Archive pour mai, 2009

Ali Lemdani quitte le CNAPEST !

ali.bmpAprès un long silence qui aura duré près de dix mois, je me résous à faire la présente déclaration, afin de répondre aux interrogations et aux appréhensions de nombreux collègues quant à mon engagement au sein du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST).

 

Après mûre réflexion, et par devoir de vérité et d’honnêteté intellectuelle pour les milliers de collègues qui ont foi dans le combat pour l’émergence d’un syndicat libre et autonome, imprégné des valeurs démocratiques, je viens solennellement annoncer ma décision de démissionner du CNAPEST.

 

Les motifs m’ayant contraint à prendre cette décision peuvent être résumés à travers les principaux points suivants :

 

1- L’absence de libre débat démocratique au sein du bureau national qui a dévoyé le CNAPEST de sa vocation originelle qui est d’être le fidèle représentant des revendications de la base. Ce n’est pas un secret pour personne de dire qu’aujourd’hui le syndicat est accaparé par un groupe très restreint de «super membres» qui agissent en maître des lieux et prennent toutes les décisions en solo, loint de tout débat transparent, les autres membres étant relégués au statut de figurants.

2 -Les conditions de préparation et d’organisation du premier congrès de mise en conformité, en juillet 2008, ont par ailleurs, définitivement balayé l’espoir de faire du CNAPEST un syndicat fonctionnant selon les règles de la démocratie et de la transparence.  

 

Les signes annonciateurs d’une dérive ont commencé avec la préparation et l’organisation du congrès. Les «super membres» qui se sont autoproclamés organisateurs du congrès ont procédé, sans consultation préalable, à l’installation de la commission de préparation dont les membres se sont portés candidats à l’élection aux structures dirigeantes du syndicat en violation des règles élémentaires de la démocratie.

 

Lors du déroulement du congrès, l’opacité et le travail de coulisses ont été érigés en règle de fonctionnement. Ainsi le congrès s’est déroulé dans un verrouillage total. Parmi les irrégularités, on peut évoquer entre autres l’absence de l’installation de la commission de préparation de résultions et la non tenue d’une plénière. A la surprise générale des congressistes, les statuts du syndicat ont été amendés sans débat.

 

Sanctionnant mon engagement pour un fonctionnement démocratique du syndicat, le complot préparé en coulisses par le groupe des «super membres» qui a conduit naturellement au non renouvellement de mon mandat de membre de bureau national.

 

En contradiction avec les statuts du CNAPEST (article 10), les membres du bureau national, en acceptant récemment le détachement, se sont définitivement éloignés de la base et de la prise en charge de ses problèmes socioprofessionnels.

 

Dans ces conditions, vous comprendrez que ma décision est pleinement justifiée. Ma conscience, mes engagements pour la liberté syndicale et la liberté d’expression ne m’autorisent pas à apporter ma caution à un syndicat transformé en appareil, en totale déviation avec l’idéal voulu par les professeurs. 

Djamel Ferdjellah: « Le RCD navigue à vau l’eau »

ferdjellah.jpgLe RCD s’englue chaque jour davantage dans une crise structurelle de fonctionnement démultipliée par un isolement externe en voie d’être une impasse mortelle.

Le RCD navigue à vau l’eau, déchiré entre la haute et noble ambition d’un programme et d’un discours démocratiques et une gestion autoritaire conduite d’une main de fer au service d’un président inamovible. Les humeurs tiennent lieu de ligne politique, donnant une image récurrente de la pratique du grand écart. La confusion née de l’incohérence de la ligne installe une illisibilité qui désoriente le collectif militant et l’opinion publique. Le conseil national ordinaire, qui n’a pas été convoqué depuis sept mois au mépris des statuts, est en droit et en devoir de savoir les causes de ce retard et de connaître, entre autres, les tenants et les aboutissants des gels et des dégels des activités du parti. La substitution de l’emblème national par un drapeau noir est un autre dérapage qui invite cette instance souveraine à remettre de l’ordre dans la prise de décision. A ce sujet, l’opinion doit savoir que moi-même et d’autres camarades de lutte avions arraché publiquement le drapeau noir du fronton du siège régional de Béjaia pour y remettre l’emblème national.

 

Ravalé au rang de rhétorique, le discours démocratique est le plus souvent convoqué pour mieux maquiller des pratiques aux antipodes de nos idéaux fondateurs. Le noble objectif de rajeunissement de l’encadrement est instrumentalisé pour opérer une rupture générationnelle à travers la liquidation de la vielle garde, à l’exception de Said Sadi, qui s’assure ainsi la pérennité à la tête du parti.

 

Le chef panique devant la prise de conscience des militants et la résistance désormais ouvertement exprimée par les cadres contre les pratiques autocratiques. Depuis 2007, le président du parti a entamé une nouvelle campagne de répression interne indigne de la mémoire des martyrs tombés pour la démocratie.  Pas moins de 8 membres du secrétariat national ont été «liquidés». Des réponses policières sont avancées devant l’absence d’arguments politiques.

