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Hocine Aït-Ahmed: « De Mécili à la mascarade électorale, le régime à nu. »

img44301.jpgTout d’abord bonjour et merci d’êtres fidèles.

Tu le sais, Ali: chaque commémoration de ta disparition est douloureuse. Car nous mesurons chaque fois combien tu nous manques.

Mais cette année est encore plus douloureuse et plus révoltante encore. Il y a un mois en effet, la France décidait, une fois de plus, que la justice et la vérité étaient bien peu de choses face aux pressions de ceux qui, en Algérie, se sont donnés droit de vie et de mort sur notre peuple.

Il a donc suffi que le pouvoir élève un peu la voix pour que, 22 ans après ton assassinat, la France s’incline encore. Il y a 22 ans, elle a renvoyé ton assassin à Alger en «urgence absolue». Nous avons eu droit cette année au même scénario. Il aura fallu seulement six mois pour que l’Algérie puisse récupérer celui qui est accusé d’avoir organisé ton assassinat et qui a été arrêté en août dernier à Marseille. A deux décennies d’écart, la justice et l’Etat français bégayent. Et je ne peux m’empêcher de penser que cela revient à te tuer une nouvelle fois.

La justice française a donc retenu six mois celui qui est accusé d’avoir organisé ton assassinat. Six mois parce que ce nouveau forfait est directement lié à la tragi-comédie que vit notre pays, tragi-comédie qu’on ose qualifier…d’élection. Beaucoup se sont étonnés que le pouvoir algérien n’ait pas réclamé d’emblée et avec force cet agent des services de sécurité.

Tu le sais Ali: chez nous, rien n’est jamais gratuit, rien n’est jamais laissé au hasard. Du côté d’Alger, on préparait une révision de la Constitution qui a fait rentrer notre pays dans le club des pays à présidence à vie. Face à cet énième déni de souveraineté, il fallait que les «partenaires étrangers de l’Algérie» ferment les yeux et surtout la bouche.

Il fallait empêcher toute critique, même de pure forme, de l’ancien colonisateur qu’on dénonce à longueur de discours pour mieux obtenir son silence. On l’a vu à chacun des coups de force qui ont jalonné l’histoire de notre pays.

Le candidat-président-sortant-et-déjà-réélu a donc patienté quelques mois avant de réclamer le capitaine Hassani: le temps d’être sûr que Paris ne soufflerait mot sur la mascarade électorale qui se préparait. Paris n’a effectivement soufflé mot. Le temps est alors venu pour Alger de tempêter pour récupérer son «capitaine Hassani» et arrêter un processus judiciaire qui suivait décidément trop longtemps son cours.

Comme toujours, Paris a cédé et la justice a levé le contrôle judiciaire de celui qui aurait organisé ton assassinat. Deux raisons d’Etat ont, une fois de plus, eu raison de vingt ans d’efforts pour obtenir la vérité et la justice.

……On prétend à Alger qu’il y aurait erreur sur la personne…. C’est une raison pour enterrer l’affaire ? Ce serait trop facile ! Il faut alors qu’on nous dise où est l’organisateur de ton assassinat. Et que la France le réclame.  

Aujourd’hui en tout cas, les apparences ne sont plus sauves. Hier soir, la chaîne de télévision Arte présentait un reportage sur l’Algérie avec ces phrases terribles. «Connaissez-vous un pays où une élection présidentielle n’intéresse personne ? Dans l’Algérie de Bouteflika, rien ne fonctionne. Les seules choses qui marchent sont l’armée, la corruption et les services secrets».

On ne peut mieux dire que le système est désormais à nu. Le culte de la personnalité remplace les faux suspens électoraux.

Que  penser d’un pays dont le ministre de l’Intérieur prévient que les walis lui rendront des comptes sur les résultats des élections ?

La volonté de contrôler a définitivement pris le dessus sur la volonté d’associer la société, même de manière fictive.

Le système n’a pensé en réalité qu’à tout contrôler et à tout bloquer dans un seul but: durer. Cela a eu des conséquences terribles sur notre pays.

Livrés à tous les prédateurs, des pans entiers de notre société s’effondrent, brisés par la misère, la violence et le règne de l’argent.

Nos enfants se jettent par centaines à la mer pour ne plus vivre l’enfer qu’est devenu notre pays. Peut-on accepter que cela soit la seule façon de résister aujourd’hui ?

