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Archive pour mars, 2009
Un crime justifié
Cet acharnement de défendre non pas la victime du crime mais les criminels en question, prouve que l’ALGERIE est gouvernée par des assassins, est qu’en théorie ce pouvoir peut tuer tous le monde. C’est un secret de polichinelle pour la CONSCIENCE algérienne qui a enfin compris, à travers cet acte, la face cachée de ce régime. L’assassinat de Mecili répond à des calculs stratégiques, tactiques et politiques du régime. Ce dernier a mobilisé son personnel, en ces circonstances, pour brouiller les vraies pistes de l’assassinat d’un homme politique de valeur en l’occurrence Ali MECELI, car tout compte fait quelque soit Hassini, Hasseni, Hassina ou autres, Ali MECILI reste la victime principale et par respect à la dignité et à la justice humaine, ce régime se doit présenter le vrai HASSANI à la justice française pour le dénouement de l’affaire. Cette dernière est d’ailleurs nécessaire pour comprendre les tenants et les aboutissants du vrai pouvoir algérien ainsi que les commanditaires de cet assassinat. Cette remise en liberté de l’un des leurs, n’en remet jamais en cause la continuité du combat pour l’éclatement de la vérité sur l´assassinat de Ali MECILI, au contraire l’opinion publique à pris acte et s’est informée de cette affaire et commence dors et déjà à se poser des questions sur la non condamnation du pouvoir algérien de ce crime crapuleux, qui, par ailleurs, démontre que le pouvoir «ALGERIEN» justifie ses crimes et défend ses criminels. Car cette victime n’est que cet enfant qui défendait la démocratie et la dignité du peuple algérien pris en otage par ces monstres qui ne veulent pas comprendre qu’il est temps de rendre des comptes devant le peuple algérien et devant l’histoire pour permettre l’émergence d’un système démocratique tel espéré par Ali MECILI.
Par Mohand Tahar MOHAMMEDI
Réduire l’identité algérienne aux deux seules composante: berbère et arabe est trop simpliste
De mon point de vue, votre analyse est insuffisante. Réduire l’identité algérienne aux deux seules composante: berbère et arabe est trop simpliste. D’autant qu’on peut légitimement s’interroger sur la signification réelle de l’identité “arabe”. Que faites-vous de la composante phénicienne/punique ? On sait que le domaine de Carthage empiétait largement sur tout l’Est algérien et que la plupart de nos ports, y compris à l’Ouest, sont d’anciens comptoirs phéniciens. Il est absurde de croire que plus de 1000 ans de présence phénicienne/punique n’ont laissé aucune trace. Saint Augustin connaissait le grec et le latin mais s’adressait au peuple en punique et non en berbère. L’”arabe”, au moins dans les régions punicisées, ne s’est pas substitué au berbère, mais au punique. Beaucoup de spécialistes pensent d’ailleurs que le parler maghrébin, faussement appelé arabe dialectal, résulte d’une évolution du substrat punique (voire les travaux de Abdou El Imam et d’autres) et que si les populations se sont facilement “arabisées”, c’est qu’elles étaient depuis longtemps familières du punique, qui est une langue sémitique, au même titre que l’arabe. D’ailleurs, Salem Chaker, spécialiste du berbère, reconnait lui-même qu’il n’y a aucune preuve que Massinissa parlait le berbère. Du reste, quand on voit les noms des souverains des dynasties numides, on ne peut qu’être frappé par la consonnance punique de la plupart d’entre eux (Adherbal, Mastanabal…).
On ne pourrait pas comprendre également l’adoption de l’Islam par les Maghrébins si l’on n’admet pas que:
1) Le judaisme était présent en Afrique du Nord, bien avant l’arrivée des “Arabes” et donc que la population était déjà acquise au monothéisme. Faut-il rappeler que la Kahina était juive selon la plupart des historiens, soit une Berbère convertie au judaisme ou la descendante de juifs berbérisés. Il faut savoir que les premiers juifs sont arrivés au Maghreb dans le sillage des phéniciens mais les plus gros contingents sont ceux ayant fui les persécutions des Assyriens de Nabuchodonosor pour se réfugier au Maghreb.
2) Dès son apparition, le christianisme, qui était au départ une évolution du judaïsme, s’était largement répandu en Afrique du Nord, l’Egise d’Afrique ayant été l’une des plus importantes. N’oublions pas que Saint-Augustin était l’un des 4 pères de l’Eglise. Il n’est donc pas surprenant de constater que les Maghrébins aient adopté l’Islam, d’autant que l’arrivée des musulmans permettait de se débarrasser du joug des Byzantins.
