ai pas pu déguster le poulet désossé qu’il m’avait commandé».
Dans cette anecdote «banale» de l’enveloppe et de la feuille blanche recto-verso, l’auteur nous a démontré, sans le savoir peut-être, preuve à l’appui de son témoignage, de la suspicion et méfiance viscérale, de tout ce qui bouge, de Boussouf. Si vous voulez mon avis, ce fut un test du comportement «non-verbal» d’Ali Chérif Deroua. Et en même temps, un message «subliminal» l’avertissant qu’il serait toujours sous un «radar»…un autre désaveu flagrant du même message répandu massivement et entretenu durant la période Boumediene à nos jours par le Malg/Drs, subie par la population algérienne.
Et inutile de dire aussi que «la brique» d’Aussaresses était loin et très en avance en quotient intellectuel, par rapport au vendeur de poulet, «la brique» que Smain Lamari a trouvé pour noyauter le GIA dans les années 90. Cela va de soi, les objectifs étaient « différents» pour chaque époque et dont la résultante est toujours d’actualité et identique en fin de parcours.
Malgré que Boussouf, paradoxalement et heureusement, après avoir été «réveillé», mais trop tard, de «l’hypnose aussaressque», du style hollywoodien à la «Jason Bourne» après 1959, comme fut la circonstance des années plus tard, dans une certaine mesure, dans un autre contexte, avec le cas de la manipulation de Ali Belhadj qui s’est «réveillé» lui aussi dans les années 2000 de son «hypnose belkhiresque & mediènesque» !
Si Mabrouk se serait aperçu de la «machination» des services spéciaux français ainsi que de leur «dumping» sur le cours des évènements, mais ne le reconnaitra jamais, même officieusement, sauf qu’en janvier 1960, dépassé, il invite le Colonel Lotfi (ce dernier son QG de wilaya était «piégé» pendant plus de 4 mois par les services du Colonel Jacquin en prenant sa radio et les codes secrets après son embuscade meurtrière), de passage au Caire, et plus fort que lui, il lui déclare historiquement :
«Lotfi, les Français ont fait en 1789 une révolution qu’ils exploitent jusqu’à ce jour. Nous, nous avons fait une Révolution aussi grande, dont nous ne sommes pas à la hauteur, car elle est déjà partie, en nous laissant dans un oued».
Cette réflexion, à elle seule, donne une idée de son caractère d’impuissance du MALG/DRS, se reflétant même encore de nos jours, vis-à-vis de son «virus ensorceleur» paralysant l’émancipation de l’essence algérienne avec le zèle traitre des généraux «Dafistes» depuis 1992.
Le plus déplorable, lâche et cynique à mon sens, pour un premier chef de renseignements algériens, je dirai même sa «faute originelle» après sa participation dans l’assassinat de Abane Ramdane, fut sa non réaction suspecte et son silence lourd qui l’a suivi à sa tombe, sur sa connaissance des tenants et aboutissants de l’affaire des déserteurs de l’armée française. Mis à part quelques désertions «classiques» à partir même, du début de Novembre 54, la filière a pris de l’importance à partir de 1958 en devenant un «phénomène» débouchant sur un «cadeau» pour l’ALN en lui offrant toute une promotion…La promotion Lacoste.
De 1958 à 1962, plus de 400 désertions d’officiers et de sous-officiers ont été enregistrées de la part des deux services, sans soubresauts ni enquêtes révélées – même officieuses-. Un aveugle de Calcutta aurait certainement détecté quelque chose d’anormal…surtout en suivant le cursus de quelques uns des «rats évadés» pendant l’insurrection et après 1962 jusqu’à ce jour.
Boussouf s’était déjà trouvé sa vocation d’après guerre, dans laquelle il se versera en tant qu’homme d’affaires (barbouze) en armes et équipements militaires, avec certains de ses proches collaborateurs qui l’ont suivis chacun dans son propre business ; les futures instructeurs jadis des «Boussouf Boys» tel que Khalifa Laroussi (dont le scandale de sa progéniture retentit sans fin de nos jours) Messaoud Zeghar (homme lige de l’ex-président Boumediene qui a défrayé la chronique en son temps) et de Abdelkader Koudjetti (hôte de Bouteflika en France, actuel et virtuel conseiller très écouté, et bailleur de fond lors de sa traversée du désert ). Grâce à leurs carnets d’adresses, ils ont rendu beaucoup de «services» au pays; ils ont permis la formation de lobbies « pro-algériens » aux États-Unis et en…Europe.
Ce fut le cas aussi de la partie adverse où Aussaresses a fini à sa préretraite, avant d’être démobilisé définitivement des services en…1975, en tant que consultant international en marchés d’armes chez Thompson France, où Jean Charles Marchiani était l’un des membres du conseil d’administration.
Inutile de ne pas soupçonner aussi que leurs chemins se sont croisaient, immanquablement, de nouveau après 1962.
Le Colonel Houari Boumediene (liquidé «nucléairement») avait suspecté, bien plus tard aussi, une «main rouge algérienne» dans la mort de Abane Ramdane, Ben boulaid, Zighout Youcef, Amirouche, Si El Haoues, Ben M’hidi, Didouche Mourad, Ali la pointe … sont tous tombés dans le guet-apens combiné des services français et du MALG/DRS et notamment l’opération louche de l’arraisonnement de l’avion des dirigeants FLN.
Il s’en était ouvert à P. Bernard, directeur des éditions Sindbad dans les années 1970, qui préparait une monumentale biographie sur lui. L’ancien président algérien aurait déclaré à son interlocuteur qu’à un certain moment de la guerre de libération nationale, il n’entendait plus cautionner la dérive barbouze et policière suspecte du MALG/DRS et qu’il se devait de prendre ses distances avec des hommes qui avaient probablement et quels que fussent leurs traitres mobiles, fait couler le sang de leurs compatriotes pour des desseins traitres et machiavéliques.
Sa dernière rencontre avec Boussouf fut en Février 1962, toujours au Maroc, sous les auspices d’anciens malgaches, dans l’appartement de Rabat de Messaoud Zeghar et du coup de main du chef du bureau du MALG/DRS de cette ville Noureddine Delci. La rencontre en tête à tête a duré 20 min tout au plus, après que Boumediene ait quitté subitement le lieu de rencontre, et on en saura jamais rien du «compromis» refusé par Houari et proposé par Boussouf, une des clés de «l’énigme algérienne» perdue à jamais, puisque les acteurs concernés sont décédés d’une façon suspecte quelques années après, deux ans d’intervalle, de l’un à l’autre.
Toujours dans l’extrapolation, on aurait dit que Boussouf transmettait un message de ses «mentors» à Boumediene, en le mettant au courant de la réalité ou bien à lui faire conférer la probable suite des évènements, les «sous clauses secrètes non écrites» des accords d’Évian, le futur «rôle du commando de la promotion Lacoste» ? En tout cas, cela a été mal pris sans doute, et très offusquant au regard et au style de la personnalité charismatique «révolutionnaire» du président Boukharouba ayant pris les rênes de l’EMG et de l’armée des frontières à l’âge de 28 ans en 1960.
Il faudrait bien un jour expliquer la raison d’être de ce CHOIX et de ce culte du secret avec ses «lignes rouges infranchissables» et aussi du devenir du formidable butin de guerre, le gros magot en argent, lots d’armes importants et quantités phénoménales d’explosifs et munitions stockés de part et d’autres des frontières tunisiennes et marocaines pendant que nos djounouds se débrouillaient comme ils le pouvaient pour survivre au cauchemar de l’armée coloniale.
En plus des scabreux et inextricables réseaux et lobbies financiers, inébranlables, maffieux et clandestins, actifs jusqu’à date et acquis définitivement à la «cause» du MALG/DRS et de ses relais officiels et officieux d’outremer.
Ce ministère clandestin, MALG/DRS, qui a pesé fort dans la balance du CHOIX dans «les errements et de l’injustice initiale», quant à la conduite de l’insurrection algérienne, de ses répercussions illégales postindépendance, aura dans l’histoire une Responsabilité Inaliénable à l’immaturité politique et à la naïveté confiante du piteux peuple algérien de l’époque; lequel son élite alphabétisée, dans les années 40/50 ne dépassait pas, objectivement et exhaustivement, les 25 000 personnes incluant les francophones, francophiles et familles de bachaghas, suivant les statistiques coloniales et des services, avant la désignation des 60 premiers candidats «indigènes» à la députation… Mais certainement pas à celui d’aujourd’hui…quant même…franchement, avouerions-nous d’être coupables à avoir accepter le fait accompli du destin que les autres ont choisis pour nous ?
