Quel odieux chantage !

ouyahiabouteflika.jpg«Vous savez, un quotidien national avait révélé en juin dernier une liste de plus de 90 villes postulant toutes à devenir wilayas déléguées. Je peux vous assurer qu’au soir du jeudi 9 avril prochain, les villes qui auront le meilleur taux de participation seront cochées avec cinq étoiles et auront toutes les chances de le devenir. A vous de décider si vous voulez faire partie de ces heureuses villes ou non.» C’est en ces termes que le secrétaire général du RND et non moins Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a répondu aux sollicitations insistantes des centaines de personnes venues assister à son meeting de campagne en faveur de Bouteflika, tenu à Sour-El- Ghozlane, de hisser Sour-El-Ghozlane au rang de wilaya.

Par cette réponse à une revendication plus que légitime de la population de la région de Sour-El-Ghozlane, cette ville de trente-deux siècles d’histoire et théâtre de hauts faits d’armes, Ouyahia, qui avait été accueilli par des cris «wilaya, wilaya», scandés par des centaines de personnes réclamant le statut de wilaya-déléguée pour leur ville, venait de faire dans le chantage pur et dur. Le chantage a même été accentué lorsque le même orateur a, dès le début de son intervention, exigé un silence total de la salle pendant «40 minutes» pour faire son discours avant de répondre à leur principale revendication…

Commentaires

  1. ouyahia a dit dit :

    bonsoir mes camarades,ouyahia a dit a azzazga:azzazga sera promu wilaya délégué……………….Ouyahia qui est arrivé à Azazga vers 11h, a fait l’éloge de la Kabylie qui a tant donné pour que vive l’Algérie. L’orateur a eu notamment une pensée pour les Mohand U l’Hadj, Abane Ramdane, Mouloud Mammeri… pour ne citer que ceux-la parmi les “Izmawens N’Djerdjer” cités par Ouyahia. Celui-ci a rendu également hommage à Hocine Aït Ahmed pour son contrat ainsi qu’aux martyrs du Printemps noir. vraiment il faut une fetwa pour assassiner cet hypocrite d’ouyahia.

  2. kouider dit :

    Et ça se prétend « homme d’Etat » ! C’est un vrai camelot. Môssieu Ponctions salariales. Môssieu « balaâti » parfaitement à l’image des tranbendistes du rendou.

  3. Amine dit :

    @ H.A.A.A

    Je te donne juste un exemple pour te contredire, pauvre raciste. Il n y’a eu aucun développement dans les Wilayas de Ouargla, Tamenerasset, Illizi, Ghardiai, Laghouat, les wilayas d’où vient 99% du budget Algérien. Pourtant les gens sortent pour manifester leur refus.

    Il n y’a eu aucun développement dans la ville de Touggourt, car il y’a quelques années les habitants ont jeté leur chaussures sur la voitures du président Bouhef. Est ce que tu connaissais cela pauvre raciste ?

    Dit moi, Pourquoi les gens de ton espèce ne sont pas sorti a Hassi messaoud ? Hacha lekbayel lefhoula.

    Tu me dégouttes.

  4. Amine dit :

    A Ouargla, la capitale du Sud algérien, la culture de l’émeute se développe

    Difficile d’imaginer, quand on arrive à Ouargla, que cette agglomération appartient à la région la plus riche d’Algérie. Ville de garnison et ville-dortoir, ce chef-lieu de wilaya (département) ne paye pas de mine. En dépit des palmiers qui ornent ses avenues, Ouargla fait peine à voir : routes défoncées, ordures disséminées, flaques d’eau boueuses… Attachés à leur localité malgré des conditions de vie difficile, les Ouarglis souffrent d’offrir un tel spectacle. « Le sein nourricier du pays, c’est nous ! Comment peut-on nous laisser dans cet état ? », dit un habitant.

