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Archive pour le 6 mars, 2009

Photo souvenir

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Cette photo est prise le jour de l’annonce du retrait des Six candidats à l’élection présidentielle du 15 avril 1999. Dix ans après, l’ancien bras de Taleb Ibrahimi, Mohamed Said, qui a lu la déclaration de retrait (voir la photo), se présente à l’élection présidentielle d’avril 2009 ! L’autre bras droit de Abdellah Djabballah, Djahid Younsi (dans la photo, il s’est mis derrière Djaballah), se présente également  au prochain scrutin présidentiel. Avez-vous compris quelque chose ? Moi si: les deux hommes étaient chargés, pendant des années, de surveiller leurs « chefs ». El Mouhtarem

Devenons tous des agriculteurs avant que cela ne soit trop tard

tractorentier.jpgDevenons tous des agriculteurs avant que cela ne soit trop tard. Surtout qu’ils effacent facilement leurs dettes. Tu fais un prêt, tu achètes la marchandise à un général et tu la vends. Ni vu, ni connu ! Pourquoi se salir les mains et pourquoi se casser la tête pour devenir un intellectuel qu’ils vont assassiner à la moindre parole. Mettez vous sur la route du roi, il paraît qu’en ce moment, il est atteint de la maladie de la générosité. Il n’arrive pas à fermer sa main, les dinars tombent par milliards et il n’essaye pas de les ramasser. Il nous dit cot cot cot cot, venez mes poules, venez mes coqs, venez mes lièvres, venez tous là, mes animaux de la basse cours, venez manger, venez picorer, venez becqueter, courez de partout de l’est, du nord, de sud et de l’ouest, venez votez et mangez, servez vous mais votez. Votez pour votre beau roi, le roi qui va vous diriger tout droit et qui vous donnera plus que vos droits. Prenez ce qui vous manque, il ne reste que quelques jours, car après le 9 avril et pendant au moins cinq ans, je fermerais à double clefs les portes de ma générosité et je serais même sévère contre tous ceux et toutes celles qui me demanderont une graine pour ne pas mourir de la faim, du froid et de la misère. Venez, votez, votez pour moi et donnez moi au moins 85 % de voix comme il l’a si bien dit mon petit Soltani. Par Awalelhak 

Et 700 € par mois pour leurs enfants !

0acometudiantsbos1.jpgBouteflika prévoit de donner 1350 DA par mois aux étudiants en Algérie, pendant ce temps, il donne 700 € (70.000 DA) aux étudiants algériens à l’étranger dont la majorité sont des enfants du régime et des opposants de façade. L’année dernière il y a une liste qui circulait sur le net, il y avait les noms de tous les responsables et certains milliardaires bien pistonnés. En Angleterre on a parlé de certains enfants d’un ex-ministre des finances du RND, qui vivent dans un appartement dans le quartier chic et qui fréquentent les boites et les rues souilleuses de Londres. Sur un site d’un ex militaire, on relève avec des détails, les agissements d’enfants dealers de drogue d’un chef islamiste en exercice et j’en passe…
Ce qui me désole le plus est que les Etudiants algériens ne semblent pas suivre les standards du monde en matière de contestation, de la Chine à Paris, en passant par le Maroc, les étudiants généralement plus idéalistes et combatifs que les aînés, contestent souvent les mauvaises actions et politiques de leurs pays dans tous les domaines…pour les voir améliorer, les notres j’ai l’impression qu’ils n’ont appris qu’à dire amen et à applaudir. Où est l’héritage dont parle si souvent les vieux, est-il seulement dans les banques ? Par Mohand

Hocine Aït-Ahmed à la 7e édition du FIFDH (11 mars à 20h15)

benaissa2.jpgbouchachi11.jpgsalimaghezali.jpgaitahmed.jpgDix jours de films et débats pour mettre un visage sur les thèmes abstraits traités au Conseil aux droits de l’homme. Le Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) lance sa 7e édition du 6 au 15 mars.

Sortir les droits de l’homme de l’enceinte du Palais des Nations pour porter le débat dans la cité. C’est l’objectif réitéré année après année par le Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) qui entame sa 7e édition. 

L’Algérie bâillonnée: Barakat!