Croyez vous que le message devrait y être reçu cinq sur cinq par la part de la plus grosse populace, haineuse, clochardisée, paupère et sans repères des années 2009 ? Un dilemme de taille !
Le monde à l’envers. Avant, pendant la colonisation, c’était la minorité de lettrés «imposée» qui représentait le peuple inculte. Aujourd’hui, pendant l’indépendance confisquée, c’est la minorité d’incultes qui «pseudo-représente» tout un peuple éveillé politiquement. «C’est toujours H’mida, le même joueur qui tire et qui marque des buts depuis le début du match…» (Métaphore). J’ai entendu hélas, combien de fois ce dicton dans les coulisses du sérail, la doctrine n’a jamais changé.
Même le premier stratège et génie de la feuille de route du destin légitime «manqué» du peuple algérien, dans toutes ses composantes, feu Abane Ramdane, que rien ne lui échappait, a dû payer de sa vie le fait d’avoir véhémentement dénoncé la dérive et le «noyautage» de l’appareil militaro-sécuritaire du MALG/DRS «moulé» dans la wilaya 5 qui se constituait, progressivement, à ses yeux comme un État dans l’État. Qu’est ce qu’on en constate de nos jours, 52 ans après ?
Son assassinat par ces pairs avait une «connotation aussaresseque» trop longue à analyser dans ce présent article. Mais je dirai que les «typographies» en relation avec les fonds du FLN, des premiers numéros du journal El-Moudjahid, dont le premier directeur fut Rédha Malek, ont facilitées largement la «convocation» d’Abane Ramdane à Tétouane au Maroc.
Je ne pourrais oublier le dernier venu, malgré lui, à l’arrière «cour des grands» qui fut André Ali Mécili qui déclara pendant qu’il était le lieutenant chouchou de Boussouf et après son expérience sombre du contre-espionnage «malgache»: «j’ai connu les poux et les punaises, la saleté, l’hypocrisie, la bassesse humaine, les exécutions sommaires de ceux qui n’ont rien fait de mal et qui ne pourront plus rien faire. J’ai connu la honte, la peur, l’épuisement, le défaitisme, en d’autres termes, j’ai connu l’homme, à nu…».
Les raisons de son assassinat sont à aller chercher dans sa connaissance de quelques rançons bidons (style El-Para et ses Allemands du Sahara ) que fussent payées lors de la prise d’otages français au Moyen-Orient dans le milieu des années 80 et aussi pendant la même période, des réseaux actifs du marché international parallèle et clandestin des armes, réseaux puissants très en vigueur des barons actuels des deux rives de la méditerranée, usant pour la plupart une clientèle oligarchique maghrebo- africaine avec comme d’habitude, l’utilisation de cette dernière, comme dans l’ère de Chadli, de «tutrices temporaires» des fonds secrets de partis politiques surtout français et européens, après les ventes et financements de projets «d’éléphants blancs» clé en main. Combien de projets de la sorte ont acquis ces pays depuis les 40 dernières années ? Mécili a signé le préambule de sa mort depuis sa fameuse déclaration, sur les médias lourds français, même pas deux semaines avant son meurtre, qui suit, et non les «écrans de fumées de politique réelle» qu’on a pu constater lors de la «réconciliation» du FFS/MDA à Londres en 1985 : «Quand on est terroriste à l’égard de son peuple, il n’y a qu’un pas à franchir pour l’être aussi sur le plan international».
S’apercevant de sa «bourde» téméraire incontestable qui touche à des questions de secrets d’États et sachant que son compte à rebours a sonné le glas, il laissa une lettre, une dont le genre qu’on laisserait flotter dans des bouteilles à la mer et où il écrit: «Lorsqu’on ouvrira cette lettre, se sera accomplie une destinée qui, depuis ma plus tendre enfance, n’aura jamais cessé de hanter mon esprit. Je meurs sous des balles algériennes pour avoir aimé l’Algérie. Je meurs seul, dans un pays d’indifférence et de racisme. Je meurs pour avoir vu mourir l’Algérie au lendemain même de sa naissance et pour avoir vu bâillonner l’un des peuples de la Terre qui a payé le plus lourd tribut pour affirmer son droit à l’existence».
Sans commentaires, d’autant plus que dernièrement, Nicolas Sarkozy, a proposé une loi dans le sens «des réductions d’autorités et libertés d’exercices» de la profession du juge d’instruction, profession dotée de ses propres prérogatives de l’instruction de la justice depuis deux siècles. Quel culot !
Si mon intuition fictive «extrapolative» s’avérait plus au moins juste et pas loin de la vérité, surtout, et possiblement avec l’apport, je l’espère, de plus amples corroborations ultérieures; le danger réel serait plus que criard dans la demeure Algérie, en sachant que Abdelhafid Boussouf, le grand manitou, a légué à l’État algérien naissant, des centaines de cadres qui ont pris en charge les services essentiels et sensibles de l’État, en matière de télécommunications, de sécurité, d’administration et de diplomatie en devenant les dinosaures du régime.
Qu’on en juge: 2 Chefs d’États, 15 généraux, 70 colonels, 2 chefs de gouvernement, 25 ministres, 20 walis et 35 ambassadeurs entre autres, sans compter près de 50 tonnes de documents classés confidentiels, originaires de la base Didouche en Libye, qui figurent actuellement dans les statistiques de renseignements de la maison MALG/DRS, et ce, avant que Si Mabrouk ne se «retire» complètement du sérail avec une humilité suspecte et une modestie inégalées.
Je tiens à réitérer le fait que le Choix du MALG/DRS ainsi que sa critique objective, les suppositions fictives du monde des barbouzes, et les actes vécus et réels témoignés publiquement, n’incombent absolument pas que la décision émane de toute l’armada du corps, bien au contraire, mais sont concernés seulement quelques uns parmi les 1500 agents de ce ministère, vers la fin 1959, avec «l’Éon du Maghreb» à leur tête.
Un parallèle présent et vécu en Algérie, sans aucune rancune pour les ex-membres de la «piscine algérienne » , que lorsqu’ on dit qu’on ne peut juger tout un peuple, mais seulement ses quelques dirigeants. Il n’y a aucune arrière pensée à mettre tous les œufs dans le même panier. D’ailleurs l’invitation au débat authentique est ouverte pour ceux ou celles qui veulent écrire l’histoire et intervenir dans ces moments cruciaux de notre pays.
Puissent ces précisions succinctes remettre de l’ordre dans les esprits intellectuels niaiseux, qui continuent à «certifier» qu’il existait une idéologie du mouvement national manifeste et unanime dans les rangs de l’ALN. Elle existait certes, mais seulement dans les wilayas intérieures, chez le peuple…comme de nos jours ? Je l’espère vivement en tous cas.
Ce qui a poussé ma curiosité à aller plus loin dans la recherche de l’information documentaire depuis 15 ans, c’était la lecture d’un «intrus» petit filet dans un tabloïd américain, lors de la visite expresse aux USA en Mai ou Juin 1994 du président français François Mitterrand pour la négociation, dans le cadre du GATT (ancêtre de l’OMC), du futur partage de la rente mondiale commerciale.
Avant ce mini-sommet des grands, James Woosley, ex-Directeur de la CIA, avait «renforcé» les atouts de négociations de Bill Clinton à ce moment très difficile, vis-à-vis de son homologue «le renard français», par lui remettre un dossier bêton ultraconfidentiel, entourant les énigmes et commanditaires des assassinats de Mohamed Boudiaf ainsi que par ricochet, du premier ministre socialiste Pierre Bérégovoy. Une affaire de chantage diplomatique pour faire «plier» l’ancien ministre de l’intérieur de l’Algérie française. C’est à cet instant précis que mes doutes se sont dissipés et que j’ai compris, incontestablement, que l’imbroglio algérien est plus que supranational.
Pour finir cet article, lequel sera lu certainement, par «les instances concernées», lesquelles je leurs souhaiterai vivement, au nom de tous les algériennes et algériens, qu’elles prennent conscience du fait que le peuple est déjà fin prêt, mature à prendre son destin politique en main sans trébucher fatalement, ni être revanchard ou vindicatif à condition que l’élite intègre, multinationale algérienne le «coach» à se laisser guider par lui-même dans le droit chemin de son émancipation naturelle et didactique à sa réalité démocratique.
