« Au moins 40% de journalistes algériens non déclarés »
«Nous pouvons facilement avancer le taux de 35 à 40% de journalistes non déclarés dans la presse privée. Malheureusement, les journalistes ne dénoncent cette situation qu’une fois licenciés », indique à El Watan Nadir Benseba, représentant de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), à Alger. «Il existe des journaux où seul le directeur et une poignée de responsables sont assurés socialement, alors que les journalistes et autres employés n’existent pas sur le fichier de la caisse d’assurance», ajoute M. Benseba.
Nadir Benseba condamne le fait que des journalistes soient privés de soins à l’étranger à cause de l’absence de couverture sociale. «Nous rencontrons des difficultés à obtenir des visas pour des journalistes nécessitant des soins poussés à l’étranger. Des employeurs refusent même de coopérer dans certains cas en déniant fournir les dossiers qu’il faut pour obtenir des visas en urgence pour leurs journalistes», précise notre interlocuteur en notant que beaucoup de journalistes qui se croyaient assurés découvrent qu’ils ne jouissent pas de la couverture sociale, lorsqu’ils quittent leur emploi au niveau d’un journal ou s’ils tombent malades. Outre l’absence de couverture sociale, ils sont aussi victimes de la faiblesse de rémunération. «Il existe malheureusement des journalistes qui sont payés entre 6000 et 8000 DA et acceptent même parfois de ne pas être payés, en nourrissant l’espoir d’avoir garanti un poste d’emploi. Des stagiaires exercent pendant deux mois et ne reçoivent que 2000 DA », indique le représentant de la FIJ. A noter que la durée du stage est laissée à la bonne volonté de l’employeur qui ne fait même pas signer au stagiaire un contrat. « Il y a comme une chape de plomb sur les problèmes socioprofessionnels des journalistes maintenue à la fois par les pouvoirs publics et les employeurs. Une année est passée depuis la diffusion du régime spécifique qui était censé protéger les droits des journalistes et empêcher tous ces abus, mais rien n’a été fait depuis et c’est rester de l’encre sur papier. Il y a une complicité des pouvoirs publics pour maintenir cette situation », nous déclare le représentant de la FIJ.
Ce que Nadir Benseba oublie, c’est de dire conbien est-il payé par la FIJ, lui qui ne fourni aucun travil suf celui de satisfaire des officines étrangéres.
Désolé M. Benseba, mais vous êtes un véritable hypocrite, imputez aux pouvoirs publics le fait que les journaux ne paient pas leurs journalistes et une couleuvre difficile à avaler. C’est un peu comme cette « main de l’étranger » évoquée par le pouvoir à chaque fois qu’il y a un malheur qui frappe les nôtres. vous savez bien que les directeurs de journaux et les castes qui les légitiment au sein de journaux vivent sur un statut principer. le paradoxe dans tout cela, et vous ne l’ignorez certainement pas, c’est que les journaux auxquels vous pretez votre signature n’hésitent pas à consacrer leur « une » à de pauvres salariés épars à travers le territoire national qui ne seraient pas payés. alors que la majorité des journalistes ne l’est pas et nous sommes vraiment loin de 40% dont vous faites état.