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Archive pour le 8 mars, 2009
Rabah Madjer, directeur de campagne de Bouteflika au Qatar
La star du football algérien des années 80 et 90 Rabah Madjer, qui travaille comme consultant à Al Jazeera Sport, s’est engagé totalement pour expliquer aux Algériens résidant dans le Golfe arabe l’intérêt pour le pays de voter Bouteflika.
L’Association des retraités de la Sûreté nationale soutient Bouteflika
L’Association des retraités de la Sûreté nationale a déclaré hier qu’elle apporte son soutien au candidat Abdelaziz Bouteflika, pour l’élection présidentielle du 9 avril prochain. Le bureau exécutif de l’association « ressent le devoir d’apporter son soutien à la candidature » du président Bouteflika. L’association a motivé son choix par le souci de « poursuivre l’effort gigantesque entrepris avec ténacité depuis 1999, afin de parachever l’ensemble des chantiers ouverts dans tous les domaines ». L’association qui se dit forte de 15.000 retraités qui « se sont mis au service de l’Etat depuis l’indépendance du pays et notamment « durant les années de péril » après avoir pour la plupart d’entre eux participé à sa libération se déclare enfin, « consciente des enjeux de la prochaine élection pour l’avenir de l’Algérie ».
« Vérité en Algérie: Bilans et perspectives un an après les recommandations onusiennes »
Les 5 et 6 mars 2009 s’est tenue une Conférence sur la «Vérité en Algérie: Bilans et perspectives un an après les recommandations onusiennes» au Centre International des Conférences de Genève. Cette Conférence a été organisée par le Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA), en partenariat avec l’Organisation Mondiale contre la Torture (OMCT), les associations algériennes de familles de victimes du terrorisme Djazaïrouna et Somoud, avec le soutien de la Fédération Euroméditerranéenne contre les Disparitions Forcées (FEMED), la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) et le Cairo Institute for Human Rights (CIHRS).
Le premier jour, les participants à cette Conférence ont abordé la question de l’impunité des auteurs de crimes graves que consacre la Charte «pour la paix et la réconciliation nationale». Ils ont également fait le point sur la position officielle des autorités algériennes à l’égard des recommandations des mécanismes onusiens de protection des droits de l’Homme. Le deuxième jour, les participants ont débattu de la création d’un mécanisme de justice transitionnelle qui consolide effectivement la paix en Algérie et permette d’établir la vérité et de rendre justice aux victimes, conformément aux conclusions et recommandations du «Séminaire pour la Vérité, la Paix et la Conciliation», organisé à Bruxelles les 18 et 19 mars 2007. Les participants ont notamment abordé la question des formes de réparation en faveur des victimes et souligné que la réparation ne peut se limiter à un aspect financier.
Les participants, dans leur ensemble, ont regretté que cette Conférence n’ait pu se tenir en Algérie. Ils saluent par ailleurs la présence des représentants de la Commission Nationale Consultative pour la Promotion et la Protection des Droits de l’Homme (CNCPPDH) qui ont répondu à l’invitation des organisateurs. Cette contribution est considérée comme une première qui mérite d’être rééditée en Algérie. Les représentants de la CNCPPDH ont présenté leur bilan des mesures d’application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
- Les organisateurs trouvent ce bilan en deçà de leurs attentes.
- Les participants demandent aux autorités algériennes qu’elles permettent l’organisation d’évènements de ce type en Algérie dans un avenir très proche.
- Les participants ont également regretté que plusieurs associations de victimes, dont SOS Disparus, n’aient toujours pas obtenu l’agrément des autorités. Cet agrément leur permettrait en effet de sortir de la situation actuelle où leurs activités sont tolérées et de pouvoir travailler sous la protection de la loi.