Dans une optique managériale politique, l’élite en question devrait se pencher et d’anticiper parmi l’un des plus vieux remèdes comportementaux du traitement des (T.O.C), «les troubles obsessionnels politiques compulsifs» en ce qui attrait au «caractère du pouvoir algérien», l’ état proéminent endogène de la racine gestionnaire du régime, par le fait de dire simplement et sans détours «quand on ne peut y accéder de l’autre côté de la montagne, il faut la contourner…».
Une vérité crue, efficace et efficiente surtout si elle s’applique dans un contexte de respect mutuel des «intelligentsias» politiques et sociales des différents continents que notre nouvelle élite «pondeuse d’idées stratégiques» devrait avoir préséance comme le proverbe si populairement chanté le réfère, «qu’il faudrait mieux avoir affaire au bon Dieu qu’à ses anges». Ceci pour souligner en exergue, l’importance de la «clé de voûte» à solutionner notre problème politique à sa source exogène, par la position officielle de l’Élite, l’élue algérienne, nos «think tank» de demain, le baromètre de la société, libre consensuelle et démocratique, sur les enjeux de l’heure de la mondialisation et de la globalisation.
Une position qui n’altèrera point les valeurs et les besoins légitimes de la nation, sans pour autant occulter certaines « antiques complaisances » encore présentes dans le concert des nations.
Si encore une fois par «fiction» l’introduction aurait eu lieu, par chance, avec «Dieu», dites vous bien que le système «sangsue» actuel s’effacerait et se désintègrerait de lui-même, pacifiquement et sans «gâter» pour autant nos avoirs en bons de trésors, officieusement les quelques 65 milliards de dollars américains, bonis et intérêts inclus. Une occasion unique avec un Obama et un Sarkozy ambitionnant de changer le cours de l’histoire, en touchant probablement et prochainement à la « bible » du système financier mondial, les accords de Bretton Woods de 1944.
Puissent les élites diplomatiques algériennes de ne pas rater le rendez-vous et de comprendre la nouvelle théorie en défendant une place honorable et équitable dans les futurs amendements du marché financier planétaire, sachant que l’enjeu actuel et à venir, SONATRACH et ses ramifications nationales et internationales, la représente comme première société riche africaine et aussi la 11ème mondiale, actuellement, et 9ème à moyen terme, du marché énergétique international, là où la prise d’otage du peuple algérien s’accentue, demeure dans le fait que cette société produit environ les 47% du PIB algérien. Un autre Choix subi et accompli.
En quelques sortes, cette élite intellectuelle algérienne éparpillée partout dans le monde, et surtout impuissante et disséminée dans la société et les labyrinthes du système, devrait réactualiser le projet national de l’Algérie libre, en l’occurrence la plate forme donnant naissance à notre patrie lors du congrès de la Soummam en 1956, en présentant; un «plan d’affaires ficelé» de la solution politique finale et de nos valeurs et composantes à l’aube du 21ème siècle, applicable par étapes dans un délai de 8 ans, pour sortir l’Algérie complètement de son marasme multi-crises et de la placer parmi les têtes de pelletons des pays émergents; au peuple algérien et aux instances qui se cachent aussi derrière les «rideaux» telle que le Groupe Bilderberg ou la Commission Trilatérale, et pourquoi pas, ne pas avoir un jour un algérien issu de notre future élite qui siègerait dans ces conclaves décisifs pour le sort de l’humanité ?
Pour exceller dans ses idées, il faudrait peut-être commencer tout d’abord, à mon humble avis, par ce prochain, légitime et naturel BOYCOTT TOTAL NATIONAL et pousser ses «anges» de «Dieu» que nous avons à tête de la hiérarchie du pays, à plaider coupables et de reconnaitre, sans tergiverser une énième fois, le fait accompli de leurs ambitions d’avoir durer d’une manière sournoise et maffieuse, tragiquement et en flagrant délit, du moins depuis Oct. 1988, la période où tous les pays similaires à notre «condition» sont passés malgré eux même à travers l’électrochoc du changement, exception faite des pays arabo-musulmans. L’Algérie aurait pu donner une bonne leçon «d’Ijtihad» à ses «cousins et cousines» qui adoptent encore un profil politique «dogmatique» et patriarcal digne des périodes incultes de Banou Hilal, mais hélas, d’autres intérêts ont primés par-dessus le destin.
D’ailleurs, si le patron du MALG/DRS se réincarnait dans cette flagrante vérité non encore avouée et qui perdure à travers les tragédies, il aurait certainement proféré à ses congénères algériens, français et américains, le titre ci-haut cité de l’article.
La guerre s’exécute souvent par des belligérants qui ne se connaissent nullement, mais elle s’exécute pour le compte de nababs qui se connaissent surement !
En conséquence de l’acte et de la pensée cynique, Naguib Mahfouz, prix Nobel, résume l’histoire du monde en disant: «Les révolutions sont lancées par des fous, accomplies par des héros, mais ce sont des lâches qui en héritent».
Je terminerai par une citation militante célèbre, d’un écrivain algérien, qui résumera à elle seule, le cordon ombilical indéfectible et le destin qui relie les deux rives de manière historique, culturelle et anthropologique…de son vivant et…de nos jours ! «Lorsque nous serons tous coupables, ce sera la démocratie véritable.» Albert Camus.
P.S:
Pour éviter tout quiproquo, je tiens à dire à tous les internautes, que la rédaction de cet article a été motivée par plusieurs années de lectures et d’analyses, à titre de citoyen de mon pays l’Algérie, son «tissage» social et génétique, son histoire, ses accointances et les raisons essentielles de son malheur.
Son principal objet est d’informer et aussi de susciter le débat sur l’Acte Primaire et efficacement provoquer, pourquoi pas, cette écriture de l’histoire et de témoignages qui tardent à venir et que la majorité de ses conteurs et témoins sont presque tous, méprisants et muets, en chemin ou dans leurs lits de mort.
Ce que je mets en exergue dans cet article, sous une forme d’un petit récit historique, soulevant juste une «tuile» de l’immense toit couvrant la réalité de la gestion de l’insurrection algérienne.
Une «anomalie» politique majeure dans la décision de ce Choix qui a mené indéfiniment l’Algérie à la situation chronique qui perdure.
La vérité devrait être révélée tôt ou tard. Les derniers « anges » d’une lignée fertile ont dépassés l’âge de la retraite. Le monde est entrain de changer beaucoup plus sérieusement que depuis la chute du mur de Berlin ou de notre Oct.88.
Les USA après deux siècles d’esclavage ont rompus les chaines restantes, et ont élus un président noir. On dirait que l’histoire s’écrit déjà d’elle-même d’une manière « complaisante », mais non, c’est une réalité. Le mouvement naturel suit son cours et l’Algérie ne devrait en aucun cas rater ce nouveau départ.
Par exemple, la différence entre la lecture de mon article et ceux du général en retraite Mr. Rachid Benyelles, c’est que ce dernier, malgré ses bonnes intentions et ses critiques sélectives, voudrait faire une réécriture du bilan algérien à partir de 1999 et non pas à partir de 1949. Il voudrait couper l’arbre malade, mais sans toucher aux racines….à quoi bon entre nous, sachant qu’il va repousser bien plus tordu qu’il ne l’était…et notre cher général le sait bien. Si il serait aussi sage comme nous ont laissées apparaitre ces interventions, il doit bien comprendre une chose, ainsi que tous les autres militaires ou barbouzes, que l’amour de la patrie est beaucoup plus supérieur que la fidélité au corps à qui ils ont appartenu…jusqu’à ce jour, même si ils sont retraités.
Après moult interrogations pertinentes sur le personnage, j’ajouterai que dans mon hypothèse «fictive» j’aurais pu choisir n’importe qui de son entourage direct pour situer «le fil d’Ariane», mais Boussouf m’a intrigué au plus haut point, plus que d’autres, et il était devenu dans ma supposition l’agent idoine, «l’Éon du Maghreb».
Pour préciser encore une fois ma pensée à propos du travail de réflexion de notre nouvelle élite, en quelques sortes, je lui suggère, de considérer l’Algérie comme une entreprise familiale et incessible et de travailler pour la cause commune du bien être et de l’émancipation de tout le peuple. L’élite n’aspirera jamais au pouvoir. Par contre, elle nourrira de ces idées révolutionnaires et stratégiques les belligérants de ce dernier, dans un environnement sain d’alternance et de démocratie. Sans ambigüités ni subjectivités. La référence cocasse aux remèdes des «TOC», souligne le raccourci pour joindre l’entité concernée et pour commencer à travailler, en parallèle de ce prochain boycott et changement de ce régime.
