Haddam où la confusion comme méthode politichienne
Dans cette interview, Haddam a montré sa préférence pour la confusion, une méthode propre aux fascistes terroristes qui l’utilisent pour tromper leurs auditoires, leurs lecteurs et tous ceux qui les écoutent. Même le pouvoir en use et abuse.
Selon Haddam, la nuit des grands coûteaux doit avoir lieu dans le cadre constitutionnel en vigueur, c’est-à-dire, Boutef, le guide de la nation qui doit dissoudre l’APN, amender la loi électorale et appeler à de nouvelles élections législatives. Mais le processus est faux, car quand l’APN est dissoute qui va amender la loi électorale, même si le guide de la nation l’amende par ordonnance, comme à son habitude, il doit la présenter à l’APN pour adoption et homologation. Haddam ne connait pas le chemin et veut nous faire sortir de la crise. Avant, il propose une période de transition de 6 mois à un an pour accomplir les quatre tâches proposées. S’il y a une période de transition, il ne peut y avoir le cadre constitutionnel en vigueur. Haddam ne propose pas le conducteur de la période de transition, à moins que dans son esprit, c’est Boutef qui la conduit.
Il propose la levée de l’état d’urgence après un long sommeil. Boutef peut le faire immédiatement. Il n’ a pas besoin de la période de transition. Il veut amender l’article 26 de la loi d’application de la tarte pour la guerre et la soumission nationale qui énonce que ceux qui ont instrumentalisé la religion qui a conduit à la guerre sont interdits de l’activité politique. Encore une inepsie, car la loi est générale. Haddam veut une nouvelle commission pour enquêter sur les crimes commis contre notre peuple quelque soit la partie concernée. Haddam reconnait implicitement qu’il y avait plusieurs parties qui ont commis des crimes et il faut suivre le chemin des escadrons de la mort et des forces parallèles, usage des forces fascistes terroristes. Haddam repose la question qui a tué quin ? Ce sont les enfants du peuple qui ont été massacrés et non Anwar Haddam qui était en asile ou en exil. Il est bon pour Haddam de dresser la liste de ses propres victimes et celles de ses amis. Reconnaitre son crime est un acte de courage. Accuser les autres de ses propres défauts, c’est la preuve de la perversion.
Alors Monsieur Haddam, Boutef vous-a-t-il chargé d’une nouvelle mission, salir l’opposition pacifique et démocratique? Vous a-t-il chargé d’une nouvelle mission, abattre le général-major Tewfik ? Vous-t-il chargé d’une nouvelle mission; casser le boycott? Légitimer et crédibéliser la tarte, la farce, la comédie électorale ? Depuis quand il y a des élections “propres et honnêtes” en Algérie. Monsieur Propre, votre allié a accusé les autres de fraude et non l’administration du ministère de l’intérieur, l’organisatrice de la consultation selon la loi électorale. Lisez et relisez les textes pour apprende d’abord, comprendre ensuite, expliquer et en dernier proposer. Monsieur Haddam vous avez brûlé tous les échelons de l’accès à la connaissance. Pour un physicien nucléaire et un prof d’université, le niveau est lamentablement bas, très bas. Elevez le niveau à celui du peuple algérien, celui du boycott pour donner une leçons de civisme aux prétendus maîtres du pays que vous voulez sauver d’un nauffrage annoncé et d’un ouragon qui va les emporter, car pour eux: après nous, le déluge. La réalité des faits reconnus par Haddam est que le déluge les emportera. Ils ne peuvent plus se sauver, le délai est près, la marche arrière est impossible. Vaincre n’est pas une vertu du pouvoir et de Boutef. Il ne leur reste que mourir. Par Maamar Boudersa
Salam, Azul,
Je sais que je vais avoir droit a des insultes de la part des pseudos democrates. Je ne suis pas le porte parole de Mr Haddam, mais voila ses reponses a quelques questions dans le quotidien d’algerie.
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Assalamu Alaikum
A la lumière des réactions à ma réponse au frère Internaute Ammisaid , réactions que prédit Si Djamel dans sa première remarque, je pense qu’une une mise au point s’impose.
