Quand les PEUPLES des pays pauvres saisiront les tribunaux suisses, luxembourgeois notamment pour demander la levée du secret bancaire et la restitution des fortunes volées aux peuples des pays du tiers monde dont l’Algérie.
Le sacro saint secret bancaire se fissure et se fragilise pour le bien des peuples. Espérons que les grands pays démocratiques oeuvrent dans cette voie. Il y a fort à parier que les paradis fiscaux se tranformeront en territoires qui traqueront également les fraudeurs et les voleurs. La non taxation des étrangers a attiré les capitaux mais aussi tous les truands aux cols blancs.
“Une grande banque suisse, l’USB, est obligée de livrer les noms de ses clients, accusés d’avoir fraudé le fisc américain. Le Conseil fédéral suisse l’a confirmé jeudi: le secret bancaire protège la vie privée mais pas la fraude fiscale.
Les Etats-Unis ont condamné l’USB à révéler l’identité de 200 à 300 clients et à payer 780 millions de dollars (618 millions d’euros), pour avoir activement aidé 20.000 clients américains à tromper le fisc américain, une fraude d’environ 20 milliards de dollars (15,8 milliards d’euros).”
“Le 19 juin dernier, devant un tribunal de Floride, un ex-gérant de l’UBS -l’Américain Bradley Birkenfeld- a plaidé coupable d’aide à la fraude fiscale et formulé de sévères reproches contre son ex-employeur.”
“L’USB se retrouve en grandes difficultés. Récemment, la banque a déjà dû demander l’aide de l’Etat, après des pertes historiques en 2008 de 20 milliards de francs suisses (13,5 milliards d’euros).”
“C’est l’Autorité de surveillance des marchés financiers (FINMA), à Berne, qui a permis la conclusion de l’accord intervenu entre l’UBS et les autorités américaines. Elle a ordonné à l’UBS “la remise immédiate d’un nombre limité de données relatives à des clients aux autorités américaines”. En échange, le département américain de la Justice renonce à poursuivre au pénal l’USB.”
L’USB regrette ses “manquements” dans ses activités transfrontalières américaines, dans un communiqué. “Nous acceptons l’entière responsabilité de ces activités irrégulières”, a déclaré Peter Kurer, président du conseil d’administration. Pour sa part, Marcel Rohner, président de la direction générale, a reconnu qu’il était “évident que nous avons commis des fautes et que nos systèmes de contrôle étaient inadéquats”. AP”
Rappelons que c’est cette banque UBS qui a traficoté avec les avoirs du FLN évalué à plusieurs milliards de Francs suisse. On s’interroge d’ailleurs qu’est devenu le trésor et toutes les démarches entreprises dépuis l’ère Boumédienne pour que l’Etat récupère cette fortune du peuple. Par Etranger