En gestion des organisations, on appelle cela gagner du temps, la seule ressource irrécupérable !
Je suis désolé par la longueur de cet article, mais l’histoire de coulisses algériennes ne date pas d’hier et j’ai fais mon possible pour synthétiser les faits marquants en relation avec le «nœud gordien» algérien.
Et c’est pour toutes ces raisons que j’ai « fomenté » cette hypothèse de «réincarnation» de Boussouf implorant ses « Boys » ainsi que les héritiers de ses anciens « mentors non fiables » à plaider coupables et ensuite… nous y vaincrons tous !
J’espère que cette contribution sera utile pour poser un nouveau regard et de définir un constat exhaustif de ses longues années passées, afin de s’élancer dans un nouveau processus propre, sincère, non rancunier et d’avenir.
Cordialement.
*Consultant en gestion des Organisations. (20/02/2009)
excellente analyse
Je remercie Benyelles A. pour ce travail de recherche et d’analyse. Il dévoile avec objectivité les causes profondes de nos échecs. Il dit pourquoi nous ne pouvons pas nous relever dans les conditions actuelles. Les fourbes ont tout manigancé et ils continuent de poursuivre leur besogne. Dévoiler tout ce qu’ils cachent est la voie royale pour les empêcher de continuer leur oeuvre de destruction des biens et des hommes. C’est des hommes comme Benyelles qu’il faut élir pour diriger le pays… Nous avons besoin de leur savoir, leur magnanimité et de leur vision saine de ce qu’il faut entreprendre pour le changement.
Il y aurait 18 candidats déclarés … disons les choses clairement qui parmi les 18 personnages y en est-il un en mesure de s’exprimer comme le fait Benyelles ? Aucun.
Lorsque nous lisons des analyses aussi flamboyantes de vérités nous gardons espoir et nous disons voila , un homme de la composante humaine saine et capable de dire les choses sans peur, voila la graine fertile qui sortira notre pays des griffes des ignorants.Nous devons arrêter de compter sur des gens usés, fatigués, sans ambition pour sortir le pays de l’impasse.
A Etranger, salam, azul, bonjour
Tu es vraiment un étranger, bien de chez nous.
Fraternelles salutations et au plaisir de lire sur le site tes contributions.
Merci Ammisaid, « je vous ai compris ». Je me nomme désormais ainsi , car rien dans ce qui est dans mon pays ne me rapproche de lui, au contraire tout m’éloigne, je deviens donc étranger de fait, malgré mes racines. Mais ces dernières me poussent à le faire et à m’y interesser encore et toujours.. Elles me rappelent à mon devoir. Cordialement.
Assalam, azul, bonjour
La fatalité n’existe pas. Nous sommes tous coupables mais la vérité ne doit pas être caché et la dignité appartient à ceux qui l’ont défendu.
Petit taille, âgé, encore robuste, le visage clair, l’oeil brillant et le regard doux. Sur sa tête une chachia printanière, il marchait entre les arbres fruitiers, evidemment des figuiers, Un ou deux poiriers, un ou deux pommiers, un cerisier et quelques pieds de vignes allant sur une dizaine de mettre. Il respirait a plein poumon, il semblait heureux, tantôt il regardait avec une tendresse infinie ses arbres et tantôt il jetait son regard sur le sol pour apprécier l’oeuvre de ses mains, alignés comme des soldats d’une armée loyale et populaire, nous pouvons entrevoir des salades, des tomates, des oignons, des radis…Les oiseaux gazouillaient de plus belle, ils se racontaient des histoires, ils se promettaient un amour éternel, ils chantaient, ils sautaient, ils dansaient, ils s’embrassaient et allaient allègrement d’une branche à une autre ou d’un arbre à un autre, ils s’éloignaient jamais loin, ils étaient en harmonie, presque en fusion avec da elmouloud. De temps en temps, nous pouvons apercevoir quelques papillons blancs ou multicolores qui allaient et qui revenaient, ils n’arrivaient pas à se décider ou ils étaient peut être un peu fou ou grisé par la beauté du lieu, la musique qui se jouait et la serenité de da elmouloud qui bêchait, qui élaguait, qui carressait, qui murmurait et qui couvait son petit jardin précieux. Soudain, il s’était assis à même la terre, des souvenirs du passé avaient capté son esprit. Et, il avait commencé à raconter à son jardin ce que cachait son coeur depuis des années. J’ai connu la misère, la pauvreté, le manque, les frustrations, les humiliations et le mépris des colons et de ceux qui les soutenaient. Nos rêves, nos désirs, nos horizons et nos idées c’étaient les champs, l’exil et la soumission. Les maladies et la mort prenaient ou fauchaient tout ceux ou celles qui ne pouvaient pas leurs échapper ou leurs résister. La fraternité, la solidarité et elhmoudouli allah étaient les seuls remèdes à la faim, au froid, au mépris et à la misère dont lesquels nous vivions. La guerre était arrivée, le peuple s’était sacrifié, les maux s’était multiplié, la mort rodait dans tous les foyers, la torture n’épargnait personne, les avions regulièement jetaient des bombes qui détruisaient tous, nos forêts et nos oliviers étaient souvent attaqués, la misère s’enflait, la peur rongeait nos coeurs nuit et jour…Mais nous étions unis, fiers et déterminés à lutter jusqu’à la victoire finale. Sept ans de souffrances, de blessures, de terreur, de famines, de deuils, de tristesses, de sacrifices, de cris, de larmes, de sang et de déchirement. Sept ans de guerre payés par des centaines de milliers de morts, de blessés, de veuves, d’orphelins, des centaines de villages détruits, des massacres collectifs impossibles à raconter, des violes…Des millions de francs de cotisation du peuple étaient envoyés au clan d’Oudja qui se préparaient à prendre le pouvoir (en achetant et en stockant des armes à la frontière) pendant que leurs frères tombaient les uns après les autres sur le champ d’honneur avec des armes rudimentaires dans les mains. Trois mois de plus, il n’aurait plus de combattants vivants à l’intérieur car l’extérieur les gardaient pour ses sombres dessins, trois de plus l’indépendance ne serait pas obtenu et trois ans de plus je ne serais pas là dans mon jardin à vous parler. La suite vous la connaissait. Ils étaient rentrés triomphant, pédant, déterminé et ils avaient remplacé les colons et maintenant c’est à vous d’achever le travail que nous n’avions pas terminé. Liberer l’Algérie des tyrans et la construire avec tous ses enfants.
Fraternellement
passionnant ! du john le carré matiné de mr x sur france inter. j avais lu une partie de l article sur lequotidiendalgerie.com
mr le gestionnaire d organisation fait toi écrivain car ave toi la réalité et la fiction se tire des bourres a tel point qu on ne sait pas qui dépasse l autre. vive les algeriens et l algerie
p.s ta supossition sur notre savonarole belhadj le la partages. le belhadj agitateur de mitraillette faisait le lit du coup d etat. le behadj 2008 qui traite le procureur de keudeub et qui manifeste pour gaza celui la je le respecte !
Voila un autre pan de notre histoire timultueuse. Avec le temps nous finirons par connaitre tous les dessous que cachent jalousement ceux qui ont profitent et continuent de profiter pour tronquer les histoires. La vérité a cela de particulier c’est qu’elle est tenace et elle a ses adéptes parfois involontaires. Les menteurs, les voleurs, les tueurs et les agents double on finira bien par les connaitre tous. Bonne lecture c’est assez long, mais je ne voulais pas en supprimer une partie. Ce texte est dans la même ligne de recherche de la vérité que l’analyse qui précéde, celle de M. Benyelles.
Voici deux versions complémentaires, qui concerne le marchand d’armes GEORG PUCHERT. Ces amis Algériens disent de lui qu’il a aidé la révolution, d’autres disent qu’il est comme beaucoup d’autres un marchand d’armes clandestins attirées par le trésor du FLN. Les lecteurs tireront leur propre conclusion. Il apparait clairement en effet comme le démontre bien Benyelles, que nos services soit disant secrets, clandestins et performants n’étaient en faite qu’une passoire. Le tamis a servi plusieurs fois si je puis dire, conséquence de quoi des pertes chaque fois répétées en hommes valeureux et en armes …
« En présence des anciens qui ont fait la gloire du ministère de l’Armement et des Liaisons générales (MALG), une conférence-débat a été consacrée à Georg Puchert. Militant allemand de la première heure, il aura été, durant une période charnière, le fournisseur en armes de l’Armée de libération nationale.
