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Archive pour le 4 avril, 2009

Pour rappel: Rasseblement dimanche 5 avril 2009 à 14 h 30 au Cimetière du Père Lachaise

mec.bmpLe 7 avril 1987, l’avocat André-Ali Mécili, compagnon de Hocine Aït-Ahmed et porte-parole de l’opposition algérienne démocratique, était assassiné à Paris sur ordre des services secrets algériens. Dès le mois de juin 1987, son assassin présumé était expulsé en urgence absolue vers l’Algérie sans même avoir été présenté à un juge d’instruction. 

Vingt-deux ans après, alors qu’enfin, la justice se remettait en marche et que l’organisateur présumé de cet assassinat, le diplomate algérien Mohamed Ziane HASSENI, arrêté le 14 août 2008, à l’aéroport de Marignane, était mis en examen pour complicité d’assassinat, la raison d’État s’est à nouveau imposée : le 27 février dernier, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a en effet autorisé le suspect à quitter la France en levant partiellement le contrôle judiciaire auquel il était soumis depuis son arrestation. 

«Le pacte Paris-Alger scellé en 1987 est à nouveau reconduit ; les rapports malsains qui semblent devoir lier, toujours pour le pire, le régime algérien aux dirigeants de l’ancienne puissance coloniale, sont toujours aussi étroits et aussi forts», résumait, le 2 mars 2009, Hocine Aït-Ahmed. 

Plus que jamais, nous aurons besoin de toutes les énergies pour poursuivre ce si long combat pour la justice, venez nombreux et, loin des querelles partisanes et des jeux politiques, nous ferons le point, en présence d’avocats et de journalistes, sur les derniers rebondissements de l’affaire. Ensemble, nous rendrons hommage au militant, à l’homme qu’était André-Ali Mécili. 

Renonçons cette année aux gerbes officielles et aux étiquettes politiques, qu’une simple rose déposée sur sa tombe vienne témoigner de l’attachement de chacun.

Prix de certains produits agricoles

legumes.jpgPomme de terre 80/90 DA
Haricots verts 170 DA
Chou-fleur 120 DA
Carottes 60 DA
Tomates 120 DA
Oignons 60 DA
Laitue 60 DA
Fèves 70 DA
Navet 90 DA
Piment 200 DA
Courgettes 90 DA
Oranges 150DA

Source: Infosoir

Vasak:«Je n’avais jamais vu l’Algérie fermée à ce point»

arte.jpg« Algérie : présidentielle sous contrôle » de Vladimir Vasak , le samedi 4 avril à 19h00 ( 18h – H -Algérienne) sur Arte.

Par José Garçon (Rue89)

De retour d’Algérie, où se déroulera le 9 avril l’élection présidentielle, le journaliste Vladimir Vasak explique les difficultés d’exercer son métier dans ce pays.

A la veille de l’élection présidentielle qui entérinera sans surprise un troisième mandat du président Bouteflika, vous avez passé six jours en Algérie. Votre reportage, qui sera diffusé le 4 avril à 19 heures sur Arte, pourrait s’appeler «chronique d’un tournage impossible». C’est si difficile pour un journaliste de travailler dans l’Algérie de 2009 ?

Notre idée était de raconter l’Algérie d’aujourd’hui en parcourant l’un des projets-phares du président Bouteflika: l’autoroute Est-Ouest. Alors que nous avions demandé de filmer tout le tronçon Est, d’Alger à Annaba (ville d’où partent les harragas, ces jeunes qui quittent clandestinement le pays par la mer au péril de leur vie, ndlr), ainsi que l’université de Constantine, notre accréditation n’a finalement concerné que Alger-Constantine. Nos ennuis ont commencé dès le lendemain de notre arrivée quand nous sommes allés sans notre escorte officielle dans les ruelles de Constantine. Sans escorte, les gens parlent très librement, de leur envie de partir, de leur indifférence à l’égard d’une présidentielle jouée d’avance et qui ne changera rien au chômage des jeunes, à la pauvreté, à la malvie, à l’absence totale de perspectives. Ces premières 36 heures sont en fait le seul moment où nous avons pu travailler librement et recueillir la parole spontanée des Algériens. A partir de là, nous avons été escortés sans arrêt et nous avons même eu droit à un «message» par voie de presse. Le quotidien En Nahar a ainsi annoncé que les services de sécurité «enquêtaient» sur les «objectifs cachés d’une équipe d’Arte utilisant du matériel sophistiqué» qui «devait faire un reportage sur le projet du siècle, l’autoroute Est-ouest, et a changé de sujet en se rendant à l’université et en filmant à un kilomètre du chantier de l’autoroute»…

Vous êtes allé plusieurs fois en Algérie. Ce « verrouillage » est-il nouveau et que révèle-t-il ?