A l’issue de cette Conférence, les participants ont convenu d’adresser les recommandations suivantes aux autorités algériennes et de leur demander de:
- respecter effectivement les engagements internationaux de l’Algérie en matière de protection des droits de l’homme ;
- mettre en œuvre et diffuser largement les observations finales du Comité des droits de l’Homme des Nations Unies de 2007 et celles du Comité contre la torture de 2008 ;
- se conformer aux constatations émises par le Comité des droits de l’Homme relatives aux cas individuels de disparitions forcées qui lui ont été soumis ;
- localiser les charniers, identifier et restituer les dépouilles à leurs familles ;
- procéder à des enquêtes immédiates, approfondies et impartiales sur les faits d’assassinats, de viols, de tortures, de disparitions forcées et de massacres collectifs ;
- s’engager à fournir aux familles toutes les informations relatives à ces enquêtes et leurs résultats ;
- identifier, poursuivre et sanctionner les auteurs de ces crimes quel que soit leur statut (agents de l’Etat ou membres des groupes armés islamistes) devant des juridictions indépendantes, impartiales et établies par la loi ;
- garantir une réparation intégrale aux victimes qui ne doit pas se limiter à l’aspect financier et qui doit être sensible à une perspective de genre;
- garantir la liberté d’expression et prendre les mesures appropriées pour empêcher toute entrave à l’activité des associations de victimes ;
- protéger les membres des associations de victimes et leurs familles contre toute atteinte à leur intégrité physique et morale qu’ils pourraient subir en raison de leurs activités ;
- instaurer une Commission pour la Vérité, la Paix et la Conciliation en Algérie en application des conclusions et recommandations du Séminaire tenu à Bruxelles les 18 et 19 mars 2007. Genève, le 6 Mars 2009
Liste des victime de l’attentat de Tadamaït (Tizi-Ouzou)
Personnes décédées:
M. Remaï Malek, 35 ans, célibataire, garde communal
Mme Ouaraba Fatima, 55 ans, agent à l’APC de Tadmaït
Personnes blessées:
M. Ouramdane Mehdi, garde communal
M. Terbah Hocine, 25 ans, citoyen
Amiar Belkacem, 28 ans, citoyen
M. Demri Sofiane, 27 ans, citoyen
M. Kechtouli Mohamed, 25 ans, citoyen
M. Bouras Mohamed, 19 ans, citoyen
Un ancien général pour représenter Bouteflika
La Commission politique nationale pour la surveillance de l’élection présidentielle du 9 avril prochain a été installée, hier, au Siège de la wilaya d’Alger par son président, Mohamed Teguia. La commission est constituée des représentants de partis agréés et des représentants des candidats à l’élection. Le candidat indépendant, le président Abdelaziz Bouteflika est représenté par le général Mustapha Chelloufi, président de la Commission de défense au sein du Sénat. Le choix du « cavalier » Bouteflika n’est pas fortuit puisque son représentant occupait, il y a quelques années, le poste de président de la Fédération algérienne d’équitation. El Mouhtarem
Nador (Tipaza): Des citoyens brûlent le poste de contrôle de la Gendarmerie
Un groupe de citoyens de la commune de Nador, localité située à 5 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Tipaza, a incendié vendredi dernier vers 20h le poste fixe de contrôle de la Gendarmerie nationale, avant de prendre la fuite, rapporte El Watan. A l’origine du mécontentement des citoyens, la rupture de l’alimentation en eau potable et en électricité. La présidente de l’APC de Nador a affirmé qu’«il s’agit de voyous et de repris de justice fichés par les services de sécurité». «Notre petite commune a bénéficié d’un programme de développement intéressant, je ne comprends pas pourquoi ces citoyens s’attaquent aux gendarmes de cette manière», s’interroge la P/APC de Nador. Synthèse d’El Mouhtarem
La mort de ce vieux régime est proche
Le peuple algérien en a marre des tours de cochon et de la manipulation. Il s’agit maintenant d’inverser la situation par une initiative populaire du BOYCOTT TOTAL qui devient indispensable pour mettre sous pression et harceler ce pouvoir «mal» constitué afin de le soumettre au contrôle citoyen. Il ne faut pas attendre l’inévitable départ de ce régime pour réaliser le changement. C’est un nouvel état des choses qui a de toute urgence besoin d’un nouveau cadre politique. Ces élections sont une fabrique de l’ignorance et de l’indignation publique de ce pouvoir. Il exploite cet outil comme mode de provocation politique pour faire passer son message opportuniste et garder le pouvoir par cette «démocratie» formelle. Ce pouvoir est connu de tous, il faut le chasser pour permettre l’émergence d’une nation et d’un Etat ALGERIENS libres et démocratiques au sens propre. Ce VIEUX REGIME n’est ni la solution, ni une perspective politique aux futures générations qui représentent 90% d’une jeunesse ne dépassant pas la trentaine. Ce régime bloque l’épanouissement de la population et de cette crème de la société qui demande qu’a vivre dignement. Et les séquelles autoritaires de ce vieux régime resteront à jamais, maintenant il faut commencer à organiser son enterrement et le liquider de nos têtes afin de nous préparer à vivre en démocratie. Par Mohand Tahar MOHAMMEDI