Daho Ould Kablia, président de l’association des anciens du MALG, a fait un tour d’horizon de toute la logistique qui consistait à fournir le maximum d’armes aux combattants du FLN. ( !!!)
Par bateaux ou par route, tous les moyens étaient bons pour approvisionner une révolution qui était en passe de vaincre l’armada coloniale.
Né en 1915 à Saint-Pétersbourg en Russie, Georg Puchert est issu d’une famille d’armateurs lettons. Après un passage dans l’armée allemande, il rejoint Tanger au Maroc pour y fonder Astramar, une société spécialisée dans la pêche. C’est dans cette ville qu’il sera contacté par les militants algériens afin qu’il les aide à se procurer l’armement nécessaire à la guerre.
Ahmed Ben Bella et Mohamed Boudiaf étaient alors chargés de trouver les moyens les plus à même de réaliser cela. Consciente de l’apport considérable que pourrait apporter Georg Puchert au FLN, la France décide de prendre les devants et réactive sa machine cruelle de guerre et de renseignements, le SDECE. Elle proposera même à Puchert de collaborer avec elle, ce dernier refusera sèchement. C’est à partir de l’année 1957 que commencera l’immense contribution de l’Allemand du FLN.
Deux bases importantes, l’une à Francfort, et l’autre à Bonn, abriteront les services de la logistique militaire. Pour cela, des hommes de valeur accompliront un travail considérable. Parmi eux, Abdelkader Yaïci appelé communément Nouasria. Présent hier à la conférence, il nous relatera son parcours palpitant au côté de Puchert. Dans un témoignage poignant, il racontera dans les détails l’opération française qui lui fera perdre ses deux poignets. L’assistance applaudira à tout rompre. Mais ce qui frappe dans le combat idéaliste et si précieux de Georg Puchert, ce sont bien la détermination et la résolution qui le caractérisaient dans sa lutte pour une révolution bien armée.
Ni l’étroite coopération entre les renseignements français et israéliens ni les multiples sabotages dont faisaient l’objet ses navires n’avaient altéré son engagement pour la cause nationale.
Assassiné à Francfort par l’organisation terroriste française la Main rouge, le 3 mars 1959, à l’aide d’une bombe placée sous sa voiture, il sera enterré dans la ville même.
Sa dépouille ne regagnera l’Algérie que quarante-huit ans plus tard. Enterré dans le carré chrétien du cimetière El Alia depuis douze jours, il voit ainsi un de ses vœux se réaliser.
Chacun d’entre nous devrait savoir aujourd’hui qu’un dénommé Georg Puchert a, par le passé, contribué, et de manière flamboyante, à arracher une souveraineté chèrement payée. Rien que pour cela, son souvenir devrait être mis sur le piédestal de notre reconnaissance, pour ne jamais en redescendre.
SOURCE : la Tribune »
Voici ce que l’on peut lire à l’occasion de recherches livresques sur ces mêmes faits d’armes.
Après la mise sur pieds de ce qui deviendra l’Armée de libération nationale (ALN), le FLN met sur pied le dispositif financier qui lui fournira la trésorerie nécessaire à son équipement en matériels de guerre. Ces ressources proviennent, dans un premier temps, de la « contribution volontaire » . Suivront bientôt les apports non négligeables des pays frères, Syrie, Arabie Saoudite, Egypte.Très vite, alléchée par l’appât du gain, toute une faune de trafiquants divers se bouscule, jouant des coudes pour se placer au premier rang des fournisseurs. on y trouve pêle-mêle, des agents soviétiques, comme le Letton Georg Puchert , de Tanger, l’Américain « Kamal », un nouveau converti proche des Frères musulmans qui vit à Madrid, des aventuriers comme Léopold , ancien horloger, récemment expulsé de Chine populaire, d’anciens officiers nazis qui poursuivent par d’autres voies leur vieux combat antijuif : le Doktor Krüger , ancien des Einsatzgruppen d’Europe centrale, Wimmer , ancien Sturmbannführer de la SS, ou bien de petits artisans qui rêvent de devenir de grands industriels, comme Otto Schlüter , de Hambourg…
Ces gens se démènent, affrêtent des bateaux, les bourrent d’armes et d’explosifs qui prennent la route de l’Algérie, via la Libye ou le Maroc.
Dès le milieu de 1956, une section spécialisée dans la recherche des filières d’acheminement des armes a été mise en place au sein du SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage), seul organisme habilité à opérer hors des frontières de la France. Cette section, dirigée par le colonel Raut, ne prendra son véritable essor qu’à l’arrivée, au début de 1957, du général Grossin , nouveau patron de la « piscine » : un général « républicain », longtemps chef de la maison militaire de Vincent Auriol , ami de Ramadier et de Guy Mollet L’époque est à la fermeté officielle : ne vient-on pas de débarquer à Port-Saïd ? Aussi Grossin reçoit-il, en priorité, la mission de dissuader les trafiquants d’armes de traiter avec la rébellion. Grossin est lucide, compétent, déterminé. Il a su nouer tout un réseau de sympathies dans les milieux de la grande industrie et de la haute finance. Il dispose également, en Europe, d’un efficace système d’« honorables correspondants ».
Très vite, les renseignements affluents. Il n’est pas un projet à l’étude, un contrat en cours, une livraison en projet qui ne soient connus dans tous leurs détails.Aux hommes du service « Action » (service 29) d’entrer en scène.
Il faut le souligner, la plupart de ces missions « homo » contre des individus ou « arma » contre des matériels) ont été conduites par des officiers ou des sous-officiers, réservistes et volontaires, rarement défrayés, jamais rétribués, et dûment avertis des risques encourus, le moindre n’étant pas le désaveu en cas d’échec ou de capture. Ils opéraient seuls ou par petites équipes et étaient repris aussitôt en charge par d’autres filières. Ils ne furent jamais pris. Mieux encore, ils ne furent jamais soupçonnés, ni eux, ni ceux qui les employaient (c’est de cette époque que date la légende de la « Main rouge », une prétendue organisation secrète aux mains d’activistes de l’Algérie française).
Ces actions couvrirent l’Europe entière. Attentats contre des firmes coopérant avec le FLN, pressions exercées contre les trafiquants, sabotage de transports, la liste est longue des missions réussies. En voici quelques exemples :
- Tanger, 20 juillet 1957, destruction du Typhoon et de la Bruja Roja, affrêté par Georg Puchert.
- Ostende, 1″ mars 1958, sabotage du paquebot Alkahira chargé de 40 tonnes de TNT, affrété par le même Georg Puchert.
- Hambourg, 28 septembre 1958, envoi par le fond de l’Atlas, affrêté par Otto Schlüter (140 tonnes d’armes).
Dans le même temps, en liaison avec le COMAR (la marine d’Oran), le SDECE fait arraisonner en pleine mer des navire d’armes à destination de l’ALN du Maroc :
- Athos, 18 octobre 1956 (40 tonnes d’armes).
- Slovenija, le 18 février 1958 (148 tonnes d’armes).
- Granita, le 28 décembre 1958 (40 tonnes de TNT) arraisonné dans les eaux territoriales françaises… à l’ouest du Portugal !
La liste n’est pas close :
- 4 avril 1959, le Lidice (200 tonnes d’armes),
- 19 décembre, le Biesboch.
L’année suivante,
-19 juillet, le Las Palmas (mortiers et mitrailleuses), puis le
-12 décembre, le Monte Cassino (lance-roquettes en vue d’une « offensive générale ») et, enfin, le Tigrito, le 27 septembre 1961.
Ce navire sera le dernier, la politique du général De Gaulle prend une nouvelle orientation, le « trafic d’armes » est affaire d’États, et devient du ressort des Affaires étrangères. Résultat, les renseignements fournis par le SDECE sont aussitôt communiqués, sous formes de « remontrances », aux pays concernés… qui changent leurs plans, quand ils ne font pas escorter leurs navires par des sous-marins armés, comme c’est le cas pour le Bulgaria, le 10 novembre 1961.
Ce palmarès serait incomplet si l’on n’y ajoutait pas les opérations de « dissuasion » menées contre les trafiquants eux-mêmes. Certains baissent les bras à la première sollicitation. D’autres rechignent à renoncer : l’espoir d’un gain inespéré leur fait parfois accepter des risques insensés. Ils ont tort. Quelques-uns y laisseront la vie, comme Georg Puchert, le 3 mars 1958, et Marcel Léopold, le 19 septembre de la même année. D’autres ne devront de survivre qu’à une baraka exceptionnelle, comme Otto Schlüter qui échappera à trois attentats !
