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Archive pour février, 2009

UGCAA: plus de protestation, l’heure est à la présidentielle!

ugca.jpgL’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa) a décidé de geler ses mouvements de protestation, a annoncé, hier à Alger, son porte- parole Boulnouar El-Hadj Tahar. L’orateur a justifié cette décision par l’approche de l’élection présidentielle et la volonté de son organisation de participer aux différentes campagnes de sensibilisation qui seront lancées prochainement. «Les élections sont une affaire de toutes les forces vives de la nation. Nous voulons apporter notre contribution en sensibilisant les citoyens dont l’objet en est d’augmenter un tant soi peu le taux de participation», a-t-il dit. 

Omar Alilat directeur de campagne de Bouteflika à Béjaia

Le directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika, Abdelmalek Sellal, a chargé Omar Alilat, député RND, de conduire la campagne électorale du chef de l’Etat au niveau de la wilaya de Béjaia.  

Le système algérien a des victimes sans criminels et des criminels sans victimes

khalifadrcopy.jpgJ’apporte des éléments d’éclaircissement au commentaire commenté. Dans un pays, où la perversion du système de pouvoir est la régle générale, l’échelle universelle des valeurs est inversée. Pour comprendre le comportement des hommes du pouvoir, il faut utiliser la méthode d’inversion des rôles. Un voleur, dans l’échelle universelle des valeurs, est un voleur qui doit payer pour son vol. Le butin est restitué et la prison pour une durée déterminée est son nouveau domicile. Voler en Algérie est un acte de bravoure, de courage, d’intelligence, d’ingéniosité. L’acteur est récompensé par une promotion pour voler plus. Il est qualifié de compétent. Pour le commun des mortels, dans l’échelle universelle des valeurs, compétent veut dire avoir obtenu des résultats d’ensemble positifs, avoir apporté un plus à la société, à l’administration qu’on gère.

Dans le monde pervers du pouvoir, compétent veut dire incapable de gérer les affaires publiques, mais capables de voler, de violer. Dans leur milieu fermé, où ils avouent leurs incompétences, ils appellent celà se sucrer, prendre sa part du butin. La corruption, appelée tchippa, est appelée par générosité et bonté de la part du donateur. Dans l’affaire Khalifa-Bank, ce sont les déposants qui ont été accusés et culpabilisés. Dans le droit pénal algérien, copié du droit pénal français (imiter l’ancien maitre colonial), la victime a le droit de se constituer partie civile et demander la réparation du préjudice. Dans le procès Khalifa à Blida, incompétent territorialement, les victimes n’avaient pas le droit de se constituer partie civile y comprise la CNAS. Les autres déposants publics ont été culpabilisés. La Banque centrale s’est constituée partie civile, alors qu’elle n’est pas victime, mais complice du crime, une faillite frauduleuse.

Le système de pouvoir a des victimes sans criminels et des criminels sans victimes, alors que c’est un couple. Dans le procès Khalifa, il n’y avait que les témois à charge contre les victimes-accusées, il n’y avait pas de témoins à décharge. C’est une violation du code de procédure pénale, mais le système de pouvoir a qualifié ce procès d’historique sans aucune précision, car il a masqué les vrais commanditaires du crime et a pénalisé les victimes au lieu de les dédommager. C’est cela la perversion, pour rejoindre les autres commentaires. Ce qui normal dans un pays normal ne l’est pas en Algérie, car ce qui est normal dans l’échelle universelle des valeurs est anormale dans l’échelle des valeurs du pouvoir. Signer un arrêté interministériel pareil est normal dans un système anormal.

Les Algériens s’offusquent pour de telles pratiques, car leur référence est l’échelle universelle des valeurs qui est humaine et qui relève de la morale publique. Mais ils oublient que leur échelle de valeurs n’est pas celle du système de pouvoir. Au lieu de dénoncer un détail, il faut dénoncer le système qui génère et engendre ou produit ces détails que rapporte au compte-gouttes la presse nationale pour duper les Algériens et leur faire croire que le système de pouvoir est intègre et poursuit les malfaiteurs, alors que souvent ils sont des victimes transformés en accusés.

Pour revenir à l’affaire Khalifa, l’ancien directeur de Sonatrach, Mostefaoui, un économiste formé en France, natif de Souguer, wilaya de Tiaret, a reçu une instruction du ministre de l’énergie pour déposer les avoirs de Sonatrach à Khalifa-Bank. Il a osé refuser, car il ne reçoit pas d’ordre du ministre, mais de son PDG ou du Conseil d’administration de Sonatrach. Tel que rapporté par la presse à l’époque, Monsieur Mostefaoui a été licencié, car il a commis une faute qui n’existe pas dans la législation du travail, dans la convention collective et le règlement intérieur de Sonatrach. En ayant un comportement normal en refusant une instruction anormale, il s’est trouvé dehors dans une situation anormale pour lui, mais normal pour le système de pouvoir, pour qui refuser les ordres des nouveaux seigneurs sans noblesse et sans passé de noblesse équivaut à un crime.

