Mohamed Hachemaoui: « Le régime autoritaire a empêché toute action et toute institutionnalisation de l’autonomie politique »
Le politologue Mohamed Hachemaoui explique à El Watan que la situation de « léthargie » des partis d’opposition a été voulue par un régime autoritaire qui a empêché toute action et toute institutionnalisation de l’autonomie politique et syndicale. « Nous vivons sous l’état d’urgence qui donne des pouvoirs exceptionnels à la police. Et cet état empêche l’institutionnalisation d’une classe politique et d’une société civile », explique-t-il. Pour M. Hachemaoui, le maintien de l’état d’urgence, depuis 1992, et les pratiques du pouvoir qui vont de la répression musclée à la corruption politique en passant par la cooptation et le clientélisme ont des conséquences néfastes sur l’opposition. Afin d’avoir une intelligibilité de cette situation, il faut, dit-il, remonter à la fin des années 1980 et au début de la dernière décennie. « De tous les partis qui sont nés après la libéralisation de la vie politique, il y en a trois qui ont une base sociale et qui ont pu mobiliser, en l’occurrence le FIS, le FFS et le FLN. Les autres n’avaient pas d’ancrage, mais ils ont, en revanche, bénéficié d’une forte médiatisation », souligne-t-il.
Selon lui, la programmation de l’échec de l’opposition a commencé après l’arrêt du processus électoral en 1992. La parenthèse de l’ouverture politique entamée, en 1989, a été vite refermée suite à l’éviction du gouvernement réformateur en 1991. »On était dans une époque de sortie du régime autoritaire et ce conflit (éviction des réformateurs) a remis en cause la libéralisation politique », enchaîne-t-il. Le renvoi des réformateurs et la mise en place de l’état d’urgence ont favorisé, soutient-il, la sauvegarde du système puis sa consolidation. « La répression, le terrorisme et la violence qui ont duré plus d’une dizaine d’années ont fait qu’il ne reste des partis d’opposition que des lambeaux. La preuve est qu’ils ne peuvent plus mobiliser », ajoute-t-il. Cette situation a un coût très élevé pour les partis d’opposition. Il est difficile pour eux de mobiliser, de s’unir et de jouer un rôle de socialisation de la société. « Dans un régime autoritaire, l’opposition a un coût très élevé. »
regardez-moi ça !!!!
A comparer Bouteflika=Hitler et Zerhouni+ouyahia+said bouhef=Naegelen
Hitler a dit:
plus c’est gros, plus ça passe.
On peut tromper tout le monde quelques temps,
on peut tromper quelques uns tout le temps,
mais, on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps.
Boutef-atika a exigé un score gros et gras et le drs le lui fabrique tant que la france OFF-icielle le couvre et protege alors ca passe un certain temps mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps… les bureaux de votes etaient pratiquement VIDES apres 12h et partout sur tout le territoire national malgré les buss du cous d’ouyahiya et said BouHef…
11 avril 1948:
Naegelen est chargé de faire de « bonnes élections » (Algérie) Le statut de l’Algérie du 20 septembre 1947, reprend le projet Bidault d’inspiration fort conservatrice. Alors que les représentants des « indigènes » demandent l’association pour les uns, l’indépendance pour les autres, ce statut définit l’Algérie, de même qu’en 1900, comme un groupe de départements doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière.
Un gouverneur général nommé conserve le pouvoir exécutif, le législatif reste du domaine de l’Assemblée Nationale française.
L’Assemblée algérienne a des attributions essentiellement financières.
La représentation y est dite « paritaire » : 60 délégués du premier collège, 60 du second.
Le premier collège comprend 464 000 citoyens français (hommes et femmes), et 58 000 « Musulmans ».
Le deuxième 1 300 000 électeurs « musulmans ».
On dénombre alors en Algérie 922 000 Européens et 7 860 000 « Musulmans ».
Les clauses qui annonçaient des progrès réels (suppression des communes mixtes, indépendance du culte musulman, enseignement de l’arabe, droit de vote aux femmes « musulmanes »), restent des promesses vaines parce que soumises à des décisions de l’Assemblée algérienne et subordonnées à l’impossible majorité des deux tiers. Les députés « musulmans » algériens, même modérés, avaient refusé unanimement ces dispositions.
