Laissez Haddam s’exprimer et prendre son camp
Monsieur Anwar Haddam a le droit de s’exprimer et de dire ce qu’il a envie de dire. Mais il doit apporter la preuve de ses assertions. S’il affirme que le peuple algérien est pour le boycott, il accuse Tewfik and Co. Bouteflika est épargné. Il n’est responsable de rien. Il absout Boutef and co de toute la gravité de la situation en Algérie. Il est pour le 3ème mandat de Boutef au nom d’une certaine culture politique propre aux râtés politiques qui prennent position pour les personnes et contre les personnes. La politique dite de concorde civile et de réconciliation nationale, deux nouvelles étiquettes pour deux nouveaux emballages pour un vieux produit usager “la Rahma”, est la première responsable du boycott. Aussi bien les groupes armés, que les victimes ne partagent pas cette option, car elle n’a réglé aucun problème. Tous les problèmes ont été reportés pour le futur.
Les tartarins et les bouffons ont cherché à trouver un bilan positif aux dix ans de règne de Boutef, il n’y a rien. Quand on est stérile, on ne peut féconder. Le Contrat national n’est pas l’oeuvre de Haddam, ni du FIS, c’est une oeuvre nationale à laquelle le FIS a participé et renié officiellement son projet politique, celui de l’instauration de la Khalifat ou de l’Etat islamique. Le FIS a signé un document historique pour l’instauration d’une République démocratique et sociale dans le respect des principes islamiques. Relisez le Contrat national, où LE FIS, SANS ARMES? SANS BAGARRES? SANS VIOLENCE? SANS CONTRAINTE, a opéré une mutation extraordinaire en abondonnant son projet politique initial et en s’alliant avec d’autres forces politiques sur la base du projet initial du FLN historique, fagocité en 1962 par le groupe de OUJDA en instaurant une fausse République algérienne démocratique et populaire, où n’y a ni république, ni démocratie, ni peuple. Il y a une féodalité au pouvoir qui remplace les pièces usées du système de pouvoir. Chacun se croit cette pièce usée et chacun prétend servir pour se servir. Maamar Boudersa
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