Il est urgent que cela cesse. Si il n’y a plus rien à attendre de ce pouvoir, il y a tout à attendre de chacun d’entre nous.

Nos enfants ne nous pardonneront jamais d’avoir abdiqué.

C’est notre responsabilité de leur rendre espoir en cette Algérie à laquelle tu as tout donné. 

C’est notre responsabilité de trouver en nous la force de nous dépasser pour la liberté et la dignité d’un pays, l’Algérie, auquel nous sommes des millions à n’avoir pas renoncé.

Paris, le 5 avril 2009

Photo: www.ffs1963.unblog.fr

Commentaires

  1. Mohand dit :

    Depuis plusieurs jours j’attendais une lueur, une voix, un père pour nous rappeler que nous n’avons pas torts. Que c’est notre devoir d’être des insoumis, de soutenir nos opinions contre toute une armée d’agents lachés contre nous pour nous faire taire.
    Le voila qui jaillit comme une perle , comme un diamant que les années n’ont pas usé, que les ennuis n’ont pas réussi à faire abdiquer, que son sens de l’honneur , sa soif de la vérité, son combat de toujours nous fait cette joie unique de partager avec lui ce qu’il y a de mieux dans l’homme, l’esprit de justice, l’esprit de partage, l’esprit de solidarité et de respect du peuple dont on est issu.
    Merci mon vieux de confirmer que nous n’avons pas torts. Merci d’élever la voix et de nous faire entendre enfin les vérités que beaucoup d’Algériens n’aiment plus entendre. Nous demeurons attachés à des principes, et c’est comme cela que nous voyons notre passage sur cette terre.
    Merci d’etre, à votre âge avancé cette lueur qui manque tant à notre pays. Merci de vivre. Je ne vous vénére pas da lhocine, je n’aime pas le culte de la personnalité, j’ai horreur de ça. Car comme vous le savez, si on doit vénérer quelqu’un c’est à notre père que nous devons songer en premier, mais je vois un vous un symbole un leader, celui qui après mon père , peut prendre une place dans mon coeur. Je vous souhaite une longue vie, je vous remercie de ce que vous avez fait , de ce que vous faites et de ce que vous ferez pour notre pays auquel nous ne renoncerons jamais.
    Mohand.

  2. Noureddine KRIM dit :

    L’Algérie est mon berceau, elle est mon refuge, mon jardin secret, mon intimité, le ventre de ma mère. C’est en Algérie que la douce envie de pleurer me vient, c’est là que je sens la terre sous mes pieds, c’est là que les rochers ont des visages familiers, que les cailloux des chemins escarpés me saluent et semblent avoir des yeux rieurs. C’est là que les arbres me parlent, que les ruisseaux me murmurent à l’oreille leur tendre mélodie…

    Pourtant, vivre en Algérie n’est pas un projet réaliste pour moi.

    Quel paradoxe ! Comment peut-on s’extasier, chérir, adorer un pays et ne point vouloir y vivre ? En effet, pour ne pas piétiner mon jardin secret, ni démolir l’image naïve et idyllique de mon enfance, préférant la conserver précieusement dans un coin de mon cœur, j’ai choisi de vivre dans un pays qui ne m’est pas moins cher, ni moins précieux : la France, pays qui est aussi le mien.

    Voici quelques phrases empruntées au chanteur Algérien Idir : « Pourquoi cette impression étrange que mon pays s’éloigne chaque jour un peu plus et me renvoie une image de plus en plus mythique, alors que j’ai toujours dans la tête une valise prête, mais hésitante ? De cette question découle une conviction : celle d’être un minoritaire ; ici et là-bas… Et en tant que tel, je me sens appartenir à deux pays. L’un m’a enfanté et m’a donné une origine, une histoire, une identité. L’autre m’a adopté et m’a offert un parcours dans lequel je m’exprime totalement. Tel un enfant déchiré par la séparation de ses parents, je suis obsédé par le désir permanent d’établir un pont entre ces deux rives qui me sont chères, étant certain qu’elles ont une identité et une histoire à vivre ensemble. »

    MERCI MONSIEUR HOCINE AIT AHMED.MERCI MERCI

    Noureddine KRIM
    France.

