Les enseignants contractuels malmenés à Alger
Ils devaient tenir, hier, un sit-in devant le Palais du gouvernement; les enseignants contractuels en ont été empêchés. Bousculés et malmenés, ils ont été contraints à quitter les lieux aussitôt dès leur arrivée. Les enseignants ont été pris à partie par de nombreux policiers devant le bâtiment abritant les services du Premier ministère. En civil ou en uniforme, les policiers étaient plus nombreux que la vingtaine d’enseignants qui ont fait le déplacement en réponse à l’appel de leur syndicat pour protester contre la précarité de leur situation. Arrivés sur les lieux vers 13h, heure décidée par le syndicat pour organiser ledit sit-in, les enseignants ont été obligés de partir à 13h30. Mais ils ont réussi à faire passer leur message : refuser la précarité et exiger leur intégration en tant qu’enseignants permanents. Brandissant des pancartes portant des slogans dénonçant la contractualisation, ils ont tenté d’abord de se rassembler sur le trottoir adjacent du Palais du gouvernement. A peine assis, les policiers leur intiment l’ordre de se lever et de quitter les lieux. Les contestataires refusent d’obtempérer et commencent à scander en cœur des slogans anti-contractualisation et critiquant le ministre de l’Education nationale. « Halte au contrat, nous demandons l’intégration », « Nous en avons marre des contrats de la honte » et « Monsieur le président, nous voulons l’intégration », ont-ils lancé, rapporte EL Watan
@ Ouyahia,
Ces enseignants font certainement partie des «traitres à la nation et des criminels» pour être traités de la sorte, n’est-ce pas monsieur Ouyahia ?
Ces enseignants devait scander » Bouteflika quatrième mandat » pour sauver leur peau.
Pauvre, pauvre, pauvre, pauvre, pauvre Algérie.
Dernière publication sur Pays riche, peuple pauvre ! : En partance pour la Libye, le 01 mai 2005 !