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Archive pour le 10 mars, 2009

C’est la “foire” des prix fous !

hausseprixhiver6263.jpgOn croyait que la fammbée des prix, subite et inopinée, était une caractéristique conjoncturelle spécifique au mois de Ramadan. Oh ! Que nenni ! vient de nous révéler et confirmer le marché des fruits, légumes et autres produits carnés et avicoles, en cette saison 2009 ! L’œuf se rapproche des 15DA/pièce et le poulet qui enjambe les 300 DA le kilo. En moins d’une semaine, le poulet a pris quelque 70 DA de plus au kilo sur les étals. Ladite viande, qui était proposée en septembre-octobre, entre 200 et 220 DA a, d’un seul coup d’aile, sauté à 290 DA, voire 320 DA, dans certains marchés de la ville. Au niveau des étals, la viande rouge est proposée à son plus bas cours de l’année: 400 DA/kg pour le caprin, 500-550 DA/kg pour le bovin, et 550-600 DA/kg pour l’ovin. Le prix de l’agneau d’un poids moyen est passé de 7 000 à 13 000 DA, entraînant dans son sillage, une succession de hausses du cours de la viande rouge ovine sur les étals des bouchers, désormais fixée à 650 DA le kg contre 500 DA, il y a quelques mois.  Le prix du kilo de viande bovine et caprine a emboîté le pas à celui de l’agneau, en atteignant respectivement la barre des 700 et 500 DA le kg.  Liberté/ Synthèse d’El Mouhtarem.

Djahid Younsi: « Je peux aller jusqu’à l’amnistie générale »

younsi672810172.jpgLe secrétaire général du Mouvement  El Islah, candidat à l’élection présidentielle du 9 avril, Djahid  Younsi, a estimé  ce matin que la réconciliation nationale  »n’a pas  encore donné les résultats escomptés par le peuple algérien »,  s’engageant à « faire aboutir » ce processus s’il était élu  président de la République. « Pour notre part, nous pourrions allez jusqu’à l’amnistie  générale si cela est nécessaire pour mettre un terme à l’effusion  de sang des Algériens », a-t-il déclaré.  M. Younsi a affirmé, par ailleurs, qu’il oeuvrerait à « la levée immédiate de  l’état d’urgence et pour une ouverture claire du champ politique,  afin de permettre à tous les Algériens sans exception de  s’exprimer librement dans leur pays ». 

20 ans après le FIS

fis.jpgLe 10 mars 1989, naissait le Front islamique du salut, le premier parti d’Algérie, dissout trois ans plus tard. Vingt ans après, que sont devenus les héritiers du FIS ? Le mouvement islamiste algérien est né dans les années 1970 autour des mosquées, seuls espaces de liberté encore entr’ouverts dans un pays où le FLN, parti unique, monopolisait alors le champ politique. Au delà du discours religieux, il s’agit surtout à l’époque d’un mouvement protestataire contre la mal-vie, l’injustice et la  hogra , ce sentiment d’humiliation que suscite chez le petit peuple le comportement des dirigeants.

La naissance du Front islamique du salut (FIS) le 10 mars 1989, à la mosquée Ben Badis de Kouba, près d’Alger, consacre à la fois la montée en puissance de la jeune garde, qui l’emporte sur les figures plus traditionalistes, et l’émergence de ce courant sur la scène politique, sur fond d’ouverture. L’Algérie vient d’adopter le multipartisme et la nouvelle formation obtient très vite son agrément officiel. L’année suivante, les élections municipales lui permettent de remporter sa première grande victoire électorale. L’essai est transformé lors du premier tour des législatives du 26 décembre 1991.

Le FIS est bien le premier parti d’Algérie. Il est même en passe, grâce au mode de scrutin majoritaire à deux tours, de remporter la majorité des sièges du parlement. Mais le deuxième tour n’aura jamais lieu. L’armée décide d’interrompre le processus démocratique et de « démissionner » le président Chadli Benjedid. En février 1992, elle proclame l’état d’urgence. En mars, le FIS est officiellement dissous.

Nombre de militants islamistes décident alors de prendre le maquis. D’autres vont rapidement se spécialiser dans la guérilla urbaine. Pour Ali Belhadj, l’ex numéro deux du FIS, c’est bien l’annulation du scrutin de décembre 1991 qui a fait basculé l’Algérie. « S’ils n’avaient pas annulé les élections, il n’y aurait pas eu de lutte armée. Ils ont incité les gens à se livrer à la violence. Ils auraient dû savoir que la décision d’annuler le scrutin allait déboucher sur de la violence » confiait-il en janvier 2006 à l’Express. « En refusant l’alternance le pouvoir a poussé les gens à prendre le maquis. Nous étions élus pour 5 ans. Si on nous avait laissé accomplir notre mandat rien de tout cela ne serait arrivé » affirme, de même, Kamal Guemazi, militant du FIS et ex maire d’Alger.