Bien entendu, d’autres influences ont contribué à la formation de l’identité culturelle maghrébine. Par Ikosim
Affaire Mecili:Rien ne peut enterrer le dossier !
On n’en attendait pas moins, des réactions tout azimut de satisfecit. Bien comme nous l’avons toujours dit, le diplomate Mohamed Ziane Hasseni, s’il est établi qu’il n’est en rien concerné par le dossier, on ne peut que se féliciter de le voir libre. Notre satisfaction sera cependant encore plus grande si les criminels seront confondus plus tard.
Bien sûr l’aubaine est belle de tomber à bras raccourcis sur la cible des services secrets algériens, celui qui risque de leur faire perdre de leur superbe. Evidemment il y a les porteurs de messages qui ne manqueront pas de faire feu de tout bois dans le seul but qu’ils se sont assignés maintenant que la question est bien appréhendée. Les éléments du dossier d’instruction restent à l’abri des manipulations politiciennes et policières. Mais la logique veut que nous ne perdions pas de vue que l’assassin court toujours et les commanditaires et les complices eux sont tapis dans leurs coins.
Ce n’est pas Abdelhamid Mehri ni les autres qui s’aventureront à éclairer la justice. Il y a for à parier que Charles Pasqua et Pandraud pourront être entendu même s’ils peuvent invoquer les raisons d’Etat. On oublie aussi que rien n’est secret en Algérie pour les services français spécialisés. La seule appréhension que nous pouvons avoir est que l’Etat français est impliqué directement ou indirectement dans cette affaire. Sinon, avec de la ténacité des parties civiles, tout se sera ou du moins tous seront entendus puisqu’ils courent le risque d’être accusé d’empêcher le déroulement normal de l’instruction et de la justice. Il y a aussi un témoin visuel et une autre personne assez bavarde…. l’affaire n’est pas terminée et tant mieux. L’assassin et ses complices demeureront justiciables encore longtemps. Les justices française et européenne ne les laisseront jamais tranquilles comme le fait le Pouvoir algérien qui apparaît comme un complice, dans l’assassinat de Mecili. La constitution de Boutef donne des droits… pourtant.
Pour ma part, je considère que c’est tout à fait logique, que les conditions de la mise en examen de Hasseni soient assouplies, le délit sur lequel porte les investigations est complicité de meurtre. La justice a agi de la même manière pour la Rwandaise accusée de complicité de crimes. Rien ne peut enterrer le dossier, sauf si la famille Mecili, abandonne (pour n’importe quelle raison), sinon tout ira à son terme même s’il faut encore 30 ans. La déclaration de Me Comte, ne disait pas exactement ce qui a été rapportée. Il a dit que le dossier Mecili risquait d’être enterré pour des raisons d’Etat, comme du temps de Pasqua. Ce dernier avait téléphoné à MEHRI, alors ambassadeur d’Algérie à Paris, pour lui annoncer ce qu’il avait fait pour couvrir le pouvoir d’Alger. Les comportements des hommes politiques de l’autre coté de la méditerranée ont changé, les lois européennes aussi. Disons cependant que l’affaire Mecili reste vivace et beaucoup de partisans n’abandonneront pas ce dossier. Tous les charlots algériens qui ouvrent la bouche sur la manière dont ce dossier est géré outre méditerranée devraient être mieux inspiré par ce qui se passe dans le pays dont ils sont les maîtres incontestés. La manière dont la justice est rendue est à leur image, catastrophique.