Les soupçons et les peurs du président tiennent lieu de chefs d’accusation. La commission de discipline, désignée et soumise aux ordres du chef, ne cesse pas de broyer des cadres, continuant sa folle course à l’exclusion.

En ce moment, une imminente purge se met en place avec force calomnies et mensonges à base de rumeurs contre deux à cinq éminents cadres dirigeants. Certains ont remis de leur propre initiative leurs démissions du secrétariat national. Phénomène que ne supporte pas le président qui a toujours tenu à être le seul qui nomme et qui dégomme.

Le conseil national laissera-t-il se consommer cette saignée avancée ? Alger, le 31 mai 2009 

Déclaration de la section du FFS de Béjaia

ffs.jpgLe mercredi 27 mai 2009, la cour criminelle de Médéa a condamné  à perpétuité Mohamed Baba Nedjar pour un crime qu’il n’a pas commis, comme il ne cesse de le clamer. C’est abominable d’autant plus que le dossier est complètement vide du point de vue de preuves l’accablant. 

En fait le seul crime que Mohamed a commis est son engagement au sein de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme et du FFS. Une cabale judiciaire montée de toute pièce par les tenants du système et la maffia locale a jeté Mohamed Baba Nedjar dans la machine infernale de la justice qui a décidé de le broyer en prononçant au nom du peuple, sa condamnation à perpétuité.

C’est pourquoi, nous militants du FFS de la section de Béjaia demeurerons aux cotés de ce brave militant jusqu’à ce que justice soit rendue. Ainsi, de Béjaia, nous adressons deux messages: 

- A toi MOHAMED,  nous te disons: Tiens bon, demain tu seras libre, car nous sommes persuadés que tu es innocent et que la vérité finira par triompher. 

- A vous, manipulateurs de tout bord, nous vous disons que l’engagement politique au sein du FFS n’est ni un tort, ni un crime, bien au contraire c’est un droit sinon un devoir pour tout citoyen convaincu de la nécessité de l’instauration d’une véritable démocratie dans son pays.

Aussi, n’en déplaise à tous les détracteurs, la justice triomphera et le combat pour la liberté, la dignité et la démocratie aboutira et la deuxième République aura son avènement.

Le 1er secrétaire, Karim Bourai

Tiaret: Un imam détourne l’argent de la mosquée !

mosqueealkebiralgerie432.jpgLe procureur de la République près le tribunal de Tiaret a ordonné hier après-midi la mise sous mandat de dépôt d’un imam officiant au niveau de la mosquée «Errahma», implantée dans un populeux quartier de la périphérie sud de la ville de Tiaret, a rapporté le Quotidien d’Oran. L’imam est poursuivi pour s’être rendu coupable d’un détournement de fonds en ouvrant sans autorisation préalable les caisses contenant l’argent issu des donations des fidèles et autres bienfaiteurs. L’imam a été dénoncé aux autorités grâce à un film-vidéo tourné en cachette par le gardien de la mosquée le montrant en train d’accéder seul à la mosquée pendant plusieurs jours de suite, selon le président de l’association de la mosquée qui s’est porté partie civile. Le mis en cause comparaîtra devant la juridiction compétente prochainement, a-t-on encore précisé auprès du parquet général de la wilaya.

La facture d’importation de médicaments: 15 % de hausse en quatre mois !

medicament.jpgSelon les statistiques du CNIS, l’importation de médicaments durant les quatre premiers mois de l’année 2009 a connu une hausse de près de 15 % par rapport à la même période de l’année 2008. La facture d’importation de médicaments continue ainsi de tendre à la hausse, en passant de 455,44 millions de dollars durant les quatre premiers mois de l’année écoulée à 523,55 millions pour la même période de l’année en cours. Pour le seul mois d’avril 2009, la facture a atteint 156,75 millions de dollars, en évolution de 4,44 % par rapport à celle du mois d’avril 2008.

42ème FIA: Bouteflika boude les producteurs nationaux

fiabig.jpgLe président Bouteflika, accompagné du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et son staff gouvernemental, s’était contenté de rendre visite aux participants étrangers et non aux entreprises nationales. Abdelaziz Bouteflika, silencieux, a entamé sa visite par le stand italien avant de bifurquer sur le stand français. Il a aussi fait une halte au niveau du stand américain avant de conclure sa visite expéditive par un petit arrêt au stand canadien. Les entreprises nationales, ayant pris part à cet événement, ont été laissées sur leur faim. Et pourtant, le Premier ministre n’a cessé de promettre monts et merveilles aux investisseurs nationaux, lors de la présentation de son plan d’action devant les membres des deux Chambres du Parlement. Mais un problème de fond se pose : la Foire internationale d’Alger devra désormais répondre impérativement au « cahier des charges » de type standard applicable à tous les pays. Extrait d’un article de Ali Titouche El Watan

RCD: Ali Brahimi suspendu, Tarek Mira dans le collimateur

miratarik1.gifbrahimi.jpgAprès l’exclusion, en avril, du député de Béjaïa et vice-président du parti, Djamel Ferdjellah, la direction national du RCD a procédé récemment à la suspension du député de Bouira, Ali Brahimi. Selon une source proche du parti de Saïd Sadi, M. Brahimi, membre de la direction du RCD, a été suspendu arbitrairement. «Ali Brahimi dérange depuis qu’il a émergé dans son travail de législateur. Il est devenu suspect depuis qu’il a déposé des propositions de lois au niveau de l’APN, notamment celle relative à l’abolition de la peine de mort en Algérie», explique notre source.

