Archive pour mars, 2009

Algérie réelle: El Oued, Des habitants bloquent la route

berrianeemeutes.jpgDes centaines d’habitants de la localité agricole de l’Akfadou relevant de la commune de Debila, dans la wilaya d’El Oued, sont sortis, hier, dans la rue à la suite de l’accident de la route qui a coûté la vie à un jeune homme. Le drame a eu lieu lorsqu’un véhicule roulant à vive allure a percuté de plein fouet la victime de 17 ans qui traversait la route reliant sa localité à la commune de Trifaoui. Les manifestants ont coupé la route à l’aide de pneus brûlés et de pierres. Les protestataires ont déclaré qu’ils avaient à maintes reprises réclamé la pause de de dos d’âne sur la route précitée, en vain. Cette négligence, ont-ils précisé, a coûté la vie à trois autres personnes en l’espace de deux mois, a rapporté El Watan.

Algérie réelle: Sit-in des enseignants contractuels devant la Présidence

greve22548552.jpgEmpêchés avant-hier de tenir leur rassemblement devant le Palais du gouvernement, les enseignants contractuels comptent revenir à la charge. Réuni hier à Alger en présence des représentants de neuf wilayas, le Syndicat des enseignants contractuels décide d’organiser, aujourd’hui, un nouveau sit-in devant le siège de la présidence de la République. «Le conseil des enseignants contractuels a décidé de poursuivre la protestation en organisant un sit-in de 24 heures devant la présidence de la République », indique un communiqué. Estimés à près de 40 000 enseignants à l’échelle nationale, les enseignants contractuels demandent, rappelons-le, leur réintégration à leurs postes actuels et le versement de leurs salaires impayés. Source El Watan

Caricature de notre ami R.Z

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En Algérie, les mandatures pompent souvent des acteurs de la société civile

dput.jpgL’espace de la politique publique devient un terrain de la promotion sociale individuelle. Bon nombre d’élus rêvent de poursuivre leurs mandats ou de devenir des hauts fonctionnaires pour garder leurs statuts sociaux et leur rente. Ce n’est pas criminel en soit. Beaucoup de pays connaissent ce phénomène. Les acteurs (ou peut-être les aventuriers) algériens ne sont pas plus rkhas que leurs équivalents en France, Italie ou USA. Les histoires de ralliement et chaises musicales défient les chroniques. Dans certaines vielles démocraties, des structures existent pour ‘dépanner’ les cadres en jachères, sorte de placards pour ranger les cadres en traversée du désert. On y trouve des conseils économiques et sociaux, ou des think tanks de tout genre, des missions pour le gouvernement et tas d’autres palliatifs pour justifier un salaire, des avantages et surtout rester dans la course.

Ce que nous déplorons en Algérie, c’est que les mandatures pompent souvent des acteurs de la société civile. Les associations et les syndicats se retrouvent décapités. Les cadres ne reviennent pas. Même s’il n’y a aucune embouchure, le système rentier leur assure des ‘retraites’ qui les dispensent de revenir à la charge. Le mémoire de lutte s’en va. Les vacances des postes de responsabilité font des appels d’air et déclenchent des luttes féroces pour les successions. Les couloirs vident permettent des acensions fulgurantes de ceux qui sont sensés être des cadres dirigeants. Résultats des courses, on n’arrête pas de découvrir l’eau chaude et chaque génération a son lot d’apprentis sorciers. Benbouzid doit ouvrir un cabinet conseil et management pour former des cadres à rester aussi longtemps en poste. Par Fouroulou

Un immeuble à deux façades pour la visite de Bouteflika à Blida

blida2.jpgblida1.jpgLors de la visite du président de Bouteflika dans la commune de Ouled Yaich (Blida) où il a inauguré la station du téléphérique Blida-Chréa, les autorités locales ont repeint la façade d‘un immeuble situé en face du lieu visité par Bouteflika. L’autre face cachée est restée dans un état lamentable.  

Je remercie le citoyen qui m’a envoyé les deux photos. 

L’ancien maire du FFS de la commune d’Aït Yahia rejoint Bouteflika

Les masques sont tombés !  Alors qu’en 2007, il dénonçait le « processus de liquidation du FFS mis en place par les services spéciaux », parce qu’il n’a pas été reconduit à la tête de la liste du FFS de sa commune, l’ancien président de l’APC d’Aït Yahia dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a rejoint officiellement la direction de campagne de Bouteflika à Tizi-Ouzou. Mohand Benslimane, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a ouvert une permanence de campagne pour le président candidat dans la commune d’Aït Yahia. El Mouhtarem

Ils ont quitté le RCD pour rejoindre Bouteflika

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Omar Allilat quitte le RCD, avec Mokrane Aït Larbi, en 1991. Il devient militant du RND puis député de ce parti à l’APN en 2007. Actuellement, il est directeur de campagne de Bouteflika à Béjaia.