    Ouargla, 178 000 habitants, se considère comme la capitale du Sud algérien. C’est d’elle que dépendent Hassi Messaoud et ses ressources en pétrole et en gaz, à 80 kilomètres de là. Et si l’Algérie peut se targuer de disposer de 140 milliards de dollars de réserves de change, c’est grâce à cette région située à 800 kilomètres de la capitale, en plein désert du Sahara.

    A quelques jours de l’élection présidentielle du 9 avril, Ouargla n’est pas à la fête. Pas plus qu’à Alger, le scrutin ne soulève d’enthousiasme.

    Le taux d’abstention devrait être cependant moins élevé que dans les villes du Nord. Ici, on vote par habitude, par tradition, et « pour les papiers ». Beaucoup redoutent en effet de se voir refuser une carte d’identité, un permis de conduire ou un passeport, s’ils ne peuvent présenter leur carte d’électeur dûment tamponnée. Et puis, dans ces localités du Sud, on respecte encore le raïs (« chef »), d’autant plus que tous les notables de la région – chefs religieux, chefs de tribu, responsables de parti et d’association – ont fait publiquement allégeance au président Bouteflika. Et chaque vendredi, sur injonction du ministre des affaires religieuses, les imams rappellent dans les mosquées de Ouargla et de toute l’Algérie que « voter est un devoir », et boycotter « un acte de trahison ».

    A vrai dire, Ouargla ne semble pas attendre grand-chose de l’élection du 9 avril. « Qu’ »ils » fassent ce qu’ils veulent mais qu’ils nous laissent en paix », lâche, désabusé, un ingénieur des postes et télécommunications, avant de dénoncer pêle-mêle « la mafia locale », « la corruption », « la mauvaise gestion et l’absence de contrôle des dépenses publiques ». Un sentiment largement partagé dans la ville.

    Pourtant, plusieurs chantiers sont en cours, en particulier un projet d’assainissement pour lutter contre la remontée de la nappe phréatique. Mais le désenchantement est tel que la population a du mal à voir les améliorations de sa vie quotidienne, comme le souligne Houria Alioua, correspondant local du quotidien francophone El Watan.

    A Ouargla, la frustration est générale. La population s’estime oubliée du pouvoir central et injustement traitée. « Avant Bouteflika, c’était les gens de l’Est qui étaient privilégiés. Maintenant, ce sont ceux de l’Ouest. Nous, nous sommes les ghlass, les laissés-pour- compte. Alger nous méprise ou nous craint », regrette un professeur d’université parlant sous le couvert de l’anonymat.

    Une chose est sûre : le pouvoir central n’a pas l’intention de laisser s’exprimer des revendications régionalistes. Mais parviendra-t-il à les juguler longtemps ? Un mouvement, baptisé Les Fils du Sahara, a fait son apparition, ces dernières années, et a appelé à une forme de dissidence citoyenne. Des affiches invitant au non-paiement des factures de gaz et d’électricité notamment ont été placardées dans plusieurs localités du Sud.

    Tous les deux ou trois mois, Ouargla et les communes limitrophes sont secouées par des émeutes. Des bandes de jeunes chômeurs sortent dans la rue aux cris de : « Où passe l’argent du pétrole ? » Ils bloquent les routes, incendient des voitures, brûlent des pneus, et pillent des bâtiments administratifs. Longtemps confinée aux villes du Nord, en particulier la Kabylie, la culture de l’émeute a donc fini par gagner le Sud algérien.

    C’est Ouargla qui a donné le signal en 2003. Hassi Messaoud, El-Goléa, Djanet et Ghardaïa, ont suivi. La semaine dernière, à Ouargla, au lendemain d’une visite du président Abdelaziz Bouteflika, la mort accidentelle d’un octogénaire, tué sur la route par un chauffard, a servi de prétexte. Le conducteur, un militaire, a failli être lynché. L’émeute a duré trois jours.