Je n’avais jamais vu l’Algérie fermée à ce point. Il y a dix ans, le pays vivait dans l’espoir de retrouver la paix. Il y a cinq ans, c’était le soulagement qu’elle soit revenue. Aujourd’hui, les jeunes savent que le pays est très riche, mais que leur vie ne change pas, qu’ils ne bénéficient en rien de cette richesse. De leur côté, les autorités ont très peur d’un taux de participation ridicule à la présidentielle car il constituera aussi un déclic permettant de comprendre que la situation dans ce pays n’est pas aussi claire que le fait d’avoir «vaincu le terrorisme» peut le laisser penser…Paradoxalement, il est plus facile de travailler en Biélorussie et même en Russie. On a donc choisi de montrer dans notre reportage les difficultés des journalistes, surtout quand on refuse de mettre en péril les Algériens avec lesquels on travaille, chauffeurs et interprètes notamment…

Votre film montre un fossé impressionnant entre des ministres débitant un discours creux sur les « générations futures » et des jeunes sans espoir…

Il y a effectivement un décalage incroyable entre la rhétorique d’énumération de ce pouvoir qui assène des réalisations, comme le font d’ailleurs tous les systèmes politiques fermés, et des jeunes que seule la peur de mourir en mer retient de fuir massivement. C’est pour cacher cette réalité là qu’on interdit aux journalistes d’aller à Annaba.

Sihem BENSEDRINE, refoulée à l’aéroport d’Alger

sihem.jpgSihem BENSEDRINE journaliste et  militante tunisienne des Droits de l’Homme, initiatrice de la radio indépendante KALIMA,  a été refoulée à son arrivée à l’aéroport d’Alger ce samedi  04 avril 2009 à 11 h en provenance de Paris. 

Mme BENSEDRINE, représentante du groupe de travail arabe sur le monitoring des medias AWG-MM, est invitée par
la LADDH pour participer au programme de monitoring des medias, initié par la ligue. 


La LADDH s’indigne contre  cette interdiction de territoire non justifiée   qui  vise une militante des droits de l’Homme connue pour son engagement  en faveur de  la démocratie en Tunisie. 

Elle  dénonce cette solidarité des  régimes  contre l’action des défenseurs des droits de l’Homme dans l’espace Maghrébin. Le Maghreb des peuples reste l’otage de l’union des régimes.   

Alger le 04.04.09 

Le président, Maître Mostefa BOUCHACHI

Karim Tabbou à El Watan:«Nous avons défié le mur de la terreur»

fs.jpg Le FFS a organisé des meetings et des manifestations ce week-end pour appeler au boycott de l’élection présidentielle. Pourquoi avoir attendu la dernière semaine de la campagne électorale ? Est-ce une volonté de la part du FFS d’effacer le passage du président candidat ? 

Tout d’abord, les meetings étaient organisés dans le cadre d’un programme d’activité fixé par le parti. Il est vrai que la première semaine, nous avons buté sur le refus de l’administration de nous délivrer des autorisations à Sidi Bel Abbès, à Batna et dans beaucoup d’autres wilayas. Contrairement aux affirmations de Zerhouni qui, officiellement, avait déclaré qu’il autorisait les activités de l’opposition, des ordres, des notes et des instructions officielles ont été donnés aux walis pour empêcher et interdire totalement les activités du FFS. Ce qui a fait que cette semaine, nous avons programmé nos activités sans tenir compte de l’avis de l’administration. Par conséquent, nous avons décidé d’investir la rue et de défier les autorités de Zerhouni. D’autant plus que si vous vous souvenez, Zerhouni avait déclaré que l’opposition était autorisée à mener des activités pour peu qu’elle trouve la population à qui parler. Nous avons montré et fait la démonstration que nous mobilisons la population, et nous avons fait cette démonstration à Béjaïa, à Tizi Ouzou et encore plus à Beni Ouartilène dans la wilaya de Sétif. Nous avons démontré que nous sommes aujourd’hui la force qui a réussi, sans payer les gens, sans recourir à la corruption, ni aux moyens de l’Etat, sans recourir à l’importation de la population, à prouver sur le terrain que nous avons une capacité de mobilisation qui dépasse totalement les prévisions du pouvoir.