Si l’association pour la vérité sur l’assassinat de Mecili dont le Ministre français des AE est membre ne suffit pas, nous créerons une association algérienne. Nous dirons alors à la justice française, à Nicolas Sarkozy et Mme Rachida Dati, nous dirons à l’Europe, nous rappellerons aux Algériens qui semblent l’oublier que MECILI est Algérien et ses frères veulent savoir qui l’a tué et pourquoi ? Enfin ceux qui s’acharnent sur leur ami d’hier sont sans intérêt. Ils le font car ils savent et on leur a dit, qu’il est l’une des voix libres qui peut dire des vérités et qui feront mal aux menteurs. Les Elections présidentielles vont se passer sans ombrages, puis les choses sérieuses vont recommencer à poindre le bout de leur nez. Ceux qui s’imaginent pouvoir continuer à faire ce qu’ils ont toujours fait se fourrent le doigt dans l’oeil. Le monde a changé gare aux criminels tapis dans les salons feutrés, ils ne pourront pas continuer à gérer le pays à la Staline, et ça c’est sûr ! Et la montre avance inexorablement tic tac tic tac. Par Mohand
L’Algérie est riche par sa diversité
L’Algérie est riche par sa diversité. Tout ce qu’elle posséde, tout ce qu’elle est et tout ce qu’elle sera doit être respecté, enrichi, amélioré et soutenu. Son histoire n’est pas un handicap si elle n’est pas niée, morcellée, falsifiée et utilisée pour la faire avancer et la faire développer. Ses valeurs ancestrales étaient toutes issues des brassages des cultures qui s’étaient installées sur son sol, il faut les préserver, les diffuser et les inscrire dans la durée. Nous sommes le produit de notre passé et de notre vécu et rien de ce que nous sommes ne doit être ignoré, délaissé et écarté. Assumons nous tel que nous sommes et essayons d’avancer dans l’unité, la farternité, la solidarité et la paix. Ceux qui nous gouvernent n’ont ni idéologie, ni croyances, ni convictions, ni idéaux. Ils ne sont interréssés que par: le pouvoir, la richesse et la puissance que les deux leur procurent pour durer. Ils ont massacré la langue Arabe, ils ont essayé d’assassiner thamazigh et ils ont dilapidé tout le butin que representait la langue française. Ils voudraient que notre langage, à toutes et à tous, puisse se resumer à: na3am, anaam, oui et yes. Le langage d’un esclave soumis à jamais. La langue ne peut servir que ceux qui ont un coeur humain, une âme apaisée et un esprit éveillé, ouvert au savoir et possédant la volonté d’apprendre, de comprendre et de progresser. Si la langue kabyle est toujours là parceque nos ancestres l’avaient protégé (avec uniquement la mémoire) et des hommes comme Mammeri, Chaker…ont essayé de la valoriser. Alors, préservons notre langue par tous les moyens (livres, poésies, théâtre, recherche, enseignement…) et apprenons les autres langues sans aucune hésitation, elles ne feront aucun mal à notre amazaghité. L’unité du peuple est indispensable pour se débarraser de ce pouvoir négateur de notre Algérianité dans toutes ses dimensions et elle indispensable à l’instauration d’une nation démocratique, libre, juste, tolérante, fraternelle, solidaire et fière de tout ce qu’elle est.
Fraternellement Amghar Azamni
C’est au Parlement d’effacer la dette!
En annonçant la décision d’effacer les dettes des paysans et éleveurs, Boutef se comporte en président et non en candidat qui a commencé sa campagne avant les autres. Mais l’effacement de la dette est une prérogative du Parlement et non pas du président. Mais comme il veut corrompre son monde, il décide seul, comme s’il n’y avait pas de Constitution qu’il ignore. El-Watan du 28 février a publié une publicité de l’instruction présidentielle du 7 février 2009. Elle est inconstitutionnelle, car la Constitution a donné le pouvoir au président de signer les décrets, les lois et les ordonnances. Il n’y a pas d’instruction. Dans un Etat de droit et de la loi, le Conseil d’Etat aurait annulé l’instruction et le conseil constitutionnel l’aurait déclarée inconstitutionnelle. Mais la réalité est autre. Dans cette instruction et au point trois, il est écrit que « choix souverain du responsable chargé de présider au destin de la nation… ». La constitution parle d’élection du président de la République, ainsi que la loi électorale. Le concept de président du destin de la nation est inconstitutionnel. C’est une nouvelle création de la perversion du pouvoir, car la constitution n’a pas donné ce titre au président de la République, chef de l’Etat. Allez voter, c’est renforcer le pouvoir dans sa perversion, ne pas y aller, c’est donner une leçon au pouvoir. Gangner une demi-heure en restant à la maison, ou en allant se promener, ou faire ses achats, ou rendre visite à un malade, à un ami, à la famille, c’est faire vivre au pouvoir cinq ans de cauchemar. Ne pas voter, c’est le cauchemar du pouvoir. Faites-lui vivre ce cauchemar, pour qu’il découvre le génie et le refus du peuple algérien d’être son domestique. Etre libre, c’est refuser le statut de domestique, de valet, de sujet. Etre citoyen, c’est dire non à la farce du pouvoir en refusant d’accomplir son droit formel, car il n’existe pas, sauf sur le papier et dans les discours des malades politiques. Par Maamar Boudersa