    « Nordistes » et « sudistes » : ces mots sont utilisés quotidiennement à Ouargla et Hassi Messaoud. Une guerre sourde oppose les uns et les autres. Venus le plus souvent d’Alger, de Kabylie, mais aussi d’Annaba ou d’Oran, les « nordistes » sont accusés par les autochtones – les « sudistes », pour la plupart noirs de peau – de leur « voler les emplois » et de « se comporter en colons ».

    Cette ségrégation est apparue il y a une vingtaine d’années. Ouargla n’était alors qu’une agglomération de moins de 100 000 habitants. Mais, avec les violences de la « décennie noire », des habitants du Nord ont trouvé refuge dans ce Sud épargné par le terrorisme. Au fil des ans, Hassi Messaoud, avec la hausse des cours du pétrole, s’est en outre transformé en un eldorado où l’argent était supposé couler à flots.

    Aujourd’hui, la wilaya de Ouargla compte 630 000 habitants. Ce n’est pas l’Europe qui fait rêver les Ouarglis, mais Hassi Messaoud et ses pétrodollars. Bien que la vie y soit extrêmement dure, chacun rêve d’y faire fortune. Et qu’il faille disposer d’un permis pour entrer dans cette zone sous haute surveillance ne fait que renforcer la frustration ambiante.

    Entre apathie et révolte, Ouargla hésite. « Les gens du Sud sont par nature pacifiques. Mais les jeunes sentent bien la crainte qu’ils inspirent aux autorités locales, dit un avocat de la ville. Le pouvoir ne pourra pas se contenter de quelques gestes avec l’espoir d’éteindre les incendies ici et là. Ouargla souffre du même problème que l’Algérie : elle n’est tout simplement pas gérée. »

    Florence Beaugé
    Le Monde

  5. Ammisaid dit :

    A Amine,
    Khatini men les rats. Le pseudo auquel tu as répondu ne saisira jamais toutes les explications que tu pourras lui donner. Sa tête est vendue et il ne pourra plus la racheter. La haine qu’une personne peut avoir pour ses frères et ses soeurs est le summum de la haine. C’est cette haine qui a pris son indépendance et gère et le corps, et le coeur et l’esprit de l’être humain. C’est cette haine qui égorge et qui jouit comme un charognard qui déchiquette le cadavre d’une gazelle (Algérie) qui est blessée et qui est entrain d’agoniser. C’est cette haine qui se goinfre le ventre, qui eructe et qui pète en mangeant et qui sort ses griffes, ses mitraillettes, ses bombes et ses couteaux quand elle voit s’approcher près^s d’elle les orphelins affamés, les pauvres qui montrent leurs os qui déchirent leurs peaux car les muscles sont tous fondus et chassent avec des bâtons bossus les mendiants qui errent dans les rues à la recherche des restes laissés par les riches et les puissants qui ont vampirisé les richesses d’un pays capables de nourrir l’Afrique et au delà, d’autres pays. C’est cette haine qui a des yeux pénétrants et vigilants qui surveillent tout, qui voient tout, qui espionnent tout et qui s’infiltrent partout même là où elle n’est et ne sera jamais invité, pour chercher, celui ou celle qui agit honnêtement, qui travaille sincèrement et qui a un comportement normal et donc qui peut menacer, un jour ses intérêts matériels et malsains. C’est cette haine qui a des oreilles fins qui écoutent tout ce qui se dit et qui prend son sabre ou son couteau pour couper toute langue qui osera dire la vérité, qui osera dévoiler ses desseins présent et futurs et surtout qui osera que le peuple Algérien redevient comme il était: un peuple tolérant, digne, joyeux, fraternels, solidaires et fier de ses diversités. C’est cette qui est dotée d’une langue qui menace, qui insulte, qui calomnie les hommes sincères et intègres, qui médit tout ceux qui refusent de se soumettre à son orgueil démesurée et fou, qui soupçonne le plus humbles de nos concitoyens et de nos concitoyennes, qui fait des promesses solennels pour être élue, pour rester au pouvoir et pour éviter de rendre des comptes un jour à la justice et, enfin qui ment pour continuer à s’enrichir, à voler et vivre dans la sécurité tout en assurant l’avenir de ses petites (haines). C’est cette haine qui a un coeur sec, noir, endurci telle une pierre lisse de la rivière et incapable de sentir les douleurs et les souffrances de son peuple, de ceux qu’elle terrorise, des orphelins dont elle l’unique créateur du fait de ses massacres et des assassins scientifiques et de tout ceux qui n’ont le choix que celui de croire en ses promesses car ils sont abandonnées par leurs proches, par leurs amis et par leurs voisins. C’est cette haine jalouse de tout ceux et de toutes celles qui désirent que notre beau pays: recommence à respirer l’air de la liberté, travaille dans la joie et sérénité, sort de l’obscurité, du silence qui tue, de la fitna, du racisme, de la méfiance, de la censure et de la soumission pour rentrer dans la lumière du savoir, de la science, de la modernité, de la compétition saine, de l’échange tolérant et du libre choix: de la liberté de choisir son destin, de parler librement, d’écrire et de lire ce qui éveillent les consciences et enrichit les esprits et choisir, enfin, sa destinée en respectant le choix fait par ses frères et ses soeurs où qu’ils se trouvent, quelques soient la couleur de leurs peaux et quelques soient la langue avec laquelle ou lesquelles ils (elles) s’expriment ou voudront s’exprimer. C’est cette haine que ce pouvoir tyrannique, dominateur, pervers et usurpateur avait, a et voudra avoir envers son pays et son peuple et qu’elle voudra diffuser dans tout nos coeurs pour que nous vivions comme des animaux voire pire que les animaux car ces derniers, au moins, ne pourront jamais utiliser les chars, les avions, les couteaux, les bombes, les baïonnettes, les pistolets, des klachs…pour s’entre-tuer. C’est pour cela, que notre peuple, du sud au nord et de l’ouest à l’est, doit dire non à cette haine et le moyen le plus juste et le plus pacifique de le faire est: je ne vote pas, outs voutira, man voutich.
    Fraternellement à toutes et à tous.