Pourquoi cette concentration de la mobilisation et des marches en Kabylie ? 

Il ne s’agit pas d’une histoire de concentration de marches en Kabylie. Nous en avons fait la démonstration à Sétif et Bordj Bou Arréridj aussi. Malheureusement, nous sommes un parti qui subit les restrictions, même d’une certaine presse qui ne veut pas rapporter la réalité du terrain. D’ailleurs, jeudi, j’étais à Tizi Ouzou et à Béjaïa et, hier, à Sétif et Bordj Bou Arréridj, et ce samedi je serai à Tiaret et Ghardaïa. Vous voyez bien que notre activité est une activité ordinaire fixée suivant un calendrier. Même s’ils ont réussi à nous empêcher de tenir nos activités à Jijel, à Sidi Bel Abbès et à Batna, nous avons quand même pu arracher des actions concrètes sur le terrain. Des actions de mobilisation défiant le mur de la terreur, de la peur et cette logique uniciste qui est imposée aux Algériens. Nous avons pu en tout cas, que ce soit à Sétif ou à Béjaïa et Tizi-Ouzou, rendre la parole à la rue. Nous avons pu sortir la politique des salons d’Alger pour la mettre dans la rue. 

Votre campagne pour le boycott se poursuivra-t-elle jusqu’au 9 avril ? 

Bien évidemment ! Nous allons déployer tous les moyens dont nous disposons, même si nous subissons toutes sortes de contraintes et de persécutions, allant de la manipulation locale à la fomentation de démission de militants du FFS. Je viens d’apprendre que des militants ont démissionné à Chlef dans une commune où nous n’avons jamais eu de militants. Aujourd’hui, à chaque fois que quelqu’un veut se faire acheter par le pouvoir, il se proclame militant du FFS. Il n’est militant du parti que le jour de sa démission. Que dire des ordres qui ont été donnés aux services de sécurité de ne laisser aucune affiche du FFS collée ? Que dire aussi des militants de Béjaïa et de Tizi Ouzou arrêtés ? Ou encore du siège du FFS à Bordj Bou Arréridj qui subit actuellement un véritable encerclement par les services de sécurité ? Tous ces actes ont pour but de dissuader les militants du parti. Bien au contraire, ils ne font que renforcer la détermination de nos militants. Revenons à la question de savoir si nous l’avons fait pour effacer le passage de Bouteflika. Je dirais que nous avons plutôt prouvé que dans cette région les populations sont attachées à leur dignité et à leur honneur et plus que jamais elles seront mobilisées pour dire non au mensonge électoral et non au bricolage. 
 

Que pensez-vous du choix du RCD d’opter pour le drapeau noir en signe de protestation contre cette élection ? 
Je pense que le RCD vient de porter gravement atteinte à l’un des symboles qui est l’emblème national, et pire encore, il vient de donner un créneau exploitable par le régime. Nous avons vu comment se sont manifesté toutes les organisations du pouvoir pour faire de l’acte du RCD un moyen de mobilisation. C’est vraiment un cadeau offert par Saïd Sadi au régime que de lui donner cette occasion d’essayer de détourner le sens du boycott de tous les Algériens et d’en faire un moyen de mobilisation autour d’un symbole. Encore une fois, le régime se voit repêché par Saïd Sadi, qui joue bien son rôle dans des moments comme celui-là et qui sert bien les intérêts du régime. C’est vraiment pervertir le sens du boycott que de donner l’occasion au régime d’alimenter une campagne qui n’a pas mobilisé la population, en jouant sur les sentiments patriotiques des Algériens. Par Nadjia Bouaricha

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