Il y a une année, le 27 avril 2008, les communes voisines de Chlef et de Chettia étaient secouées par de violentes émeutes. Conséquences: 130 jeunes arrêtés et écroués et des dégâts matériels importants causés à des biens publics et privés. Parmi les mis en cause, certains ont été condamnés à des peines allant d’un an à cinq ans de prison ferme, d’autres, au nombre de 77, seront jugés mercredi prochain pour les mêmes faits, à savoir destruction de biens publics et privés, incendie, vols, pillage, attroupement et violence contre les forces de l’ordre. Le facteur déclenchant de ces émeutes a été sans conteste le procès intenté par l’ex-wali de Chlef – muté depuis à Annaba – contre le coordinateur des sinistrés, Mohamed Yacoubi, pour «diffamation et outrage à fonctionnaire». En fait, ce dernier s’était exprimé dans la presse sur «l’annulation d’une aide à la reconstruction de 100 millions de centimes pour chaque famille et sur la carence et le silence des autorités quant à la prise en charge du dossier en général des habitations en préfabriqué», rapporte El Watan.
Commentaire: des émeutiers sont en prison d’autres seront jugés dans une semaine, alors que Mohamed Yacoubi a soutenu la candidature de Abdelaziz Bouteflika. El Mouhtarem