La devise de Aissat Idir
Par Maamar Boudersa
Aissat Idir a laissé un grand principe politique pour encourager les militants et les combattants à vaincre dans la guerre psychologique. Voici ce qu’il a laissé gravé dans la mémoire de ses codétenus à la prison de Bossuet: « Si le dénigrement vous vient d’un vil, c’est la preuve de votre perfection ». Ces propos m’ont été rapportés par un ancien détenu qui a connu Aissat Idir en prison, avant il entendait parler de lui, car ils étaient tous les deux militants du MTLD. Cet ancien codétenu habite une modeste maison à El-Mouradia à Alger dans un immeuble collectif.
Il est malade et se déplace difficelement. Partisans du changement du système politique en Algérie, faites de cette devise d’Aissat Idir votre dynamique pour accélérer la vitesse et augmenter la force des partisans du changement par les méthodes politiques pacifiques et démocratiques. La farce du 9 avril a prouvé l’efficacité de la méthode politique ainsi que son coût très réduit. Le pouvoir a cherché la provocation pour enclencher la répression, il a échoué face à la grande maturité politique du peuple algérien. C’est la plus grande défaite politique de ce pouvoir qui a décidé d’inventer des taux pour sauver sa face et refuser de reconnaitre sa grande défaite face à son ennemi de toujours le peuple algérien.
Clair et net Mr Boudersa. Les énergies positives doivent s’associer pour créer un dynamique de changement irréversible et victorieuse comme celle de nos aînées. Il est impossible d’obtenir le changement réel, autrement. En face, il y a lafa à sept têtes (voire plus), tu coupes une, il y a une autre qui prend la place. Le corps, les membres et le coeur sont toujours le mêmes. Ils n’ont besoin que de la tête pour continuer à manger, boire, dormir et faire caca et pipi. Donc, ils élimineront toute personne ou groupe de personnes qui oseront ou essayeront de les empêcher d’assurer ses besoins vitaux et les besoins primitifs sans lesquels leur race de charognards risque de s’éteindre à jamais. Haroun arachid n’avait cessé de couper ses têtes qu’une fois qu’il n’y avait plus. A ce moment là, l’eau =la vie, la liberté, l’air, la terre et la dignité avaient recommencé à couler et reverdir la terre et à nourrir le peuple. L’histoire se répète et ne cessera de se répéter que lorsque notre terre sera libéré de ceux qui, égoïstement, la vampirisent.
MALHEUREUSEMENT EN ALGÉRIE C EST LES TOUJOURS LES VILS QUI GOUVERNENT
Cher M. Boudersa,
Je voulais juste intervenir par rapport a cette phrase pour dire que le vers est du grand poete Al Mutanabbi:
واذا اتتك مذمتي من ناقص
فهي الشهادة لي بأني كامل
Aissat Idir Allah irahmou etait certainement un homme tres cultive pour avoir mentionne ce vers, Allah yarahmou ou yarham Chouhadas.
Ce pouvoir sait pertinemment qu’il honni par le peuple algérien, celui qui souffre quotidiennement pour survivre dans un pays riche.
Le régime a compris sa douleur mais il n’abdique pas.Bien au contraire il continue de narguer sans cesse ce peuple affaibli par sa désunion.Il trafique sans vergogne une élection qu’il savait perdue d’avance.Voyez comme il utilise le bâton du peuple pour le bastonner tout en sachant que ce dernier ne répondrait pas , pour diverses raisons.La peur s’est installée et a fini par prendre le dessus sur le courage d’entan des algériens.Le terrorisme aveugle qui a frappé des familles toutes entières ces dernières années ont stoppé l’accession de ce pays à une démocratie réelle.Le régime a trés bien organisé sa protection en procédant à un recrutement accru de gendarmes et de policiers , transformant le pays en une grande caserne entièrement bariccadée.Quant au citoyen , il est livré à lui-même , affrontant toutes les vicissitudes routinières d’une vie devenue extrêmement difficile à supporter.On lui a arraché complètement son cerveau si bien qu’il n arrive plus à réfléchir.
A quand donc le changement ? Il faut continuer d’espérer sinon c’est mourir davantage!