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Archive pour février, 2009

Le wali de Boumerdes s’en prend à l’entreprise Tahkout

tahkout.jpgIl l’accuse de squatter et de transformer les espaces publics en parking

Le wali de Boumerdès a vivement critiqué les responsables chargés de la gestion des biens de la wilaya, mais aussi certains présidents d’APC auxquels il reproche d’avoir cédé gratuitement à l’entreprise de transport de voyageurs Tahkout de grands espaces pour être utilisés en parking, notamment les parkings de la maison de culture Rachid-Mimouni, du stade Djillali-Bouamama ou celui de la plage de Corso. Le chef de l’exécutif de la wilaya s’est adressé notamment à la DAL, à la chef de daïra, au directeur des domaines et aux élus de la commune de Boumerdès , leur demandant des explications sur ce laxisme qui pénalise la commune et les citoyens. “Comment se fait-il que trois parkings sont utilisés depuis des années par une entreprise privée sans contrepartie pour les communes qui se débattent pourtant dans des problèmes financiers ?”, s’est interrogé le chef de l’exécutif. Le hic, dira un responsable, est que ces mêmes espaces sont loués durant les trois mois de la saison estivale aux citoyens qui sont obligés de s’acquitter de 50 DA pour stationner leurs véhicules alors que des centaines de bus de l’entreprise Tahkout continuent à monopoliser sans contrepartie des espaces bitumés et financés grâce à l’argent du contribuable. Cette situation qui frise le scandale et qui est vécue surtout au niveau de la commune de Boumerdès n’a pas été du goût du wali qui a recommandé aux P/APC concernés de mettre un terme au plus vite à cette situation. Source Liberté

Lettre à Mme Samia Ghali, sénatrice des Bouches-du-Rhône

bensa.jpgLes propos que vous avez tenus à la radio Beur FM sur le président algérien Bouteflika vous confèrent la triste exclusivité d’être l’unique élue d’un pays démocratique à monter explicitement au créneau pour défendre un dictateur en reprenant à votre compte ses arguments justifiant son refus de l’alternance. Vous justifiez son viol de la Constitution pour installer une présidence à vie : « Il n’y a personne qui peut lui succéder. » Savez-vous que vous mettez dans la bouche d’une élue l’argument premier de tout dictateur pour dépouiller les peuples de leur droit au choix ? Vous vous égarez encore plus en justifiant pour lui un nouveau mandat qui, selon vous, « va l’aider à préparer son successeur ». Vous lui reconnaissez donc le droit de choisir pour le peuple et à sa place celui qui le dirigera. C’est insulter tout à la fois la démocratie qui vous a faite et l’intelligence du peuple algérien. Ou bien reprenez-vous à votre compte l’idéologie coloniale pour qui la démocratie n’est pas faite pour les « indigènes » ? Vous nous vendez un homme « au cœur de la vie politique mondiale et locale… attentif au monde qui est en train de changer, aux nouvelles générations, à l’arrivée d’Obama ». Il serait peut-être utile de vous rappeler que Bouteflika est arrivé au cœur du pouvoir algérien à quelques mois de l’année où Obama est né et qu’il y demeure à ce jour, que sa « sensibilité aux nouvelles générations » a consisté à se tailler une Constitution pour une présidence à vie dans la même semaine où Obama est élu. Et alors que ce dernier déclarait incarner le changement, à quelques heures près, M. Bouteflika lui faisait écho en fustigeant la limitation de mandats comme « antidémocratique » !!! Même quand elle semble balbutier, l’histoire fait des clins d’œil pour indiquer son sens.

On entend bien dans vos propos la fascination. Pour vous aider à déciller les yeux, je veux bien vous rappeler que l’homme qui vous a séduite et qui est au pouvoir bien avant que les Noirs d’Amérique accèdent aux droits civiques qui ont enfanté Obama est le même homme qui a dirigé l’Algérie depuis près d’un demi-siècle dont une décennie sans partage et un état de siège qui dure depuis 20 ans. Le résultat ? Une situation catastrophique que personne ne conteste – chômage, pauvreté, émeutes, persistance du terrorisme, corruption à une large échelle – alors que le pays n’a jamais rêvé d’être aussi riche : ses réserves de change représentent 200% de son PIB (pour la France, le rapport n’est que de 2%). Dans ce pays où la majeure partie de la population n’était pas née quand M. Bouteflika est arrivé au pouvoir, le désespoir ronge la jeunesse : aux attentats suicide font écho les harraga qui « votent avec leur pieds », bravant la mort sur des embarcations de fortune. C’est au peuple algérien de forger son destin comme le fit le peuple français qui a enfanté de sa démocratie dans la douleur. Mais de grâce, Madame, à défaut d’aider ce peuple, évitez au moins de faire de l’ingérence pour le pire. Si Obama est le président noir qui incarne l’espoir du renouvellement pour l’Amérique, Bouteflika est le Mugabé blanc de l’Afrique, fossoyeur d’espoir et désirant le rester quand bien même il a déjà un pied dans la tombe. Démocratiquement vôtre