Par ces mesures disciplinaires visant d’anciens cadres du parti, le président du RCD, affirme notre interlocuteur, veut liquider la vieille garde pour gagner encore dix ans à la tête du parti. Par ailleurs, notre source souligne que d’autres cadres, à l’instar de Hamid Lounaouci, député d’Alger, et Tarik Mira, député de Béjaïa et ancien secrétaire aux relations internationales sont marginalisés depuis quelques mois par les instances dirigeantes du parti.

«Le député Mira dérange la direction du parti depuis qu’il revendique la libération des espaces internes et externes pour un vrai débat démocratique», explique notre source. Et d’ajouter: «Le député de Béjaïa revendique un ensemble de questions qui concernent la chose publique au sein du parti, ce qui irrite le chef du RCD et son clan.» Notre source affirme, par ailleurs, qu’il ne peut pas y avoir de regroupement de l’opposition si en son sein déjà il n’y a pas d’espaces d’échanges sans s’attirer les foudres de la direction. Pour rappel, Ali Brahimi et Tarik Mira étaient membres de la direction nationale du FFS avant de rejoindre la direction du RCD qu’ils n’ont pas quittée depuis 1996. B. Ch.

Le FFS de Ghardaïa appelle à une grève des commerçants

nedjar.jpgEn guise de solidarité avec le jeune Mohamed Baba Nedjar, condamné mercredi à perpétuité par la cour criminelle de Médéa, la fédération du Front des forces socialistes (FFS) de la wilaya de Ghardaïa a appelé hier à une grève générale des commerçants pour la journée de demain. «AFIN de contenir la colère des jeunes contre un procès injuste et injustifié et pour exprimer pacifiquement leur rejet de cette situation, la fédération du FFS de Ghardaïa demande aux commerçants et artisans de la wilaya d’exprimer leur refus de l’injustice et des dépassements en observant une grève générale lundi 1er juin», a noté le communiqué du FFS.  Pour rappel, Mohamed Baba Nedjar (24 ans) a été condamné le 6 juin 2006, en première instance, à la peine capitale pour une affaire de meurtre. En effet, le 20 octobre 2005, Baba Nedjar a été arrêté dans le cadre de l’affaire de l’assassinat de Bezine Brahim, président de l’antenne du Croissant-Rouge algérien, brûlé vif par deux personnes encagoulées. Après trois ans de prison et deux reports, l’accusé qui clame toujours son innocence, a été condamné à perpétuité. Un verdict qui a surpris la famille de l’accusé, ses avocats et le FFS. B. Ch.

Evolution de l’appareil judiciaire de la logique de l’injustice à la logique du « dazou m’ahoum » !!

justicepourbabanedjar2.jpgDr Kamaleddine Fekhar, Ghardaïa le 29 mai 2009

Encore une fois et à pas constants, l’appareil judiciaire algérien a prouvé sa totale et humiliante dépendance allant jusqu’à la servilité – avec tout ce que cela comporte comme sens – au pouvoir exécutif. Et ce qui s’est passé mercredi 27 mai 2009 à la Cour criminelle de Médéa, à l’occasion du procès en appel du jeune Mohamed Baba Nadjar, condamné en première instance à la peine capitale n’est qu’une confirmation de cette totale dépendance. Le procès fut marqué par la présence d’un nombre important d’avocats de renom, dont une avocate marocaine afin d’assurer la défense du jeune Mohamed Baba Nadjar et de faire éclater toute la vérité sur cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre. Tout comme ce procès fut marqué par la présence de personnalités nationales et de la presse indépendante en grand nombre.

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Algérie: L’UGTA met en place la Fédération nationale des journalistes

said.jpgLa Fédération nationale des journalistes algériens (FNJA) a été créée, jeudi, au siège de la centrale syndicale UGTA en présence du ministre de la Communication, Azeddine Mihoubi et de Abdelmadjid Sidi Said. C’est Abdennour Boukhemkhem, journaliste à El Khabar, qui a été « élu » secrétaire général à l’issue des travaux constitutifs de la FNJA. A la fin des travaux, les « congressistes » triés au volet ont « élu » un bureau national constitué de 11 membres et désigné 71 membres du conseil national. Azzedine Mihoubi a appelé les journalistes à «respecter ce qui a été énoncé dans le programme du président de la République, notamment dans les messages adressés aux journalistes lors de la prestation de serment et à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse ».

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