Bouchachi: «Les harraga fuient l’absence de démocratie»

bouch.jpgInvité à débattre de la question de la démocratie avec les étudiants, dans le cadre d’un cycle de conférences organisées par l’école de formation politique du FFS, le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), Mostefa Bouchachi, a qualifié l’élection du 9 avril de «pièce théâtrale de piètre qualité organisant la troisième Moubayaa de Mouaaouiya». «La démocratie est la garantie du principe d’autodétermination des peuples. Chose que le peuple algérien n’a pas encore acquise», dit-il en notant que «si des centaines de jeunes préfèrent la mort en mer à la vie en Algérie, ce n’est pas pour fuir la faim ou le chômage, mais pour fuir l’absence de démocratie et de liberté. Lorsqu’il est permis pour un jeune d’espérer devenir président, il ne peut tenter la mort en mer».

 Selon EL Watan, le conférencier qui affirme «que le système en Algérie ne permet pas l’alternance au pouvoir. Le président a concentré tous les pouvoirs à son niveau. Au niveau du pouvoir législatif, aucune loi n’émane des propositions des parlementaires, tout vient du haut. Quant au pouvoir judiciaire, il est géré par l’Exécutif, les juges sont désignés et limogés par fax. Avec 200 affaires à traiter par jour, on veut imposer une justice des statistiques et non pas de qualité », indique Bouchachi en plaidant pour le retour des élites sur le terrain de la lutte pour les droits.

Commentaires

  1. tlemcani dit :

    bjr 133ans de colonialisme francais a cette epoque les gents prenait les bateauxs pour se rendre en france ou en europe mais 47 ans dindepandances les gents meures en mere alors le probleme c koi cest les gerants depuis lindepance faut pas chercher longtemp

  2. personne dit :

    L’enfant et le bateau

    Le bateau s’écarte du quai doucement,
    Sous le chant des mouettes, cris et coassements.
    L’enfant sur le quai contemple la manœuvre.
    Il a déjà vu les remorqueurs à l’œuvre.
    Une fois de plus il rate son voyage.
    Mais cela n’affecte en rien sa rage.
    Le bateau s’estampe doucement dans la mer
    Et l’espoir d’y être se transforme en chimères.
    Il reviendra demain un autre bateau,
    Et l’enfant sera là, comme toujours un peu tôt,
    Il tentera demain jusqu’à ce qu’il arrive
    A quitter Oran pour une autre rive.
    Il a fait son choix, la mort ou l’exile,
    Il s’est intimé à quitter cet asile _
    ______________________________________

    Extrait de (mémoire d’une âme) poesie.56@hotmail.fr

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