1- A ceux qui ont suggéré que ma déclaration a pour but de jouer dans la division des rangs du boycott, ou que « c’est un appel au non-boycott », je rappelle ce que j’ai écris : appeler au boycott ou pas, la grande majorité du peuple boycottera ces élections présidentielles. Ainsi, pour moi, le tôt de participation sera beaucoup bas que celui des dernières législatives ; il ne dépassera pas les 10 a 15% max Wallahu A’lam.
Ainsi appeler au boycott ou au « no-Boycott » , c’est kif kif pour le peuple , tant que cela viendra de la part d’une opposition si divisée et si renfermée dans ses gouffres idéologiques ! Qui peut oser aujourd’hui parler au nom de toute l’opposition ?
Et ici je ne vise aucun groupe en particulier…nous sommes tous responsables, plus ou moins, de cette situation…
2- A ceux qui se posent la question sur la position du FIS : c’est vrai que, et par respect aux membres et sympathisants du parti, je ne parle plus au nom d’un parti dont la direction n’a eu le droit de se réunir dans une même salle depuis plus de 15ans ! Mais, malgré cela, je peux vous affirmer que les membres et sympathisants loyaux a la ligne originelle du FIS – qui n’en déplaise à certains, se compte par des millions jusqu’à preuve du contraire par le biais d’élections libres – je peux vous affirmer qu’ils boycotteront ces élections.
3- Pourquoi alors cette déclaration ?:
Bien sur, utiliser ces élections n’est qu’une tactique – meme s’il est trop tard pour l’utiliser vu la condition de l’opposition actuelle- on pourra toujours trouver d’autres occasions.
Ainsi, le but de cette déclaration est de partager avec les internautes de ce site 2 points qui m’apparaissent essentiels et qui proviennent des études plus ou moins approfondies de la situation actuelle, par nos membres de l’intérieur du pays ,entreprises depuis la formation de ce groupe de travail politique MLJS en 2006 (annoncée le 11 Janvier 2007). Ces études nous ont amené effectivement à revoir notre stratégie de changement. Ces 2 points sont :
a) Cette quasi unanimité du peuple en faveur du boycott des élections reflète malheureusement de la part, de sa grande majorité un sens d’abondon, d’abdication face à la Hogra de la mafia politico- militaro – financière en place à Alger.
Donc ce boycott n’est pas du tout une forme de desobéissance pacifique, mais un véritable abandon de toute ‘résistance’…
Pour moi cette conclusion est très inquiétante à plus d’un titre et mérite une réflexion sérieuse loin de tout politique partisane. … et j’espère que nous nous sommes trempés dans notre lecture de la situation du pays.
b) Le 2eme point est que cette attitude d’abandon de notre chèr peuple, Dieu merci, n’est pas irréversible : pour nous, le peuple soutiendra In Sha Allah :
- soit un appel d’une opposition, unifiée autour d’un agenda clair et précis ,pour le retour à l’état de droit. Ici je dois préciser que l’essentiel est d’établir cette opposition unifiée respectant la diversité de ses membres ;
- Au cas ou cette opposition tarde a se constituer, le peuple sera prés selon nos études a soutenir une initiative de la part d’une nouvelle génération de cadres des forces armées et de sécurité mettant un terme à l’effusion du sang algérien, à la pratique de la torture, aux violations des droits de l’homme, et de la Hogra, et à la dilapidation des richesses de notre peuple, et lui rendre sa dignité et sa souveraineté.
Un dernier mot :si j’avais à réécrire le titre donné par Si Djamal Benchennouf à ma déclaration, j’utiliserais plutôt d’autres passages :
« La position de Anwar Haddam sur le boycott: Le peuple de lui-même a décidé déjà de boycotter ces élections présidentielles…En attendant la formation d’une opposition unifiée, le seul espoir pour le retour à un régime constitutionnel et à l’état de droit est celui d’un changement qui viendrait de l’intérieure de l’institution militaro-sécuritaire »
Wassalam
Anwar N Haddam