Le 11 février 1948, Edmond Naegelen, est nommé gouverneur général d’Algérie en remplacement d’Yves Chataigneau, jugé trop faible. Celui-ci avait tenté désespérément de faire appliquer le statut de 1947, combattu par les colons. « Membre éminent de la SFIO, Naegelen n’a été choisi que pour couvrir le sabotage pratique dudit statut. ». Il ordonne à l’administration de faire de « bonnes élections » .
Réalisée « sous le signe de la fraude, de la peur et du sang » les 4 et 11 avril, cette élection avait été minutieusement combinée et réglée pour confirmer, à l’échelle du pays, les résultats passablement trafiqués des élection municipales.
Au premier collège: cinquante-cinq députés de droite, quatre socialistes, un communiste.
Au second collège, quarante-deux élus(?) « administratifs » ,
neuf MTLD (Messali Hadj),
huit UDMA (Fehrat Abbas), un socialiste.
« Mais alors que le premier tour laissait pressentir une nette victoire du MTLD, une gigantesque opération de trucage dénatura totalement le scrutin du second tour.
Le bourrage des urnes, l’arrestation préventive des assesseurs suspects et le quadrillage des douars par l’armée aboutissaient à « l’élection » de 41 candidats administratifs (sur 60) [...] » «
Les élections qui suivirent [en 1951 et 1954], furent toutes des triomphes pour l’administration.
Mais la validation constante de ces « élections » par les Assemblées de la IVème République fit partager à la France la responsabilité de ces errements.
A pratiquer cette politique, les gouverneurs Naegelen puis Léonard désespérèrent les Musulmans mais gagnèrent l’amitié reconnaissante des Français d’Algérie.
Persuadés que la ruse et la force pourraient maintenir le statu quo, ceux-ci ne firent aucune concession. ».
On comprend la sombre prophétie qu’aurait formulée Ferhat Abbas devant le maréchal Juin: « Il n’y a plus d’autre solution que les mitraillettes. »
Sources :
André Mandouze, Mémoires d’outre siècle: D’une résistance à l’autre, Ed. Viviane Hamy, 1998, page 183-184; Ch.-Robert Ageron, Histoire de l’Algérie contemporaine, Que Sais-je n, page 97; Bernard Droz, Evelyne Lever, Histoire de la guerre d’Algérie, Seuil-Histoire, 1982, page 33-36.
Au bon entendeur
l’état d’urgence, illegitime,
favorise la sauvegarde du système puis sa consolidation.
Cet etat d’urgence favorise aussi La répression, la creation des groupes terroristes, le terrorisme et la violence qui ont duré plus d’une dizaine d’années ont fait qu’il ne reste des partis d’opposition que le FFS et les autres se sont transformés en lambeaux grace aux coups d’etats du drs.
La preuve est, ni ce regime assassin ni les pauvres partis du pouvoir et/ou qui gravitaient autour de ce pouvoir ne peuvent plus mobiliser”,
mais le FFS a prouvé qu’il est capable de mobiliser.
De meme le pouvoir assassin et sanguinaire sait que le FFS est du solide malgré les agents du drs qui avaient tenté vainement de le faire sauter comme les autres partis et ce depuis 1963 á nos jours.
Nous avons tous temoigné que
1. le pouvoir utilise des moyens colossaux de l’etat pour mobiliser un petit monde/peuple cad des leches bottes et des petits bandits qui ont generalement des pepins avec la justice…
2. le FFS lui suffit qu’il fait un petit appel et le peuple repond OUI et en masse sans les buss de l’etat ni l’argent du tresor publique…
Le temps joue en faveur du FFS et des forces vives de la nation pour une algerie etat de droit quelque soit le temps que ca prend …
la france coloniale avait quitté OFFiciellement l’algerie apres 132 ans meme si elle avait triché en laissant ses sequelles qui nous massacrent aujourd’hui mais nous les aurons tot ou tard et nous sommes en cours… une REVOLUTION PACIFIQUE SANS EFFUSION DE SANG.
Il est difficile pour ce pouvoir de frauder eternellement car tout se retournera contre lui-meme meme si leur protecteur s’appelle la FRANCE OFF-icielle qui risque des pepins graves avec le peuple algerien.
“Dans un régime autoritaire, l’opposition=FFS a un statut de liberateur.”
Amicalement votre