L’auteur est: Maître de conférences à l’université de Provence UFR géographie (29, av. Robert Schuman, Aix-en-Provence) et enseignant chercheur au CNRS Iremam (5 rue du Château de l’Horloge, Aix-en-Provence)

Par Ali Bensaâd

Said Sadi accuse Amara Benyounès de détournement !

ben1.jpg«Quand nous avons appris qu’un ministre, issu de nos rangs, s’adonnait à des détournements, nous n’avons pas hésité une seconde à le dénoncer publiquement. Sitôt éjecté du parti, le pouvoir le prend en charge et lui finance un journal », déclaré le chef du RCD, jeudi dernier, dans une intervention à l’occasion de la cérémonie organisée pour fêter le 20ème anniversaire de son parti.   

Les généraux présents à la coupole

lamari.jpgLes généraux à la retraite Mohamed Betchine, Mohamed Touati, Abdelhamid Djouadi et l’ancien chef d’état-major de l’armée, Mohamed Lamari étaient présents jeudi à la cérémonie de l’annonce de candidature de Bouteflika à l’élection présidentielle prochaine qui s’est déroulée à la coupole Mohamed Boudiaf. Le général Mohamed Lamari était assis au premier rang à côté de l’ancien chef du gouvernement Belaid Abdeslam. El Mouhtarem 

Samia Ghali à Beur FM: « Bouteflika m’a donné le nom de son successeur »

samiaghali.jpgLa sénatrice socialiste française Samia GhaliSamia Ghali a déclaré à Beur FM que le président a une idée précise sur celui qui pourrait lui succéder, « mais il ne m’appartient pas de le révéler ». Il a évoqué le nom de la personne, mais pas pour cette fois-ci (prochain scrutin)..Il a évoqué effectivement le nom de la personnalité, il l’a dit qu’il la voyait (il n’a pas dit qu’il la voyait comme présidente de la République), mais il a dit qu’elle avait le charisme pour pourvoir y prétendre. A la question du jourliste de la radio s’il s’agit de quelqu’un qui est déjà au gouverment, la sénatrice a répondu « Je ne peux pas vous dire. Vous comprenez bien que je ne peux pas me permettre de dévouiler mes conversations, parce qu’il a fait confiance. »  

Diviser pour régner, la vieille méthode coloniale.