  3. b.farid dit :

    nous vivons actuellement des moments qui risquent de renvoyer l’algerie à une situation d’avant 88 même peut-être pire.
    oui da lhocine tu as raison de dire qu’il y a rien à attendre de ce pouvoir . da lhocine il faut savoir que la majorité de l’élite algérienne a abdique.l’algérien se retrouve désempares son repère et dans une situation sociale son précédent. quoi faire face à ce système corrompu et corrupteur? quoi faire face à une administration au service uniquement des décideurs? quoi faire face à la dureté et la cherté de la vie? quoi faire face à tous ces méfait? merci da lhocine pour tous les efforts que tu fais pour nous éclairais ,je suis convaincu qu’un jour ton combat aboutira .

  4. amgharazzamni a dit dit :

    Oh! Quel bonheur de te lire ya Da El Hocine!Un seul mot de toi et rejaillit en nous la jalousie de l’amour avec lequel nous portons dans nos coeurs meurtris pour notre chere patrie!A chaque fois que tu parles , tu fais revivre en nous la fierté avec laquelle nos vaillants martyrs ont combattu le colonisateur.Cher Da El Ho, tu es le Ho ChiMin algérien, tu nous redonnes courage à chaque fois nous commencions à le perdre!Tes quelques écrits ravive notre flamme de continuer le combat de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme pour lesquels tu as donné toute ta jeunesse etmeme ta vieillesse! Mais lorsque je prononce ce mot vieillesse à ton égard, je tremble beaucoup, car il nous serait trop douleureux de te perdre!Oui cher Da L’Hocine, des hommes de ta race et de ton envergure ne méritent pas de disparaitre un jour, car quel gachis pour les peuples opprimés si cela devait arriver!Je veux quand meme te rassurer que tu as semé de la trés bonne graine et que surtout tu vas léguer aux génératios à venir des convictions pleines d’espoir de vie glorieuse et de bonheur dans tous les coeurs!Ton Premier Secrétaire,Karim Tabbou, fait bien le travail que tu lui as confié,rassures-toi:tu as formé un véritable lion sans peur sans reproches!
    Nous militants du ffs, te demandons tout juste de nous écrire souvent quelques lignes pour nous revigorer et nous redonner de l’espoir par tes mots magiques.
    Longue vie à toi Cher Da El Hocine et nous gardons espoir de te revoir dans un avenir trés proches dans ton cher pays.

  5. justice&verite dit :

    Un Homme Propre.

  6. jamais dire jamais dit :

    als »toute….toute !!! » a u sa part du gateau et la france sa part de notre « ex » grand sahara et alger a sucombé a tout les caprice de la franca laziza a leur coeur sauf pour l’algerietelecom c’été trop flagrant , des fois ils faut laissé le temp au temp « se n’est que parti remise, ALORS L’ACCUSE PEUX RENTRER CHEZ LUI LA MISSION EST ACCOMPLI A 80%

    ps sauf pour mon orthographe ,elle est aussi nul que les bavures de mon etat

    votre cher « RESPECT » est de retour

  7. kateb dit :

    nul ne peut sonder nos coeurs de ranqueur connaitre le degres,envers tous ces gueux qui nougouvernent, qui nous asphyxie, nous tue, nous tortures, nous massacre par milliers, et revient pour nous demander pardon, sans pour autant nous rendre justice, car c’est celui meme qui nous a crusiffier qui marche dans le cortege de nos funerailles , celles la meme qui ne cessent de durer, on nous a tromper depuis le debut et le debut est trop loin pour nous, non pardon on a commencer par nos parents, voir meme avant nos grand parents et puis nous, nos enfants ensuite! mais merde cesseront nous d’etre des laches tout simplement ou cesseront nous d’etre hommes libres tout simplement , ou cesseront nous d’etre tout bonnement, le vent des globes doit souffler sur notre honnorable terre , dlawan anchareg tamurt ahel yenayaghed LWENAS asyaafou rebi,dlawen anevrez ayen aka dagyecqan di zman , pour nos enfants .