Tandis que la plupart des dirigeants sont en prison ou en exil, des groupes armés s’organisent. En 1992 un ancien carrossier, Abdelhak Layada, fonde le Groupe islamique armé (GIA). Il est arrêté l’année suivante. Le GIA va rapidement devenir tout à la fois l’organisation la plus violente – attentats contre des intellectuels, massacres de villageois, racket- et la plus infiltrée par les services de sécurité algériens. Le FIS se dote de son côté en 1994 d’une branche militaire, l’Armée islamique du salut (AIS). Le GIA prône la « guerre totale » alors que la stratégie du FIS reste avant tout politique. Une première tentative pour renouer les fils du dialogue échoue en 1994 sous la présidence de Liamine Zéroual. L’année suivante, 8 partis politiques dont le FLN, passé dans l’opposition, et le FIS signent à Rome une plate-forme commune, les accords de San Egidio. Alger – c’est-à-dire les chefs militaires- leur oppose une fin de non-recevoir. Le clivage entre « dialoguistes » et « éradicateurs » va dominer, pour longtemps, le débat politique dans le pays.

En 1997, des tractations entre l’armée et l’AIS aboutissent à une première trêve. Mais il faudra attendre l’élection d’Abdelaziz Bouteflika à la présidence de la République en 1999 pour que les chefs de l’AIS donnent l’ordre à leurs combattants, le 11 janvier 2000, de descendre du maquis. Entre temps une première loi sur  la « concorde civile » a été adoptée par référendum. Le GIA finira également par déposer les armes dans le cadre de la « politique de réconciliation nationale » qui permet, à partir de février 2006, à tous ceux qui avaient pris les armes de retrouver leur place dans la société.

Il reste encore, cependant, quelques maquis d’irréductibles. Ils seraient au total un millier. Outre deux groupuscules autour de Médéa et dans le centre-ouest, ils appartiennent pour l’essentiel au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Il s’agit d’une organisation née en 1998 d’une scission du GIA. Son fondateur, Hassan Hattab, reprochait au GIA ses attaques contre les populations civiles. Depuis, Hassan Hattab, opposé à l’internationalisation du mouvement, a cessé le combat avec ses partisans.

L’émir actuel du groupe, Abdelmalek Droukdal, alias Moussaab Abdel Ouadoud, un ancien électronicien, s’est rapproché d’Al Qaeda, offrant ainsi à la centrale terroriste un ticket d’entrée au Maghreb en échange d’une franchise prestigieuse et sans doute d’une assistance logistique. L’affiliation du GSPC à Al Qaeda, a été confirmée en septembre 2006 par Ayman Al Zawahari, l’un des principaux lieutenants d’Oussama ben Laden. En janvier de cette année, le GSPC troquait son intitulé pour celui d’Al Qaeda pour le Maghreb islamique (AQMI).  L’Express

 

Algérie/ Enseignants contractuels: Rassemblement aujourd’hui, devant la Présidence

benbouzidenseignantsgreve.jpgLes enseignants contractuels organisent ce matin un rassemblement devant le Siège de la présidence de la République à El mouradia (Alger). « Le deuxième trimestre de l’année scolaire vient de s’achever alors que nos conditions socioprofessionnelles n’ont pas changé d’un iota », a expliqué Mme Meriem Maârouf, chargée de communication de la Cnec, à la DDK.  »La grève de la faim demeure notre ultime recours face au mutisme des pouvoirs publics, du  fait qu’aucun rassemblement, ni même les lettres ouvertes adressées aux responsables concernés n’ont contribué au dénouement de notre situation », a-t-elle déploré. Pour rappel, les enseignants contractuels revendiquent leur intégration quelque soit leur spécialité, le versement des salaires non perçus depuis trois ans et des  primes de documentation et de qualification. Ils réclament également leur titularisation après une année d’exercice et la réintégration de ceux exclus abusivement.

Hanoune au secours de Omar El-Bachir

hanoune.jpgomarelbachir.jpgLe secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a exprimé hier sa ferme condamnation de la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de délivrer un mandat d’arrête international contre le président soudanais, M. Omar El-Béchir. «C’est une ingérence dans les affaires d’un pays souverain» , a-t-elle dénoncé lors de la tenue du conseil national du PT. Louisa Hanoune a souligné que le Darfour est convoité pour ses immenses richesses en pétrole. Le Soudan, selon elle, est également un pays qui regorge de richesses agricoles, notamment la ressource hydrique générée par le Nil. Le PT estime que le «complot» qui se trame contre le Soudan n’est que le prélude à d’autres ingérences dans d’autres pays arabes et musulmans.

« Je maudis l’Algérie et son Président »

boutef.jpgBelhout, la cinquantaine, n’a pas réussi à tout recommencer à zéro. Il dit n’avoir eu d’autre choix que de se servir de sa vieille Fiat de l’année 1976 pour se faire un peu d’argent. «J’en ai marre de manger de l’herbe. Nous mangeons des épinards et du berkoukes matin et soir. Mes enfants n’en peuvent plus de cette situation. Je maudis l’Algérie et son Président. Mes enfants sont perdus à jamais. Et le président qui dit que si le chômage était aussi haut, c’est à cause des jeunes qui ne veulent pas travailler. Comme j’aimerais lui dire en face que tout cela est faux. Je pourrais ainsi mourir tranquille. J’ai essayé de travailler partout. On me dit qu’il n’y a pas de travail pour moi. Il est des heures où l’on a des envies de suicide».  Source EL Watan

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