sark.bmpLe système de pouvoir a ses chargés de missions. La première est de diviser pour régner, car c’est un pouvoir très faible. Il n’a pas un autre moyen, que de diviser pour régner, même en inventant des divisions fictives, virtuelles, inexistantes. Le colonialisme a cherché à diviser les Algériens en Arabes et en Berbères, puis en Arabes et en Kabyles, comme les Turcs ( Lire le miroir de Hamdane Khodja). Le colonialisme a inventé de toute pièce les notions de Kabyle et Kabylie (lire Ait-Ahmed, mémoire d’un combattant et Morizot, l’Algérie kabylisée). Le système de pouvoir, depuis 1962, a appliqué le conseil de De Gaulle (lire c’était de Gaulle de Peyrefite) qui consistait à diviser les Algériens en Arabes et Kabyles. Puis en baassistes et berbéristes, puis en islamistes, baassistes, intégristes, nationalistes, puis en Arabes et Chaanbis ( évenements de Ghardaia, Berriane), puis en sunnistes et chiites, puis en malékites et ibadites, puis en musulmans et chrétiens, puis en partisans de Benflis et de Belkhaddem, puis en partisans de Boudjerra et Masnera, puis partisans de Djaballah et Younsi, puis, puis. Echourouk n’est ni intégriste, ni baassiste, ni anti-kabyle. Il n’est rien qu’un chargé de mission, diviser pour régner. ALLEZ AU FOND DES CHOSES. NE VOUS LIMITER PAS A LA SURFACE. ELLE EST TROMPEUSE. Ces Algériens, traités de sionistes, de chrétiens, sont des Algériens d’abord et ils doivent jouir de leurs droits reconnus formellement par la constitution et les lois. L’information, telle que je l’ai lue, n’apporte aucune preuve des assertions du journaliste. Elle n’a donné la parole à aucun présent pour prouver ce qu’avance le journaliste. Alors pourquoi répondre à une provocation. La méthode des fascistes est aussi simple: provoquer d’abord pour agresser ensuite. Ceux qui répondent aux provocations ont une part de responsabilité. Il faut dénoncer les provocateurs fascistes et les faire connaitre du grand public. Il y, partout en Algérie, des Eglises, preuve de l’existence de chrétiens. Il y a un représentant du Vatican en Algérie. Alors pourquoi ces provocations et ces agressions. Relisez Echourrouk relatif aux évènements de Berriane, il y a la division partout. Un peu de vigilance. Sans Cheikh Bayoud, un mzabite, un Ibadite, De Gaulle aurait réussi à créer la République du Sahara; avec à sa tête un certain Hamza Boubekeur, ancien recteur de la mosquée de Paris, un malékite et un Arabe? de Laghouat. Son fils est Dalil Boubekeur, ancien recteur de la mosqquée de Paris. Quand on est serviteur de la France et du colonialisme, on peut être tout, sauf une chose être libre. Soyez libres et laissez les diviseurs diviser leurs forces au lieu de les aider à se réunir et se renforcer en se légitimant sur votre dos, en vous présentant comme ennemi de tout, sauf ce que vous voulez, être une véritable opposition au système de pouvoir. Azul. Maamar Boudersa

Bouteflika brigue un troisième mandat

boute.jpgLe président Abdelaziz  Bouteflika a annoncé jeudi, lors d’une cérémonie à la coupole Mohamed Boudiaf, sa candidature pour la prochaine élection présidentielle.Dans son discours, il avait souligné l’importance de la  révision de la Constitution pour assurer « la stabilité,  l’efficacité et la continuité » dans ce pays d’Afrique du Nord  riche en hydrocarbures. Lors de son discours, le chef de l’Etat a affirmé avoir crée plus de 5 millions d’emplois et compte en créer 3 millions durant les cinq prochaines année. Le président Boutefika a indiqué que l’élection prochaine sera libre, démocratique et transparente.

Sept morts dans l’explosion de deux bombes à Foum El-Metlag (Tebessa)

attenta.bmpUn attentat a provoqué la mort de sept personnes, jeudi soir, dans la wilaya de Tebessa, a annoncé vendredi 13 février l’APS, citant des sources sécuritaires. Deux bombes ont explosé à Foum El-Metlag, près de Tebessa. Parmi les victimes figurent deux gendarmes et un pompier.
Quatre membres d’une même famille, dont deux femmes et un bébé, ont été tués par un premier engin qui a explosé au passage de la camionnette dans laquelle ils se trouvaient.
La seconde explosion s’est produite quelques instants après l’arrivée des services de sécurité et des secours, tuant deux gendarmes et un agent de la protection civile, ont ajouté ces sources.
Un officier a été également grièvement blessé au cours de cet attentat, a-t-on précisé.

Le FFS appelle les Algériens à se mobiliser pour un boycott actif du«scrutin présidentiel»

conseil.jpgLe conseil national du Front des Forces Socialistes réuni en session ordinaire le jeudi 12 février a adopté une résolution politique dont le contenu est le suivant:

APPEL AUX FORCES DU CHANGEMENT

Depuis l’indépendance, le système politique mis en place a consacré la suprématie et prééminence d’un clan et d’une institution. Il a confisqué le droit à l’autodétermination du peuple Algérien.

Ce système a imposé ses options idéologiques, culturelles et politiques aux Algériennes et aux Algériens. Les différentes constitutions et les multiples scrutins ne font que pérenniser le système, perpétuer le fonctionnement clanique et installer les relations pouvoir-société dans l’ordre du conflit et les logiques d’affrontement.

Aujourd’hui, la poursuite de politiques de hasard risque de compromettre durablement l’avenir du pays et des générations entières.