  8. Mohand dit :

    Tu ne sais pas ce que ce mot que tu utilises veut dire ! pauvre type infréquentable même dans un blog.
    Je ne sais d’où tu sors mais tu m’en as tout l’air d’un chacal qui ère pour chercher une proie.
    Tu ne mérites pas une mise au point , mais je le fais avec des mots de ton vocabulaire. Akjoun a plus de dignité que toi.
    Bien sur vous aurez compris je m’adresse à ce dernier blogueur qui insulte… Que les autres lecteurs m’excusent de mon intolérance vis à vis de celui qui ne semble pas avoir compris qu’il y a des limites à ne pas dépasser.
    Car comme on dit, avec ce genre de personnes, adharbou yaaraf medharbou.
    Mohand

  9. NOURDINE dit :

    MR OUTAYEB NOURDINE AIN OUSSERA LE 03 JUIN 2008
    PROFESSEUR D’ENSEIGNEMENT
    SECONDAIRE ET TECHNIQUE
    Un citoyen qui rêve ou le rêve citoyen

    Selon les estimations scientifiques, il y’a déjà trois millions d’années qu’Adam et Eve ont vu le jour sur la planète terre non, sur notre planète mère. Avant ils étaient au paradis ; et tout le monde regrette leur erreur fatale, car s’‘ils avaient écouté les conseils du bon Dieu aujourd’hui nous ne serions pas là et malheureusement c’est le diable qui a eu le dessus par ses conseils diaboliques, maléfiques et destructifs.
    Le premier couple humain a donné naissance à deux jolis garçons Habil et Kabil (Abel et Caïn) .Toute la planète terre leur appartenait mais ils n’ont pas pu se mettre d’accord sur le chemin à suivre et chacun voulait imposer sa loi. Par amour de soi et haine de l’autre (jalousie), toutes les forces négatives ont ressurgi dans le cœur de l’un pour mettre fin à la vie de l’autre. Ainsi la guerre entre le bien et le mal a commencé. Et ce n’est pas demain qu’elle va s’arrêter. Mais l’espoir est permis pour que toutes les forces positives réunies puissent un jour avoir le dessus si elles comprennent qu’il s’agit bien de leurs survies.
    Après trois millions d’années dans mon cher pays l’ALGERIE je dois dire que le racisme, le régionalisme, le sectarisme, le favoritisme, le clanisme, le clientélisme ainsi que toutes les triches qui sont devenues des actes de bravoure ont de beaux jours sinon un bel avenir pour prospérer et donner de jolis bourgeons et ce n’est pas les BERRIANNES, CHLEF et autres, passées et à venir qui vont me démentir (contredire).
    Pour éviter les catastrophes à venir, la solution (le remède) réside dans une véritable révolution au sein de l’école, de la mosquée ainsi que tous les organes d’information, sans oublier toutes les arènes sportives lieu et défouloir de toutes les haines accumulées ; l’amour de la patrie ne serait possible sans le respect et l’amour de l’autre quelque soit sa couleur sa langue ou sa religion.
    Il faudrait surtout éviter les solutions de replâtrage; elles ne feraient que reculer les échéances, car il serait très facile de pratiquer la politique « autruchienne »(pas Autrichienne) en se disant que nous sommes les plus beaux, les plus intelligents ; presque des anges. D’autres diront : « non, le racisme, le régionalisme, le sectarisme, le favoritisme ainsi que le clanisme et le clientélisme ne sont que préfabriqués par les ennemis intérieurs et extérieurs et plus particulièrement les sionistes et les impérialistes (impérialismes). »
    Nous ne devons pas croire au père noël, des « guerres » tribales et racistes sous des masques modernes se déroulent au sein même du berceau du savoir et du culte (universités, établissements scolaires, mosquées,…..); alors que dire des autres lieux? Le reconnaitre c’est déjà un pari de gagner.
    Je dois rappeler à ceux qui veulent m’écouter que si tous les médecins de mon cher pays se mettaient d’accord pour cacher à leurs patients tous les cancers, sidas et autres maladies destructives par amour ou par patriotisme, il y a très longtemps qu’on aurait fermé tous nos hôpitaux et à la place du ministère de la santé on aurait le ministère des pompes funèbres.
    L’éducateur que je suis n’a pas le droit de se taire devant les fuites en avant, les politiques « autruchiennes » et du tout va bien dans le meilleur des mondes. A cette occasion, il m’est très agréable de citer monsieur Ferhat ABBAS premier président du G.P.R.A qui affirmait dans sa « provocation » politique pendant les années trente (30): « j’ai interrogé le ciel, la terre ses morts et ses vivants, ils m’ont tous répondu que la nation algérienne n’existe pas ». L’homme avait choqué en son temps, mais il a eu le mérite de bousculer tout un peuple pour qu’il crie son existence. Et je ne peux passer sous silence l’autre « provocation » historique du père du mouvement national algérien monsieur MESSALI HADJ en criant à qui voulait l’entendre en 1936(projet Blum VIOLETTE) au stade des Annassers : « cette terre n’est pas à vendre ». Je termine par le constat amer fait par l’un des grands penseurs musulmans à la fin du dix-neuvième siècle monsieur Mohamed ABDOU: »je suis allé vers l’ouest, j’ai trouvé l’islam mais je n’ai pas trouvé de musulmans et je suis allé vers l’est j’ai trouvé les musulmans mais je n’ai pas trouvé d’islam ». Prions dieu le tout puissant pour qu’il les accueille, ainsi que tous les martyrs de la cause nationale, en son vaste paradis.
    Au 21ème siècle à l’ère du village planétaire je peux dire sans risque de me tromper que la république citoyenne n’existe pas, elle est à construire et le plutôt serait le mieux, sinon les risques sismiques seraient inévitables et incalculables .Toutes les haines accumulées risquent un jour ou l’autre de devenir des bombes à retardement qui ruineront tous les espoirs des générations passées et à venir.