CAC VOLTAIRE – mercredi 11 mars 2009 à 20h15

Débat avec:  Hocine Aït-Ahmed– Fondateur du Front des Forces Socialistes (FFS – Opposition), Slimane Benaissa – écrivain et dramaturge algérien, Salima Ghezali– journaliste, Prix Sakharov des droits de l’Homme du Parlement européen en 1997, Mostefa Bouchachi– Président de la Ligue algérienne pour la défense des Droits de l’Homme.

Modératrice – José Garçon, journaliste et membre du comité de direction du FIFDH

La deuxième guerre d’Algérie – la sale guerre, la guerre civile…Les noms ne manquent pas pour qualifier ce conflit qui a fait, entre 1992 et 1999, plus de 200 000 morts, 14000 disparus et près de deux millions de déplacés. Et puis plus rien. Les autorités algériennes ont conclu un accord avec les groupes islamistes dont les termes sont à ce jour demeurés secrets. Une charte pour la paix et la réconciliation nationale a été votée sans le moindre débat et dans des conditions dénoncées par de larges pans de la société. Le silence s’est abattu sur ces années de terreur et de sang. Vingt ans après la révolte de la jeunesse d’octobre 1988 et la (courte) ouverture démocratique qui s’ensuivit, cette Algérie est devenue celle des émeutes quotidiennes, dont les plus spectaculaires ensanglantèrent la Kabylie en 2001 et firent des dizaines de morts. Cette Algérie, dont la population boude les urnes et exprime sa colère dans des affrontements avec les forces de police, dont les travailleurs investissent les syndicats autonomes malgré une répression féroce et dont le président, malade, amende la constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat à 72 ans, cette Algérie est-elle vraiment sortie de la crise ?

Précédé du film “Algeria’s Bloody years” de T. Leclère, M. Bensmaïl, P. Barrat

Encore des élus en prison…

pri.jpgMascara: 3 ans de prison pour l’ex-P/APC

Le tribunal de Tighennif a condamné mercredi, A. Mohammed, l’ex-président de l’APC de Mascara (1997-2002), à trois années de prison ferme avec paiement d’un dédommagement à l’APC d’une valeur de 2 millions de dinars et d’une amende de 2 000 DA. Le prévenu a été poursuivi pour mauvaise gestion lors de son mandat à la tête de l’APC de Mascara, à la suite d’un rapport de la Cour des comptes qui a découvert des failles en enquêtant sur le mode de gestion des affaires de cette commune. Aussitôt le verdict prononcé, le wali a décidé de mettre fin aux fonctions du mis en cause, qui occupe actuellement le poste de vice-président d’APC chargé de l’annexe de Khessibia relevant de la commune de Mascara. Par ailleurs, une décision du wali de Mascara est venue mettre fin, avant-hier, mardi, aux fonctions du président en exercice de l’APC de Alaïmia située à 60 km du chef-lieu de wilaya, Z. Abdelkader. Le tribunal de Tighennif a ordonné la démolition d’une habitation construite sans permis par le mis en cause, assortie d’une amende de 5 000 DA.

Relizane: Le maire de Dar Benabdellah condamné à 1 an de prison

La saga des condamnations de maires continue à Relizane. En effet, après le maire de Zemmora (FNA) qui purge une peine de réclusion de 5 ans pour une affaire de faux en écriture, celui de Aïn Rahma (FNA aussi) impliqué dans une affaire de détournement et de faux et usage de faux, a été placé sous mandat de dépôt. Cette fois, c’est au tour du premier magistrat de la petite commune de Dar Benabdellah, dans la daïra de Zemmora, d’être condamné par le tribunal de Relizane à une peine d’un an de prison assortie d’une amende de 100 000 DA. On lui impute une affaire de tentative de corruption liée au logement rural car il a exigé d’un malheureux citoyen la somme de 40 000 DA contre le maintien de son nom sur la liste des bénéficiaires. Le voyant incapable de réunir cette somme, le maire a procédé au changement de ladite liste en supprimant son nom, a déclaré le plaignant appelé à la barre.

Le devoir de résistance

sidhou.bmpPar Salah-Eddine Sidhoum, Alger 

Lorsque le destin d’une nation est capté indûment par des usurpateurs, ceux-ci ne peuvent se maintenir à sa tête qu’en usant de procédés amoraux et corrupteurs. C’est une vérité immuable.

