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Archive pour le 10 avril, 2009
Le journal El Mundo consacre un article au blog d’El Mouhtarem
Rosa Meneses (Enviada especial) | Argel
Como imbuido de la esquizofrénica personalidad de Argelia, El Mouhtarem también lleva una doble vida. Una, callada, para ganarse el pan y otra, libre, para alimentar su espíritu inquieto. Periodista en un diario oficial que sigue la línea del régimen, sólo da rienda suelta a su verdadera identidad cuando, ya solo en su casa, se conecta a internet. El Mouhtarem es uno de los blogueros con más éxito de Argelia. Y su blog se ha convertido en poco tiempo en un foro de debate crítico con el poder establecido.
« Sé que vivo una especie de esquizofrenia de la que no puedo salir sin volverme loco. Pero es parte de la esquizofrenia colectiva que vivimos los argelinos », afirma El Mouhtarem, pseudónimo tras el que oculta su verdadera identidad este intelectual argelino. Se refiere a una Argelia que está dividida entre los que ostentan el poder y los que sueñan con la democracia prometida tantas veces.
Inmersas en la ‘carrera’ por las elecciones presidenciales que se celebran este jueves, las dos Argelias miden sus fuerzas. Una se empeña en hacer valer unos comicios en los que hay seis candidatos pero sólo uno, el actual presidente, Abdelaziz Buteflika, con posibilidades de ganar. La otra, lucha por sobrevivir al día a día mientras sucumbe a la apatía y la desesperanza.
En medio, los partidos de la oposición han hecho un llamamiento a la abstención para no participar en unas elecciones que, dicen, están decididas de antemano. El FFS defiende la opción del boicot desde que Buteflika es presidente. Este año, se ha sumado el partido Reagrupamiento para la Cultura y la Democracia (RCD), cuyo líder, Said Sadi, se presentó a las elecciones de 2004. Otras figuras políticas como Abdala Yabala, ex dirigente del islamista Islah que también fue candidato en 2004, han renegado de las urnas. « La arena política lleva una década cerrada », sostiene.
El boicot tiene en Internet uno de sus puntos fuertes: escapa al control del aparato del poder. Como catalizador de opiniones, la red ha logrado crear un espacio en que los argelinos pueden expresarse sin miedo a represalias. Bajo la cobertura del anonimato, muchos pueden ejercer una libertad que en el mundo real les costaría su puesto de trabajo. Como al propio El Mouhtarem.
En la constelación de páginas que llaman al boicot destaca www.boycott-dz.com, que combina un diseño joven y fresco con artículos y opiniones de los internautas. Ha alcanzado ya al menos 70.000 visitas. También hay un grupo por la abstención en Facebook. El blog de El Mouhtarem, www.ffs1963.unblog.fr, tiene un diseño funcional y sencillo, pero es uno de los que tienen más visitas en la Red. En 18 meses, ha recibido un millón de internautas, a razón de 4.000 por día.
« Mi intención es suscitar el debate y crear un foro donde la gente pueda expresarse con libertad », comenta a EL MUNDO desde un café de la calle Didouche Mourad, la principal arteria del centro de Argel. El acceso a Internet es libre en Argelia, donde no hay páginas bloqueadas por el Gobierno, como ocurre en Túnez. « Dicen que ya tienen preparado un sistema informático para bloquear páginas de Internet, como hacen en China. Utilizarán como excusa la cibercriminalidad y la presencia del movimiento yihadista en Internet para prohibir algunos sitios que no tienen nada que ver con esto », comenta.
La France félicite Bouteflika pour sa victoire à la présidentielle
La France a félicité vendredi le chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, pour sa victoire à la présidentielle, en refusant de faire un commentaire sur les chiffres de participation et de résultat. « La France présente ses félicitations au chef de l’Etat et lui adresse ses voeux de plein succès dans ses hautes fonctions pour son nouveau mandat », a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Eric Chevallier. Interrogé sur les chiffres des résultats, il a répondu: « Nous n’avons pas de commentaire particulier à faire sur ces chiffres. Il ne revient pas à la France de commenter des chiffres de participation ni des chiffres de résultats ». « Il y a des observateurs de l’Union africaine, de l’Organisation de la conférence islamique, de la Ligue arabe qui sont présents en Algérie. On prendra connaissance de leur rapport ». « Le scrutin s’est déroulé dans le calme, en tout cas, dans l’état des informations dont on dispose aujourd’hui », a-t-il précisé. Source AFP
Bouteflika a obtenu 90, 24%
Il y a 10 minutes, le ministre de l’Intérieur a annoncé les résultats définitifs des élections.