    Aujourd’hui les cagnottes sont bien pleines, on peut se permettre d’acheter toutes les paix (sociales, politiques et culturelles) ; mais que feront nous le jour ou elles seront vides ?
    J’insiste pour dire que je n’ai aucune ambition politique, syndicale ou autre; j’aurai aimé être un simple citoyen anonyme qu’on ne remarquerait que le jour de son enterrement, et je n’ai aucune volonté de porter atteinte à quiconque; mais mon rôle d’éducateur m’interdit de me taire pour dire que si l’on continue sur cette voie suicidaire nos enfants devront se préparer à de nouvelles guerres.
    Nous devons avoir le courage de dire que nous avons échoué à construire une nation, une république pour laquelle ont aspiré tous les martyrs. La presse nationale est là pour témoigner que presque chaque jour que Dieu fait des « guerres » tribales, des violences de toutes les couleurs se déroulent à ciel ouvert dans presque chaque coin d’Algérie pour ne pas dire tous (écoles, lycées, universités, les stades, les mosquées, les villes et villages.).L’école a échoué : la mosquée aussi. Quant à la télévision nationale, à la regarder, le paradis est juste à côté et les acteurs ne sont que les « anges » que nous sommes.
    Nous ne devons pas croire que la YOUGOSLAVIE de TITO est beaucoup plus loin pour qu’on soit contaminé. Et tant que nous refusons de nous regarder dans la glace (miroir) pour constater que réellement nous ne sommes pas des anges mais bien au contraire, on découvrira que notre ennemi est juste en face (dans le miroir) ; les haines et violences ne feront que s’accentuer.
    Et Chaque fois que je relis l’histoire de notre révolution et du mouvement national je mesure à quel point nous avons raté la cible ; alors que tous les moyens de la réussite existent : des milliers d’établissements scolaires, des dizaines d’universités, des milliers de mosquées sans oublier toutes les autres institutions. Tout ces moyens devaient nous ouvrir toutes les voies du progrès mais que constatons-nous ? : Des suicides individuels et collectifs (au sens propre et au figuré), des cadres de tous les secteurs et de tous les âges ne cherchent que la moindre occasion pour fuir vers n’importe quelle destination et par n’importe quel moyen, des prisons qui se remplissent et des milliards de dinars qui s’évaporent en plein jour.
    Dites moi sincèrement quelles sont ces grandes écoles et universités qu’ont fréquenté les martyrs, les militants du mouvement national :les BEN TOBAL ,BOUDIAF,KRIM BELKACEM ,BEN BELLA,ZIGHOUT YOUCEF ,BELOUIZDAD, AIT AHMED,RABAH BITAT,BEN BOULAID,BEN MHIDI,DIDOUCHE MOURAD,DJAMILA BOUHIRED,MESSALI HADJ,ABANE RAMDANE ,BEN KHEDA ,KHIDER,SAAD DAHLEB,AMIROUCHE,OUAMRANE et tous les autres pour qu’ils comprennent que tous les échecs de tous les soulèvements populaires étaient dus aux régionalismes et tribalismes de toutes sortes ? .Il n’ont pas eu besoin de cette armada de stratèges et d’experts pour découper l’ALGERIE en six(6)wilayas (I ,II,III,IV ,V,VI),non pas pour effacer les différences, les diversités et autres mais pour sauvegarder l’idéal commun l’indépendance .La mission incombera après aux générations libres pour construire une Algérie fraternelle, libre et démocratique.
    La nation, la république doivent se construire sur des bases solides ; les compétences, toutes les compétences, doivent être le socle d’une nouvelle Algérie, d’une nouvelle république, la république citoyenne. Celle qui protégera ces enfants, tous ces enfants, de toutes les injustices, de toutes les haines et humiliations.
    Pour cela un vrai plan Marshall doit être concédé à cette Algérie nouvelle pour réaliser le seul le vrai projet qui ouvrira toutes les portes du progrès par la formation de l’homme, toujours l’homme, car ce serait la seule richesse, la seule ressource inépuisable pour construire et sauvegarder l’Algérie éternelle qui résistera à toutes les secousses. Alors, ce jour là, on ne sera pas obligés de marchander les paix, toutes les paix ; elles seront gratuites. L’exemple du JAPON est à méditer : pendant son boom économique des années quatre vingt, des journalistes, en voulant comprendre le secret de cette réussite, ont interpellé le ministre japonais des affaires étrangères, sa réponse a été toute simple : « notre seul secret est le système éducatif »
    Pour lancer ce grand projet un bilan global, des analyses, des expertises seront recommandées pour pouvoir effectuer des opérations chirurgicales, efficaces et définitives de l’histoire moderne de notre pays ; pourquoi pas un congrès national extraordinaire qui rassemblerait toute l’intelligence nationale où qu’elle se trouve, une fois tous les trois ans, ainsi qu’un observatoire pour le suivi entre deux congrès désigné ou élu par les congressistes ?
    Pour terminer je dirais qu’à l’ère du village planétaire c’est être ou ne pas être (to be or not to be ?That is the question) car il n’y’aura pas de place pour les faibles.
    Tout cela ne pourrait pas se faire sans un grand courage politique, locomotive de tout vrai changement. Et n’oublions jamais que l’Andalousie de nos ancêtres est devenue après quelques siècles l’Espagne européenne
    Mais souvenons nous aussi du grand rêve américain de monsieur Martin LUTHER KING en 1968, « I have dream » : « Je fais ce rêve qu’un jour mes quatre enfants vivront dans un pays où ils ne seront plus jugés sur la couleur de leur peau, mais sur leurs capacités. », « I have dream ».
    Demain peut être son plus beau rêve sera réalité : OBAMA PRESIDENT DES ETATS UNIS D’AMERIQUE.

