Un ministre de la République confirme les propos de Aït-Ahmed !
Le ministre de la Solodarité nationale, Djamel Ould Abbès, a déclaré hier, en marge des travaux du conseil de la Nation, que, dans le cadre des relations bilatérales, la France voulait marchander avec l’Algérie la libération du diplomate Mohamed Ziane Hasseni, a rapporté El Khabar. « Nous avons refusé le marchandage », a affirmé le ministre. Les propos de Ould Abbes ont le mérite de montrer que la justice française n’est pas indépendante. Ould Abbes ne dit pas seulement si la France a obtenu gain da cause avant de libérer Hasseni. Par ailleurs, le sinistre de la République a indiqué que son ministère s’apprête à organiser une grande fête à l’occasion du retour en Algérie de Mohamed Ziane Hasseni. El Mouhtarem
Hey admin!!!
faut plutôt dire: un Vizir de la Couscoussière!!
kaci la merveille
Cher mouhtarem., helas de le constater et vous le signaler, votre blog est englouti par le dRs et les pros regimes militaires. Certainement vous l’aviez senti…
Pour Mme Mecili, les amis de Mecili, nous autres les assoifés de justice&verité,…etc; qui ne fait rien n’obtient rien.
Une petite action, un geste et/ou une simple lettre peut rendre/faire justice et reveiller quelque part un juge integre et competent pour prendre serieusement ce dossier criminel et retablir la justice et la verité.
La Cour peut être saisie par toute personne physique, toute organisation non gouvernementale ou tout groupe de particuliers qui se prétend victime d’une violation par l’une des Hautes Parties contractantes des droits reconnus dans la Convention ou ses protocoles.
La Cour ne peut être saisie qu’après l’épuisement des voies de recours internes et dans un délai de six mois à partir de la date de la décision interne définitive.
faites un saut
http://curia.europa.eu/fr/instit/services/dpi/faq2.htm
Assassin(s) peut courir encore un peu mais ne peut jamais se cacher …
Au bon entendeur
toutle monde sait que le ministre Ould Abbes fait dans le populo primaire. en conséquence il n’est pas du tout surprenant qu’il avance de tels arguments à la veille d’une échéance électorale marquée par la morosité. en effet, je crois même superfetatoire de le dire mais puisque certains n’ont pas compris, il y a lieu de traduire Abbes dans le texte. dans la conjoncture actuelle au plan interne, où manifestement le peuple va aux élections présidentielles à reculons, pour ne pas dire s’en fait lanlaire de cette party onéreuse sans aucun suspense, vous voyez je reste polie, dans cette situation donc il est bon de réveiller la fibre nationaliste qui sommeille en chaque algérien. j’avoue que je suis épatée par le phrasé du vizir. le vocable de marchandage rappelant dans la conscience collective les tristes marchands de blé qui ont servi d’alibi pour l’occupation de l’Algérie.
les déclarations de Ould Abbes sont à replacer dans ce contexte et l’annonce de la grande fête pour le retour du diplomate va dans le même sens: voyez comme l’équipe au pouvoir Bouteflika et moi même (surtout) sommes « forts alihoum jibnalkoum oulidkoum ».la fête pour la libération d’un homme devient l’amalgame parfai avec l’indépendance du pays, dans l’esprit des gens. en fait, nous savons tous que le ministre Ould Abbes est le vidame idoine pour le clan au pouvoir. il leur doit tout et plus encore. toute sa vie il a fait dans la surenchère et les contrevérités pour pouvoir continuer à têter les mamelles de la République, décidément une bonne fille.
en vérité, tout le monde sait que la justice française est indépendante. il y a à peine un mois la situation inverse avait donné crs à un fleuve de félicitations. les thuriféraires d’hier sont devenus les vilipendeurs d’aujourd’hui.
il est un fait indiscutable: le dossier à charge contre le diplomate reste désespérément vide et c’est cela et uniquement cela qui a motivé la décision juridique. les textes en vigueur ne permette pas de maltraiter qq’un au delà du raisonnable malgré toute la hargne et l’acharnement possibles des hommes. le droit en vigueur en France dicte très clairement trois choses fondamentales:
1- tout inculpé est présumé innocent jusqu’à preuve de sa culpabilité. »c’est à la partie poursuivante de rapporter la preuve de tous les élément de la responsabilité du coupable ». Mais si l’accusé est dispensé d’établir son innocence, il a cependant le droit de prouver « l’absence de culpabilité ».
durant cette mise en examen on a vu exactement le contraire: le diplomate a été considéré et traité comme un présumé coupable. de plus de nombreux éléments prouvant son innocence ont été dénigrés.
2- la culpabilité est prouvée par les éléments à charge vérifiables. et là il y a une panoplie très large qui va des aveux aux expertises judiciaires en passant par les témoignages à charge et j’en passe et des plus concrèts.là aussi le diplomate a participer activement à la recherche de la vérité en acceptant les analyses et autres tests, en demandant la confrontation avec Samraoui et Aboud et en collaborant entièrement avec le jge d’intruction. il a décidé de rester en France malgré le droit qu’il lui est désormais reconnu de circuler librement et de revenir en algérie s’il le souhaite. ce qui du coup rend les réactions des nervis tout à fait folkloriques.
3- le doute profite à l’inculpé.
Et à présent il n’y a plus aucun doute sur l’innocence du diplomate puisque les résultats des expertises judiciaires sont négatifs donc favorables au mis en examen et que les documents apportés par la défense dont notamment le livret de famille du diplomate, heureusement élaboré par l’administration française, ainsi que son C.V montrent clairement qu’il n’est pas Rachid Hassani.
4- En l’absence de preuves à charge et dans le doute, la cour doit prononcer le non lieu. sinon ce serait une violation du droit tout simplement.
je trouve qu’il est pernicieux de rapporter la déclaration de Ould Abbes, qui est intentionnellement tendancieuse, et d’omettre celle du premier ministre M. Ouyahia qui est elle au contraire très claire quant à l’état d’esprit du diplomate , alors pour rétablir l’équilibre je me permets de rapporter les propos du premier ministre: » Hasseni n’est pas encore tiré d’affaires » et « il a choisi de rester en France jusquà ce que son innocence soit reconnue par la justice ».
A force de radoter sur le sujet, sans se baser sur les faits, il y a forcément des dérives et c’est peut être l’objectif de certains.
enfin, et cela il faut le rappeler à tous, y compris aux proches et amis de feu si Ali, le cas du diplomate est à dissocier de l’affaire elle même. en d’autres termes le non lieu qui sera inévitablement prononcé en l’absence de preuves matérielles de sa culpabilité, n’entrainera pas « l’enterrement du dossier » comme ils le craignent. NON. les aveux de Samraoui sur sa participation à la remise des gages au tueur ouvrent nécessairement une nouvelle piste et obligent le juge d’instruction à poursuivre ses investigations jusqu’à reccueillir la vérité.