Si le SDECE agissait hors des frontières françaises, il était également présent, depuis le mois de décembre 1954, sur le sol algérien où stationnait, en Kabylie, un groupement de marche du 11ème Choc, l’unité qui lui était rattachée. Dans le même temps, se mettait en condition un détachement opérationnel, destiné à travailler suivant les méthodes des services spéciaux, le Groupement léger d’intervention (GLI) qui opérait un peu partout, « à la demande », au profit des secteurs. Son action la plus remarquable fut, sans contexte, le « montage» qui aboutit, au mois de mars 1956, à la mort du chef de la wilaya 1 (Aurès-Némentchas), Mostefa Ben Boulaïd.
Cet épisode est désormais connu : installé au poste de Menaa, le GLI, commandé par le capitaine Erouart (le capitaine Krotoff , initialement responsable du GLI, avait été tué quelques jours plus tôt, le 9 mars) reçut, par parachutage, un certain nombre de colis qui« s’égarèrent » dans la nature. Parmi eux, un poste radio, préalablement piégé, qui fut acheminé, quelques jours plus tard, jusqu’au PC du chef rebelle, et explosa sitôt sa mise en action, tuant une dizaine de fellaghas.
L’expérience ne put être renouvelée ; elle comportait bien trop d’aléas et n’avait dû sa réussite qu’à. la réunion de conditions exceptionnelles.
Tantôt regroupé, tantôt dispersé par détachements aux quatre coins du territoire, le GM du 11ème Choc fut partie prenante dans toute les opérations de type « non classique » : qu’il s’agisse de l’encadrement des unités d’irréguliers combattants le FLN (le maquis « Oiseau bleu » en Kabylie, l’affaire « Kobus » de Belhadj Djillali , dans l’Orléansvillois, l’opération « Olivier », tentative menée auprès du dissident messaliste Bellounis pour l’amener à se rallier à la cause française) ou d’interventions « discrètes » à proximité dès frontières tunisienne ou marocaine.
Il s’avèrera bien vite que la recherche d’une « troisième force » était illusoire, et les échecs des tentatives pour contrôler les messalistes – qui, pour être les rivaux du FLN, n’en étaient pas moins les adversaires de la France – étaient prévisibles dans cette affaire, il ne pouvait y avoir de demi-mesures.
Dès l’arrivée du général Salan en Algérie, aux premiers jours de 1957, se met en place un organisme dont la mission est de regrouper et de centraliser l’ensemble des formations qui recueillent du renseignement. Cet organisme, le Centre de coordination inter-armées, est articulé, comme la plupart de ses homologues, en trois sections : recherche, exploitation et protection des sources. Si la recherche demeure l’apanage des 2ème Bureaux, l’exploitation va être confiée à une section « action » tout naturellement confiée aux « antennes » du 11ème Choc, tandis que la protection des sources reviendra aux détachements opérationnels de protection, ces DOP, à qui leur réputation d’efficacité vaudra bien des inimitiés.
Passe le 13 mai 1958, le général Salan s’en va, remplacé par le général Challe. Challe met sur pied un service spécial au sigle anodin, le Bureau d’études et de liaisons (BEL) confié à un vieux routier du renseignement et de la sécurité, le colonel Henri Jacquin. Légionnaire qui n’ignore rien des services secrets, Jacquin récupère sur place les officiers les plus avertis et les plus sûrs : le capitaine Léger , l’inventeur de la « bleuite » qui décima l’année précédente la wilaya kabyle, gangrenée par l’espionnite ; de Lorme , spécialiste de l’action psychologique ; Heux , un cavalier, qui « travailla » naguère sur les maquis de l’Ouarsenis , d’autres encore dont le rôle sera déterminant.
Jacquin va réussir un certain nombre de « coups »; restés légendaires, allant, ‘après une opération menée,de main de maître, jusqu’à prendre, en personne, la place du « colonel » Lofti , promu patron de la wilaya V (Oranie), ou bien s’arrangeant pour « améliorer » les flans du journal rebelle « El Moudjahid » qui transitaient par Alger.
Il réussit à infiltrer, chose rarissime, ses propres agents au sein de la rébellion, et jusque dans le proche entourage de Krim Belkacem . C’est de la sorte qu’il apprendra, au milieu de l’année 1960, l’un des secrets les mieux gardés de la VI République : la mission exploratoire menée auprès du GPRA par trois ministres de De Gaulle, Buron, Boulloche et Michelet , chargés d’apaiser les « scrupules » des Algériens : « La constitution unitaire de la VI République, leur fait dire le général, n’est pas un obstacle à la sécession de l’Algérie. Tout est dans le processus ». De la même façon, par l’intermédiaire d’un prétendu légionnaire déserteur, Jacquin apprendra les prémices de ce qui va devenir « l’affaire Si Salah ».
Tout commence le 17 mars 1960 , lorsque trois émissaires de la wilaya 4 (Algérois) se présentent au domicile du cadi de Médéa pour lui demander de prendre contact avec les plus hautes autorités françaises afin de leur transmettre des propositions concrètes concernant la « paix des braves »dont a naguère parlé De Gaulle. Ces émissaires sont Lakhdar responsable politique, Halim , liaisons et renseignements, et Abdellatif , chef de la zone 1. Ils affirment parler au nom de Si Salah , le chef de la wilaya, en poste depuis le mois de juillet de l’année précédente.
-Le cadi alerte le sous-préfet, puis, de proche en proche, la proposition atterrit chez Michel Debré trois jours plus tard, le 20 mars. « On ne peut éconduire des hommes qui parlent de paix », déclare De Gaulle. C’est un feu vert. Une nouvelle rencontre a lieu le 28 mars, à la sous-préfecture de Médéa : outre les trois hommes du premier contact, Si Salah est présent, face à Bernard Tricot , représentant l’Elysée, et au colonel Mathon , du cabinet du Premier ministre. Si Salah confirme les termes de sa proposition initiale. Trois jours plus tard, nouveau rendez-vous. La négociation progresse et l’on s’accorde sur les modalités d’application de ce cessez-le-feu : les hommes quitteront le djebel, remettront leurs armes dans les gendarmeries et se démobiliseront s’ils le désirent.
D’autres rencontres vont se produire encore ici ou là, toutes couvertes par le secret. Si Salah affirme qu’il peut entraîner l’adhésion de la wilaya 3 (Kabylie) et de la wilaya 6 (Sahara), ainsi que celle d’une grande partie de la wilaya 5 (Oran).
Le 9 juin, à bord d’un SO-Bretagne du GLAM, trois émissaires quittent Blida pour Paris, où De Gaulle a accepté de les recevoir. Outre Si Salah et Lakhdar, Si Mohammed (Bounaama Djillali), l’adjoint militaire de la wilaya, fait partie de la délégation.
De Gaulle les reçoit, écoute leurs propositions de paix et les reconduit, sans leur tendre la main. « Je parlerai dans quatre jours, déclare le général au moment de quitter ses visiteurs, ce sera ma réponse… »
En réalité, le discours du 14 juin sera, de la part du chef de l’Etat, un nouvel appel, plus pressant, à la négociation avec le GPRA. De la « paix des braves », plus un mot.
De Gaulle a refusé la chance de voir l’Algérie entièrement pacifiée, les djebels vidés de leurs combattants, la victoire militaire acquise de façon éclatante.
Déçus, amers, les Algériens s’en retournent vers leur djebel. Ils y trouvent Ben Chérif, le chef du 2ème Bureau de Krim Belkacern . Averti (les tractations en cours par le canal d’Edmond Michelet, il vient d’arriver de Tunis, via… Paris et Alger. Ben Chérif n’est pas un tendre, et la purge qui s’abat sur la wilaya 4 est terrible. Halim, Abdellatif et Lakhdar , sont exécutés, Si Mohammed tourne casaque et, à son tour, épure à tour de bras. Sommé d’aller « s’expliquer » à Tunis, Si Salah qui s’est réfugié dans un premier temps chez son vieil ami.
Si Salah a cru à la « paix des braves » offerte par De Gaulle. Il en est mort.
Mohand Ou el Hadj, le vénéré chef de la wilaya 3 (Kabylie), sera abattu au mois de juillet, dans une embuscade tendue par les forces de l’ordre.