    AVONS-NOUS LE DROIT DE REVER ?

  10. Mohand dit :

    Qui est le cireur de bottes ? Si tu t’adresses à moi, il faudra t’éxpliquer. Ton commentaire n’a pas de sens , il est inutile. Va au fond des choses au lieu de t’occuper du superficiel et des couleurs …
    J’ai répondu à un certain azdin , qui a utilisé des injures au lieu de donner son avis, je constate que son commentaire a disparu , tant mieux en un sens… les lecteurs comprendront.

  11. tinawiren dit :

    Je partage absolument les sentiments nobles des blogueurs qui louent les vertus du grand homme politique qu’est AÏt-Ahmed.

    Rendre hommage à un homme vertueux tel que Da Hocine c’est exactement rendre hommage aux martyrs de la guerre de libération. C’est un homme à l’esprit sain et au coeur pur. Il est resté fidèle à ses principes de Novembre et à sa nature humaine. Il faut être hors norme pour garder ses deux qualités chez un homme politique en Algérie.

    Les lécheurs de bottes, il faut les chercher du côté de ceux qui ont le pouvoir et l’argent. C’est à leurs portes qu’on trouve les fayots et les courtisans quémander bassement leur pitance misérable.

    On ne doit pas écouter la voix vulgaire et vile des microbes qui attaquent encore ici et qui ne savent que souiller la mémoire du peuple et lancent des insanités à tort et à travers.

