Mohand Issad a raté l’occasion de se taire
Dans un long entretien accordé au quotidien El Watan, à l’occasion du 20ème anniversaire de la constitution du 23 février 1989, l’avocat Mohand Issad, ancien membre de la commission de réforme de la justice algérienne et ancien membre de la commission d’enquête sur les événements de Kabylie, a esquivé toutes les questions relatives à la nature du pouvoir algérien. A la question de savoir s’il n’y a pas une sorte d’entorse éthique, psychologique et morale à la notion d’alternance au pouvoir dans la décision d’amender l’article 74 de la constitution permettant à Bouteflika de briguer un troisième mandat, Mohand Issad déclare qu’il n’y a rien à dire ! « Votre question arrive un peu tard. Les jeux sont faits, il n’y a rien à dire. On en reparlera dans quatre ou cinq ans, quand le problème se posera de nouveau », souligne M. Issad. Concernat le »Redressement des partis politiques », M. Issad estime que si « les partis politiques ont volé en éclats, ma foi, c’est de leur faute ». Tout en excluant la responsabilité du pouvoir dans l’éclatement des partis, M. Issad souligne qu’en Algérie « le pouvoir se défend, les partis politiques se défendent mal.. » El Mouhtarem
Triste intelligentsia !
Je ne crois pas que Monsieur Issad « ait raté l’occasion de se taire » comme le souligne le titre de l’article. Je trouve que c’est un grand monsieur qui a une grande finesse du verbe.
Je ne le connais pas et je n’ai pas la prétention de le défendre, il est assez grand et assez fort pour le faire lui-même. Peut-être qu’il a touché certains militants ou sympathisants de parti politique mais ce qu’il a di est sensé car c’est la triste réalité. Les partis actuels sont inertes et il est tout à fait normal que le pouvoir profite de l’aubaine. Prouvez le contraire en citant un seul parti qui active (j’insiste sur le mot parti et non une personne). AUCUN !
Au contraire, l’Algérie doit être fière d’avoir un homme de son rang et de sa stature.
Je suis tout à fait d’accord avec le professeur Issad sur la faillite des partis politiques en Algérie, surtout les partis qui se revendiquent de la démocratie et des droits de l’hommes!
Est-ce de l’angelisme ou de la naiveté? croient-ils réellement qu’un pouvoir établi par la violence et la manipulation, existant pour se servir et servir ces clienteles va leur dérouler le tapis rouge et leur faciliter la tâche pour qu’ils (les partis politiques)le fouttent dehors? Au lieu de faire un travail pédagogique et revendicatifs qui aurait permet aux citoyens d’acquirir et de developper leur conscience politique et leur combativité citoyennne, ils se lancent dans une course effrénée vers des strapontins électoraux acceptant les quotas décidés à leur insu et s’embourbant dans une gestion locale sans veritables prérogatives, ce qui leur alièna définitivement la population désespèrée de trouver des structures capables de porter ses demandes et ses aspirations.D’autres ont cru qu’ils peuvent changer le régime de l’intérieur et se lancèrent dans des soutiens ambigus à des clans occultes se livrant ainsi corps et âme à la manipulation de ces derniers et les discréditant aux yeux des citoyens. Le désespoir généré par l’inconséquence, l’amateurisme et les ratés de ces partis dans la société est plus grave que la misère morale et matérielle dans laquelle l’a plongé un régime prédateur et cynique depuis l’indépendance.
moi je le voi ministre de la justice c un grand monsieu.
se sont les journalistes qui ont raté l’ occasion de se taire !!!!trouvez en quelques uns dignes et à la hauteur de MAITRE ISSAD…