L’affaire Si Salah est close. Les morts ne parlent pas et, du côté français, le secret sera bien gardé. Ou presque. Car un certain nombre d’officiers, et ce ne sera pas l’un des moindres détonateurs du putsch du mois d’avril 1961.
Du reste, au procès du général Challe, un « accord » sera passé entre ses défenseurs et l’Elysée :
« Vous ne parlez pas de « l’affaire » et nous ne requerrons pas la peine de mort… »
L’un des derniers témoins, Si Mohammed , sera abattu, au mois d’août 1961, par un commando du 11ème Choc qui menait une opération de radio-détection. Ce même 11ème Choc, qui avait mené, pendant plus de sept années, une guerre « en marge », ne survivra pas à la guerre d’Algérie : il sera dissous à la fin de 1963.
De la même façon, le BEL sera dispersé et certains de ses membres, incarcérés, puis exclus de l’armée. Tout comme le « Service 29 » qui verra ses activités, ses missions et ses effectifs réduits jusqu’ à n’être plus rien.
En haut lieu, on ne se souviendra pas des services rendus, on redoutera, jusqu’au bout, leur redoutable efficacité. La page est tournée sur l’affaire algérienne. Place aux gens sérieux… Et muets. »
Révélation sur l’histoire de La Main Rouge :
La Main Rouge dissimulait l’action homicide des services spéciaux français entre 1956 et 1960, placés sous la direction de Constantin Melnik et sous la responsabilité du Premier ministre Michel Debré. Il était alors vital, pour le gouvernement français, isolé diplomatiquement, de ne pas être désigné comme l’organisateur d’actions de guerre sur le territoire de pays amis.
Les cibles visées étaient essentiellement les partisans du terrorisme algérien et les trafiquants d’armes amis du FLN, partout où cela semblait nécessaire y compris sur des territoires extranationaux, notamment l’Allemagne, la Belgique et la Suisse.
Celui qui inventa le mythe d’une organisation secrète autonome est un général né en Algérie en 1901, Paul Grossin, chef du SDECE en 1957.
Il se souvient d’un petit groupe profrançais de Tunis qui s’était baptisé Main Rouge, au début des années cinquante, et monte toute l’opération d’intoxication.
Les services français bâtissent un organigramme, créent un état-major fictif et commencent à fournir à la presse des déclarations enflammées, revendiquant chacun des attentats. Dans le même temps, les mêmes services font semblant de tenter de saisir cette organisation.
Dans son livre « Un espion dans le siècle », Constantin Melnik donne la parole à l’inventeur de La Main Rouge, le général Grossin: « Chaque fois que nous tirons un coup de pistolet, les flics du cru trouvent malin de rendre publiques les fausses identités que nous avons employées. Pour stopper les rumeurs qui, dès avril 1960, attribuent les attentats aux livres piégés aux services secrets, ces derniers convoquent quelques journalistes bien intentionnés pour leur livrer des informations inédites sur « La Main Rouge ».
Dans leur ouvrage « La Piscine, les services secrets 1944-1984″, Roger Faligot et Pascal Krop expliquent que l’un des éléments essentiels de la manipulation prend, une fois encore, la forme d’un livre qui sera diffusé au mois de juillet 1960 par les éditions Nord-Sud. Il a pour titre ‘La Main Rouge’, et consiste en une très longue interview de l’un des fondateurs de l’organisation.
Sa confession, très documentée, est recueillie par un auteur de roman d’espionnage, Pierre Genève, pseudonyme de Kurt-Emile Schweizer né à Monaco en 1931.
Légende: « Ils sont riches, ils sont intouchables, ils sont sans foi ni patrie. Aux quatre coins de l’Europe ils tissent implacablement la toile d’araignée de leur trafic immonde. Excités par l’appât de gains fabuleux, ils attisent haines et rancoeurs pour fournir ensuite, aux hommes qu’ils ont déchaînés, les moyens de s’entre-tuer. Mais une Main se lève, couleur de ce sang qu’ils ont tant versé, une Main justicière qui va frapper sans relâche, sans merci » –
Détails:
28 septembre 1956: A Hambourg, les bureaux du trafiquant d’armes Otto Schlütter sautent. Son adjoint Lorenzen est tué.
3 Juin 1957: Hambourg, la vieille mère de Schlütter meurt dans l’explosion de sa voiture.
18 Juillet 1957: Le bateau la Bruja roja appartenant au trafiquant allemand Georg Puchert, saute à Tanger.
21 Juillet 1957: A Tanger encore, c’est le tour du navire Typhoon.
30 Juillet 1957: Explosion du petit cargo Emma entre Tanger et Gibraltar.
9 Septembre 1957:Georges Geiser, fabricant de détonateurs, est poignardé à Genève.
19 Septembre 1957:
Marcel Léopold, négociant en armes est assassiné à Genève par une fléchette empoisonnée lancée par une sarbacane à air comprimée. il était un fournisseur d’explosifs du FLN (Front de Libération National, Algérie).
1 Octobre 1958: Le navire Atlas explose à Hambourg
5 Novembre 1958: Assassinat à Bonn du dirigeant du FLN, Aït Ahcène, sous couverture diplomatique tunisienne.
28 Novembre 1958: L’avocat algérien Auguste Thuveny est tué dans l’explosion de sa voiture à Rabat.
19 Janvier 1959: L’Algérien Abd-El Soualem est tué devant la gare de Sarrebrück.
3 Mars 1959: Georg Puchert saute dans sa voiture piégée à Francfort.
13 Avril 1959: Le cargo Alkaira saute à Ostende.
21 Mai 1959: Rue Saint-Marc à Paris, la police découvre le cadavre de Ould Aoudia, avocat du barreau de Paris, tué de 2 balles de 9 mm.
5 Septembre 1959: Dans le Val d’Aoste, des montagnards trouvent à 3000 mètres, à Testa di Balbe, un avion pulvérisé à la suite d’une explosion en vol ; 5 cadavres dont celui d’un Algérien de l’entourage de Ferrat Abbas.
7 Septembre 1959: A Beyrouth, Mohammed Mahmoud Djami, gendre de l’ancien président du Conseil Irakien est de retour de Montreux où il a rencontré Ferrat Abbas. Il est abattu de 4 coups de revolver alors qu’il allait embarquer à bord d’un avion en partance pour les USA.
1 Janvier 1960: Abd El Kader est blessé, les deux mains arrachées par une explosion.
9 Mars 1960: L’étudiant Akli Aïssou est tué d’une balle à Bruxelles.
25 Mars 1960: Deux professeurs d’université belges favorables à l’indépendance algérienne sont visés : le professeur Georges Laperches est tué à Bruxelles par un colis piégé; le même jour, dans la même ville, Pierre Le Grève, se méfiant d’un livre piégé, a la vie sauve.
26 Septembre 1960: On retrouve en forêt de Rambouillet, le cadavre de Mohammed Mammar, speaker kabyle à la RTF.
15 Octobre 1960: Félix Moumié, leader camerounais de l’opposition est empoisonné à Genève.
15 Ocotbre 1960: Wilhem Beissner perd les deux jambes dans l’explosion de sa voiture à Munich. »
Bonsoir,
L’article de Abdelwahab BENYELLES est l’une des rares contribution ( exceptionnelle par son articulation et ses références) à l’histoire de notre pays qu’il m’est arrivé de lire. Paradoxalement, elle suscite chez moi un sentiment de culpabilité, presque de honte . En effet, depuis de nombreuses années j’ai connaissance de la grande partie des informations qu’il porte. Je ne manquerai pas , prochainement, de les étayer .
Ammisaid a dit :
Mohand Ou el Hadj, le vénéré chef de la wilaya 3 (Kabylie), sera abattu au mois de juillet, dans une embuscade tendue par les forces de l’ordre ??
RECTIFICATIF
A l’indépendance nationale, il exercera dans les rangs de l’Armée Nationale Populaire en qualité de commandant de la 7ème région militaire de 1962 à 1964. Il fera partie du Secrétariat Exécutif du Front de Libération Nationale et membre du Conseil de la Révolution jusqu’à son décès le 02 décembre 1972 à l’âge de 61 ans, enterré à sa demande à coté des siens dans son village natal Bouzguène.
A Farouk, effectivement , j’ai bien remarqué cette confusion de nom ,tout comme vous, mais je ne voulais pas rectifier l’information, je pense qu’il ne s’agit pas de la même personne.