  12. jamais dire jamais dit :

    dans cett histoire de vote c la personne de luiza baghloule qui me dégeule ,je ne voulais pas le dire , mais c comme l dernier fois qu’on parle du vote, alors je doi le dire
    ya boutef et les lievre et la chatte , voila je l’ai dit

  13. AbdelHak dit :

    Le Diable Bouteflika

    s’acoorde un salire de 25,ooo par mois c’est-à- dire le plus élevé »trés élévé » salaire des presidents de la plante.Mobiliser nous ou-tour de F.F.S.
    Skikda

  14. Mohand Said dit :

    Vérité et justice dans l’affaire MECILI

    http://www.lemaghrebin.com/mapage14/index.html

    Plus de deux décennies après l’assassinat de Maître Ali MECILI devant la porte de son immeuble à Paris, l’affaire traîne toujours devant les tribunaux et tarde à livrer son épilogue. L’assassin présumé, arrêté par la police française au moment des faits, avait été rendu aux autorités algériennes pour le soustraire aux effets de la loi. Les raisons d’Etat se sont dressées tel un rempart devant la justice pour assurer la protection de l’assassin et des commanditaires et perpétuer la logique de l’impunité. Depuis, les appels à la vérité et à la justice sont restés sans suite aucune tandis que l’assassin présumé et les commanditaires du crime jouissent de toutes les libertés de mouvement en Algérie.

    L’opinion publique algérienne garde espoir dans le combat des hommes et des femmes attachés au principe de justice. Le silence criminel, organisé conjointement par les autorités algériennes et françaises, depuis plus de vingt ans a volé en éclats devant la détermination du juge Thouvenot et, enfin, un des présumés commanditaires du crime est accroché à la maille de la justice.

    Des pressions médiatiques de style stalinien, des ballets diplomatiques sournois allant, sans aucune retenue, jusqu’à suggérer aux autorités françaises de stopper une procédure judiciaire régulière avec, en toile de fond, la menace de chantage économique sont déployés pour paralyser la justice française. Rien n’est épargné : bricolage autour d’une homonymie, témoignages improvisés, médiatisation de déclarations d’homme présenté comme félon dans un passé tout récent, étalage et exhibition tout azimut du passé colonial, etc..

    Que pouvons-nous comprendre dans ce déballage affolé ? Rien ! Sinon, l’absence de volonté des autorités algériennes d’œuvrer à faire la lumière sur l’assassinat de Maître Ali MECILI commis le 7 avril 1987.

    Quel crédit accorder à la souveraineté d’un Etat qui ne contribue pas à faire la lumière autour de l’assassinat d’un de ses citoyens ?

    Comment comprendre que l’Organisation Nationale des Moudjahidines exige, des anciennes autorités coloniales, la vérité sur l’assassinat de Larbi Ben M’Hidi et cache cette même vérité sur la liquidation de son compagnon, Abane Ramdane, tué par ses pairs ? Comment accepter de nouveau le silence complice de l’ONM sur le meurtre d’Ali Mécili, membre de l’Armée de Libération Nationale, commis par des officiels algériens?

    Il est difficile de retenir dans ce contexte la non implication des autorités algériennes dans l’assassinat de Maître Ali MECILI. S’il semble que les dirigeants actuels ne sont pas directement en cause dans cette affaire, il leur reste cependant un gage à donner pour leur éviter d’être impliqués dans ce crime politique : il consiste à livrer à la justice le présumé assassin: Abdelmalek Amelou, réfugié en Algérie.

    Alger, le 11 Décembre 2008 Liste des premiers signataires : Abdedouche Said Etudiant, Achab Ramdane Linguiste, Addi Lhouari Sociologue,Ait-Bachir Nacer Pharmacien, Aknine Arab Ingénieur, Ali Yahia Abdennour Président d’honneur de la LADDH, Benchabane Ali Retraité, Benchenouf Djamal Journaliste, Benderra Omar Expert en finances, Boukari Said Enseignant, Boutmeur Samir Etudiant, Chemakh Said Universitaire, Chebi Idir Etudiant, Djouber Ali Ingénieur, Fethi Mokrane T.S de santé, Ghazi Hidouci expert en finances, Hamadache Boualem travailleur social, Hanifi Massinissa Etudiant, Issad Mohand Amokrane retraité, Kacer Mourad Ingénieur, Kacer Noureddine Economiste, Hammad Mohamed Etudiant, Kejat Said Juriste, Khalfoune Tahar Universitaire, Khellil Mouloud Retraité, Khellil Said Pharmacien, Lakabi Arezki Retraité, Lalam Abderahmane Journaliste, Laribi Madjid Journaliste, Leghima Djilali Moudjahid, Megari Rachid Responsble sportif, Mezdad Amar Ecrivain, Nait-Maouche Mouhoub Moudjahid, Ouabadi Ali Médecin, Ouali Mohamed Ingénieur, Ould Braham Ouahmi Chercheur, Ramdani Salem Moudjahid, Sadi Hand Mathématicien, Taguemout Mokrane Enseignant

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