Mami jugé en juillet pour tentative d’avortement forcé
Le tribunal correctionnel de Bobigny examinera le 2 juillet la tentative d’avortement forcé reprochée en 2005 au chanteur franco-algérien Cheb Mami sur son ex-compagne française. Au total, quatre hommes, dont la star du raï en fuite en Algérie et son manageur, seront cités à comparaître devant la 14e chambre correctionnelle. Cheb Mami »n’a pas encore pris sa décision » de revenir, ou non, en France pour y être jugé, indiquait-on vendredi dans son entourage, « il aimerait avoir la garantie de comparaître libre et qu’il n’ira pas en prison ».
Le chanteur encourt 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende pour « violences » ayant entraîné une incapacité totale de travail de 30 jours avec trois circonstances aggravantes: réunion, préméditation et faits commis sur personne vulnérable. Il est également accusé de « complicité d’enlèvement et séquestration », « complicité d’administration de substance nuisible » et « menaces et intimidations pour ne pas porter plainte ». Depuis mai 2007, le chanteur est sous le coup d’un mandat d’arrêt international. En janvier 2008, Interpol a demandé à l’Algérie de le livrer à la France. Le Nouvel Obs
et oui en algerie on déroule le tapis rouge aux avorteurs et aux assassins comme msieur amelou ah elle sont belles les constantes nationales
La page Une d’El Watan du 14 Mars a donné une trés importante information . Le chantre Algerien du Rai va bientot passer en justice pour avoir fait avorter son ancienne concubine.
Bien sur que le devoir premier d’un quotidien est d’informer, mais quant à reserver sa Une pour une telle information , il me semble que c’est y attacher trop d’importance.Aprés tout, Cheb Mami est un artiste.Il existe la rubrique » Culture » dans le sommaire d’El Watan.
A moins que Cheb Mami soit vraiment différent des autres artistes
et que l’on lui reserve une place particuliére meme dans les quotidiens nationaux.
Bien que Chab Mami ait été le premier à nous donner l’information sur l’état de santé du President Bouteflika au moment où ce dernier fut hospitalisé au Val de Grace, celà ne offre aucun privilege.
Au fait, l’affaire Mami est une affaire de droits communs , alors pourquoi lui accorde-t-on une aussi grande importance ? Est-ce pour alerter les pouvoirs publics algeriens ? Affaire Hassani Bis ? Peut-etre, qui sait ?