Ce pouvoir illégitime n’a d’autre choix, pour s’imposer au peuple, que de s’approprier tous les attributs de la légitimité, en les dénaturant, en en faisant des coquilles vides, des façades de pure forme qui n’ont d’autre finalité que de le servir, aux dépens de la Nation, et au risque d’altérer l’esprit même de cette dernière, sa cohésion, et les grands principes de justice et d’égalité devant la loi qui fondent son existence et sa destinée même.

Une telle situation ne peut qu’empirer. C’est une logique inexorable. De jour en jour, et quelles que soient les richesses naturelles du pays et quelque soient les discours triomphalistes et trompeurs du régime.

Nous avons pu mesurer cette logique dans toute son implacable réalité depuis que la flambée des prix des hydrocarbures ont permis à notre pays d’engranger des recettes inespérées. Toute cette richesse, qui aurait pu soulager la misère des plus démunis d’entre nous, et mettre en place des mécanismes rationnels de redressement économique, n’a eu d’autre effet que de décupler la voracité de l’oligarchie, et de servir à des plans pseudo économiques, improvisés et relativement exorbitants, qui n’auront d’autre résultat que ceux d’un cautère sur une jambe de bois.

Cet argent miraculeux, qui aurait pu servir à nous remettre sur la voie d’une gestion rationnelle et raisonnable du pays, puisque ces moyens colossaux étaient suffisants pour une réelle relance économique, a été utilisé, sans compter, pour faire de notre pays un immense bazar, une véritable Khourda où la consommation débridée et démagogique en soi, ne profite réellement qu’aux barons du régime.

Aujourd’hui, à la veille des «élections» présidentielles, dignes de l’ère stalinienne et qui se sont préparées dans l’orchestration folklorique que nous savons tous, et qui devraient faire honte aux barons de ce régime, si tant est qu’ils sont susceptibles de ressentir la moindre pudeur, nous assistons à un usage immodéré de l’argent du peuple, à des fins démagogiques et populistes, alors que l’essentiel de nos richesses est pillé par une minorité et ses réseaux mafieux. Nous observons que ce pouvoir illégitime, même s’il a mué autant de fois que cela lui fut nécessaire, est en passe de nous précipiter dans une situation dont nous ne pourrons plus nous tirer, pour peu que la conjoncture économique mondiale s’aggrave un tant soit peu. Il s’agit d’une véritable fuite en avant – suicidaire pour le pays – d’un régime en phase terminale.

Nous ne pouvons plus continuer à assister en spectateurs à notre propre déchéance, et à l’assassinat de notre Nation ! Nous n’en avons pas le droit. Ce serait un crime de non assistance à Nation en péril. Notre propre Nation. Celle pour laquelle nos aînés ont donné leur vie.

La résistance à la destruction de sa propre patrie est un devoir sacré.

Nul ne peut nous en dénier le droit.

Car l’Algérie n’est la propriété de personne, ni d’un quelconque clan. Elle est celle du peuple algérien, de tous les Algériens qui ont le devoir de la prémunir des périls.

Le moment est venu de cesser les palabres stériles et de nous enfoncer dans des zizanies paralysantes. Le moment est venu de poser les vrais problèmes et de trouver les véritables solutions.

Le pouvoir doit revenir au peuple, et au peuple seul. Sans manigances et sans récupérations sordides. Le fleuve détourné doit retrouver son lit ! Ce fleuve de la dignité qui a charrié le sang de tant des nôtres. Et seul un CHANGEMENT RADICAL ET PACIFIQUE du système politique permettra de régler définitivement la crise de LEGITIMITE DU POUVOIR qui perdure depuis 62.

Le moment d’une action politique est venu. Une action pacifique et éminemment politique.  Nous userons de tous nos droits en tant que citoyens libres, pour voler au secours de notre patrie.

Une action qui s’imposera en alternative démocratique, qui devra fédérer toutes les forces vives de la nation, sans exclusion ni exclusive, loin de toute démagogie et de tout opportunisme.

Le devoir nous appelle !

Nous n’avons pas le droit d’hésiter et encore moins de démériter. Parce que force doit revenir au Droit et à la justice.

Pour une Algérie de toutes et de tous, de justice, de liberté et de démocratie, profondément ancrée dans ses valeurs et grandement ouverte sur l’Universel.

Qu’il me soit permis de faire miennes les paroles d’Abou El Kacem Echabbi :

«Si le peuple, un jour, aspire à la Vie,

Force est au destin d’y répondre,

Force est aux ténèbres de se retirer,

Et force est au joug de se briser… »

Que Dieu Guide nos pas !

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