Le politologue Mohamed Hachemaoui à EL Watan: « Les prétoriens à l’origine de l’avortement du processus de démocratisation, que certains présentaient volontiers en 2004 comme des «républicains» opposés au «sultanat» de Bouteflika, étaient au premier rang des personnes qui soutenaient le troisième mandat du raïs ! Après le départ de Mohamed Lamari en 2004, la mise à l’écart du général Larbi Belkheir en août 2005 et la mort de Smaïn Lamari en août 2008, il ne reste plus que le général-major Mohamed Mediene dit «Toufik», indéboulonnable patron du DRS depuis 1990. Il faut dire que le coup de l’élection présidentielle d’avril 2004 ne pouvait pas se faire sans son appui. Le DRS est l’appareil le plus important du système, c’est la colonne vertébrale du régime. Bouteflika n’a pas réussi, au cours de ses deux premiers mandats, à prendre le contrôle de cet appareil. Chacun exerce une sorte de veto sur l’autre. Y parviendra-t-il lors du troisième mandat ? »