Nombre d’électeurs: 20.595.683
Nombre de votants: 15. 351.305
Taux de participation: 74, 54%
Nombre de bulletins nuls: 1.42.727
Suffrages exprimés: 14.308.578
Abdelaziz Bouteflika: 12.912.705 voix (90,24%)
Louisa Hanoune: 604.258 voix (4,22%)
Moussa Touati : 330.570 voix (2,31%)
Mohamed Djahid Younsi: 196.674 voix (1,37%)
Ali-Fewzi Rebaïne: 133.129 voix (0,93 %)
Mohamed Said: 132.242 voix (0,92%)
Zerhouni annonce les résultats de l’élection en violation de la loi
Le simple fait que le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, annonce le taux de participation au scrutin présidentiel et la proclamation des résultats est déjà la preuve manifeste de la fraude et de la falsification des résultats, car la loi électorale, dans ses articles 165 et 167, impose aux commissions électorales de wilaya d’envoyer les résultats, sous plis cachetés, au conseil constitutionnel qui proclamera les résultats. D’où le ministre de l’intéreur a obtenu les chiffres, sinon ses propres chiffres préparés à l’avance ? Est-ce que la poste travaille le vendredi pour acheminer le courrier dans un temps record? Est-ce que le conseil constitutionnel a veillé toute la nuit pour ouvrir les enveloppes et consolider les résultats. Tout cela est matériellement impossible. Cher Mohammed Essaid, la loi vous donne le droit de faire un recours devant le conseil constitutionnel pour annuler les résultats de la fraude. Avez-vous fait quelque chose? Ce qui est valable pour vous l’est pour Louisa, pour Moussa et les autres figurants. Soyez cohérents avec vous-mêmes. Relisez le code électoral pour constater que la fraude a été organisée par anticipation. Maamar Boudersa
Mohamed Said dénonce la fraude
Le candidat au scrutin présidentiel Mohamed Said a dénoncé hier des dépassements enregistrés durant l’opération de vote. A Oum El Bouaghi, selon Mohamed Said, les responsables d’un bureau de vote ont changé une urne vide par une autre contenant 500 voix du candidat Bouteflika. A Sidi Bel Abbès, le vote s’est effectué sans la présentation de procuration, ce qui a permis une fraude à grande échelle. A Sedrata dans la wilaya de Souk Ahras, le chef de daïra a exigé un taux de participation et un vote massif au profit du président candidat. À Relizane, les responsables des bureaux de vote ont omis de rédiger des procès-verbaux. A Kouba (Alger), les citoyens ont été interdits d’entrée pour assister au dépouillement. El Mouhtarem
Moussa Touati crie à la fraude
Le candidat au scrutin présidentiel, Moussa Touati a fait part hier de l’interdiction d’accès à ses représentants dans certains bureaux de vote. Il y a aussi cette caravane d’une trentaine de bus remplis de citoyens qui a quitté mercredi soir la capitale en direction de Ghardaïa. Les occupants des bus ont bénéficié du transport et de la nourriture pour aller voter. Avec quel argent ? Et dans quels bureaux de vote ?» A Tébessa où le nombre d’inscrits est de 392 573, le nombre de votants donné à 8h du matin est de 309 311, ce qui représente un taux de 70,79%. A Aïn Defla, il a été constaté par un surveillant du FNA, lors du contrôle de l’urne avant l’ouverture du bureau de vote, qu’elle était bourrée. En exigeant l’ouverture des autres urnes, il s’est heurté à un refus ferme du chef de centre. «Les membres des corps constitués en tenue civile ou encore les étudiants acheminés par les bus du COUS vers les bureaux de vote et leur entrée en masse dans les écoles a permis aux caméras de l’ENTV d’offrir des images illusoires d’une participation massive», a déclaré Moussa Touati. Synthèse d’El Mouhtarem/ Source La Tribune
Djelloul Djoudi: « On a voté à ma place! »
Celui qui fulminait et se refusait à toute déclaration pour ne pas «dire n’importe quoi», c’est Djelloul Djoudi, directeur de campagne de Louisa Hanoune. Et pour cause. On a voté à sa place. Non pas parce qu’il ne s’était pas déplacé au bureau de vote de sa commune. En se rendant au centre de vote Ahmed Ayadi de la commune de Mohamadia à Alger, il a été désagréablement surpris de voir que quelqu’un l’a fait à sa place. C’est un cas concret. Edifiant. Des citoyens sont venus au siège du PT pour dire qu’ils n’ont pas trouvé leurs noms sur les listes alors qu’ils y étaient inscrits. On apprendra, au quartier général du Parti des travailleurs, que les militants ont été maintenus à l’extérieur des bureaux de vote par les scrutateurs avant de prendre la poudre d’escampette vers le siège de l’APC.
Fraude et dépassements
A Tamentfoust, à l’est d’Alger, des contrôleurs du candidat Djahid Younsi ont été empêchés d’accéder aux bureaux de vote par le chef du centre. Idem pour Soumaa dans la wilaya de Blida où les membres de la commission communale de surveillance des élections l’ont été également. Source La Tribune
Il a rêvé de mourir sur un trône !
Il a rêvé de mourir sur un trône, il mourira sur un trône, celui qui veut achever l’histoire de notre pays. Ceux qui le portent et qui le protègent lui ont accordé tout ce qu’il désire à condition qu’ils promulguent des lois qui leur accorderont l’impunité nationale et si possible internationale (en accordant à certains pays influents tous les contrats qu’ils souhaitent et avec toutes les facilités qui s’y attacheront à eux), les laisser continuer à se servir des richesses qui appartiennent en réalité au peuple et rester jusqu’à ce qu’ils décideront ou jusqu’à ce qu’il meurt (s’il est docile et non dangereux, au moins d’une façons concréte, pour eux). Fakhamatouhou a revendu l’Algérie à l’occident sous couvert des Dafistes qui sont devenus entre temps des généraux et des hommes très riches, très puissants et très violents en cas de danger pour le système qu’ils ont installé patiemment et qu’ils veulent léguer à leurs enfants ou à leurs proches. Au fond, Fakhamatouhou a une haine mystérieuse et brutale du peuple et de ses richesses matérielles et humaines. C’est pour ça qu’il a accepté de se vendre pour se venger avec toutes ses forces. Par Ammi Said