Les Français ont inventé le crime de lèse-majesté. Ils avaient un seul roi. En Algérie, il y a un roi sans couronne, mais il a des courtisans, des bouffons. Les royalistes français ont inventé le roi est mort, vive le roi. Le nom leur importait pas, c’est le titre. Tel le cas en Algérie. Les partisans de Chadli, à de rares exceptions près sont devenus les partisans du HCE, puis de Zeroual, puis de Boutef. Ils existent pour cela. Ils ne sont rien, ils cherchent toujours un tuteur qui les protègent. Ils n’ont rien, ils soutiennent le président d’une république qui existe sur le papier. Avez-vous trouvé normal que l’amendement constitutionnel se fasse à mains levées sans débat et sans commentaire aucun? Par Maamar Boudersa

Ce que possède Fawzi Rebaïne

Le président du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne, candidat à la candidature à l’élection présidentielle prochaine a rendu publique sa déclaration de patrimoine. M Rebaïne informe les Algériens qu’il ne possède qu’un véhicule de marque Daewo Nubira (année 1999) et un local commercial d’une supérficie de 17m2. Pour rappel, le candidat Mohamed Said a déclaré qu’il ne possède qu’un véhicule de marque 406 Peugeot (année 1999).  El Mouhtarem

Deux réunions et deux décisions différentes

Le FFS réunira aujourd’hui à Alger son Conseil national pour débattre de la situation politique du pays. A l’issue des ses travaux, l’instance souveraine du parti annoncera le rejet de l’élection présidentielle du 9 avril prochain. En parallèle, Bouteflika organisera son show à la coupole Mohamed Boudiaf (s’il savait !!) pour annoncer sa candidature au prochain scrutin. El Mouhtarem

Incurie au lycée Okba d’Alger

okb1.jpgPar M. Salah Amer-Yahia * 

Au deuxième mois de leur bannissement de l’Education par le premier responsable du secteur, cinq adolescents donc mineurs sont traduits par ce même responsable devant la Justice à quelques enjambées de leur cursus scolaire. Nos cinq jeunes lycéens se voient privés de passer leur bac, mis sous contrôle judiciaire. Ils sont accusés d’atteinte à l’emblème national dans un pays où le système gratifie de pardon et de protection ceux qui continuent à faire la guerre à cet emblème…

C’est la deuxième fois en une décennie que des lycéens du Lycée Okba de Bab-El-Oued sont livrés au lynchage médiatique et à la Justice par ceux qui sont en charge de leur éducation et de leur formation. Durant l’année scolaire 1997/1998, l’Union des parents d’élèves de la wilaya d’Alger avait dénoncé et mis un holà aux accusations portées contre des élèves qui étaient doublement victimes d’agents corrupteurs de l’éducation. Ils excluaient des élèves du lycée Okba pour les réinscrire moyennant argent au lycée Emir Abdelkader.

Les déclarations contradictoires des deux premiers responsables de l’établissement secondaire Okba montrent l’incurie dans laquelle nos enfants étudient. Ils ont livrés à eux-mêmes, sans surveillance, sans enseignants et …durant les cours de soutien ! C’est un agent d’entretien qui accuse des mineurs d’atteinte à l’emblème national !

Que faisaient leurs enseignants, les surveillants, le Proviseur ?

Les premiers à comparaître devant la Justice si délit d’atteinte à l’emblème national venait à se confirmer devraient être les responsables directs à tous les niveaux  de ce grave échec éducatif : MM. le ministre, le DE et le proviseur. 

Alger 09/02/2009.

* Président-fondateur de l’Union des parents d’élèves de la wilaya d’Alger

Annaba: l’inspection du travail mise en cause

Les deux inspecteurs, désignés pour parrainer les négociations, entre la direction d’Arcelor Mettal et le syndicat des travailleurs ont boudé la réunion durant presque 2 heures. «Nous avons subi des contraintes et des pressions à l’effet de ne pas assister à cette réunion», ont répondu en aparté les deux inspecteurs au secrétaire général du syndicat, Kouadria Smaïn, qui a fortement insisté pour les faire assister contre leur gré. Qui est derrière ? Qui a agi contre les intérêts des 7200 travailleurs d’Arcelor Mittal ? En tout cas, les inspecteurs du travail ont refusé de remettre le PV de non-réconciliation aux syndicalistes en fin de réunion.