Il est en effet de mon devoir de rectifier l’erreur ci dessus indiquée. Il a remplacé Amirouche à la tête de la wilaya 3 après l’assassinat de ce dernier par les forces coloniales françaises, ce dernier a été trahi par les « Algériens » des frontières de l’Ouest. Paul Grossin du SDECE avait une toupe bien camouflée et au fait de tous les mouvements des hommes et des armes. Cette toupe bien cachée « était comme une brique dans un mur » indecelable parcequ’elle dépasse tout ce que l’on pouvait imaginer de semblable.
Vraisemblablement le Français qui a rapporté l’information pensait qu’il fut tué dans l’attentat qui a été fomenté contre lui, par les services du SDECE , or il fut seulement blessé et ses sont des opérateurs radios qui ont été tués.
« Le colonel Mohand Oulhadj, de son vrai nom Akli Mokrane,surnommé par ses ennemis » le vieux renard » pour son intelligence et » Amghar » (le sage) par ses amis et ses frères de combat,pour sa sagesse. Il est né le 7 mars 1911 à Bouzeguène du douar d’Akfadou, dans la wilaya Tizi-ouzou en grande Kabylie (Algérie), fils de Mohand Saïd, artisan forgeron, et de Habbas Fatima. Il succède au colonel Amirouche en tant que chef de la Wilaya 3 (Kabylie), durant la guerre d’indépendance de l’Algérie.
Il suit ses études primaires à l’école d’Ait-Ikhlef où il se distingue parmi ses camarades et est apprécié par ses enseignants pour son intelligence et sa volonté d’apprendre. Sa scolarité s’arrête au certificat d’étude, qu’il obtient en 1926 a Michelet (Ain-El-Hamam). Mohand Oulhadj entre alors dans la vie active en aidant son père dans sa forge. Pousser par le besoin, il émigre en France où il travaille dans une usine. Mais son séjour en France n’a pas été long. Son amour pour les siens et la patrie l’a poussé à rentrer au pays dès 1936. Il rejoints d’abord Sétif en compagnie de ses deux cousins Ameziane et Hemiche où il mène une vie militante des plus actives au sein de la formation de Ferhat Abbas, puis en 1943, il regagne Alger où il est employé à l’usine de Sochina (actuel Biotic), sise au Gué de Constantine en qualité de contremaître. En 1947, il regagne son village natal de Bouzeguène pour s’occuper de l’assistance judiciaire pour la défense de ses cousins, Md Ameziane et Hemiche, condamnés par le tribunal de Constantine à la peine capitale pour « atteinte à la sûreté de l’état », lors des massacres de 8 mai 1945. Ils ne sont graciés et libérés qu’au lendemain de cessez le feu. En 1948, il s’installe à Ighil Bouamas, pour se consacrer au commerce (matériaux de constructions et produits alimentaires). Mohand Oulhadj connu, pour sa conduite exemplaire, et son intelligence, fut élu président de la Djamaa (assemblée) d’Akfadou. Son nom et ses actions déborderont des limites de son Douar. Dès le début de l’année 1955, Mohand Oulhadj s’engagea corps et biens dans le combat libérateur, accompagné de ses trois fils et fait don à la révolution de l’ensemble de ses biens, dont une somme de sept millions de francs, une fortune à l’époque. En représailles, sa famille sera emprisonnée et ses maisons brûlées par les forces coloniales. L’engagement sans réserve de cet homme, sa personnalité, ses qualités, lui permirent de gravir rapidement les différentes étapes de la hiérarchie au sein de l’ALN. Élevé au grade de commandant, adjoint politique du colonel Amirouche dés 1957, il a suscité l’estime et le respect de tous et à tous les niveaux de la hiérarchie, par son comportement et sa personnalité. L’ennemie n’est pas resté indifférent devant les capacités d’action et de mobilisation de cet homme dans le combat libérateur. Dès la fin 1958, alors qu’il se trouvait au P.C. (poste de commandement) de Wilaya charger de l’intérim (Amirouche en mission en wilaya 2); l’armée française a tenté de l’éliminer en utilisant le même procédé que pour Mustapha BENBOULAID, une batterie de radio émetteur piégée qui a explosé au moment de son utilisation, entraînant la mort de trois opérateurs et le blessant gravement. Après avoir été soigné par le Dr BENABID, il s’est vu confié de nouveau en mars 1959 l’intérim de chef de wilaya 3 par le colonel Amirouche en mission en Tunisie, en compagnie de Si El Houas qui tombèrent au champ d’honneur à djebel Thamer (Boussâada). Fonction qu’il continuera à assumer sans interruption jusqu’à sa nomination au grade de colonel chef de la wilaya 3. L’intelligence militaire du colonel Mouhand Oulhadj qui face au rouleau compresseur de l’opération Jumelle « véritable enfer », riposta par l’éclatement des grosses compagnies et bataillons en sections mobiles pratiquant la guérilla et recourant aux embuscades. C’est lui qui a hissé symboliquement le 05 juillet 1962 le drapeau algérien à Sidi Fredj, lieu ou débarquèrent les forces coloniales françaises le 05 juillet 1830. En 1962 il remit contre récépissé le trésor de la wilaya 3 contenant 6 Kg d’or 496 louis de 20 f et 17 millions à l’État. A l’indépendance nationale, il exercera dans les rangs de l’Armée Nationale Populaire en qualité de commandant de la 7ème région militaire de 1962 à 1964. Il fera partie du Secrétariat Exécutif du Front de Libération Nationale et membre du Conseil de la Révolution jusqu’à son décès le 02 décembre 1972 à l’âge de 61 ans, enterré à sa demande à coté des siens dans son village natal Bouzguène »
BRAVO Mr Benyelles a vraiment fait un travail gigantesque pour nous eclairer…
NOUS DEVONS AGIR POUR SAUVER L’ALGERIE
UNE GREVE NATIONALE LE JOUR « J » DES MASKHARATES DE Bouhef et cie sera declarée comme JOURNÉE DE DEUIL NATIONALE POUR LES MARTYRES D’ALGERTIE DE 1954 Á 2M9.
UN COMPLOT TRES GRAVE CONTRE LA NATION ALGERIENNE EST EN COURS DE
REALISATION.
Une greve nationale surnommée journée de DEUIL NATIONAL pour tous les
martyres de 1954 á nos jours 2009 doit etre decretée le jour « J » des
maskharates de Boutef et cie.
AGISSONS POUR SAUVER L’ALGERIE.
APPEL á tous les intellectuels, scientifiques, etudiants, peres, meres,
freres et soeurs ALGERIENS d’activer pacifiquement pour faire echouer ce
viol et vol de la constitution algerienne par un groupe de terroriste qui
detient le pouvoir en algerie depuis 1962 á nos jours 2m9.
Chacun doit faire un petit quelque chose pour sauver l’avenir de l’algerie
de ces terroristes au pouvoir en algerie qui ont volé/violé la constitution
du peuple grace á une apn corrompu par Boutef bni-oui-ouite mal-elue et NON
LEGITIME (uniquement 12% d’electeurs).
L’avenir de nos enfants et leurs enfants est en DANGER.
La situation est tres grave et NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES.
UNE GREVE NATIONALE LORS DU JOUR DU VOTE SERA SURNOMMÉE DEUIL NATIONAL POUR
TOUS LES MARTURES DE 1954 Á 2M9 DOIT ETRE ANNONCÉE.
TRAVAILLONS NOUS TOUS PACIFIQUEMENT DANS CE SENS.
ETAT ALGERIEN EST EN DANGER DE MORT ET NOUS TOUS RESPONSABLES.
Au bon entendeur
Comme par hasard,en date du 13 Février 2009, à l’émission de Jean-Pierre Elkabbach, » Bibliothèque Médicis », sur public sénat TV, l’ancien conseiller et sherpa du président français François Mitterand, Jacques Attali, natif d’Algérie, déclare à bâtons rompus que le mouvement indépendantiste algérien (PPA/MTLD) était noyauté par les officiers de la CIA, pour contrer le mouvement communiste en france et aussi préparer le rideau de fer avec la future URSS…en 1941, tout cela à partir du bureau de Tanger comme je l’avais cité dans l’article.
Cela présuppose que les algériens ont été les derniers à manipuler aprés les français…Le puzzle commence à être de plus en plus fini.
http://www.publicsenat.fr/vod/bibliotheque-medicis/parcours/catherine-clement,jacques-attali,reza-pahlavi/60732
Une analyse, peut-être fictive, mais qui devrait être soumise en réflexion nationale permanente. Il n’y a jamais eu de fumée sans feu. Merci Mr.Abdelwahab Benyelles pour cet ouvrage patriotique.