  6. Amine dit :

    @ Ammi said

    Pendant un moment, j’ai hésité et je ne voulais pas répondre au pseudo provocateur, car j’ai l’habitude de lire vos textes et articles, ici et dans le site « le quotidien d’Algérie ». Ce n’est pas le même genre d’écriture et de pensé.

    Merci beaucoup pour votre réponse.

    Mes salutations

  7. le separatiste dit :

    enfin la on reconnit aammisaid
    j’ai bien cru un moment à la supercherie et j aiu envoye un messaége brulant

  8. le separatiste dit :

    enfin la on reconnait aammisaid
    j’ai bien cru un moment à la supercherie et j aiu envoye un messaége brulant

  9. le separatiste dit :

    enfin la on reconnait ammisaid
    j’ai bien cru un moment à la supercherie et j aiu envoye un messaége brulant

  10. Ammisaid dit :

    Un pays anormal
    Qui veut paraître normal
    A présenté un candidat impérial
    Pour rendre nos vies infernales

    Un pays anormal
    Ayant fait une révolution internationale
    Est devenu incapable
    De s’occuper de ses affaires nationales

    Un pays anormal
    Est dirigé par un pouvoir central
    Qui lui a assigné un coup fatal
    Pour satisfaire ses besoins animal

    Un pays anormal
    Possédant des valeurs nobles et ancestrales
    Qui étaient transmises par la voie orale
    Est noyé dans un vide abyssal

    Un pays anormal
    Considère comme banale
    La régression profonde et générale
    De sa jeunesse honorable et géniale

    Un pays anormal
    Est contrôlé par un général
    Rusé, orgueilleux et brutal
    Uniquement pour un intérêt vénal

    Un pays anormal
    Vit dans une dictature totale
    Cherche une solution finale
    Qui offrira au peuple le rôle principal

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