Les deux parties ont été renvoyées à la médiation interne. Une étape déjà consommée car, selon M. Kouadria, elle passe avant l’intervention de l’inspection du travail. D’ailleurs, cette même médiation a été dénoncée officiellement par le syndicat en octobre 2008. « C’est la réglementation qui prévoit que si l’employeur et le partenaire social ne se sont pas mis d’accord lors des négociations finales sous la coupe de l’inspection du travail, cette dernière doit remettre à chacune des deux parties un PV de non-réconciliation pour faire valoir ce que de droit. Si nous renvoyons à l’étape antérieure, cela explique que l’inspection du travail ne veut pas assumer ses responsabilités et prend partie avec l’employeur », précise M. Kouadria.  « Cette grave situation générée par l’inspection du travail ne va pas bloquer outre mesure notre fermeté à aller jusqu’au bout. Le 1er PV de désaccord signé dimanche dernier par les 3 parties, dont l’inspection du travail, sera considéré tel un PV de non-réconciliation. Nous allons également convoquer le collectif des travailleurs qui couve déjà la colère pour voter la grève générale et illimitée », conclut le fervent syndicaliste Smaïn Kouadria. (Source El Watan)

Mme Samia Ghali: « Je déplore le procédé de la confusion des genres »

samiaghali.jpgFaisant suite à un article publié dans l’édition du 10 février du journal El Watan, je tenais à rectifier les propos que l’on me fait tenir concernant la question de la succession du président Bouteflika. Le président Bouteflika a reçu, dimanche 8 février, en audience, le président du Conseil général des Bouches-du-Rhônes, Jean Noël Guérini. J’ai été très honorée de faire partie de la délégation qui a pu être présente à cette rencontre. A aucun moment, il n’a été question de l’éventuelle succession du président Bouteflika, notamment en vue des prochaines élections présidentielles du 9 avril prochain.

Le président algérien nous a fait partager la vision qu’il avait pour l’avenir de l’Algérie, mais cela ne se rapportait aucunement à un futur ni proche, ni immédiat. Il est bien normal qu’un chef d’Etat ait une ambition pour son pays au travers des générations futures qui continueront à dévélopper l’Algérie et s’inscriront dans le sillage de leurs prédécesseurs. Il est fort regrettable que l’article du 10 février sème le trouble en tirant de leur contexte des propos échangés lors d’une discussion qui mettait en perspective historique une réflexion politique, économique et sociale d’un chef d’Etat.

Je déplore le procédé de la confusion des genres. Je terminerais en rappelant, comme je l’ai déjà dit lors de ma précédente interview, que la décision du président Bouteflika de se présenter ou non aux prochaines élections n’appatient qu’à lui et n’a jamais été, à aucun moment de près ou de loin, l’objet de la discussion avec la délégation invitée dont je faisais partie.

Paris attaché au bon déroulement de l’élection présidentielle

Dans un système de scandales, il n’y a pas de nouveau scandale!

tou.jpgL’information rapportée par la presse ( marché gré à gré dans le cadre du festival africain) n’est pas un scandale, mais unr norme de fontionnement du pouvoir, car dans un pays régi par le droit et la loi, un arrêté ne peut pas abroger ou amender une ordonnance ou un décret présidentiel. Mais la réalité est là. Dans un pays de droit et de la loi, le Conseil d’Etat doit annuler l’arrêté, mais à ce jour, il ne l’a pas fait. Le chef du gouvernement, chargé de l’application des lois aurait pu saisir le Conseil d’Etat, amis il ne l’a pas fait. Dans un Etat de droit et de la loi, un arrêté pareil aurait entrainé le départ des deux signtaires- ministres, mais s’agissant des dépenses des déniers publics, tout le pouvoir ferme les yeux, car il ne peut pas violer ses propres règles non écrites? Vous vous infligez des coups pour rien. Le budget du festival est une goutte dans le budget de l’Etat.

A ce jour, legouvernement pas présenté un bilan de ses dépenses et recettes budgétaires, appelé loi de règlement qu’impose un article de la constitition, qui, pour ce cas précis, n’existe pas. Elle existe pour prolonger et rester au pouvoir. Le parlement, qui le pouvoir de contrôler l’action du gouvernement, n’a rien fait. Il est occupé par la prolongation du pouvoir. Où sont les recettes des hydocarbures?les réserves de changes? le fonds de régulation des recettes et tous les autres comptes spéciaux du Trésor? Alors s’offusquer pour une bagatelle de dinars, comme ils disent, c’est vraiement triste? Quel est budget de la farce électorale? Qui est l’ordonnateur? Comment va être dépensé? Quels les heureux bénéficaires? Les importateurs de papier? les imprimeurs? etc… Maamar Boudersa

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