Khalida Toumi était membre de la direction nationale du RCD et députée de ce parti en 1997. Elle quitte le parti de Said Sadi en 2001 pour rejoindre le président Bouteflika. Elle est devenue, depuis, ministre de la Culture.

Amara Benyounes était membre de la direction nationale du RCD et député de ce parti en 1997. Il occupe le poste de ministre de la Santé puis des Travaux publics. Il quitte le parti de Sadi en 2002. Il crée un parti politique l’UDR, l’Union pour la démocratie et la république. Bouteflika refuse de lui délivrer l’agrèment. En 2007, il se présente aux élections législatives à Alger. Il rate l’occasion de revenir à l’APN. En 2009, il fait les mains et le pieds pour rejoindre la direction de campagne de Bouteflika.

Ould Ali El Hadi était membre de la direction nationale du RCD, président de l’association Si Mohand Oumhand et président du MCB-coodrination nationale. En 2002, il quitte le RCD. Il est nommé directeur de la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou puis directeur de la culture de cette wilaya. Actuellement, il est directeur de campagne de Bouteflika à Tizi-Ouzou.

Affichage sauvage

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Photo AFP: Cette affiche géante couvre l’immeuble abritant la Chambre algérienne du Commerce

Les enseignants contractuels malmenés à Alger

algeriegreveenseignants261104.jpgIls devaient tenir, hier, un sit-in devant le Palais du gouvernement; les enseignants contractuels en ont été empêchés. Bousculés et malmenés, ils ont été contraints à quitter les lieux aussitôt dès leur arrivée. Les enseignants ont été pris à partie par de nombreux policiers devant le bâtiment abritant les services du Premier ministère. En civil ou en uniforme, les policiers étaient plus nombreux que la vingtaine d’enseignants qui ont fait le déplacement en réponse à l’appel de leur syndicat pour protester contre la précarité de leur situation. Arrivés sur les lieux vers 13h, heure décidée par le syndicat pour organiser ledit sit-in, les enseignants ont été obligés de partir à 13h30. Mais ils ont réussi à faire passer leur message : refuser la précarité et exiger leur intégration en tant qu’enseignants permanents. Brandissant des pancartes portant des slogans dénonçant la contractualisation, ils ont tenté d’abord de se rassembler sur le trottoir adjacent du Palais du gouvernement. A peine assis, les policiers leur intiment l’ordre de se lever et de quitter les lieux. Les contestataires refusent d’obtempérer et commencent à scander en cœur des slogans anti-contractualisation et critiquant le ministre de l’Education nationale. « Halte au contrat, nous demandons l’intégration », « Nous en avons marre des contrats de la honte » et « Monsieur le président, nous voulons l’intégration », ont-ils lancé, rapporte EL Watan

Ouyahia : »Ceux qui appellent au boycott sont des traîtres à la nation et des criminels »

ouyahia20bouteflika.jpgLe secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia a accusé, hier, lors d’un meeting à Bordj El Kiffane à Alger, les partisans du boycott de l’élection présidentielle d’avril prochain, de manipuler les  jeunes « alors qu’eux, ils se prélassent au bord de
la Seine. « Je vais être direct: ceux qui appellent au boycott sont les traîtres de la nation, des criminels ». Et d’ajouter que « la jeunesse algérienne ne doit pas être un instrument politique, votre réponse est d’aller vous exprimer librement le jour du scrutin afin d’élire votre représentant, c’est votre avenir qui est en jeu ». Ouyahia a appelé les Algériens à contrecarrer les desseins malveillants de ceux qui appellent au boycott à l’intérieur du pays et « les traîtres de l’Algérie qui veulent marchander avec les voix des Algériens ».  S’insurgeant vivement contre, a-t-il cité, « le diplomate et le militaire qui se sont retournés contre le pays et qui font dans la propagande pour l’instabilité de l’Algérie, et qui ont créé même une association à Londres appelant au boycott. Ouyahia s’est attaqué à certains titres de la presse demain». «Ceux-là mêmes qui en 2004 ont mené la bataille contre Bouteflika récidivent encore une fois». Tout en précisant qu’il ne fait pas dans la  menace, il a  tenu à rappeler  à ces titres en question  que «le pays a ses lois qui seront simplement appliquées ». 

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