Les conditions de préparation, de déroulement du scrutin présidentiel montrent que le régime ne peut pas changer et ne veut pas changer. En tout état de cause, le suffrage universel n’existe pas dans le pays. Le suffrage universel n’est qu’une fiction

Rester dans l’expectative devant cette situation, c’est consentir à la décadence et à la régression de notre pays. Ne rien faire, c’est absoudre les responsables des désastres qu’a connu le pays et se rendre complice des risques de dérives violentes. Ne pas faire de politique et la pire des politiques

Hier, seules la mobilisation et la solidarité du peuple Algérien a réussi à défaire le fatalisme et le désespoir. Elles lui ont permis de vaincre l’adversité et d’accéder à l’indépendance.

Par leurs esprit et traditions de résistance, les femmes et les hommes de ce pays ont triomphé de situations très difficiles. Ils ont su créer les formes d’organisation et de luttes adaptées et su préserver les valeurs identitaires et morales qui ont conduit à l’indépendance. 

Aujourd’hui seules la mobilisation et la solidarité du peuple Algérien peut le sortir de l’impasse et lui permettre de réaliser le changement.

Les Algériennes et les Algériens sont à la recherche d’un projet alternatif et mobilisateur pour accéder à la démocratie, à la paix, à la liberté et à la justice sociale.

Aujourd’hui, le pays ne doit pas désarmer face aux forces de la décadence, de la régression et l’aliénation. Les Algériennes et les Algériens doivent se mobiliser pour barrer la route à la dictature des opportunistes et aux bradeurs du pays. Ils doivent dire NON au désespoir, NON à la résignation, NON aux mensonges et NON aux mascarades.

Pour le FFS, il ne s’agit pas de réaliser les consensus populistes, mais de travailler dans la clarté et dans la transparence avec les véritables forces du changement. Il n’ya plus rien à attendre du régime, le changement ne peut venir que de la société. 

Le FFS appelle les Algériennes et les Algériens à se mobiliser pour un boycott actif du« scrutin présidentiel » prévu le 09 avril 2009. Il s’agit de rendre effective la dissidence électorale nationale et pacifique.

L’observation internationale ne saurait constituer une garantie d’honnêteté de ce scrutin. Valider un scrutin qui se déroule dans de ces conditions constitue une imposture

Le FFS travaillera avec les vraies forces du changement sur la base d’un contrat de valeurs, de principes et d’objectifs clairs et transparents, loin des consensus populistes, des discours démagogiques et trompeurs et des alliances du hasard. 

Alger, le 13 février 2009

Le Conseil national

La faute revient au peuple…

peu.jpgLa faute revient au peuple, il refuse de s’unir, et de prendre sa destinée en main. Les partis de l’opposition, qui sont sensés présentés le peuple, sont entrain de parler sans agir. Les partis vieillissent, et refusent de rajeunir. Il n’y a aucun signe qui annonce que le peuple veut changer. Il est plus divisé qu’uni. Le pouvoir est entrain de régler le problème du terrorisme qu’il a crée lui même, et qu’il gère encore à l’ombre.
C’est sa raison d’exister. Avec la disparaition du terrorisme c’est la fin de la raison d’existence du pouvoir. Le terrorisme permet au pouvoir d’exister, de se donner les pouvoirs d’agir et de faire peur. C’est devenu la raison de l’existence de tous les pouvoirs du monde.
Le pouvoir est le prolongement de la mondialisation. Le pouvoir algérien ne combat pas la mondialisation mais la considère comme un fait accompli. Le pouvoir Algérien n’a jamais cherché à savoir quel est l’avis du peuple, mais ce qui l’intèresse c’est l’avis de l’occident. Tant que l’occident est d’accord, le pouvoir est content, parce qu’il sait que le danger lui vient de l’extérieur et non de l’intérieur, puisque toutes les personnes qui composent le pouvoir, sans exception possèdent un second foyer et un compte sur l’autre rive.
Le peuple algérien est la cinquième roue de la charette du pouvoir. Il peut manipuler les choses puisque l’impunité est garantie, à qui va rendre compte? Le justice est sienne, la banque et l’armée sont sous ses ordres et sont complices.
L’Algérie est un royaume républicain!
Si ce pouvoir pesiste, c’est que le peuple ne cherche pas à le changer ni à le démolir. Donc par son silence, il est complice. Par Achour

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